Emmanuelle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, les chances de tomber enceinte naturellement sont donc moins importantes. Entre analyses médicales et traitements à base de comprimés et de piqûres, elle nous raconte, son combat pour devenir maman. Voici son témoignage.
Témoignage : J’ai le syndrome des ovaires polykystiques : mon parcours pour avoir un enfant
Bonjour à toutes et à tous,
Je m’appelle Emmanuelle et j’ai 30 ans.
Après 8 ans de relation, mon conjoint et moi avons décidé de fonder notre famille.
Cette décision date de mai 2017.
Après plusieurs mois d’essai bébé, pas de grossesse mais des symptômes qui commencent à m’inquiéter.
Mes cycles qui s’allongent (retard de règles de 3 jours, puis 5 pour en finir à plus de 20 jours…), mal au ventre, ballonnée, bouffées de chaleur, etc…
Bref, en janvier 2018, je décide d’aller voir la sage-femme qui s’occupe de mes examens gynécologiques de routine. Je lui explique mon problème.
Là, elle me pose toute une série de questions : adolescente, est-ce que j’avais des règles irrégulières avant de prendre la pilule ? Ai-je une pilosité excessive ? Beaucoup d’acné ?
Des règles irrégulières : oui toujours, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai voulu prendre la pilule à 18 ans.
Des poils : oui, mais je suis brune alors je pensais que c’était normal.
De l’acné, oh oui!!! Et cela continu à trente ans passés.
Elle suspecte un Syndrome des ovaires polykystique (OPK)
Le gynécologue me fait passer une échographie endovaginale dans la foulée et BINGO ! Le syndrome OPK est bien là !
L’inquiétude arrive avec l’ignorance. Kézaco les ovaires polykystiques ?
On m’explique donc que c’est un dérèglement hormonal, que l’acné, la pilosité excessive et les règles irrégulières en sont les symptômes. Et bien entendu, que cela explique aussi pourquoi je n’arrive à tomber enceinte.
En effet, le SOPK c’est avoir plein plein plein de follicules mais aucun qui parvienne à maturité et donc peu ou pas d’ovulation.
A ce moment-là, c’est la sidération. Mais au moins j’ai une explication. On me propose donc un traitement sous CLOMID. Allez, on y va ! Au retour, quelques larmes quand même. Il fallait que ça tombe sur moi (entre 5 et 10% des femmes souffrent de SOPK). Mais bon, je suis prise en charge et mon gynécologue a l’air confiant.
On commence les traitements
Bien entendu, on déclenche mes règles avec quelques cachets de progestan.
Mes règles reviennent enfin après 2 mois d’absence. C’est parti pour Clomid : 1 comprimé par jour pendant 5 jours à compter du 2 éme jour des règles.
Première échographie au 14éme jour : 1 beau follicule de 17 mm. Chouette ! Je me dis que c’est bon, j’avais juste besoin d’un petit coup de pouce. Mais pas de grossesse à la fin du cycle. Au deuxième : RIEN… pas un follicule mature…. Rebelotte au 3éme cycle.
L’enthousiasme décroit considérablement.
Finalement, mon gynéco décide de passer directement à la phase 2 : injections de Puregon, 1 par jour pendant 14 jours dès le 2éme jour des règles. Comment vous dire que les piqûres, ce n’est pas mon dada ???
Peur panique de ne pas y arriver, car c’est à moi de me faire les injections à l’aide d’un joli petit stylo bleu et jaune. Finalement, plus de peur que de mal, on ne sent rien (enfin, la plupart du temps 🙂 ). Et l’avantage, c’est que j’ai appris à dépasser ma peur des aiguilles !
Oui mais voilà, après 5 cycles de Puregon, toujours rien. A mon dernier cycle, en août, je me retrouve avec l’inverse, soit 5 beaux gros follicules matures. Il faut renoncer au cycle car risque trop accru de grossesse multiple.
Oh rage, Oh désespoir !
Je me dis que ce n’est pas possible et que je n’y arriverai jamais ! Mon gynéco me propose donc au prochain cycle un protocole « Step » toujours sous Puregon.
Ai-je le choix ? Mais malheureusement, après 20 jours de retard de règles et après un petit tour par la case échographie, SURPRISE !
Un kyste de 5 cm suite à une sur-ovulation
Un des corps jaunes s’est transformé en vilain kyste qui empêche mes règles d’arriver… . Allez, un peu de progestérone pendant 3 semaines pour que tout rentre dans l’ordre.
En attendant, mon conjoint va passer un spermogramme pour vérifier que tout est OK de sont côté.
Si d’ici la fin de l’année pas de grossesse en vue, direction la FIV. Un monde inconnu mais on l’espère, un beau bébé à la clé !
C’est un parcours pénible car ce syndrome des ovaires polykystiques est encore mal connu.
J’adore les réflexions du genre « C’est dans la tête !« , « Arrête d’y penser, tu fais un blocage » ou encore « Alors t’es à moitié femme et à moitié homme » (oui car le SOPK signifie aussi une hormone masculine en quantité un peu plus importante que la normale).
Mais je balaie toutes ces réflexions d’un revers de la main et j’ai confiance en mon médecin.
J’apprends à vivre au jour le jour avec ce SOPK et je laisse le temps à mon corps de s’adapter aux traitements. Cela viendra bien à jour ! Mais j’aimerai beaucoup partager avec d’autres filles atteintes elles aussi du SOPK. Il n’y a pas beaucoup de forums ou de groupes de soutien. Je peux me confier à mon conjoint mais ce n’est tout à fait pareil.
Bon courage à toutes celles qui sont dans mon cas et surtout, restez positives !
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Cisi dit
Ça fait du bien de voir tt ces témoignages ! J’ai été diagnostiqué sopk ya une semaine tt juste g consulté pck mes règles bien qu’étant très régulières ont diminué d’intensité et apres l’echo endo vaginal ma gyneco me dit que j’ai une dystrophie ovarienne j’avais visiblement kk kyste à l’ovaire 3 ou 4 si j m fi a lecho ça été un choc surtout après avoir fait des recherches sur le sujet j’ai 26 et mon fils a 4 ans maintenant je n’ai eu aucun soucis a le concevoir c’est venu tt naturellement 2 mois apres l’arrêt de ma pillule contraceptive !je n’ai jamais eu des problèmes d’acné mais depuis l’adolescence j’avais 2 3 poil qui me poussaient au menton j’ai mes règles tt les 25 jours juste kel dure 3 jour maintenant alors qu’avant elle durait 4 jours !je ne cherchais absolument pas à concevoir avant d’être diagnostiqué sopk d’ailleurs j’evitei mm une grossesse pour tt dire !😏la suis un peu larguée je sais plus quoi faire j’ai été mis sous traitement des vitamines et duphaston pck depuis k suis au courant j’ai hâte de tomber enceinte vu k j’ai vraiment peur de ne plus pouvoir
Guilloto dit
Bonjour ,
Voilà , je vient d’apprendre que j’ai le SOPK je n’ai que 20 ans ,
J’ai eu des règles irrégulières et des douleurs de ventre inquiète je vais voire un médecin qui me confirme après prise de sang et échographie que j’ai le syndrome.
Avec mon copain nous voulions avoir des enfants tôt mais je suis complètement paniqué depuis cette annonce , je me demande si j’aurai la chance de tomber enceinte un jour , je ne sais pas comment réagir et faire pour la suite des évènement.
J’aimerais avoir des conseils de votre part.
rosalie gabe dit
Bonsoir,
J’ai 21 ans et commence à avoir des cycles de plus en plus irréguliers tout en commençant à m’inquiéter. J’aurais donc aimé savoir ce que signifie cycles irréguliers chez vous ? En termes de jours ou de mois ?
Merci de votre bienveillance
Lisa dit
Bonjour, je suis aussi atteinte de SOPK.
Ado ma mère inquiète que je ne sois toujours pas réglé à quasi 19 ans (ce qui me convenais sur le moment je dois dire) m’a emmené voir le gynéco.
Il a dit que mes ovaires étaient juste « fénéant » et que j’aurais besoin d’un coup de pouce pour avoir des enfants.
Aujourd’hui j’ai 34 ans et voilà presque un an qu’on me donne du duphaston sans succès… Sans médicament j’ai mes règles 3 ou 4 fois par an max.
J’ai commencé à faire des examens et le parcours de PMA commencera fin juin pour moi à moins d’un miracle!
Le plus dur ce sont les remarques sur mon âge ou le fameux « c’est dans ta tête » ou encore « tu as le temps ça va marcher et la PMA c’est pas grave! ».
Si c’est grave. Les examens sont invasifs et parfois douloureux. Personne ne comprend et on vous balade de rdv en rdv. C’est le parcours du combattant pour être prise en charge.
On est seule face à tout ça et même si monsieur est un amour et essaye de comprendre et aux petits soins et tout et tout bah c’est pas pareil ce n’est pas une femme…
Courage à toutes et sachez qu’en vrai vous n’êtes pas folle et surtout pas seule.
Lire vos commentaires me rassure sur le fait qu’il n’y a pas que pour moi que c’est difficile… courage!
NAYAA dit
Salut ma belle moi aussi jai 20ans, j’ai apris quelque mois que javais ce problème là, je suis toute paniqué si moi aussi jaurai des enfants un jour, sachant que jaimerai en avoir 4 ! ca risque d’etre compliqué… Toi tu es en couple si ca fait longtemps que vous etes ensembles est que tout ce passe bien, moi a ta place je reagirai pour commencer a faire un enfant directement meme d’un autre compté c’est pas évidant .. d’expliquer nos symptomes, comment a t-il réagit ton copain tu lui a dis ?
Arroyo dit
Bonjour à toutes,
Je me présente, je m’appelle Julie je vais avoir 34 ans en septembre. J’ai été diagnostiquée SOPK très jeune, car je n’ai jamais eu de règle. En 2015, j’ai arrêté la pilule et n’ayant pas de règle pendant un an, je me suis décidée à aller consulter une gynécologue qui m’a prescrit du clomid en juillet 2016, sans succès. Son discours était, à l’époque, assez alarmant. Je suis partie en vacances en août (après avoir fait mon deuil d’un enfant naturel et dans un bref délai) et je suis revenue enceinte de ma fille. Un « miracle ». Elle a désormais 3 ans. Cela fait plus d’un an que nous essayons d’avoir le 2e enfant. Cette fois le « miracle » n’a pas eu lieu : j’ai tenté une stimulation au clomid sans effet, suivie de 3 stimulation sous ovaleap et/ou purgeon et/ou ménopure sans aucun follicule à la clef (les doses doivent rester basses car sinon j’ai trop de follicules ). J’ai fait un drilling en mars qui m’a permis d’avoir un follicule à la stimulation suivante sous ménopure non suivie d’une grossesse. La stimulation d’après (ménopure) a été un échec (pas de follicule) et la dernière tentative avec Clomid également. Je pars donc en FIV à la rentrée avec une procédure d’embryon congelé. J’ai peur bien sûr que cela ne fonctionne pas, mais je trouve très difficile de subir tous ces traitements sans même parvenir à obtenir un ovule ! Donc j’ai espoir avec la FIV. Bref tout ça pour vous dire qu’effectivement cette maladie est très imprévisible : personne ne pariait sur une grossesse naturelle chez moi et pourtant elle a eu lieu. La PMA s’avère néanmoins très compliquée pour le 2e. Gardez espoir et si quelqu’un souhaite échanger ce serait avec plaisir ! Bon courage à toutes !
Vasseur dit
Bonsoir je suis dans le même cas que vous je n ai jamais ue mes regle non plus je me suivre par la pma et la on ma parle d insémination j ai commencer mon traitement le 22 février 2021 pour être réglé et apre je serais par injection
Mylene dit
Bonjour,
À mon tour de vous raconter mon histoire.
Ete 2014, avec mon conjoint ns avons décidé d’avoir un enfant. 6 mois après, tjrs pas d’enfant, et beaucoup de désespoirs dès qu’il y avait un retard de règles, et que le test annonçait une barre. J’ai été consulter une gynécologue très incompétente à mon goût, qui m’a qd même envoyé faire des tests (car je l’ai poussé à le faire) pour savoir si je n’avais pas une obstruction des trompes, et un spermogramme de mon copain… Non tout était normal, elle m’avait mis aussi sous clomid mais pas de prise de sang, et surtout qui m’a dit si ça ne marche pas alors que l’examen réalisé était normal et sous clomid « vous n’aurez jamais d’enfant »…. Et autant vous dire que je suis sortie de ce rdv complètement dépitée avec mon copain. Je me suis dit plus jamais je ne remettrez les pieds chez elle. On ne dit pas ça à ses patients 😡 !!!
J’étais vraiment pas sereine surtout que ma mère a eu de grandes difficultés à avoir des enfants… Je me suis dit c’est bon je me lance dans le même combat qu’elle.
Nous avons fait le choix de tout garder pour nous, afin d’éviter un tas de questionnement. Puis, au bout d’un an d’essai, mon copain s’est retrouvé au chômage. À ce moment là on s’est dit on arrête les essais bébés, ce n’est pas le moment ça viendra plus tard. Je précise que ns avions 25 ans. Finalement grosse surprise 6 mois plus tard, et je tombe enceinte et naturellement !!! Il aura fallu attendre un an et demi avt de voir les 2 barres !!!
Ma petite fille a aujourd’hui 3 ans et demi.
Depuis octobre nous avons le projet d’un 2eme enfant.. Je décide de consulter mon gynécologue ça fait 2ans que je l’ai (ns avons déménagé entre temps) et j’ai confiance en lui.
Il m’annonce que c’est normal que j’arrive pas à avoir un enfant, car règles irrégulières jusqu’à 50 jours sans règle, et écho pelvienne montre que j’ai ovaires polykystiques. Je tombe des nus… Car on me l’a jamais dit ! Je comprends mieux pourquoi j’ai galèré pour ma 1ere et à en voir les commentaires je m’en suis vraiment bien sortie ! Nous allons donc ns engager dans ce nouveau parcours en espérant qu’il ne soit pas trop long. En tt cas, ça n’affole pas du tout mon gyneco, 1femme sur 5 aurait ce soucis d’après lui.
Bref tout ça pour vous dire qu’il faut positiver et que comme quoi naturellement ça peut aussi marcher même avec ce foutu souci…
(désolée pour le roman mais ça fait du bien de pouvoir écrire).
notreparcourspouretretrois dit
Bonjour,
j’ai laissé un commentaire en novembre dernier… et je tenais à vous envoyer un message d’espoir.
En effet il y a un an nous étions en attente du premier rdv en PMA, sans savoir ce qui allait nous attendre !
Lors de ce rdv, la gynéco de PMA n’a pas eu l’air trop affolée, du côté de mon mari tout allait bien et du mien, seuls les OPK nous embêtaient. Nous sommes repartis du rdv plein d’espoir et avec une ordonnance pour retenter quelques cycles en stimulation simple.
Coup de pouce du destin, mes règles étaient arrivées naturellement dans la nuit qui a précédé ce rdv… nous avons donc enchainé directement le cycle de stimulation et en janvier …… une très bonne surprise !!!
Aujourd’hui notre petite fille a 2 mois et demi !
Beaucoup d’ondes positives pour tous les futurs parents qui sont dans l’attente… nous savons que ça paraît une éternité !
Bromeo Romeo dit
Bonjour,
Je suis opk depuis toujours je pense puisque je n’ai jamais réglé correctement et jusqu’aujourd’hui j’ai de l’acné d’ailleurs et un peu de perte de cheveux.
Je suis en pma depuis 2018 et pour des raisons de perméabilité des trompes je suis passée directement au fiv isci(le spermatozoïdes est directement intégré à l’ovocyte in vitro).
Le gros soucis des opk nous avons foule dans nos ovaires énormément de follicule donc ils ont du mal a devenir mature et de qualité !!
1er essai stimulation de 17 jours dosé à 125. Ponction de 3 ovocytes 1seul s’en sort et s’arrête d’évoluer au stade 4.
2ème essaie le 20 juillet 2019 11j de stimulation dosé a 225 ! Gonflée comme une femme enceinte ☹ 10 ovocytes donc 5 pas matures et 2 embryons alala c’est compliqué ! J’attends septembre pour le transfert car il y a risque de grossesse gémellaire quoique sa me dérangerais pas a condition que tout se passe bien mais opk fait que cest trop risqué zut.
La Pma et l’attente…
Je voudrais bien échanger avec vous. Sa fait un bien fou.
QUEEN dit
~ Bonjour,
Ça fait tellement du bien de voir quelqu’un nous comprendre ! J’ai eu mon RDV chez la gynécologue ce matin qui m’a annoncé sans pincettes que j’avais des ovaires polykystiques. Prends ça et ta liste de tests à faire et merci au revoir !
Comment dire que je suis encore sous le coup de la nouvelle.Qu’est ce que c’est ? C’est grave ? Elle me réponds juste que c’est son quotidien. Oui mais dois-je m’inquiéter ? Quesaco ? Faudra revenir pour les réponses…
Je suis entouré de copines qui sont enceinte donc comment dire qu’après plus de 7 mois d’essais je suis à cran… On a beau me dire « plus tu y penses moins ça marchera », vous êtes marrants mais comment on fait pour ne pas y penser ?
Je recherche des personnes qui souhaiterait échanger afin de se sentir comprise et écouter…
Éléonore dit
Je suis dans la même situation! On me l’a appris mardi après 7 mois depuis l arrêt de la pilule et aucune règle! Donc je pars pour des examens! Je ne sais pas comment réagir car cela est mon 4 eme problème de santé en 5 ans qui a un impact sur ma vie! Et là pas un des moindres! Et réaliser déjà qu à 27 ans ça va être un combat (ou peut être pas car il parait qu’on a des chances de tomber enceinte d un coup comme ça) je n y comprend rien et je suis perdue! C’est agréable de lire d autres personnes qui semble comprendre.
Marie-Gwendoline dit
Bonjour,
Je suis contente de lire vos témoignages, je ne connais personne atteinte de ce syndrome, et je me sens maintenant moins seule, même si j espere qu’une bonne nouvelle arrive pour chacune d’entre vous tres bientot.
Je suis donc également atteinte d’OPK. Je ne suis atteinte d’aucun des symptomes dont vous parler, à part l’acné a l adolescence et des regles irregulière mais comme la plupart des ados.
J’ai 24 ans, et ca fait maintenant 26 mois que nous essayons d’avoir un bébé (janvier 2017). Nous avons tout d’abord essayer pendant 6 mois sans que je ne voie ni gyneco ni docteur, j’ai juste arreter la pillule. Au bout de ces 6 mois, rien. Je prends donc rdv chez le gyneco, je lui explique ma situation, elle me fait passer une prise de sang plus un examen gynecologique classique. Mais sans echographie. Et m’ explique qu’il n y a rien d inquietant au fait que je ne suis pas encore enceinte que la moyenne est de 5 ans ! Je lui explique donc que mon compagnon etant plus agé que moi (nous avons 21 ans d ecart) nous aimerions que ca ne dure pas si longtemps (il avait donc 42 ans lorsque j ai arreter la pillule). Elle me dit donc: si d’ici un an vous n etes toujours pas enceinte nous nous reverrons et nous ferons des examens plus poussés.
Nous n’avons pas attendu 1 an mais au bout de 6 autres mois sans rien (on est donc en décembre 2017) je decide tout de meme d en parler à mon medecin generaliste sans attendre encore et elle me fait passer une echo: c est la que l on decouvre que je suis OPK… ma docteur etait tres contrarié que la gyneco ne m ai pas fait d echo tout de suite car nous aurions gagner beaucoup de temps !
Elle m’a donc envoyer voir une spécialiste de l infertilité: le Dr Catherine Avril à la clinique Mathilde à Rouen. Ce docteur est vraiment bien je vous la recommande si vous habitez aux alentours, pour ma part je fais 1h30 de route pour aller la voir mais je ne veux pas en changer meme si pour le moment le traitement ne fonctionne pas: elle est tres professionnelle meme si certain peuvent la trouver un peu froide, je lui fais totalement confiance.
Donc commence une batterie d examen, certain moins sympa que d’autres… et nous avons commencer un traitement au clomide en octobre 2018. (Nous avions, pour raisons personelles, du repousser le debut du traitement que nous aurions pu commencer bien plus tot dans l année). Premier mois: un beau follicule, deuxieme et troisieme mois: 2 beaux follicules a chaque fois! Et à chaque fois grand espoir… et rien ! En janvier nous avons commencer les injections d’ovaleap: premier mois un beau follicule… et encore rien, deuxieme mois: 4 follicules ! Nous avons donc du laisser tomber le cycle car risque de grossesse multiple! Pour la fin de mon cycle je suis donc sous duphaston avec une echo a faire des le retour de mes règles. Et si le 3eme mois ne marche pas alors on partira pour une fiv !
Désolée pour le roman ! Mais ca fait du bien d en parler !
laura dit
Bonjour,
Je suis OPK je vous écrit parce-que j’ai perdu énormément de temps car je ne connaissait rien sur la maladie et mon gynécologue de l’époque ne m’informais pas plus que sa. J’ai voulu être enceinte très tôt 20 ans, mon gynécologue ne me prenez pas trop au sérieux en me disant que j’était jeune,que j’avais le temps,d’arrêter d’y penser que le stresse n’était pas bon pour concevoir etc…
Aujourd’hui je suis à deux mois de mes 26 ans et toujours pas enceinte. Je suis très déçu de la médecine française. Il ne m’a prescrit que du clomid il était confiant même trop d’ailleurs. Je suis mince, je n’es pas d’acné deux trois poil sur le menton quelque fois mais c’est tout. Je tien à préciser que je ne voit plus de gynécologue trop déçu, je fait une pause on va dire et je me suis tourner vers la médecine douce. Après quelque recherche voilà se que j’ai fait:
-Tout d’abord prendre sa température tout les matins à la même heure (pour détecter l’ovulation)
-Acheter des teste d’ovulation si vous avez du mal avec la température ou tout simple pour plus de précision
-Faire une cure de vitamine ou plante chacun à sa fonction je vous donne des pistes faite vos recherche pour plus d’info
huile d’onagre réduit les cycle je l’es pris du premier jour du cycle jusqu’au 14èm, gattilier stimule l’ovulation je le prend tout le cycle (se produit à été très efficace pour moi), acide folique (attention n’aide pas à tomber enceinte prépare juste le corps à la grossesse) gestarelle, berbérine (pas encore testé), et pour finir conceive plus un gel lubrifiant de fertilité. Se n’est que mon premier cycle de cure et j’ai ovuler, mieux encore je n’es plus de trouble de l’humeur, moins fatigué et moins de perte de cheveux bref je me sent mieux. Il est conseiller 3 mois de cure je vous met un lien qui m’a été très utile:
https://honeyfromtheblog.com/opk-complements-alimentaires-traitement-naturel-ovaires-polykystiques/
franchement sa vaut le coup faite des recherches, des vitamines dans le corps c’est toujours un plus, pour être plus rassuré parlez en à votre médecin ou gynécologue.
Genie dit
Je me retrouve tellement dans vos publications, pour ma part cela a commencé en 2015 pour mon premier bébé avec le papa nous sommes en CDI tout les deux tout vas bien nous sommes heureux d’agrandir notre famille. Mais je prend la pillule depuis mes 16 ans car règles irrégulières avec de grosses douleurs quand elle arrive, pilosité importante, mais comec je suis jeune a cette époque pas plus d’examens. Ce n’est qu’à 25 ans et arrêt de la pilule pour faire bébé que la sortie complique. Rendez-vous gynécologue pour lui dire notre intention de devenir parents et la elle nous dit il faut au moins 1an donc il ne faut pas s’inquiéter bon ok c’est elle le médecin alors ont attend au bout de 6 mois seulement 2 règles donc la je sais qu’il y a soucis je reprends rdv elle se décide à me faire faire des prises de sang et rdv chez endocrino. Prise de sang pas génial par rapport au taux prolactine, endocrino décide de me faire faire un IRM pour contrôle il s’avère aussi soucis avec la glande donc traitement et ont attend pour voir si mes règles arrivent mais toujours rien. J’avais la chance d’avoir un couple d’amis qui était en PMA pour autre chose qui nous ont conseillé de nous orienter vers des spécialistes car j’avoue j’étais perdu au bout d’un an donc rdv pris avec une spécialiste qui me refait une batterie d’examens prise de sang écho hysterosalpintographie et là sa tombe je suis atteinte des ovaires micropolykystiques et une trompe bouchée j’ai l’impression que mon monde s’écroule, nouveau rdv avec la spécialiste elle sa l’inquiète en rien eneroute vers la stimulation elle me prescrit duphaston clomide puregon ovitrelle, cela dure un peu plus de 6 mois et la spécialiste me dit on fait une dernière stimulation et après nous passons a autre chose mais il vous faudra perdre du poids avant donc la la comment dire mon monde s’écroule je commence a perdre espoir marre des hormones et je me dis si sa marche pas là ont arrête pour 1 an car ayant fait l’achat d’une maison entre temps cela vas être compliqué. Nous avons rdv le 16 janvier pour signer les documents chez le notaire et cela tombe en même temps que mes règles donc je ne m’attendais certainement pas a ne pas les avoirs et je savais que avec les cachets elles été très régulière donc test et là mon miracle les deux barres après plus de 2 ans et demi mon petit cœur été là dans mon bidou. Ne surtout pas perdre espoir mon fils a aujourd’hui 5 ans mon bébé d’amour.
Et la chose la plus difficile a comprendre mon bébé 2 lui est arrivé tout seul quand nous l’avons voulu 4 ans après.
Le syndrome est toujours là, il se met en sommeil mais ne disparaît jamais j’ai appris que si je voulais un bébé 3 je devrais certainement reprendre le parcours PMA donc là très dure car ont m’avais dit qu’après une grossesse le syndrome disparaît et bien non il entre en Sommeil mais ne disparaît jamais.
Pleins de beau plus au maman et plein de courage pour celle qui commence le parcours car cela est difficile psychologiquement.
Juju dit
Félicatation a toi espere un jour etre enceinte aussi
Mama dit
Bonjour,
Je suis moi aussi atteinte du syndrome SOPK et avec mon mari nous sommes en essai bébé depuis l’ete 2017.
Comme toi, le Clomid n’a pas fait son effet. Je suis passée par les piqures pour stimulation simple mais j’ai fait une hyper stimulation lors du second cycle alors mon gyneco nous a orienté en PMA… Nous sommes en attente du premier rendez vous qui est fixé pour decembre.
C’est long et on se demande bien pourquoi ça nous tombe sur la tête… mais il faut rester positives et se dire que l’avenir sera plus radieux et qu’un jour tout ceci sera derrière nous !
C’est un long chemin, semé d’embuches… avant de pouvoir devenir parents.
Bon courage à toi ! Et si tu le souhaites on peut prendre contact afin de partager ces mois d’attente, de doutes, d’espoirs suivi de désespoirs …
Sandrine dit
Bonjour,
Je lis votre article et avant de partir en FIV… regardez s’il est possible de faire une opération qui s’appelle le « Drilling ovarien », c’est ce que j’ai eu et je suis tombée enceinte au 2ème cycle après cette opération!
C’est une opération sous anesthésie générale, qui peut se faire en ambulatoire, le chirurgien viendra « faire des trous » dans les ovaires permettant de faire dégonfler les mini-kystes et ainsi pourra permettre à un ovule de se frayer un chemin jusque dans les trompes.
Je ne sais pas si toutes les femmes OPK peuvent être candidates à cette opération, mais personnellement c’est grâce à cela que j’ai une petite fille de 6 mois en pleine santé!
lafouineinfertile dit
J’ai le même syndrome et je viens de consulter un spécialiste en infertilité qui reprend tout à zéro. Selon lui les opk accompagnés d’acné sont souvent dus à un excès de testostérone lui même lié à un fort taux de sucre dans le sang. Il faut donc traiter cela en parallèle des stimulations ovariennes. Cela pourrait être une piste pour toi ?
Co dit
Bonjour Emmanuelle,
Je me reconnais tellement dans ton témoignage… J’ai 31 ans, arrêt de la pilule en juillet 2017 et diagnostiquée SOPK en janvier 2018.
J’ai fait plusieurs stimulations avec Clomid et/ou Puregon, qui n’ont rien donné et ont débouché à deux reprises sur des kystes (plus de 5 cm).
J’ai eu un drilling ovarien en août, nouvelle stimulation avec Puregon en septembre et 1ère IAC (insémination artificielle) : non seulement ça ne fonctionne pas mais je fais à nouveau un kyste ! Je prends un traitement pour mettre mes ovaires au repos et je repars pour une stimulation en vue de la 2ème IAC en octobre.
Après plusieurs jours d’injections et pendant la première échographie de contrôle, le gynéco me dit que « C’est fou, il y a plein de follicules, comme avant l’opération ! ». Et aucun follicule dominant, bien sûr. A ce moment-là, je suis six pieds sous terre, je me dis que j’ai été opérée pour rien et je vais à reculons à la deuxième échographie, prévue trois jours plus tard.
Et là, surprise ! 3 jolis follicules, qui mûrissent bien, tout se met en place et on peut faire la 2ème IAC ! Mon médecin est très content, d’après lui le tableau est « parfait » !
Je suis maintenant dans la fameuse période d’attente. Bien sûr j’espère de tout cœur que cette fois-ci sera la bonne mais je suis aussi beaucoup plus sereine sachant que la stimulation a fonctionné et que toutes les conditions étaient réunies pour que j’aie une chance, alors que c’était très mal parti.
Ton médecin t’a parlé de FIV si pas de grossesse avant la fin de l’année… Vous ne passez pas par l’étape IAC ?
Je te souhaite beaucoup de courage et de patience dans cette épreuve. Comme tu l’as dit, il est très important de rester optimiste, ça ne fait pas tout mais c’est en étant positif qu’on attire du positif 🙂
L dit
Bonjour Emmanuelle,
Je n’ai pas été déclarée OPK mais je suis au stade juste avant à priori (kystes ovariens et trop de follicules également) je ne sais pas qu’elle est la différence car je ne comprends pas vraiment le vocabulaire des médecins.
On m’a directement envoyé sur un parcours pma avec insémination artificielle (iac). Donc autant te dire que je connais bien le stylo bleu et jaune. Êtes vous suivis dans un centre de PMA?
Je suis certaine que vous allez y arriver. Le plus difficile c’est de trouver la force de patienter tout en étant toujours positifs. Je comprends ce sentiment de solitude et de ne pas savoir à qui parler. Je n’ai pas tout à fait le même « syndrome » mais n’hésite pas si tu as besoin.
Je te souhaite beaucoup de courage en attendant votre jour de chance 🤞
Océane dit
Bonjour,
J’ai été diagnostiquée SOPK à l’âge de 13 ans j’avais presque pas mes règles et des douleurs constantes au ventre comme si je les avaient et une pilosité excessive à certains endroits . J’ai donc consulter une endocrinologue et j’ai été plusieurs année sous endrocure et provames ( pas rassurer en sachant les effets connu a ce jour ) jusqu’à ce que je prennes la pillule . Et grace a la pillule jai retrouver un cycle et une pilosité normal .
Mais cette question de grossesse me fracassait car je vais me marier et nous voulons avoir des enfants d’ici peu de temps . Quand j’en parle à ma gynéco elle.me dit que je n’ai pas de soucis à avoir que c’est pas parce que j’ai ce syndrome que j’ai moins de chance de tomber enceinte . .
Nous verrons ça quand nous essayeront mais c’est quelque chose qui me rassure pas ..
Merci pour ton témoignage en tout cas et j’espère de tout coeur que tu arrivera à tomber enceinte .
Roxane dit
Bonjour,
Je suis moi-même atteinte de SOPK. Avant de prendre la pilule vers 18 ans, idem je n’avais de cycles réguliers mais je n’avais pas de suivi gynéco, juste mon médecin de famille.
En juin 2016, alors que j’ai 25 ans, on se lance dans les essais bébé avec mon conjoint. Retour des cycles irréguliers, de l’acné à gogo et autres réjouissances! Et bien sûr, pas de grossesse… Mais on est en plein déménagement, on ne s’inquiète pas, ça va venir.
Au bout d’1 an d’essai, je vais voir une gynéco qui me dit que c’est trop tôt pour faire des examens. J’y retourne donc 6 mois plus tard, et après prise de sang, écho et spermogramme pour monsieur, elle m’annonce que je suis SOPK… elle ne semble pas inquiète du tout mais pour des raisons d’organisation personnelles et professionnelles, je dois repousser les traitements. Finalement, j’ai une prescription de clomid à l’été 2018 et j’attends patiemment mes règles pour le débuter, mais elles n’arrivent pas. Je fais donc un énième test de grossesse en attendant une énième déception, et là miracle il est positif !!
Je suis actuellement enceinte de 4 mois et on ne réalise toujours pas!
Il nous aura donc fallu 27 mois pour concevoir ce bébé, mais je suis passée à travers les traitements, la PMA et tout le reste…
Je me considère comme très chanceuse quand je vois ce que d’autres personnes vivent. Et il est difficile de trouver du soutien, c’est une réalité. Quand on ne sait pas ce que c’est que d’attendre des mois ou des années qu’un test de grossesse soit positif, avec ou sans traitement, on ne peut pas comprendre. J’en ai fait la douloureuse expérience avec une amie qui est tombée enceinte en 2 mois et qui n’a pas essayé un instant de se mettre à ma place. Heureusement que j’ai pu trouver du réconfort dans ma famille et grâce à une autre amie! C’est important car le moral n’est pas toujours au beau fixe…
Je te souhaite une bonne nouvelle très bientôt j’espère, et beaucoup de courage dans cette épreuve. N’oublie pas de prendre soin de toi et de ton couple ….
PS: désolée pour le roman, je ne pensais pas que ce serait aussi long ^^