Le parcours d’Heidi pour avoir un enfant est vraiment très difficile. Au début, elle n’avait aucun soucis pour tomber enceinte et faisait des fausses-couches à répétition. Et puis ensuite, c’est l’infertilité qui s’est installée. Épuisée, elle commence à se demander si toutes ces épreuves en valent la peine. Voici son témoignage.
{Témoignage} Fausses-couches à répétition puis infertilité
Bonjour tout le monde,
Je m’appelle Heidi et j’ai maintenant 33 ans. Mon conjoint (34 ans) et moi sommes en couple depuis maintenant presque 2 1/2 ans.
Je savais deja que j’avais un problème de fertilité, ayant déjà fait 3 fausses-couches dans le passé :une a 18 ans, une autre a 20 ans et une autre a 24 ans. A l’époque, ce n’était pas si important puisque j’étais très jeune et vivais beaucoup d’instabilité relationnelle. J’ai rencontré mon conjoint a 30 ans, j’avais déjà renoncé à avoir des enfants à l’époque mais leur arrivée, à lui et son fils, a été une révélation pour moi, je voulais fonder une famille plus que tout !
Je n’ai pas de soucis pour tomber enceinte
Je suis tombée enceinte lors des toutes premières relations sexuelles avec mon conjoint. Cela était donc une immense surprise lorsque j’ai vu le + sur le test de grossesse. Nous avons discuté longuement et avions convenu ensemble que nous ferions confiance à la vie et que nous irions de l’avant.
Pourtant, quelques jours plus tard, j’ai fais une fausse-couche. J’étais triste mais je me rappelais que nous débutions notre relation et qu’il n’y avait pas de raison de paniquer. Le gynécologue a toutefois décidé de ma faire passer une hystéroscopie opératoire afin de savoir s’il y avait une cause.
Il a découvert que mon utérus était cloisonné et rétroversé.
Apparemment que la rétroversion n’empêche aucunement la grossesse. Il a donc retiré cette cloison et m’a expliqué, à mon suivi, qu’il n’y avait plus aucune raison pour que ça se reproduise ! Les mois ce sont écoulés puis, 9 mois plus tard, un nouveau test de grossesse positif. J’étais folle de joie et mon conjoint aussi ! Puis, quelques jours plus tard, la grossesse se termine à nouveau en fausse-couche. Cette fois, il n’y a pas eu d’investigation. Les problèmes de couple commencent tranquillement à s’installer. Mon conjoint et moi sommes épuisés par la tournures des événements, nous ne nous touchons presque plus, et la magie s’estompe peu à peu. Il est difficile d’accepter ce que nous vivons chacun de nos côtés car nous vivons nos deuil de façon tellement différente. Je suis plutôt du genre à pleurer et rentrer dans une espèce de bulle et lui, à l’inverse, veut sortir voir des amis, veut faire des sorties plus fréquemment. Nous sommes conscients que c’est un problème mais nous nous en sortons finalement, car nous savons que ça serait encore plus difficile de vivre cela séparé qu’ensemble.
Après 7 mois, nous faisons un merveilleux voyage à Las Vegas afin de célébrer le nouvel an tout en extravagance. Mon conjoint m’a fait la grande demande en mariage dont je rêvais, je n’en revenais pas, j’étais si heureuse. Je filais le parfait bonheur. Puis quelque semaines après notre voyage, un nouveau test de grossesse positif. Cette fois, j’avais peur ! Je savais que ça pouvait se terminer, comme les fois précédentes, mais les gens dans mon entourage continuaient à me répéter que cette fois, ce serait la bonne, que je devais me calmer et en profiter. Je me suis dis cette fois, je vais trouver un médecin spécialisé pour les grossesses difficiles. J’ai donc pris rendez-vous avec un gynécologue a l’hôpital Ste-Justine de Montréal. Selon moi, je serai entre de bonnes mains et puisque je trouvais mon gynéco précédant très froid, je voulais changer de médecin. Je n’ai pas besoin de vous expliquer la déception que nous avons vécu lorsque cette grossesse s’est également terminée en fausse couche.
Encore une fausse-couche
J’ai tout de même décidé d’aller à mon rendez-vous initial. J’ai expliqué la situation au médecin, j’étais découragée ! Celui-ci a vu l’urgence dans mes yeux. Il m’a donc référée au département de procréation assistée. J’ai eu mon premier rendez-vous 2 mois après la dernière fausse couche. Le personnel était sympathique et apaisant. Elles étaient si douces et expliquaient les procédures en détail. La gynéco nous a prescrit une série de tests à passer. Malheureusement, l’hystéroscopie passée initialement n’avait pas été revue lors de mon suivi, ce qui m’a obligé de la repasser mais cette fois, à froid ! J’ai donc repassé ce test, tout était beau ! On devait également me faire une biopsie de l’endomètre pour savoir si c’était le problème. Le prélèvement s’est avéré être la chose la plus douloureuse de ma vie ! J’étais en crise de larme, je souffrais horriblement. Cette même journée, je devais revenir pour subir une hysterosonographie afin de voir si mes trompes étaient bouchées et/ou perméables. Voyant mon état, le médecin m’a fortement suggéré de revenir le passer au cycle suivant, ce que j’ai fait. Mais j’anticipais ce moment avec terreur.
Mon conjoint, quant à lui, a du passer un spermogramme, les résultats étaient franchement positifs, pour lui. Un résultat doublement au-dessus de la moyenne.
Pour moi, ça signifiait que le problème venait de moi…
Et on s’en doutait aussi beaucoup ! Puis l’hysterosono est arrivée, puis les prises de sang. On a découvert que j’étais en prediabète, alors rendez-vous en médecine interne. Je vous épargne les petits détails mais finalement, tout est ok, aucun problème, pas non plus de OPK. J’ai aussi, selon la gyneco, une belle réserve ovarienne, pas d’incompatibilité génétique avec mon conjoint. Aucune raison pour que cela ne fonctionne pas ! Alors la gyneco a planifié le début des inséminations. Je croyais que ça serait facile et simple….. il s’est avéré que le Femara (stimulation ovarienne) me rend complètement folle et hystérique. Ensuite, l’échographie afin de voir où on en est rendu dans mon cycle. On me prescrit l’Ovidrel afin de déclencher mon ovulation. 36 heures plus tard, je me rends à l’hôpital pour l’insémination. On me dit que l’échantillon de mon conjoint est supérieur à la moyenne, encore une fois ; 65 millions de spermatozoïde sont injectés directement dans mon utérus. Il n’y aucune raison pour que ça ne fonctionne pas ! Et pourtant, je suis ici aujourd’hui à partager mon expérience quelque peu décevante et déprimante, après que mes règles se soient déclenchées. Il s’est passé 11 mois depuis la dernière fausse-couche…. toujours rien !
Je me retrouve en ce moment dans le neant, incapable de me décider si j’ai envie de continuer le processus ou si j’ai envie de tout abandonner. Je me souviens ce que la stimulation ovarienne m’a fait vivre, je n’ai pas envie de revivre cela ! Je me sens à bout de force, violé dans ma féminité, épuisée physiquement et mentalement. Je n’ai plus aucune qualité de vie et c’est à ce moment que je me demande : Est-ce réellement le prix à payer pour fonder la famille dont j’ai toujours rêvée ?
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
M. dit
La nature est parfois capricieuse sans que l’on comprenne pourquoi… J’ai eu un premiers fils, première grossesse, enceinte au premier essai, le rêve absolu, un accouchement parfait, rien de plus simple s’est-on dit !
Quand on a voulu un petit deuxième, le cauchemar a commencé… même avant ça d’ailleurs, une grossesse non désirée qui était une grossesse molaire découverte lors d’une visite de contrôle. On a du attendre 6 mois pour les vrais essais. Pareil je tombe enceinte facilement, nouvelle grossesse puis à 12 semaines découverte d’une anomalie et IMG deux semaines plus tard. Un moment horrible. On ne se décourage pas, on fait quelques tests, caryotypes tout revient normal. On retente, mais cette fois 1 fausse couche à 7SA, on m’envoie faire d’autres examens, dont cette fameuse biopsie de l’utérus avec des résultats qui ne sont pas du tout cohérents avec mon histoire !!
On consulte une gynécologue spécialiste des fausses couches à répétition, elle nous dit qu’on a juste eu beaucoup de malchance… à ce rendez-vous, j’étais déjà enceinte, sans le savoir. Après mon dernier curetage, mon ovulation a sans doute été fort retardée et 9 mois plus tard on accueillait notre petite fille, quel bonheur alors qu’on n’y croyait plus du tout !!
Nous avons été assez fous pour tenter d »avoir un 3ème enfant, et là premier essai et grossesse bien évolutive qui en est actuellement à 18 semaines…. une deuxième princesse qui grandit en moi. J’ai encore peine à y croire 🙂
Comme quoi la médecine n’explique parfois pas tout. Courage pour la suite, tout est possible!
Sabrina dit
Bonjour quel est le nom de la spécialiste en fausses couches que vous avez vu svp ?merci bcp
Claudia dit
Bonjour M
Merci pour votre témoignage, je suis également intéressée par la spécialiste en fausses couches que vous avez consultée, pouvons-nous échanger à ce sujet ?
Merci beaucoup
Marine
Gaspar dit
Bonjour,
A lire votre parcours, je me revois encore 7 ans en arrière quand j’ai commencé les stimulations pour avoir un enfant, et trois fausses couches sur 3 ans. J’ai été suivie à Paris les bleuets car de base j’étais OPK et que mes fausses couches étaient répétitives. Vous dites que vous avez fait une biopsie de l’endomètre, avez-vous reçu les résultats ? Car dans mon cas, j’ai passé cet examen, et finalement on m’a détecté une sous activation des cellules NK responsable des fausses couches, aucun embryon ne pouvait s’accrocher. De là on m’a fait une Fiv avec biopsie +injection d’hormones de femme enceinte, qui a marché du 1er coup. Aujourd’hui j’ai des jumeaux fille garçon qui vont avoir 3 ans en décembre. Je vous dirais de ne pas abandonner et d’y croire, il y a forcément une cause à tout ceci. C’est cet espoir de trouver un traitement adapté qui m’a permis de tenir tant d’années. Courage.
Lemaire dit
Bonjour Heidi,
Votre témoignage m’a beaucoup touchée, car j’ai connu l’enfer des fausses couches à répétition lorsque mon conjoint et moi avons voulu un deuxième enfant.
5 fausses couches en 3 ans, 5 opérations, 2 ans de suivi en place avec des injections pour tenter de favoriser la tenue de la grossesse…et des batteries de tests a n’en plus finir qui sont toujours revenus parfaitement normaux.
Comme vous, j’ai connu la tristesse et le désespoir.
Je suis tombée enceinte quasiment à chaque fois que je l’ai voulu, donc très facilement comme vous.
Après tant d’épreuves, nous avons décidé qu’il était temps d’arreter Car je n’en pouvais plus physiquement mais surtout mentalement.
Et puis…je suis tombée enceinte sans le vouloir l’ete dernier (une ovulation précoce à priori).
Lorsque j’ai fait le test de grossesse j’etais désespérée, parce que persuadée que j’allai une nouvelle fois vivre un deuil.
Et puis, ce petit bébé s’est accroché. J’ai pris de la progestérone et de l’aspirine en prévention quand même car ça ne coûtait rien…
La grossesse a été une épreuve. J’ai été très angoissée. Mais la deuxième fille est née il y a trois semaines maintenant.
J’ai encore du mal à réaliser que ça y est, le miracle s’est produit.
Je vous souhaite de tout cœur, une issue pleine de bonheur à ce parcours difficile.
Ceci est aussi un message d’espoir pour vous, car la généticienne m’avait dit que comme tout les tests étaient normaux, le problème devait forcément venir de mes ovocytes qui devaient être de mauvaise qualité. Il semblerait bien qu’il y en ai eu un de bonne qualité!
J’ai très envie de vous dire de vous accrocher même si je sais à quel point garder espoir est difficile.
Je suis de tout cœur avec vous.
Kamelia dit
J’ai pas fais autant de fausses couches mais la je suis à ma deuxième comment vous dire qu’on lisant votre commentaire ça m’a redonné du courage et de l’espoir pour pas baisser les bras
FivDamour dit
Pour en être passé par là et être enceinte de 7 mois, avant de rencontrer notre enfant je peux le dire :
Le jeu en vaut la chandelle et si c’était à refaire je le referais malgré la difficulté.
4 ans d’attente, 4 inséminations et 2 FIV pour obtenir notre petit miracle.
On partait d’un souci chez mon mari et RAS pour moi avec tous les examens réalisés possibles et il Anita le.
Sauf qu’il y a des choses qu’on ne découvre qu’avec certaines techniques et c’est ce qui arrivé : à ma première FIV malgré 16 ovocytes ponctionnés et 14 fécondes je n’ai eu AUCUN embryon car la qualité de mes ovocytes est mauvaise.
La fécondation s’est faite mais au bout de 3 tous ont arrêtés de se développer ne laissant ainsi aucune chance à une grossesse naturelle et même avec les inséminations.
Deuxième FIV, on a changé de traitement et 1 seul embryon c’est développée sur les 12 fécondés.
Encore aucun congelé, et ce seul petit survivant grandit en moi et fera de nous une famille !
Cela a été difficile moralement physiquement, mais ça nous a rapproché avec mon mari et nous savourons chaque seconde de cette grossesse.
Et nous remercions la médecine sans elle nous ne serions pas là et nous n’aurions jamais su quel était le problème.
Si ce bébé est ce que vous voulez le plus au monde : la bataille est difficile mais la victoire tellement belle !
En revanche n’hésitez pas à faire des pauses et souffler quand vous vous sentez submerger par ce parcours ultra-médicalisés.
Il est important de se recentrer sur soi !
Je vous souhaite vous aussi, de finir par y arriver.
Khamaat dit
Bonjour Heidi, je comprends votre désespoir et votre fatigue quant à la situation. J’aurais pu écrire le même début de témoignage car j’ai arrêté de compter les fausses couches à la 6ème. Mon mari et moi avons à peu près le même age que vous (35 ans) et pas de problème particulier qui pourrait expliquer les fausses-couches. Je suis tombée enceinte à presque tous les cycles où nous avons tenté de concevoir et quelques temps après le test positif, la fausse-couche survenait.
Nous avons du faire une pause lors de la dernière fausse-couche (celle là à 10SA) car j’ai fait une hémorragie qui m’a laissé en anémie sévère, puis j’ai dû enchainer d’autres examens médicaux.
Cette pause de 5-6 mois au final m’a fait du bien, ça m’a permis de lever tête du guidon même si au début la perspective de retarder encore la reprise des essais au vu de notre âge ne m’enchantait guère.
J’ai au final changé de gynéco qui m’a mis sous traitement expérimental (cortisone et anticoagulant) et consulté mon médecin traitant afin d’avoir des ovules de progestérone pendant tout le premier trimestre si grossesse.
Au final, je suis retombée enceinte pile un an après ma dernière grossesse et je ne sais pas si c’est dû au hasard ou à un des traitements, mais je viens de rentrer dans mon 4ème mois de grossesse alors que je n’avais jamais dépassé le 2ème.
Je ne comprends pas non plus très bien le recours aux stimulations et aux inséminations artificielles car de toute évidence il n’y a pas d’obstacle à la fécondation.
Tout ça pour dire, si vous voulez vraiment agrandir la famille, ne perdez pas espoir mais si vous avez besoin de faire une pause pour vous recentrez alors n’hésitez pas car vous vous infligez une double peine: celle de ne pas donner la vie et de ne pas vivre la votre. N’hésitez pas à demander d’autres avis de gynécologues qui auront d’autres approches vis à vis des fausses-couches.
Je vous souhaite beaucoup de courage et vous souhaite le meilleur.
willems dit
Bonjour Heidi,
Je comprends votre détresse. Je vous conseille de consulter un praticien en médecine traditionnelle chinoise qui fera un bilan avec une approche totalement différente de ce que vous avez pu faire jusqu’à maintenant.
Cette pratique a de très bons résultats.
Bon courage dans votre combat.
Kim B dit
Bonjour Heidi,
En lisant votre témoignage j’ai ressenti beaucoup de détresse. Vous dites vous-même être exténuée, aussi bien physiquement que moralement. N’oubliez pas de prendre soin de vous ! Si vous sentez que vous devez encore attendre quelques mois pour reprendre les stimulations ovariennes, faites-le. Si vous ne voulez pas reprendre les stimulations, idem. En bref: écoutez votre corps !
Communiquez également à ce sujet avec votre conjoint. Un bébé c’est une aventure à deux !
Réfléchissez à ce qui vous importe réellement. Est-ce le fait d’être enceinte ou le fait d’être mère? Ce sont deux choses fort distinctes.
Si vous souhaitez avant tout tomber enceinte, vous devrez en effet vous en remettre à la médecine.
Si c’est le fait d’être mère, vous pouvez adopter.
Dans tous les cas, je vous souhaite énormément de courage pour la suite et vous souhaite de rapidement fonder votre famille.
Emily dit
Bonjour Heidi, je comprend votre parcours même si ce n’est pas du tout le reflet de mon histoire personnelle. Ce que je comprend c’est qu’à chaque fois vous tombez enceinte presque « accidentellement ». Et si vous faisiez une pause, la même chose que Las Vegas, un moment pour vous 2, sans ce lourd suivi, durant quelques mois. Je sais que le temps est précieux mais pensez-vous que cela pourrez vous permettre de retrouver la santé, l’envie, la joie. Et puis qui sait, un petit bonheur s’installera peut-être… bon courage à vous.
Liliwed dit
Le parcours pour avoir un enfant n’est pas simple. Ayant fait 4 fausses couches à répétitions en 2 ans (a des stades assez avancés du 1er trimestre dont une fois découverte à l’échographie du 1er trimestre) il est surtout important de savoir se préserver, et donc quand on se sent à bouts, de faire une pause. Prendre le temps de se retrouver tous les deux, de passer de bons moments, de voyager, d’avoir des projets… car s’il n’y a pas de couple, le projet de bébé ne tient plus vraiment. Si cela perd du sens maintenant pour vous, c’est que cela n’est peut être pas le bon moment. Les examens sont invasifs, douloureux, et exposent beaucoup la femme (comme me l’a dit la gyneco qui nous suit, c’est la femme qui subit tout). Recharger ses batteries et faire le point, c’est essentiel. Nous avons fait une bonne pause entre la 3e et la 4e fausse couche et clairement je l’ai mieux encaissée (sans insémination ni quoi que ce soit vu que cela prends naturellement). Ça n’est qu’après la 4e fausse couche que l’on a isolé la source de ces fausses couches (enfin), sans doute un déficit en progestérone, qui ne permet pas à la grossesse de se développer correctement. Tester de méthodes alternatives (osteo, fertility yoga,…ce qui fait sens) ou un suivi avec un psy périnatal, juste déjà pour décharger le trop plein, cela peut être bénéfique. L’hysterodonographie ne fait pas trop de sens, je suis étonnée qu’il y en ait eu une étant donné qu’il y a fécondation et nidation (on me l’a épargnée, j’ai eu une hysterographie à la place, pas douloureuse). Je vous souhaite le meilleur, mais faites à votre rythme (ça, personne ne peut le déterminer à votre place).
Liliwed dit
Après je ne comprends pas non plus les stimulations et inséminations, cette partie fonctionne parfaitement bien naturellement chez vous (bon spermogramme et bonne réserve ovarienne, plutôt prouvé par tous ces débuts de grossesse). Je ne vois pas l’utilité de vous l’infliger un début médicalisé, il ne garantira pas plus qu’une procréation naturelle une grossesse évolutive (c’est l’aspect très dur des fausses couches à répétition). Sur le maintient de la grossesse en revanche peut être qu’il y’a des facteurs pour aider (hormones, suppléments alimentaires, des fois on ne métabolise pas bien l’acide folique donc il les faut sous une forme spécifique etc).