Audrey était sûre de vouloir devenir un jour maman. Mais après quelques dures épreuves, elle ne sait plus trop où elle en est. Et si finalement elle ne voulait pas d’enfant ? Voici son témoignage.
{Témoignage} Mon désir d’enfant s’est envolé
Bonjour,
je m’appelle Audrey, j’ai 27 ans et je vais me marier avec l’homme de plus génial du monde le 19 août. Nous sommes ensembles depuis 4 ans, et tout va pour le mieux !
Après le mariage, nous parlons depuis un moment déjà d’essayer d’avoir un enfant.
Je viens témoigner aujourd’hui car depuis peu c’est un peu la panique : je ne suis plus sûre de vouloir un enfant. Pour que vous me compreniez il faut que je vous explique mon histoire.
A 17 ans je me suis mise en couple avec mon premier chéri. Nous sommes restés ensemble 6 ans, et très tôt j’ai ressenti un fort désir d’enfant. Je voulais être maman jeune et tout le monde disait que j’avais le truc, quand j’étais avec des petits.
Au cours de notre dernière année ensemble, alors que nous avions un projet de construction de maison, nous avons décidé de lancer un bébé dans la foulée.
J’ai donc arrêté la pilule. Et là… c’est le drame. De forts symptômes physiques apparaissent très vite, je file en vitesse chez ma gynéco. Le diagnostic tombe : un fort syndrome des ovaires polykystiques, qu’on ne soupçonnait pas à cause de la pilule prise très jeune pour l’acné.
La gynéco m’explique rapidement la chose : en gros je vais galérer pour avoir un bébé. Elle me renvoi chez une consœur spécialisée en infertilité. Le temps que ce rdv arrive, tout avait basculé. J’ai fait une dépression. Mon corps avait subi de profonds changements très difficiles à porter et psychologiquement on n’est jamais prête à entendre qu’on est infertile. On se dit toujours que ça va marcher !
De là, j’ai fait le point sur ma vie, et j’ai fini par quitter mon conjoint de l’époque avec qui nous n’étions au fond pas heureux et qui a très mal géré ma maladie. J’ai repris la pilule et j’ai décidé de reconstruire ma vie. Mais ma vie a quand même volé en éclat. J’avais décidé de fonder une famille dans notre nouveau foyer, et je me suis retrouvée à faire le deuil d’un projet de vie tout tracé.
Même si tout cela a été un mal pour un bien (j’ai quand même évité de faire un enfant dans un couple malheureux), la maladie a été très dure à accepter, d’autant plus qu’il y a peu de connaissances, de recherches et de soutien à ce sujet. Mais je pensais vivre avec au jour le jour, m’être faite à cette idée et avoir digéré l’épisode difficile d’il y a 5 ans.
Durant des années j’ai voulu un enfant, ça me prenait les tripes, il y avait un réel désir, j’étais gaga devant chaque bébé. Je m’y voyais tellement ! Et il y a eu un arrêt forcé à ce désir, avec la maladie, la séparation, d’autres soucis de santé puis un nouveau projet de vie à construire avec un autre, en prenant notre temps. La question de devenir maman ne se posait plus dans un futur proche.
Entre temps, la plupart de mon entourage a eu des enfants, et bien qu’ils assurent que ce n’est que du bonheur et qu’ils ne regrettent absolument pas, ils ont plutôt tendance à toujours se plaindre des difficultés qu’engendre la parentalité : la fatigue, le manque de temps, de moyens, les angoisses permanentes, les disputes de couple, l’organisation compliquée à gérer avec le boulot, la maison, les enfants…. Les copines m’ont raconté certains accouchements très difficiles où elles ont failli mourir… Beaucoup de choses pas franchement motivantes quoi…
Et depuis quelques mois, le doute est là. Suis-je vraiment prête à devenir maman ? Cela vaut il le coup de faire un enfant dans le monde d’aujourd’hui (terrorisme, folie humaine, maladies, chômage, etc…) Et si cela brisait la relation si géniale que nous avons avec mon homme ? Et si je ne savais pas faire ? Et si quelque chose se passait mal (fausses couches, grossesse compliquée, enfant malade…) ? Et si financièrement on ne s’en sortait pas ? Et si on ne pouvait plus jamais partir en vacances, voyager, aller au resto ou faire du shopping ? (Nous sommes de la classe moyenne avec un crédit immobilier et pas grand-chose à mettre de côté à la fin du mois, sans faire de folies…).
Et puis il y a la peur, de cette fois encore, tout perdre… Après tout la première fois tout a chaviré… repasser par les symptômes physiques comme psychologiques… cela me terrifie.
Je sais que ce sont des questions que beaucoup de gens doivent se poser et qu’au final on gère une fois le moment venu. Mais cette angoisse devient permanente à l’approche de la date du mariage. C’est notre deadline et je sais que je dois décider. Car avec la maladie, je risque de mettre longtemps à tomber enceinte, alors autant ne pas trop attendre… et puis je me dis que même si on décide d’attendre, j’aurai peut-être ces doutes encore longtemps… de plus, si on veut lancer des essais bébé, pour nous ça veut dire rdv médicaux, mise en place d’un traitement, PMA etc… On doit planifier, calculer… je ne peux pas dire « aller on arrête la pilule on verra bien ».
Ai-je trop attendu ? Ou pas assez ? Pourquoi ce désir si fort à l’époque a-t-il disparu ? Comment être sûre qu’il revienne un jour ? Puis-je parier sur le « une fois que le bébé sera là tu ne te poseras plus la question ! » ?
Merci de m’avoir lue… je crois que j’avais besoin d’extérioriser toutes ces émotions, et merci de vos réponses !
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Justine dit
Bonjour Audrey,
Félicitation pour ton mariage !
J’ai eu il y a 18 mois un bébé.
J’étais toujours persuadé qu’un jour j’en aurait un et puis comme toi plus la trentaine arrivait moins je ressentais ce besoin.
Mon conjoint avait déjà eu deux enfants d’une précédente union donc j’étais déjà belle maman.
Mais il en voulait vraiment un avec moi. J’ai laissé trainer quelques années et puis je me suis dis qu’il fallait que je me décide.
J’ai tenté le pas, parce que je me disais que j’avais envie de savoir ce que c’était et que je regretterai plus de ne pas en avoir que d’en avoir un.
J’ai eu un bel accouchement. On a la chance de pouvoir si on se renseigne accoucher comme on veut en France.
J’ai accouché à domicile par conscience écologique et pour donner une place importante à mon conjoint dans ce moment.
Les 18 mois qui ont suivi on été dur. Ça a remélangé toutes les cartes dans mon couple. L’équilibre qu’il y avait, mon équilibre à moi. L’acceptation de la perte d’autonomie, de liberté, de temps, de sommeil.
Je serai peut être plus nuancé que d’autres.
Avoir un enfant comme tout ça a des points positifs et négatifs.
Dans le négatif je dirai ce que j’ai dit plus haut, difficultés dans le couple, perte de sommeil, de liberté, d’autonomie, de possibilités, d’argent.
Dans les points positifs je dirais que si on en sort ça rend le couple beaucoup plus uni et fort, que ça nous apprend pleins de belles qualité (la patience, l’abnégation, la résilience, la bienveillance etc), ça apprend à revenir à l’essentiel un peu, aux choses simples, à de nouveau s’émerveiller des choses, être enfantin et parfois naïf, ça peut rapprocher les liens dans une famille, on apprend de nouvelles choses et on transmet.
A toi de savoir ce qui te semble le plus important.
Il n’y aura pas de bon ou de mauvais choix. Celui que tu feras sera le meilleur pour toi et c’est ce qui compte. Ce qui est dur c’est que dans l’un ou l’autre il n’y a pas de retour en arrière possible.
Justinetime dit
Ton témoignage me parle car je souffre de la même maladie que toi. Et j’ai vécu aussi des choses similaires, pour moi l’attente d’un bébé n’a pas été très longue car seulement 1 ans après les premiers essais je suis tombée enceinte de mon petit trésor. J’ai simplement eu une aide pour stimuler les ovaires, par médicament et cela a fonctionné du premier coup. Je suis même retombée enceinte naturellement un an après (soldé par une fausse couche) et aujourd’hui nous nous relançons dans les essais bébé avec un peu d’aide. Mais tout cela pour te dire, que tout peut arriver, tu peux tomber enceinte naturellement même avec le syndrome des ovaires polykystiques ou avoir un traitement et que cela marche très vite ou encore attendre quelques années avant de tomber enceinte. Ce qui compte, c’est surtout d’essayer de ne pas se prendre la tête, parce que a la longue c’est épuisant de vouloir quelque chose qui n’arrive pas. Et d’y croire. Parfois on peut faire tout les traitements du monde et ne pas arriver à avoir de résultats et pour finalement tomber enceinte naturellement. Ce qui compte aussi c’est d’être soutenue par son conjoint, et d’avoir l’envie à deux (car je pense qu’elle reviendra pour toi 🙂 ). Je te souhaite bon courage pour la suite, et si tu veux en savoir plus sur mon expérience, c’est par ici : http://justinetime.com/2017/07/31/une-folle-envie/
Anna dit
Bonjour Audrey,
Tout d’abord je voudrais te souhaiter beaucoup de bonheur pour ton mariage ! Les enfants ce n’est pas pour moi. Je n’ai jamais eu cette envie qui prends au tripes d’avoir des enfants. Toi si, je peux me tromper mais elle reviendras certainement alors ne renonce pas définitivement à l’idée d’être mère si tu le veux vraiment. Adopter serait peut être une bonne idée ? C’est mon avis mais le parcours PMA et cie est une grande souffrance et ébranle les couples, plus que le processus d’adoption. Laissez vous le temps avec ton mari de mûrir votre désir et votre projet, votre enfant (si vous en voulez) n’en sera que mieux accueilli.
Babin dit
Je me permet de répondre à votre commentaire. Le parcours pma n est pas forcément compliqué. Je le dit entre parenthèse. Nous sa a fonctionner du premier coup. Après c est vrai Qu il faut être un couple très souder et sur des ces choix. Après si elle va dans un centre de pma si les médecins son top il lui expliqueront tous cela. Après c est vrai Qu il faut être au clair dans son couple et son envi
Passa dit
Je voulais dire son d ovaires
Passa dit
Bonjour ,Audrey oui c est normal que tu pose plein de questions.
Mais je pense que tu as peur de ta maladie .As tu parler de tous ça a ton homme.
Maintenant j’ai aussi la même maladie que toi et j ai eu deux enfants. Mon premier aide médicale et ma fille 100% ça aide médicale en 2016 . Quand les médecins m ont dit son ovaires j ai dit stop (mon fils est de moi et mon mari) .
Je suis allé enfin consulté un psychologue et regimes.
Le pois est néfaste pour nos ovaires .parle à ton homme et va voir un psychologue.
Un gynécologue spécialiste .
Je peux te le dire avant mon fils j ai fait une dépression médicamenteux car pas le bon gynécologue donc soit bien entourées et il a des solutions pour tout les cas mais surtout soit bien entourées et de prends pas la tête . C est comme ca que j ai eu ma princesse. Si tu as des questions on peut correspondre . Mon histoire est résumée.
Clo dit
Bonjour,
Je voulais juste te dire que je me suis reconnue dans ton récit, sauf que je n’ai jamais eu cette envie d’avoir un enfant jusqu’à présent.
Aujourd’hui tout le monde essaye de te convaincre que tu vas changer d’avis, qu’avoir un enfant c’est merveilleux tout ça. Moi je voulais juste te dire que tu as le droit de ne plus en avoir envie aussi. Et ça les gens ont du mal à l’accepter.
Quel que soit ton choix présent ou futur, je te souhaite une bonne continuation.
Alex dit
En ce qui me concerne j’ai plusieurs choses à dire :
1) Tu es encore jeune ! Si tu ne le sens pas tout de suite, tu as le temps d’attendre et de profiter ! Et d’un autre côté, pourquoi ne pas arrêter la pilule et laisser faire la nature, quitte à décider de prendre ton temps ? Si tu tombes enceinte rapidement, réjouis-toi : ce sera un vrai cadeau étant donné les difficultés que tu anticipes ! Et si ça prend plus de temps, essaie de ne pas te prendre la tête : tu pourras toujours attendre encore avant de te lancer dans l’assistance médicale. C’est plus facile à dire qu’à faire, c’est sûr, puisque si tu arrêtes la pilule tu ne pourras pas t’empêcher de guetter chaque mois, mais essaie peut-être de ne pas te prendre autant la tête, ok ? Encore une fois : tu es jeune 🙂
2) « Cela vaut il le coup de faire un enfant dans le monde d’aujourd’hui (terrorisme, folie humaine, maladies, chômage, etc…) » : ça, c’est un argument que j’ai entendu plusieurs fois, et là je veux vraiment pousser un gros coup de gueule ! Non mais ça veut dire quoi de voir la vie comme ça ? La France vit 70 ans de paix !!! La médecine n’a jamais été aussi avancée, la vie est quand même facile – surtout en France, je le répète, où on a la chance unique au monde d’avoir un système social remarquable. Réveillez-vous franchement ! Je ne vois vraiment pas dans quelle époque vous auriez voulu faire un enfant sinon ! Autant les autres arguments, pourquoi pas, autant celui-ci franchement, il me tape vraiment sur les nerfs. On a vraiment le don de voir les choses en noir en France. Essayez d’être objectives, les filles, quand même (je dis ça pour toi et toutes les autres qui ont utilisé cet argument fallacieux devant moi).
3) Avis personnel : la pilule c’est vraiment de la merde. Je ne comprends pas pourquoi autant de femmes prennent ce moyen de contraception cher et contraignant, qui modifie votre équilibre hormonal, alors qu’il existe tant d’autres options. Je pense sincèrement que le poids des industries pharma y est pour énormément, et notamment les opérations d’influence qu’ils réalisent systématiquement auprès de nos gynécos. Là encore, réfléchissez un peu et lisez des témoignages de ce type avant de vous lancer là-dedans…
Nadine dit
Quel besoin éprouves-tu de nous juger sans nous connaître?? Fais les enfants que tu veux et évites de donner ton opinion condescendante à celles qui n’en veulent pas quelques soient leurs raisons !
2) Oui, on vit dans un pays qui s’en sort plutôt bien comparé à d’autres et on a plein d’avantages. Et alors ? Sous prétexte qu’une petite partie de la population vit bien et qu’une grosse partie survit, on devrait fermer les yeux sur tous ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté ? sur tous ceux qui vivent dans la rue ? Ou alors tu as une baguette magique pour savoir que ses enfant s’en sortiront sans problème?
Perso, j’ai des enfants mais j’y ai pensé aussi. Et je ne juge pas celles qui n’en veulent pas pour cette raison ou pour toute autre raison (car les raisons sont personnelles et non stupides, même si je ne les comprends/partage pas).
3) Ton avis sur la pilule qu’est ce qu’il vient faire là ? Ta méthode de contraception ne convient peut être pas à tout le monde, tout comme certaines femmes peuvent préférer la pilule.
C’est trop compliqué de dire: « la pilule ne me convient pas parce que… » ou « je n’aime pas la pilule car… » au lieu de t’en prendre à celles qui prennent la pilule en disant qu’elles ne réfléchissent pas? En plus, avec cette courtoisie là, tu as plus de chance de convaincre les lectrices au lieu de les braquer.
C’est un blog pour partager les idées, points de vue, discuter courtoisement et recevoir des conseils ou du soutient.
flashylo dit
N’ayant pas eu de soucis pour tomber enceinte je ne peux pas répondre à toutes tes questions. Par contre je peux te dire que les accouchements super et sans difficulté existent. Oui c’est fatiguant, les nuits peuvent être courtes et les journées de boulot très dures surtout si comme nous il fait gérer les rdv médicaux du chaton dans l’emploi du temps. Oui parfois j’ai envie de pleurer parce que j’ai l’impression que mon mari cherche à me contredire en permanence, oui je me pose des tas de questions et m’inquiète pour rien (ma pédiatre rigole bien), oui parfois il me fait perdre patience a ne pas savoir pourquoi il pleure en sachant que j’ai pu lui apporter tous les soins que je pouvais. Parfois c’est dur il ne faut pas se mentir mais lorsqu’il me regarde et me fait un sourire tout s’envole. Lorsqu’il s’endort sur moi après un biberon et tète sa sucette comme un petit lapin mon coeur fond. Parfois je doute d’être une bonne mère car avec papa il joue beaucoup plus et je le dis que je ne sais pas faire mais lorsque je le vois sourire quand je rentre du boulot et qu’il me voit de son parc toutes mes questions s’envolent et je sais que je fais de mon mieux et qu’il est heureux. Je ne sais pas si ça t’a aidé mais tu n’es pas la seule à douter, il n’y a pas de recette de miracle.
AlexVanga dit
Ton témoignage me parle (en partie) 🙂 En effet, j’ai 28 ans et je suis avec mon mari depuis 10 ans, on a quasiment grandit ensemble. Et pour ma part, je ne voulais pas du tout avoir d’enfants et avec le temps, j’ai changé.
Mon envie de bébé est arrivé (pour le plus grand bonheur de mon mari).
J’ai arrêté la pilule comme toi, il y a maintenant 5 ans et après 1 an d’essai bébé en vain, nous avons découvert que j’étais polykystique et que mon mari avait 2% de zozo normaux.
Ce que je voudrais te dire, ce que toutes les questions que tu te poses sont tout à fait normales. Je me les suis posées.
On a vraiment beaucoup parlé avec mon mari pour que l’on soit sur la même longueur d’ondes et je pense que c’est ce que tu devrais faire.
Je suis certaine en lisant ton témoignage que tu as au fond très envie de ce bébé qui te faisait rêver.
Tu te maries avec un homme que tu aimes et qui te protègeras.
Il y a quelques années, je me disais toujours que vouloir un enfant c’est égoïste, à cause du monde dans lequel on vit mais avec le temps, je le vois plutôt comme une continuité de notre amour et surtout du bonheur.
Je me dis que ce bébé devrait remplir notre vie car nous avons tous les deux un trop plein d’amour à donner.
Et sincèrement, vu notre situation à mon mari et moi, et le fait que ça fait déjà 5 ans que nous nous battons contre l’infertilité, je te conseille de ne pas perdre de temps. Ce chemin de la PMA est semé d’embûche et on apprends surtout à être patiente, mais ça sera aussi des bas et la vie est trop courte.
En somme, parlez à coeur ouvert tous les deux et accordez-vous. Tu verras, ensuite, peu importe les décisions que vous prendrez ensemble, elles seront plus faciles à vivre.
Alex dit
« Il y a quelques années, je me disais toujours que vouloir un enfant c’est égoïste, à cause du monde dans lequel on vit » – Franchement, ça me dépasse comme point de vue. Je ne vois vraiment pas dans quelle époque vous auriez préféré faire un enfant.
Marion dit
Et bien soit « dépassée » !!!
Je pense la même chose qu’Audrey. Je n’ai pas de désire fort de maternité et mon conjoint non plus. Nous aimons notre liberté. Et j’avoue que le monde dans lequel nous vivons ne me donne absolument pas envie de mettre un enfant au monde. Je vois juste plus loin que le bout de mon nez, je pense la vie que cet enfant aura plus tard.
Est-ce que j’ai envie de laisser en héritage à mon enfant, une planète complètement détraquée ? NON
Est-ce que j’ai envie de le voir galère dans le monde du travail actuel ? NON
Est-ce que j’ai envie que son monde ne soit pas sûr ? NON
etc ….
J’ai 1 nièce et 2 neveux et bien je ne leur envie pas leur enfance. Trop de violence, trop de choses moches dans ce monde. On ne peut pas les protéger de tout.
On ne fait pas des enfants pour soi, ils vont grandir dans ce monde que nous leur avons laissé et franchement ce n’est pas très encourageant.
Alors oui, il ne faut pas tout voir en noir mais il ne faut pas non plus penser qu’on vit au pays des bisounours.
On respecte les couples qui font le choix d’avoir un enfant, respectez ceux qui font le choix inverse.
Marion dit
Bonjour !
Personnellement, je considère que l’absence d’envie d’enfants est tout aussi légitime que l’envie d’en avoir, donc pas de positionnement « reproducteur » pour moi. Être une femme ne passe pas nécessairement par la maternité.
Je n’ai jamais autant douté d’avoir envie d’un enfant que le jour où j’ai appris que j’étais enceinte. La peur m’a fait penser à mille et une choses, notamment parce que j’ai été enceinte au moment des déferlements d’attentats…et ça replace un peu les idées.
En y réfléchissant, je me demandais vraiment pourquoi mettre un enfant au monde alors qu’il risquait de subir, psychologiquement ou même physiquement, les violences de notre époque.
Et avec un peu de recul, et l’aide de Gandhi, je me suis aussi dit que le changement, la reconstruction d’un monde meilleur passera par des générations éclairées et aimantés, cette même génération que nous pouvons construire. Et s’il n’est pas obligatoire de faire des enfants, il est du devoir de ceux qui choisissent d’en avoir de les porter avec amour et bienveillance vers un renouveau de notre société.
Ça fait Bisounours, Ok, mais je dirais bien à ceux qui disent que c’est illusoire de laisser œuvrer ceux qui espèrent; on n’est jamais à l’abri de réussir.
Autant je conçois l’état d’esprit de dire que notre société actuelle n’est pas au mieux de sa forme pour nos enfants, autant dire des gens qui fondent des familles qu’il s’agit d’un comportement égoïste, je trouve ça un peu hâtif comme jugement.
Aimons nous les uns les autres, aimons nos prochains, et aimons le chocolat ! (C’est important le chocolat).
Ebea dit
Je pense que ton désir d’enfant est encore là… mais entre temps, tu as muri, tu te poses sans doute plus de questions plus concrètes. Entre temps, tu as vu tes amis pouponner et tu as vu les difficultés que cela amène.
Ce qui est bien dommage, c’est que tu n’es vu que les difficultés. Oui avoir un enfant c’est des nuits difficiles, des angoisses sur tout et n’importe quoi, des « sacrifices », une vie chamboulée… c’est aussi et surtout un amour indescriptible à chaque fois que tu regardes tes enfants, de la fierté permanente à chaque nouveau pas de leurs vie, un lien unique qui se créer, des tonnes de souvenirs, de fous rire, de bisous et de câlin, des « sniffage » d’odeur de bébé qui te remonte le moral plus vite que n’importe quelle drogue. Je ne suis pas là pour te dire « vas-y, fonce c’est que du bonheur » mais pour te dire que tous ces parents qui se plaignent en ont encore plus à dire sur leur bonheur, demande-leur… et vois si ils feraient machine arrière, je te parie que non!
Alors, oui, comme tu dis, il y aussi des tas de risques à une grossesse, mais sans prise de risque, on avance jamais. Personne ne pourra te prédire une fausse couche, une maladie… mais fort heureusement, les chances d’avoir un bébé en pleine santé sont nettement plus élevée.
Quant au témoignages d’accouchement catastrophes, où tout le monde a failli mourir, dis-toi aussi que dans la grande majorité des cas, tout se passe très bien. Mes accouchements (3) ont tous été parfaits, rien a redire, essaye de trouver des témoignages positifs, il y en a ! Les gens racontent effectivement plus facilement quand ça ne va pas mais trop peu quand ça va bien !
Pour ce qui est des OPK, je ne peux pas t’aider, je ne connais pas, je laisse donc la paroles à celles qui sont passées pas là.
Bon courage pour la suite.
Babin dit
Bonjour comme je l est écrit sur Facebook :Je pense que cette jeune femme ce pose beaucoup de question suite au traumatisme Qu elle a vécu. Si sa peu l aider je lui conseil d aller voir un psychologue. Moi sa ma beaucoup aider j ai eu une petite fille à 20 ans suite à cela impossible de remettre bebe 2 en route avec mon nouveau chéri on m’a déclarer un chlamedya qui a pourri mes trompes et des ovaires polykistyque. Y a un an j ai Été voir un psychologue et après 6 ans d’une longue attente j attend bebe 2 pour fin octobre. Ne surtout rien lâcher et ne pas écouter les soucis des copines c est pas parce Qu il leur arrive des choses que sa sera pareil pour elle chaque personne est différente et chaque couple est différent. Voilà bon courage à elle. Et j ai ajouter Qu on avait commencer un suivi pma qui a commencé en janvier et qui a fonctionner du premier coup. Si on aurait du recommencer on l aurai fait plus tôt sans ce poser de question et sans avoir peur de tous. Voilà un conseil laisse passer ton mariage c est aussi un événement où l on ce pose pleins de questions et vous en discuterez avec ton homme par la suite.
Lucile dit
La situation ne doit effectivement pas être facile pour toi. A ta place, je cesserai tout d’abord de me comparer aux autres: premièrement chaque couple est différent et vit différemment la parentalité. A toi de réfléchir avec ton conjoint à tout ce que cela signifie, de vous demander si vous êtes prêts à vous soutenir l’un l’autre, quelles concessions vous êtes chacun prêts à faire pour adapter votre mode de vie actuel à l’arrivée d’un bébé et voir si cela colle. Si tu as des doutes sur vos capacités financières, renseigne toi sur les différentes aides/allocations, calcule ce que cela va vous coûter, vois avec ton entourage ce que tu pourrais récupérer ou non, tu seras vite fixée, et je le pense rassurée sur ce point.
Ensuite, si vous êtes prêts à avoir un enfant, n’hésite pas non plus à t’interroger sur les différents types de maternité: à quel prix es-tu prêt à devenir mère? Es-tu prête à revivre ces changements physiques, à aller en PMA si cela le nécessite, durant combien de temps…Etc. L’adoption est-elle envisageable?
Prend le temps de te poser les bonnes questions avec ton futur mari afin de faire un choix apaisé, quel qu’il soit.
Après, dis toi que oui, un enfant c’est beaucoup de concessions sur le sommeil, les activités…Etc ce qui fait que certains parents ont parfois tendance à se plaindre mais c’est humain, il est toujours plus facile de râler que de voir les bons côtés. S’ils te disent qu’ils ne reviendraient pas en arrière, c’est que la maternité apporte son lot de joies en même temps que de difficultés 🙂