Fleur ne sait pas encore si elle jour elle souhaitera devenir maman. En plus de l’angoisse de l’accouchement, du corps qui change et de la montagne de responsabilité que cela engendre, elle se demande surtout comment on peut envisager de mettre au monde un enfant avec toutes les menaces de catastrophes climatiques qui sont comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Notre planète n’est pas en bonne santé, alors pourquoi faire des enfants si on ne sait pas quel avenir pourrait leur être offert ? Qu’en pensez-vous ? Je vous donne ma réponse juste sous son témoignage. Je compte sur vous pour nous donner votre avis en commentaire.
{Question} Faut-il encore faire des enfants ? malgré l’avenir incertain de notre planète ?
Bonjour à tout le monde !
Je me lance enfin dans la publication d’un témoignage. Je suis beaucoup votre blog et ses témoignages, pour apprendre, m’informer sur toutes ces choses qui ne se disent pas. Je ne souhaite pas me marier et vous allez le voir je n’ai pas d’envie d’enfant, et pourtant je suis ce blog ! Et je remercie bien la Mariée en Colère pour cet espace de partage et d’échanges variés et très riches ! 🙂 Je viens apporter le mien, qui est plus une question qu’un véritable témoignage, sur un sujet qui ne me semble pas avoir déjà été abordé ici (j’espère que cela n’est pas trop hors sujet).
Moi c’est Fleur, 26 ans, une bonne situation professionnelle, en couple depuis 5 ans. Le moment idéal pour que la pression sociale s’abatte sur nous à chaque repas de famille.
Et alors ? Vous c’est pour quand ?!
Je n’ai pour l’instant aucune envie d’enfant et dès que j’y réfléchis cela n’est synonyme que d’angoisse et de points négatifs. Entre les risques à l’accouchement, les changements du corps que je pense déjà avoir du mal à accepter, la peur d’être responsable d’un petit être, difficile de voir les moments de bonheurs promis. Oui, je suis plutôt de nature à tout réfléchir, anticiper et du coup je suis rapidement inquiète. Et donc, si l’envie d’avoir un enfant me tombe dessus un jour je préfère être bien préparée et avoir toutes les clés en mains pour (bien m’inquiéter) vivre ce moment sereinement. 😉
J’arrive donc à la plus grande question qui me tourmente pour l’instant. Face à toutes les informations négatives et les prédictions alarmantes sur l’avenir incertain de notre Planète, je me demande si faire un enfant est vraiment une étape à garder dans les possibilités d’évolution de ma vie. Sachez que je ne juge absolument personne sur le fait d’avoir des enfants, je ne souhaite pas faire culpabiliser qui que ce soit. Je n’exclue moi-même pas d’en avoir un un jour. Il s’agit juste d’une question parmi toutes les autres que nous pouvons nous poser dans ce cheminement de vie. Et si jamais d’autres personnes ont les mêmes tourments que moi, je suis preneuse de tous vos témoignages : pourquoi vous avez décidé d’avoir un enfant malgré la situation incertaine dans laquelle nous sommes ou au contraire pourquoi vous avez décidé de ne pas en avoir et comment le vivez vous.
Merci, j’avoue être un peu perdue.
Et peut être que finalement, il ne faut tout simplement pas se poser de questions et nous verrons bien ! 🙂 En attendant, profitez autant que possible de la Nature qui s’offre encore à nous. Et pensons tous à faire des petits gestes pour la protéger. 🙂
En fonction des situations de chacun, bon courage et plein de bonheur à toutes celles et ceux qui m’auront lu (si le témoignage est publié bien sûr).
La réponse de La Mariée en Colère
Chère Fleur,
merci pour votre question, très pertinente. Je vais vous répondre en tant que maman, et mon opinion n’engage que moi, mais voici comment je fonctionne.
On peut mourir chaque jour. En se faisant écraser par une voiture en sortant de chez soi ou en ayant n’importe quel accident, ou maladie qui nous tombe sur le coin du nez sans que l’on ait demandé quoi que ce soit. Lorsque l’on accepte la vie, on accepte qu’un jour on puisse mourir, on n’a pas le choix, ce sont les règles.
Les prédictions sont alarmantes mais personne ne sait de quoi est fait l’avenir. Pour ma part, avoir ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivée. L’aventure incroyable de ma vie, et même si un jour nous devions mourir à cause d’un astéroïde qui tomberait sur notre belle planète, alors je remercierai le ciel 100 000 fois de m’avoir permis de vivre cet amour incommensurable, celui que j’ai ressenti quand je suis devenue maman et que je n’aurais jamais pu toucher du doigt si cela n’avait pas été le cas.
Je comprends les personnes qui ne veulent pas avoir d’enfant, que ce soit pour des raisons personnelles ou par exemple pour ne pas accentuer le réchauffement climatique, mais je pense que se demander si on doit ou non faire un enfant à cause de la peur qu’il puisse mourir un jour, ce n’est pas prendre le problème dans le bon sens. On ne met pas un enfant au monde pour qu’il meurt et pourtant, lui permettre d’incarner un corps, c’est aussi accepter que cela se produise un jour (le plus tard possible bien entendu).
Ne culpabilisez pas de ne pas avoir envie de faire un enfant maintenant (ou même jamais !). Vous verrez bien comment les choses évolueront, ou pas. Aucune femme ne doit se forcer à tomber enceinte, à cause de la pression de l’entourage mise aux repas de famille. Ce que vous faîtes de votre utérus de les regarde pas.
Tenez-nous au courant
Nathalie
Et vous chères lectrices, qu’en pensez-vous, dîtes-nous tout en commentaire !
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
VIDAL dit
Bonjour Fleur,
On est au mois de juillet 2022 et je suis tombée par hasard sur cette conversation qui m’interpelle bien qu’étant âgée aujourd’hui de 65 ans.
Comme beaucoup de femmes de mon époque, je me disais étant jeune que j’aurai des enfants, mais cétait un concept, pas un besoin profond. Je n’étais pas assez mûre. J’attendais de rencontrer « la bonne personne » pour me lancer…mais j’ai rencontré cette personne à 43 ans et, prudente, je n’ai pas eu le courage de me lancer. A l’approche des 40 ans, j’ai été très triste de ne pas moi aussi, fonder une famille mais aujourd’hui, je ne regrette pas et au vu de tout ce qui se passe, les atrocités de la guerre en Ukraine, l’ambiance délètère en France, la menace de réchauffement climatique, bref, je trouve moi aussi ce monde pas assez digne et responsable.
J’irai même plus loin: je ne peux m’empêcher de penser naïvement que si les femmes du monde entier étaient vraiment au pouvoir, il y aurait moins d’atrocités, comme si on avait une conscience plus aigue de la valeur de la vie, de l’instinct de protéger ses proches. On devrait toutes se mettre en grève d’enfant!!! illusoire et farfelu sans nul doute.
Passé cet aspect négatif, je pense aussi qu’un enfant c’est chouette, c’est vraiment le symbole de l’amour entre un homme et une femme, et si j’ai quand même un regret, c’est par rapport à l’homme que j’aime dont j’aurai aimé avoir un enfant, mais pas à n’importe quel prix. De son côté, il a déjà une fille que j’aime beaucoup aussi.
Autre remarque: j’ai reçu beaucoup d’amour de mes parents, (qui ont vécu de plein fouet la seconde guerre mondiale) , et je suis toujours étonnée de constater encore aujourd’hui combien leur amour est quelque chose qui reste malgré le temps qui passe et renforce, et que deviendrait une société sans ce don extrême et cet apprentissage de l’amour donné par des parents à un enfant ? n’est-ce pas là une des choses les plus belles au monde et qui nous rend humain ?
Les deux musiciens Charles Ray et Barry White ont grandi dans la pauveté, ont dû lutter pour s’affranchir de toutes les barrières raciales mais ont été portés par un grand amour maternel. Et je suis d’accord avec Vivianne: Avoir un enfant, c’est aussi avoir une puissante motivation pour changer le monde !
Pour faire un enfant, il faut bien écouter son désir profond et ne pas trop réfléchir
En vous souhaitant une belle vie
Anne
Manon dit
Bonjour à toutes et à tous.
Je suis comme Fleur, je vais avoir bientôt 30 ans et maintenant que le projet se concrétise je me pose beaucoup de questions. La paroles des mères s’est énormément libérée depuis quelques années et les jeunes femmes font maintenant face à une avalanche de plaintes et d’informations négatives. Certes on continue à nous dire qu’avoir un enfant est la plus belle chose qui soit au monde, mais on nous dit aussi que c’est ce qu’il y a de pire. Violences obstétricales, dépression post-partum, fatigue extrême, douleurs inimaginables, etc. Lorsque j’observe mes parents et mon petit frère, je vois qu’ils auront passé leur vie (de parents) à s’inquiéter pour leur fils. Et mon frère aura passé ses 18 premières années à souffrir à cause d’eux. La question se pose, je n’ai pas envie d’être source de malheur pour mes enfants. C’est difficile je dois l’avouer de ne pas être « dégoûtée ». Je suis bien dans ma vie, pourquoi me mettre consciemment dans une situation dont tant de femmes se plaignent autant ?
Mais cela n’est rien face au problème écologique. Je le connais ce discours. « Mais nous aussi on a connu ça, on avait peur avec la guerre froide. Et tu crois qu’au moyen-âge c’était bien ? Bla-bla-bla ». J’ai envie de répondre que vous n’avez pas compris (apparement) la réalité du monde dans lequel nous vivons. Je ne vous parle pas d’une possibilité que mon futur enfant souffre ou qu’il meure. Ni de la guerre ou du moyen-âge. Je vous parle d’un monde où nous devrons nous battre pour avoir accès à l’eau potable. D’un monde où il y aura autant de réfugiés climatiques que de citoyens en Europe. D’un monde où l’air que vous respirerez, vous tuera. Spoiler : c’est déjà un peu le cas. Et ces quelques détails ne dépeignent pas le tableau dans son ensemble, bien plus glauque lui. Vu l’inaction politique des gouvernements du monde entier, il n’y a aujourd’hui pas de doute ou d’espoir vain et ignorant à avoir. Même si nous arrêtions immédiatement toutes émissions de gaz à effet de serre, nous dépasserions de toute façon allègrement les 3°C de réchauffement climatique. Et actuellement nous avons déjà des problème sans même être arrivé à 2°C.
Je vous parle de mettre consciemment au monde un enfant en sachant qu’il ne vivra pas plus heureux que ces aïeux. Dois-je vous rappeler que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que notre durée réduit au lieu d’augmenter ? Dois-je vous rappeler que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous vivons une extinction de masse ? Tant mieux si vous avez pu profiter des trente glorieuses, tant mieux si vous vivrez plus vieux que vos parents. Moi je me demande si mes enfants atteindront un jour mon âge. Merci donc de prendre sérieusement en considération le questionnement existentiel de Fleur et de milliards de jeunes gens dans le monde. Cela n’a rien à voir avec ce que quiconque à vécu jusqu’ici. Et en disant cela, je ne souhaite pas culpabiliser les générations précédentes, ni la mienne. Je ne souhaite pas dénigrer la difficulté que cela a du représenter d’avoir un enfant au moyen-âge ou dans un pays en guerre, je vous demande juste de ne pas dénigrer la complexité de la situation actuelle en nous sortant votre fatras d’arguments bidons et sans sens. Fleur et moi vous écrivons pour tirer la sonnette d’alarme pour vous faire entendre ce cri de désespoir qui vient de nos ventres, pas pour que vous nous racontiez des bobards et en dénigrant nos ressentis.
Excusez pour la violence que peut représenter mon commentaire, mais comprenez aussi la violence des vôtres. Je fais ce que je peux, avec ce que vous m’avez donné, sans oublié que vous avez sûrement fait aussi de votre mieux pour répondre à une souffrance si particulière et inconsolable.
Ju dit
J’ai remarqué quelques chose chez mes ami(e)s qui ont eu des enfants ces 2 ou 3 dernières années: quasiment tous on commencé soit à manger bio ou local, soit à réduire ses déchets, soit à consommer moins et mieux, etc. C’est marrant comme avoir un enfant responsabilise les gens, y compris envers leur enfant et eux même, mais également envers la nature, la planète et le monde qui les entour.
Après en faire ou pas à cause de l’état de la planète, une question sans réponse à mon avis!
Après parfois je me dis que si on suit ce résonnement, le moyen-age n’était pas une bonne période pour faire des enfants, tout comme la révolution française, les 1er et 2eme guerres mondiales, et tout comme un certain nombre de pays aussi bien il y a 100 ans que maintenant… Mais ont en a toujours fais! Mystère mystère
Viviane dit
Avoir un enfant, c’est aussi avoir une puissante motivation pour changer le monde !
Emily dit
Fleur,
Je dois te dire que tu fais bien comme tu veux, ou plutôt, toi et ton chéri faites bien comme vous voulez. Le choix de faire un enfant n’incombe qu’à ses éventuels parents. La pression sociale est une plaie qui fait plus de mal qu’autre chose et les gens de nos entourages oublient parfois que ça ne les regarde pas! Pour les climatosceptiques (puisqu’il faut mettre les gens dans des cases) comme toi, la question est plus que légitime. Il n’y a qu’une chose que je peux te dire. Et si tu essayais d’envisager la vie selon ce qu’il y a de beau. Parce qu’il n’y a pas que des ouragans, des glaciers qui fondent, et des guerres, il y a aussi des paysages magnifiques, des champs de fleurs, des monuments anciens… si l’avenir du monde t’inquiète, tu ne dois pas fermer les yeux sur toutes les belles choses qui existent. Personne ne dois essayer de vous (ton chéri et toi) faire changer d’avis si tel est votre souhait de ne pas avoir d’enfant. Et puis, comme tu le dis si bien, « vous verrez bien »! Laisse le temps faire son oeuvre pour envisager ou pas de faire un enfant.
Emily, 33 ans et toujours pas d’enfant!
Adélaïde dit
Qu’est-ce que vous fait dire que Fleur est climatosceptique ? Je ne vois rien dans son témoignage qui indique cela. Au contraire, elle est profondément inquiète de l’avenir de la planète et c’est l’un des sujets qui l’angoisse quand elle pense à avoir ou non un enfant.
Avant de vouloir « mettre les gens dans des cases » (non, on n’est pas obligé !), encore faut-il savoir ce que signifie cette case.
Pour info :
Climatosceptique : se dit d’une personne qui nie ou minimise l’origine anthropique du réchauffement climatique, voire le réchauffement lui-même.
Audrey D. dit
Bonjour,
Je suis une toute jeune maman depuis juillet, j’ai 24 ans, et je suis infirmière a domicile. Je précise ma profession car cela a beaucoup d’impact sur ma façon de pensée et mes inquiétudes. J’ai toujours voulu être maman, malgré le contexte actuel qui peut faire peur, ma fille est pour moi une lueur d’espoir dans ce monde. Elle m’a montré que j’étais capable de dépasser mes limites, de surmonter la douleur, mes peurs, et surtout d’aimer. Malgré tout je me suis plusieurs fois posé la question pendant ma grossesse, et même encore aujourd’hui « quel monde avais-je lui laisser ? ». Je culpabilisais presque par moment de lui donner la vie, elle qui n’a rien demandé, quand on lit les horreurs qui se passent chaque jour. Et pourtant je l’ai accueillie avec une joie immense. J’aurai au fond de moi toujours peur pour elle, mais j’ai l’espoir de lui transmettre des valeurs qui rendront un peu d’humanité à notre monde ainsi que des habitudes pour limiter notre impact sur la nature. Je dis toujours qu’on ne peut pas changer le monde, mais à notre échelle, on peut semer de petites graines.
Voilà pour ma vision de la vie, j’ai toujours aimé la vie et je lui trouve un sens encore plus profond depuis que je l’ai donnée.
Malgré tout je comprends totalement que tout le monde n’ait pas ce désir d’enfant. Ne vous laissez pas influencer par ma pression de la société et de votre famille. La décision n’appartient qu’à vous, l’important, c’est que vous soyez heureuse 🙂
Julie Laude dit
Bonjour,
Cette question, je ne me la suis pas posée avant mais après la naissance de mon fils.
Aujourd’hui, je suis intimement convaincue que la situation environnementale ne changera que par les enfants qui grandiront et assureront la protection et les actions que nos aînés n’ont pas déployées faute de connaissances suffisantes.
C’est Mandela qui disait déjà que « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. »
Quand à faire un enfant, je crois que c’est plus une question de ressenti que de réflexion 😉
Quels que soient nos choix, il faut juste qu’ils nous rendent heureux.
Belle journée
Anaïs dit
Bonjour!
Je n’ai pas d’enfant et pas le projet d’en avoir maintenant par contre cette question on se l’est posé (et on se la pose encore) mainte et mainte fois avec mon mari. Lors d’une soirée entre amis nous avons abordé ce sujet et j’ai une copine qui m’a dit « un de mes collègues qui arrive à 60 ans avait fait le choix de ne pas faire d’enfant à cause de l’actualité qui était incertaine, les menaces etc et aujourd’hui il regrette car ça n’était que des présages et qu’au final, le monde est toujours debout et il y a toujours du travail »
Alors oui la question et légitime et que ça fasse peur est pour moi totalement normal mais quand on regarde par le passé, il y a eu des grandes guerres et des catastrophes mais ça ne nous empêche pas d’être là et tout le monde n’a pas une vie de galère et horrible. Le monde ne sera jamais parfait et il y aura toujours un risque de difficultés, un risque de ce faire agressé ou de mourir mais comme le dit la mariée en colère il faut accepter que lorsque l’on donne la vie on accepte qu’un jour elle s’éteigne.
Et oui je pense que le jour où on veut avoir un enfant il ne faut pas se poser trop de questions parce que ça ne sera jamais le bon moment et nous ne sommes jamais prêt à 100% d’accueillir un bébé vu qu’on ne sait pas ce que c’est ni comment ça va être.
Surtout ne jamais faire un enfant pour faire plaisir à l’autre ou à cause de la pression sociale.
Bonne continuation à vous et pleins de bonheur également 😊
Lecarte dit
Bonjour Fleur,
On aurait pu dire que c’est moi qui ai écrit ce témoignage dans le passé! C’est d’ailleurs la 1ere fois que je répond à un témoignage.
J’ai pensé comme vous et parfois je pense encore comme vous. J’ai 30 ans, un mari et…un bébé de 7 semaines.
Pendant ma jeunesse, je savais qu’un jour, j’allais avoir un enfant et en « vieillissant » je me suis posée toutes ces questions. D’ailleurs, de 20 ans a 27 ans j’ai répondu à toute la pression sociale que je ne voulais pas d’enfant à cause de l’avenir incertain.
Je ne sais pas quel déclic j’ai eu, à force sans doute, de voir mes neveux/nièces/filleules qui m’apportent beaucoup d’amour et de joie, nous nous sentions un peu « vide » chaque jour avec mon mari. Et on s’est dit, sans plus réfléchir, qu’on voulait un petit être à nous aussi.
Mon fils a prit 3 ans à venir, je suis passée par une opération, etc. Et plus le temps passait, plus je me suis demandée pourquoi je m’étais posée autant de questions…
Mon témoignage ne vous aide peut être pas beaucoup… des fois je me demande si c’est pas égoïste aussi, qu’on a eu notre fils pour nous, pour agrandir notre amour, sans penser à lui et la bataille qu’il va avoir sur la protection de la planete, la pauvreté, les cancers…
Mais quand je vois la vie que nous avons, je lui dis tous les jours que oui, il y’a du négatif, comme il y a 10, 20, 50,100 ans, mais retenons le positif, que la vie est belle et qu’elle vaut la peine d’être vécue…
Quand on regarde le passé, il y a eu plusieurs guerres et il y en a toujours dans d’autres pays, il y a eu des épidémies de maladie, etc etc… mais des personnes se sont battues pour que nous puissions être libres, alors soyez libre de VOTRE décision et profitez de la vie, avec ou sans bébés 🙂