Hélène et son chéri avaient décidé qu’ils ne voulaient pas avoir d’enfant. C’était très clair dans leur tête, mais dernièrement, d’un côté comme de l’autre, l’éventualité d’avoir un bébé fait son chemin. Sauf que la jeune femme a très peur que la parentalité change radicalement la relation qu’elle a avec son chéri et leur vie de couple qu’elle adore. Elle demande donc leur avis aux lectrices de La Mariée en Colère. Qu’en pensez-vous ? Dîtes-nous tout en commentaire.
{Témoignage} Je suis perdue face à un désir soudain d’enfant
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous écris car c’est un véritable tsunami dans ma tète en ce moment.
Je me présente, je m’appelle Hélène, je suis en couple avec mon mari depuis un peu plus de 4 ans et nous sommes mariés depuis un petit peu plus de 3 mois. J’aurais 30 ans en fin d’année.
D’aussi loin que je me souvienne je n’ai jamais été attirée par le fait d’avoir un enfant. Étant petite je n’aimais pas jouer avec des poupées, je n’en voyais pas l’intérêt. Moi j’aimais Barbie qui vivait de grande aventure avec Ken.
Je pensais bien sûr que j’aurais un jour des enfants, pour moi c’était obligatoire (si on n’en avait pas c’est qu’une maladie nous en avait privé, ce n’était sinon pas « normal » de ne pas avoir d’enfant), le fait est que je ne pensais pas qu’on pouvait choisir de ne pas en vouloir.
En grandissant je l’ai appris et j’ai donc décidé de ne pas en avoir. La maternité ne m’attirait pas du tout, alors pourquoi se forcer ?
J’ai rencontré mon merveilleux mari qui par chance n’en voulait pas non plus. C’était parfait, nous étions partis sur l’autoroute du bonheur, rien que nous deux jusqu’à la fin : et sans enfant !
Sauf que bizarrement ça fait un mois que l’idée d’avoir un enfant me tourne en tête.
Je suis complètement paumée, j’étais tellement sûre de ne pas en vouloir…
Je me demande vraiment d’où cela peu venir…
L’approche des 30 ans (l’horloge biologique) ?
Ou le fait que le frère de mon mari va être papa dans quelques jour…. et que mon mari sera parrain de son bébé.
Est-ce seulement une passade ?
Et le plus étrange c’est que mon mari y pense aussi. Quand je lui en ai parlé pour la première fois, il m’a avoué que lui aussi y pensait depuis quelques semaines…
En plus forcément, depuis que nous somme mariés on a beaucoup d’allusions quant au sujet bébé….
J’ai besoin de vos retours, est-ce que quelqu’un aurait été dans la même situation ?
J’ai tellement peur d’avoir un enfant… à commencer par la trouille de l’accouchement… mais ma vraie peur serait qu’avoir un enfant nous sépare mon mari et moi. Mes parents sont divorcés et je ne veux pas qu’il nous arrive la même chose.
Nous avons une relation très fusionnelle et j’ai peur qu’avoir un bébé gâche notre histoire.
Merci d’avance à toutes celle qui prendront le temps de me répondre.
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Petite pomme dit
Hello,
Personnellement je ne peux pas dire la même chose que les autres commentaires.
Pour nous ça a fait exploser notre couple…
On était ensemble depuis 7ans, on avait fait plusieurs voyage, vécu la relation à distance et bien d’autres choses… mais lorsqu’on a eu un enfant on ne c’est plus compris.
Nous étions un couple très fusionnel, qui rigolait tout le temps. On aimait les meme films, les mêmes activités, la même nourriture. C’était le garçon super attentionné qui lorsqu’il y avait une marche me tendait la main pour m’aider. Le genre de garçon qui m’a demandé en mariage à l’hôtel Disney avec 120 ballons, des verres personnalisés à nos noms et la bague parfaite….
Et puis il y a eu ma grossesse…. Nous étions tellement proche, tellement complice que je n’ai pas compris comment on a pu en arriver là…
C’était un bébé surprise, mais comme dit précédemment ça faisait 7 ans qu’on était ensemble , nous avions 27ans donc j’avais imaginé que lors de l’annonce il serait heureux… le jour J ça c’est bien passé, mais il c’est muret dans le silence les 2 semaines qui ont suivi… je n’avais pas imaginé ce scénario, je pensais que le jour où je dirai à quelqu’un que j’étais enceinte il serait heureux, mais là pas vraiment…
Ensuite il a y eu la grossesse, il était tellement peu impliqué que j’ai un peu fait un déni dans ma tête. Je ne m’investissais pas, je ne savais pas de combien de temps j’étais enceinte et j’ai tout préparé à la dernière minute.
Pendant 9 mois il m’a fait culpabiliser… on a fait des activités qui n’étais pas du tout adapté à une femme enceinte (roller, kayak en pleine mer, l’attendre 2 heures en plein soleil pour qu’il puisse faire des activités, festival de musique alors que je n’arrêtais pas de vomir et de faire des malaises….)
Et si j’avais le malheur de me plaindre, il me disait que j’étais égoïste, qu’après avec un enfant il ne pourrait plus alors qu’il voulait profiter….
Ensuite bébé est né et la on a eu le droit au 2 eme drame, il devait réviser pour son master donc il n’étais pas présent du tout, il passait son temps à se plaindre que je ne faisais pas assez. Je devais m’occuper de notre fils (qui pleurait h24) de la maison et le soir je devais lire son mémoire alors que j’étais épuisée. Et lorsque j’osais lui dire que j’avais besoin d’aide j’étais un mauvaise mère qui ne voulait pas s’occuper de son fils, sa cousine la cassos (c’est ses mots pas les miens) et sa mère y arrivaient alors il comprenait pas pourquoi moi je pouvais pas gérer seule….
Je tiens à préciser qu’avant d’avoir un enfant nous avions discuté du rôle que nous occuperions auprès de nos enfants. Il savait très bien que je n’étais pas une fée du logis, que je voulais continuer à avoir une vie social et que je ne serai pas une maman gâteau… il était d’accord et disait qu’on repartirai les tâches… mais ce n’est pas du tout ce qui c’est passé… pareil je disais que je suivrait l’éducation que ma mère m’avait donné et lui disait qu’il lirait des livres. Nous avons la aussi inversé les rôles.
J’ai cru que le problème était le fait que je sois à la maison, alors j’ai cherché un travail. Mais c’était encore pire, quand je rentrais il estimait que c’était à moi de tout faire alors qu’il était à la maison…
Je n’ai pas compris se revirement de personnalité…
J’ai écouté par la suite des podcasts, l’un d’eu disait que les hommes attendent que nous agissions comme leurs mères et les femmes elles non plus envie de ça et que sa sera pour ça que les couples se séparent dans les premiers années de bébé…
Bref je ne me souhaite à personne…
Nous nous sommes séparé après 9ans ensemble. Ça fait 2 ans qu’on est plus ensemble, il m’en veut énormément d’être partie, mais quand je reparle ou repense a cette période j’ai tellement de colère et d’amertume que je ne pourrais jamais retourner avec lui…
Corinne dit
Je n’ai jamais publié ou commenter sur ce site, mais le sujet me parle alors je me lance aujourd’hui…
Je suis tout à fait d’accord avec Poisson. Mon mari et moi sommes parents de 3 enfants de 8, 5 et 1 an.
Depuis mon adolescence et jusqu’à la rencontre avec mon mari, vers 21 ans, je ne voulais pas d’enfant. pour pouvoir faire ce que je voulais, quand je le voulais; pour ne pas vivre le « traumatisme » de l’accouchement (physiquement, j’entends), pour ne pas être « habitée » par un petit humain pendant 9 mois, etc.. et pour plein d’autres raisons!
Puis j’ai rencontré mon homme. lui savait qu’il voudrait des enfants un jour. Nous n’en avons pas parlé, nous n’y avons même pas pensé pendant 2/3 ans. Nous étions extrèmement fusionnels. (spoiler: nous le sommes toujours, peut-être même d’avantage!)
Puis, j’ignore encore pourquoi, quasiment au même moment, nous avons commencé a y songer. A regarder un peu plus les couples avec des bébés dans la rue, à fondre sur les images de famille épanouie, à imaginer telle ou telle aventure/expérience/découverte avec un enfant curieux et désireux de découvrir le monde en totale confiance avec nous. Même moi, qui pourant était sure de mon choix.
Pourquoi? Parce que Lui, pardi! Parce que j’ai regardé mon homme et son regard si particulier sur le monde; Sa curiosité et son gout de faire découvrir aux autres, sa douceur, son humour, et toutes ces valeurs qui font que je l’aime tant!
Parce que j’ai pensé alors que c’était une vraie aventure, peut-être la plus grande, que je pouvais vivre avec lui. Et parce que, avec lui, je pouvais tout réussir. Parce que mon homme est mon meilleur ami et que j’ai pensé que je ne pourrais pas trouver, dans tout l’univers, meilleur partenaire que lui pour vivre cette aventure. Et parce que cette aventure serait le plus beau travail d’équipe que nous pouvions mener.
Finalement, alors que nous n’avions ni la situation, ni l’argent, nous nous sommes lancés et notre 1er garçon est né lorsque j’avais 26 ans, après 1 an 1/2 de prise en charge (je souffre d’un Syndrome des Ovaires PolyKystiques).
Aujourd’hui, une petite soeur puis un petit frère sont venus le rejoindre.
Je ne dis pas que c’est facile. Oui, la fatigue est parfois écrasante. Cette sensation d’être parfois au service de ses enfants, de ne pas avoir de temps pour soi apparait également. Cette envie de retrouver un peu de solitude (vraiment seule, ou à 2) aussi. J’en ai parfois marre de répéter 100 fois la même choses, de passer mon temps a dire les mots « chuuut », ou « attend » ! De devoir me remettre à la lessive, au ménage, lorsque tout le monde dort a 21h. D’entendre leurs disputes alors qu’ils jouaient a merveille 10 minutes plus tôt! J’ai souvent pleuré, épuisée, lorque l’un de mes bébés malade ne dormait toujours pas à 4h du matin. Ou quand ils me déclenchait une gasto, à 2 en même temps, à peine leur père parti au sport!
Et pourtant, pour rien au monde je ne changerais quoi que ce soit!
Comme le dit Poisson « l’ensemble de ces épreuves n’arrive pas à la cheville de la masse de bonheur que ces petits être suscitent dans notre foyer ».
Rien de ce que j’ai « perdu » (notez les guillements) ne compenserait les moments de rire en famille, les jeux avec eux, leurs blagues parfois vraiment drôles, parfois nulles; leurs réactions ou réflections auxquelles on ne s’attendait pas mais qui nous rendent si fiers, les découvertes avec eux, le fait de leur apprendre/montrer des choses qui nous ont fait tant rever/rire ou qui nous on rendus si heureux lorsque nous étions petits, et voir le bonheur qu’ils ressentent a leur tour; le fait qu’ils en redemandent; que la maison et nos bras soient leur refuge, l’endroit ou ils se sentent parfaitement bien. Voir en eux certains traits et certaines valeurs de leur père, que je chéris tant! S’offrir des moments spontanés ou fous, jusqte parce que l’on a envie de leur faire plaisir…
Et aujourd’hui, malgré cette fatigue bien réelle, nous sommes toujours aussi unis mon mari et moi. Parce que nous avons traversé plein d’epreuves, mais aussi tous ces bonheurs; Parce que nous les avons créés ensemble et vêcus ensemble. Que ces petites créatures vont devenir des adultes un jour et que nous découvrirons alors seulement à ce moment là, ce que nous avons été capables de faire d’eux. Que les petites traditions familiales et moments que nous avons créés avec eux continuerons peut-être encore longtemps. Et je pourrai écrire encore longtemps!
Et nous sommes toujours amoureux. Nous n’avons jamais cessé de faire l’amour plus de quelques jours, malgré mes 3 accouchements, et nous nous désirons toujours. Nous nous offrons au quotidien du temps a 2 (le soir, à midi autour d’un déjeuner express avant de retourner au boulot, sous la couette, devant un film ou une série, un jeu de société, autour d’un verre…) pour discuter, nous écouter, imaginer les centaines de choses que nous ferons encore. Avec les enfants, longtemps, puis sans eux, ensuite… Mon mari est toujours mon meilleur ami, mon meilleur équipier, mon meilleur partenaire, mon amant, mon soutien, mon énergie et mon envie de tout réaliser!
Bref, avoir des enfants, c’est rude, ça n’est pas « que du bonheur » ; ça peut ne pas fonctionner pour certains. Mais ça peut aussi être la plus épanouissante des choses y compris pour son couple, en fonction de comment on aborde les choses et comment on les vit… Et si jamais l’évidence de se fait pas (dans un sens ou l’autre: je concois tout à fait que l’on ne veuille pas d’enfant et que l’on soit heureux childfree), alors à chacun de décider s’il veut tenter l’expérience ou non!
bilou dit
Coucou ! Je ne vais pas prendre de gants ni essayer d’enjoliver le tableau ! Mode Cash enclenché ! Le désir d’enfant, ça peut clairement apparaître presque d’un coup, même si on pensait ne pas en vouloir. D’ailleurs, il n’est pas forcément lié avec le fait qu’on aimait ou non les bébés ou jouer à la poupée avant. [Spoiler : un bébé n’a vraiment pas grand chose à voir avec une poupée, et papouiller les bébés des autres, même plusieurs heures/jours d’affilée, n’est pas la même chose qu’avoir le sien H24, responsabilité comprise]. Ce désir de bébé peut donc très bien être déclenché par le mode de fonctionnement de certains couples où il est important d’avoir un projet commun : ce sont d’ailleurs les mêmes qui sont « fusionnels » et cela s’explique bien par le fait que la fusion s’articule autour de ce fameux projet commun; là, le projet mariage ayant été bouclé, il y a peut-être besoin du prochain projet : souvent ce sera un grand voyage (lune de miel), un projet immobilier ou professionnel, ou alors le BEBE ! rien de mal à cela, c’est un vrai chouette projet commun un bébé ; sérieusement, je trouvais – et je trouve toujours, même 18 ans après -, hyper important que notre amour se concrétise et soit scellé par l’arrivée d’un enfant, superbe mélange de nous 2, et aussi belle que bien faite – mode maman gaga (temporairement) désactivé.
Après, la conception (parcours PMA pour nous), la grossesse et l’accouchement, et les mois et les années qui suivent… il ne faut pas se mentir ça change TOUT au niveau du couple. Mode amoureux très souvent off, les innombrables prises de décision / tensions / épisodes de fatigue – de coup de mou font que la variable d’ajustement c’est très souvent le (fonctionnement du) couple : avec un bébé, la partie pression familiale/sociale s’intensifie donc il faut la gérer et lui faire de la place, le bien-être de l’enfant est non-négociable et surtout, ne jamais sous-estimer l’impact et la fréquence de la fatigue… omg, la FATIGUE…
Pour nous, c’était au premier plan “son avenir”, qui se joue à travers sa vie sociale, sa scolarité, sa santé, ses activités diverses et variées…, et le couple ben il faut aussi qu’il assure au niveau boulot et financier. Bref, il n’y a quasiment plus de place pour le couple, les vacances c’est en famille, la fusion de départ “à deux” et passée “à trois”.
En clair, on a passé quasiment toutes ces années en mode survie, avec les “enguelades” et ajustements permanents qui font que chacun est concentré sur comment continuer à assurer sa partie, ce qui peut faire qu’on la joue “perso” pour tenir le coup au mieux. Toujours autant d’amour, mais quasiment aucun moment ou énergie pour encore se le montrer…
Après, tous les couples ne sont pas comme le mien où nous sommes tous les deux avec un niveau d’énergie sociale et même d’énergie tout court assez bas : donc on a tout donné pour la vie de famille et plus de rab’ pour le reste. Peut-être que ce n’est pas votre cas, et du coup ça peut changer un peu la donne. Mais ce qui reste indéniable, c’est que nous on n’avait plus ou très peu de jus pour les sorties – autres que familiales, les batifolages, et nos loisirs persos. De toute façon, on était trop fatigués (ah, je l’ai déjà dit ??)
Depuis que notre fille est majeure (ça fait 2 mois !), la charge mentale a énormément disparu, et on “revit” tous les 2, ou plutôt on retrouve de la place pour autre chose. C’est comme ça qu’on a mesuré à quel point la responsabilité parentale a pesé dans la balance pour notre quotidien. Aujourd’hui, on est là pour elle, toujours à 100 % mais maintenant c’est SA responsabilité, nous on la conseille… et a priori (juste retour des choses !!) on l’a tellement bien élévée qu’on lui fait confiance, ahahaha ! (au moins, on aura servi à quelque chose comme parents !)
Pour conclure, on ne regrette pas d’avoir eu un enfant. C’est merveilleux de voir ce qu’elle est devenue, ce qu’elle a réussi, on a adoré plusieurs moments de notre vie de famille (on rigole trop!) et on est trop fiers des résultats de notre rôle parental… qu’on a peut-être sur-investi aux yeux de certains. Mais clairement, c’est un dévouement à 1000% avec les contraintes (et joies) qui vont avec. C’est sûrement aussi pour ça qu’on en a eu qu’une (juste après notre mariage, on disait qu’on en voulait 4 !!) Et encore, la nôtre elle n’a objectivement pas trop posé de soucis (niveau santé, caractère, scolaire…).
Voilà pour mon avis sincère. Je pense vraiment que tout le monde n’est pas fait pour être parent et je trouve ça très sain de se poser la question avant de se lancer.
Plein de bonnes choses pour vos projets, bébé compris si c’est la décision finale que vous prenez.
Agnès dit
Oui, la trentaine, ça peut faire réfléchir. Moi je savais que j’aurai des enfants sans en avoir vraiment envie. Et puis je me suis dit que ça pourrait être bien de démarrer à 30 ans, au cas où ça serait difficile et ça prendrait du temps. J’en avais à peine 29 quand j’ai dit à mon mari que j’aimerai bien qu’on se marie prochainement pour démarrer les essais bébé pas trop tard (je suis une grande romantique 😉 ). Le mariage devait avoir lieu l’année de mes 30 ans, il y avait une date et pourtant inexplicablement, quelques mois avant le mariage j’ai eu un déclic et j’avais envie de m’y mettre de suite, je voyais toutes ces femmes enceintes et je les enviais alors que je n’avais même pas commencé. Au final, la raison a été la plus forte et j’ai attendu (pour le champagne et le voyage de noces au Brésil avec Zika en risque) mais j’avais vraiment très hâte que tout ça passe.
En tout cas, c’est sûr que ça va changer votre dynamique, votre rythme et votre relation. Il y a forcément plus de tensions avec un enfant, les pleurs incompréhensibles, les nuits, les maladies, l’allaitement, etc. Il faut savoir que ça va être là et que ça va être dur. Mais je ne regrette rien car c’est une aventure avec ses bons et ses mauvais côtés. Mon fils est adorable et on finit par trouver un équilibre, même si les tensions existent toujours. On vit avec, on arrondit les angles, on accepte plus de choses.
Claire dit
Bonjour,
J’ai contrairement à toi toujours eu envie d’avoir des enfants, bon maintenant je pense m’arrêter à un seul.
Avec mon mari nous avons une relation très fusionnelle nous ne faisons que très rarement des choses l’un sans l’autre. Depuis l’arrivée de notre fille (1 an dans quelques jours) certaines choses ont changé. Je dors avec ma fille et lui dors dans le bureau avec notre chat. Mais à part cela notre relation n’a pas changé nous faisons tout a 3 au lieu de deux. On défini ensemble nos priorités et les règles qui s’appliquent à la maison.
Si le projet d’avoir un enfant est fait a deux il n’y a pas de raison que cela vous sépare. Communiquez ++. Qu’elle que soit votre décision finale il faut qu’elle soit fait à deux.
Antoinette dit
Je comprends tellement ce sentiment ! La maternité ne m’a jamais vraiment attiré et pourtant, je ne me voyais pas sans enfant un jour… Très contradictoire tout ça. Mon mari (nous sommes ensemble depuis plus de 5 ans et mariés depuis octobre l’année dernière) a par contre toujours voulu des enfants mais n’était pas pressé. Et puis on est tellement bien ensemble, rien qu’à 2.
Je vais aussi avoir 30 ans à la fin de l’année mais c’est l’année dernière que j’ai eu le déclic. Pareil, de manière indescriptible, ça m’a prit, cette envie de faire un bébé avec cet homme que j’aime par dessus tout. Je lui en ai parlé, il était pas vraiment prêt à ce moment là (surtout de manière matériel pour lui) mais au bout de 3 mois on a commencé les essaies. Il y a 15j, nous avons donné naissance à notre fille Eléanore et nous sommes plus que comblé ! Alors oui fatigué, oui on profite moins tous les deux mais quand on regarde ce bébé que nous avons créé à deux, cela nous unis encore plus. Durant la grossesse, j’ai beaucoup discuté avec mon mari de cette nostalgie que j’aurai de notre temps à 2, rien qu’à 2… Aujourd’hui cela me manque déjà mais je sais que nous trouverons le moyen d’en profiter malgré tout car pour nous, le couple est le socle de toute chose, nous devons pas nous oublier.
Je ne sais pas si notre commentaire aidera mais sachez qu’on vous comprends ! Et puis… Si vous avez cette envie au même moment tous les deux, peut être est-ce le signe que c’est le moment de se lancer ? 😉 Bonne continuation à vous !
Aurelie dit
J’ai eu cette même peur, mais une fois que mon fils était là… Je le regardais dormir paisiblement à la maternité en me disant « mince, et si notre couple ne tenait pas le coup ? ». On lit tellement de choses négatives pendant la grossesse…
J’ai d’ailleurs assez peiné à exprimer mes sentiments à l’égard de mon nouveau-né car j’aimais tellement son papa que j’avais peur de partager mon amour. Et puis mon coeur a pu très rapidement faire une place énorme pour mon fils !!
Les débuts ont été assez simples pour nous 3, mais les petites « galères »liées à l’éducation sont arrivées au fur et à mesure que notre petit garçon faisait son caractère et construisait sa personnalité
Mais avec ou sans enfant, tout n’est pas toujours rose ni facile dans la vie…
Si vous et votre mari avez cette envie tous les 2, au même moment, je pense que c’est sûrement un signe 😉
audrey dit
Je suis en couple depuis bientot 10 ans ! au tout début de notre relation, il était hors de question d’avoir des enfants, puis au bout de 4 ans mon conjoint ma fait part de son desir de paternité, moi je n’en voulais toujours pas, puis vers mes 28 ans, j’étais d’accord pour en avoir, meme si j’avais une peur bleue d’accoucher! aujourdhui j’ai 31 ans et je ne suis jamais tombé enceinte ! je me prépare psychologiquement a faire des examens de fertilité ! avec la crise covid, avec mon conjoint on s’était dit que si bébé arrivait un jour tant mieux, sinon tant pis, et puis quand on voyait certains parents galérer autour de nous, bin je n’étais plus sur d’en vouloir! aujourdh’ui on aimerait etre parents, et l’accouchement ne me fait plus peur, j’ai plutot peur de regretter si je ne fais pas d’examen car il se peut que c’est juste un truc de rien du tout, mais en même temps peur d’apprendre qu’on est stérile! Je pense que c’est parce que vous approchez de la trentaine que vous cogitez, et cette période n’est vraiment pas facile ! il n’y a pas de bon conseil à donner, peut etre a part écoutez vous et votre mari, le plus important est que vous soyez sur la même longueur d’ondes, et puis 30 ans c’est encore très jeune, vous avez le temps !
Anaïs dit
Bonjour,
Tes peurs je les ai eu et je les ai encore (un peu). Je n’ai pas encore accouché (je suis à 5 mois et demi de grossesse). Par contre, je peux te raconter un peu mon vécu. Tes peurs c’est ce qui m’a bloqué pendant des années et qui a retardé nos essais. Mais depuis que je suis enceinte ma vie a changé. J’ai quelques coups de stress (surtout au début) sur la vie d’après et si je ne vais pas regretté de faire mon fils, sur l’accouchement et tout ce que ça entraîne. Mais c’est très rare. Je suis beaucoup plus zen et plus à l’écoute de mon corps. Je commence à réellement aimer être enceinte aussi je suis bien. Avec mon mari, on est plus complice que jamais. 11 ans de relation 4 ans de mariage et on est un couple très fusionnel et attaché l’un à l’autre. Même si nous sommes occupés entre les préparatifs, les travaux, le boulot, bref le quotidien. Mais nous sommes heureux 😁
Oui ça change un couple mais pas toujours dans le mauvais sens 😉
VALOUTE dit
Bonjour Hélène,
Je pense qu’il faut accepter cette évolution et ne pas rester figée sur la vision d’avant.
Pour ma part, tout se joue sur ta manière de regarder les choses.
Je n’ai jamais voulu d’enfants : je les aime tellement que je ne voulais pas qu’ils connaissent la crise climatique qui nous guette. Et les mêmes peurs que toi aussi : peur de l’accouchement, peur que notre relation change… perdre mon indépendance ! Mon mari a toujours voulu avoir des enfants. Crise de couplé, nous avons fait une thérapie pour pouvoir parler de nos envies divergentes.
Et je suis devenue marraine il y a 1 an 1/2. Mon cœur a chaviré. Je ressens de telle émotions avec mon filleul que j’ai commencé à me surprendre.
Sauf que moi j’ai 36 ans… j’ai lu des livres sur la démographie, afin de comprendre mieux si la planète pouvait supporter un éventuel enfant de plus. J’ai parlé adoption avec mon mari, qui ne l’envisage pas.
On est en essai bébé depuis 3 mois, sans succès.
Mais je sais qu’on a vécu ensemble des choses extraordinaires , un tour du monde, une expatriation, on a profité à fond et sans regrets.
Laisse toi le temps d’apprivoiser cette envie soudaine. Accueille la et et oui, on peut changer d’avis .
Amicalement.
Laura dit
Ta peur est totalement valable et légitime.
Personnellement, je ne pense pas que le fait d’avoir un ou des enfants soit la vrai cause de séparation d »un couple. C’est juste que l’arrivée des enfants fait ressortir les tensions, les non-dits, les problèmes de couples un peu plus fortement et un peu plus vite.
La fatigue et la frustration qui arrive en même temps que le bébé nous retire un peu de patience, de délicatesse, vis à vis de son conjoints. Mais les couples solides survivent (avec un peu de travail parfois).
Et il y a plein de couples sans enfants qui se séparent aussi.
Tu pourras trouver le bonheur sans avoir d’enfants, en remplissant ta vie avec ton mari, ton travail ou plein d’autres projets.
Tu peux aussi être heureux avec des enfants, d’une manière différente et aussi valable.
Pour savoir si ton envie actuelle d’enfant doit être concrétisée maintenant, je te conseille de prendre ton temps, de discuter avec ton mari de votre vision de la parentalité, de l’éducation.
Tu peux aussi te proposer pour faire du baby sitting (d’abord avec les parents, puis seuls) pendant des périodes de plus en plus longues. S’occuper d’un bébé pendant 24h ou même partir en vacances avec des gens ayant un enfant, s’est un bon moyen pour voir ce qui change dans un couple et une vie après l’arrivée d’un bébé.
Tu es encore très jeune, dans une relation de couple assez jeune aussi. Vous pouvez prendre le temps de peser le pour et le contre, de faire le point sur votre envie.
Tu peux aussi en parler avec un thérapeute pour comprendre pourquoi ca te fait soudainement envie.
J’étais comme toi (image de la famille avec des enfants sans vrai envie d’en faire un) et ouis je me suis lancée car mes amis qui avaient des enfants avaient l’air super heureux.
Les 4-5 premières années, j’ai regretté. Malgré l’amour que j’avais pour mon enfant, j’ai détesté perdre mon indépendance et devoir me sacrifier pour ce bébé adorable qui m’empêchait de faire ce que je voulais.
Mais en grandissant, ca va beaucoup mieux. Je n’éclate plus et je suis contente de l’avoir, de vivre des aventure à 3.
A aucun moment ca n’a mis mon couple en danger.
Mais je sais que j’aurais été aussi heureuse sans enfant, juste différemment.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix…
Charlotte dit
Je valide à 100% ce commentaire !
audrey dit
Cest un peu paradoxal comme commentaire ;
d’un coté, il faut cotoyer les gens de l’entourage qui sont parents pour voir ce qui a changé dans leur vie en ayant des enfants,
d’un autre coté, vous en avez fait car les gens autour de vous avez l’air heureux, et vous l’avez regretter au début,
Comme quoi il ne faut pas se fier aux gens autour de nous, car à l’extérieur ils peuvent donner une image différente de ce qui se passe réellement une fois chez eux!
De plus en plus de femmes témoignent sur le regret d’avoir eu des enfants, ce qui est flippant, mais elles on peut être écouter ces gens qui ont eu des enfants et qui leur a dit « c’est que du bonheur », mais ne parle pas des difficultés !
Laura dit
Il y a en effet plein de personnes qui ne parlent que des côtés positifs. Je trouve néanmoins que de plus en plus de couples commencent à nuancer et à parler des problèmes que l’on peut avoir.
Mais pour le coup, ce qui m’a manqué c’est justement ce dont je parle. Je ne m’étais jamais occupée d’un bébé seule avec mon mari pendant plus de 2h. Et c’est justement sur la durée que j’ai trouvé ca compliqué de ne pas avoir de relai et donc de ne plus avoir de vie.
Je pense donc que si on veut se confronter à l’expérience parental, en plus de parler avec des parents honnêtes, il faut s’essayer à garder un enfant pendant une longue durée. Genre les garder un week-ends ou les emmener en vacances 4-5 jours. La on comprend le stress, la frustration… et la joie aussi.
Mais après, je pense aussi qu’on ne peut pas savoir comment on va réagir tant qu’on a pas d’enfants. Pour certains même une grossesse surprise sans partenaire peut être une révélation. D’autres malgré un désir profond pendant plusieurs années vont tomber de haut.
audrey dit
je suis bien d’accord, de nos jours les parents parlent de plus en plus des difficultés parentales, et c’est tout a leur honneur, car au moins les parents en burn out savent qu’ils sont normaux, et qu’etre parent n’est pas forcément être au top H24!
Par contre garder les enfants des autres et avoir les siens je ne pense pas que ce soit pareil !
Je n’ai pas d’enfant, mais passer une journée avec le neveu et la nièce du conjoint me fatigue déjà ! je me demande comment font leurs parents lol!
J’espère donc que si un jour je suis maman je penserais autrement !
Poisson dit
Je suis Maman de 3 enfants qui ont tous moins de 4 ans
Oui, ça change un couple, et OUI ça créé des TENSIONS. Surtout la fatigue.
Donc ne prenons que le côté « épreuve », qui est celui qui vous intéresse. Selon le dicton plein de bon sens « ce qui ne tue pas rend plus fort » = ces épreuves que vous allez relever à deux, en pleine conscience que ce sont des épreuves PASSAGERES et non une crise profonde de votre couple, vous souderont plus fort que jamais. La parentalité, c’est un ciment dans un couple qui est déjà fort. Et ça vous permettra de relever toutes les autres épreuves de la vie plus facilement, car de toute façon des épreuves à 2 vous en aurez – même si elles ne sont pas liées à un enfant.
Si ça change votre couple, ça ne peut qu’être en mieux, selon les témoignages ci-dessus. Si ça le fait exploser, alors c’est que ça aurait de toute façon été compliqué sur le long-terme, puisque comme un des commentaires le dit bien : la parentalité ne fait que mettre à jour des non-dits, des problèmes sous-jacents, des asymétries pré-existantes… Finalement c’est un test de viabilité plutôt sain pour votre couple 😉
J’ajouterais que mon expérience personnelle, c’est quand même que le premier enfant est surmontable. Notre premier bébé s’adaptait à notre rythme à nous, nous suivait partout en voyage ou en soirées, et ne dormait pas avec nous. Nous partagions les tâches quand ça devenait fatiguant. Nous avions une vie finalement assez similaire à celle d’avant, le bonheur de l’avoir en plus. L’arrivée d’un 2ème rapproché a été un autre challenge. Et nous avons surmonté encore plus que ça : le 3ème un an et demi plus tard ! Au final nous sommes plus proches et soudés que jamais, quasi télépathes, hyper épanouis dans notre intimité, et oui il y a régulièrement des tensions, mais finalement c’est plutôt sain, ça montre que la communication fonctionne bien (nous savons nous parler pour que ces tensions soient des dialogues plutôt que des disputes – ça c’est une compétence à bien acquérir en couple). Et nous repartons encore plus loin après les réconciliations.
Pour finir : l’ensemble de ces épreuves n’arrive pas à la cheville de la masse de bonheur que ces petits être suscitent dans notre foyer.