{Témoignage} OPK et homéopathie ? Improbable, et pourtant !

Minicitron est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (OPK), on en parle souvent sur le blog et vous êtes nombreuses a avoir ce problème. Après avoir pris pas mal de médicaments pour essayer de tomber enceinte, elle a essayé l’homéopathie. Voici son témoignage.

{Témoignage} OPK et homéopathie ? Improbable, et pourtant !

Bonjour tout le monde

Je m’appelle P, j’ai 30 ans, je suis mariée depuis 3 ans, j’ai une petite fille de 18 mois et je suis enceinte de 6 mois. J’ai également le syndrome des ovaires polykystiques (OPK), bien connu des lectrices de ce blog. Cela fait quelques mois (depuis que je suis retombée enceinte), que j’ai envie de publier un témoignage sur ce blog que j’ai découvert après la naissance de ma fille et que je suis régulièrement. J’espère que ma petite part d’optimisme arrivera à faire sourire et à redonner espoir à quelques femmes qui essaient désespérément de tomber enceinte avec des cycles « tout pourris » comme on les connait bien dans les OPK.

Alors voilà, je sais que je suis OPK depuis que j’ai 12 ou 13 ans (j’ai de la chance !). Donc j’ai su assez tôt que ça risquait d’être un peu compliqué pour moi de tomber enceinte facilement et rapidement, ma gynéco ayant surnommé les OPK de « syndrome des ovaires faignants ».  Prise de pilule depuis mes 13 ans, je passe sur le nombre de marques essayées, chacune me donnant des intolérances ou des effets secondaires différents… mais dixit ma gynéco « y’a pas le choix la pilule c’est obligé avec ce que vous avez ». Ah bon… bon bah alors si elle l’a dit… Puis je rencontre l’Homme, après quelques années il se décide enfin à me demander en mariage (en grand prince, sur le lac de Central Park !! si si !), on se marie l’année d’après, et puis il se décide enfin à me dire de mettre ma plaquette de pilule à la poubelle : Hourra !

Et puis a commencé ce que beaucoup d’entre vous connaissent surement : LE cycle à rallonge… 3 mois après l’arrêt de ma pilule (et toujours pas de règles en vu) je me dirige donc vers ma gynéco qui me suit depuis tout ce temps, en lui disant que bah voilà j’aimerai bien un bébé mais sans cycles menstruels ça risquait d’être compliqué. Elle râle en disant qu’il faut laisser faire le temps (oui elle est vieux jeu et bizarre), mais elle me prescrit quand même du Duphaston pour que, 6 mois après que j’ai eu insisté, elle regarde ENFIN le début de mon dossier où est mentionné que je n’ai JAMAIS eu de cycle réguliers avec tout plein de résultats d’analyses et d’échographies. Me voilà donc partie pour prendre ce traitement, sans grandes convictions je l’avoue. Au bout de 6 mois, rien. Je retourne voir Mme vieux jeu , qui râle encore que nous les jeunes on est pressées. Je lui redemande de regarder le dossier et là elle dit tout en regardant « ah oui, ah…quand même…oui bon ok ».

Donc j’ai dû un peu insister mais elle me prescrit du Clomid en plus ! Alors là, c’est LE traitement qui déménage au niveau effets secondaires ! Au 4^ème mois de prise, douleurs ATROCES au bas ventre et au dos, pendant 24 heures, j’ai su après que c’était surement la première ovulation de ma vie !!! YOUPIIII !!!! Quelques jours après, test +, puis la suite on la connait, j’ai eu une magnifique petite fille en avril 2016, née avec un mois d’avance mais en pleine forme !

Et puis, le lendemain de sa naissance (accouchement de rêve), me voilà en tête de vouloir recommencer TOUT DE SUITE !! Bon alors là je me dis que ce sont les hormones qui parlent à ma place, qu’on va attendre de voir comment on se débrouille avec un bébé déjà, puis avec la reprise du travail etc, mais chéri n’est pas contre avoir des enfants d’âge rapproché ! Malgré les coliques les pleurs du soir etc etc, j’ai toujours envie d’un deuxième enfant rapidement. Je réfléchis longuement, et trouve que 2 ans d’écart ça a l’air pas mal (même si c’est sportif au début), et dit à chéri que je serai prête à arrêter la pilule début 2017, sachant que ça risquait de prendre du temps mais j’espérais moins que la dernière fois ! Et puis pour Noël : il est prêt à ce que j’arrête la pilule, mais pas à ce que je reprenne d’emblée les traitements (et ceci dit moi non plus).

Alors me voilà au bout de 35 jours à regarder sur Internet si, par hasard, il n’y aurait pas un petit coup de pouce en homéopathie pour aider à raccourcir les cycles… et bien si ! Et puis je tombe même sur un « cocktail » qui améliorerait l’ovulation en plus. Bon, qu’à cela ne tienne, je vais prendre tout ça et puis on verra bien. Le jour où je reçois mes précieux petits tubes : mes règles arrivent ! youhou ! Je vais pouvoir commencer de suite. 1^er cycle d’homéopathie : cycle plus court, mais surtout une ovulation ! 2^ème cycle d’homéopathie : une ovulation, et un test + !!! Mes filles auront 21 mois d’écart (si j’accouche à terme !).

Et me voilà aujourd’hui à vanter à tout le monde les mérites de l’homéopathie pour tout et rien (moi qui était archi contre avant ma première grossesse !). Après je ne dis pas que c’est LE traitement miracle. J’ai surement eu beaucoup de chance. Mais je pense surtout qu’en attendant de prendre un traitement fort et non dénué d’effets secondaires, parfois on devrait penser (et les médecins aussi), à l’homéopathie pour essayer de remettre les choses en ordre de façon douce et plus naturelle, on ne sait jamais !

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