L. veut un enfant, elle le sait depuis qu’elle est avec son chéri, cela fait 10 ans. Mais lui repousse chaque année l’échéance et lui donne des excuses qui plongent la jeune femme dans la solitude et la tristesse. Elle veut tomber enceinte et fonder une famille, lui n’a pas l’air décidé, pas du tout. Doit-elle le quitter pour trouver un homme qui comprenne son désir ? Attendre encore et encore au risque que son horloge biologique complique les choses ? Ou arrêter la pilule sans son consentement ? Voici son témoignage, elle attend vos réponses en commentaire.
{Témoignage} Il veut encore attendre pour faire un bébé
Avant de vous raconter mon histoire, je remercie toutes les femmes qui viennent sur ce blog pour partager la leur.
Je me retrouve dans une situation compliquée, je veux un enfant, je veux être enceinte, fonder une famille, et mon conjoint, lui repousse l’échéance. je ne sais même pas si nous aurons un enfant un jour, s’il me balade ou si je perds mon temps.
Je me sens si seule, avec des pensées presque obscures, comme une petite voix qui m’insuffle « t’es pas obligée de lui dire que t’as arrêté la pilule, je suis sûre qu’il sera content quand le bébé arrivera«
Je n’ose en parler à personne, j’ai presque honte de moi. Donc merci à vous de nous laisser cet espace d’expression, je me sens moins seule.
J’ai 27 ans, mon conjoint aussi. Nous sommes ensemble depuis nos 17 ans. Nous avons connu des hauts et des bas mais à ce jour, 10 ans après, nous sommes toujours ensemble.
L’envie d’avoir un enfant, je l’ai senti presque aussitôt après que l’on ai emménagé ensemble, on avait 20 ans.
Depuis, ce besoin viscéral, vital ne m’a pas lâché.
Mais à chaque fois, depuis toutes ces années, dès que je pose la question je me retrouve face à une porte close.
« Quand on aura déménagé »
« Quand t’auras un CDI »
« Quand on aura plus de moyens »
« Quand on sera stables »
Vous connaissez la chanson. Depuis 3 ans maintenant, avant chaque rendez-vous gynécologue annuel, je lui demande « qu’est-ce que je fais pour la pilule ?«
Et c’est toujours une nouvelle excuse qui revient.
Mais cette année, c’est la fois de trop.
J’ai peur de ne jamais pouvoir lui apporter cette stabilité sur tous les points qui comptent tant pour lui, j’ai peur de perdre mon temps avec quelqu’un qui a trop peur de se lancer pour devenir papa
Mais l’horloge biologique tourne.
Je suis complètement perdue, je n’arrive pas à lui parler je suis submergée par la colère.
Je me sens égoïste.. Mais je ne me sens pas complète, je ne souhaite plus vivre à deux mais commencer à réfléchir à 3, j’hésite à lui imposer une date, une sorte d’ultimatum.
Mais je n’ai pas envie que ça se passe comme ça.. Pas envie de lui tendre le test de grossesse positif assorti d’un tranchant « désolé mais ça a marché tu vas être papa«
Ce « désolé » qui prouve que je l’ai forcé.
J’ai arrêté d’espérer l’entendre me dire un « on fait un bébé ? »
Ma mère avait 20 ans quand elle m’a mise au monde. Je chéris la relation que j’ai avec elle aujourd’hui, une maman jeune, de qui je peux profiter.
J’aurais aimé reproduire ce schéma. Je ne répondrai jamais à ce désir. C’est trop tard.
J’ai peur de perdre mon temps.
Désolé les filles, ce n’est malheureusement pas mon témoignage qui vous remontera le moral, je suis moi même au plus bas. Merci pour vos conseils : que dois-je faire ? <3
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Dirtdived dit
Je viens sans doute très longtemps après la bataille, et désolée cela va être long !
Avec mon mari nous semble ensemble depuis 12 ans (depuis nos 16 et 17 ans).
Je n’ai jamais voulu avoir d’enfant. Ma soeur a accouché a 18 ans, quand j’en avais 8. J’ai tout vu. C’était impensable pour moi. Je n’ai jamais aimé joué à la maman. Je voulais être scientifique ou écrivain (dans un sens, j’ai réussi mon rêve : je suis ingénieure en génie biologique et j’écris mon premier livre).
Bref, rien ne m’amenait vers la vie de mère.
Mon mari quant à lui a toujours dit qu’il serait père au foyer un jour. Il est très enfantin et adore les enfants.
Les années, études et premiers boulots ont passés et on s’est rendu compte qu’on avait la même vision de la vie : une vie à la campagne (comme petits) un peu comme nos grands parents, à cuisiner, jardiner, etc. On adore les spas traditionnels, la forêt et la mer.
Puis le COVID a tout basculé : on a commencé à apprendre à faire nous mêmes, à devenir autosuffisant par petit bout et à parler bébé. J’avais un bon CDI, on était heureux en confinement, on était organisé. Le meilleur moment quoi.
Nous avons accueilli notre petit bonhomme dans un dédale de galère : j’avais perdu mon emploi, le COVID rendait quasi impossible le boulot en intérim en usine, on venait de rédéménager dans un 35m2 avec un chien et deux chats, bref le boxon complet, mais ça a été la meilleure découverte de ma vie, pas la plus facile par contre.
Entre la dépression post partum et la non production de lait (quand on passe de 45kg avant grossesse, à 57kg a 38SA puis à 37kg après un mois d’allaitement, ça fonctionne jamais bien), bébé RGO avec malaise + intolérance au lait decouverte sans l’aide des médecins (changer du Gallia au Modilac Riz n’était pas dangereux pour bébé, mais c’était notre derniere solution et elle a été payante) car un bébé ne pleure jamais sans raison, ça a été très dur. Mais on a essayé de positiver petit à petit et de revenir au strict essentiel, sur tous les sujets : relation, finance, nourriture, hobbies, bien-être, sport, projets de vie, etc.
Ça a remis de l’ordre dans la maison, dans nos vies et dans nos têtes. Et ça nous a rassuré sur le fait qu’on a pas besoin de beaucoup pour bien vivre. Si l’on assure le nécessaire (qui est assez mince si l’on veut être stricte) alors le reste peut être considéré comme des plaisirs, ça rend la vie plus facile.
Tout s’enclenche de plus en plus et nous devrions accueillir notre deuxième bébé en avril prochain. Et nous n’avons pas plus, mais encore moins : moins de meubles, moins de possession, moins de « besoins » (on se crée souvent des besoins alors qu’il ne s’agit que d’envies), mais aussi moins de ménage, moins de problème d’argent, moins de stress et moins de journée surchargée.
La vie nous rejoue pourtant des tours : 2eme grossesse compliquée, hospitalisée puis alitée un mois complet à 8SA alors que je suis le seul salaire de la maison (c’était décidé avec Monsieur, le premier qui trouve un travail bosse et l’autre s’occupe des enfants).
Plein de nouveaux challenges, mais toutes ces difficultés nous remettent dans la bonne direction : un projet commun et une vision de la vie commune. Pour moi, sans cela, un couple ne peut pas être épanoui. J’ai eu beaucoup de chance.
Je vais être violente dans mes mots, mais la vie est bien trop courte pour perdre son temps avec des proches avec qui la vie ne sera jamais vraiment possible. La vie est assez dure et imprévisible pour s’entêter à se la rendre difficile par choix (car oui, nous avons beaucoup de choix).
Alors discutez, communiquez avec les personnes qui vous entourent. Et n’hésitez pas à faire des choix difficiles quand il le faut. Mais sachez rester rationnel : les émotions ne vous feront que douter, faire des mauvais choix ou souffrir encore plus. Et surtout, prenez vos responsabilités même si elles ne sont pas toujours agréables.
Et bon courage à toutes et tous (il ne faut pas oublié les papas, eux aussi peuvent souffrir de tout ça !) ! Et merci pour ceux qui ont eu le courage de lire !
Mily dit
Bonjour,
J’aurai pu écrire ce témoignage il y a quelques années. Je vous comprend tellement. J’ai été en couple pendant 10 ans (de 20 à 30 ans) avec un homme dont j’ai découvert au fil des années que nous n’avions pas les mêmes projets de vie : pas de mariage, pas d’enfant… Nous étions très complices et ça a été très dur de renoncer à notre histoire. A partir de mes 25 ans, nos situations étaient stables (appart, CDI…) et l’envie de fonder une famille ne me quittait plus. Les premières discussions à ce sujet étaient très vagues de son côté. Je pense qu’il avait peur de me perdre mais ne voulait pas non plus se forcer sur des sujets aussi importants. Aujourd’hui quand j’y repense j’aurai préféré qu’il soit plus honnête et franc à cette époque. A l’aube de mes 30 ans j’ai bien fini par comprendre qu’on n’avait pas les mêmes rêves et je l’ai quitté le coeur déchiré. Je sais que privilégier mes projets de vie à l’amour a été égoïste aussi de ma part mais je sais que je n’aurai jamais été vraiment heureuse sans fonder de famille. Aujourd’hui, j’ai 33 ans. J’ai refait ma vie avec un homme qui a aussi un fort désir de fonder une famille. Avoir les mêmes projets de vie c’est vraiment épanouissant dans un couple. Ça ne devrait pas être une option. Je ne regrette pas ma relation précédente mais si c’était à refaire, je pense que je n’aurai pas dû attendre 10 ans surtout que ce n’est pas toujours simple de tomber enceinte. Cela fait plusieurs mois que nous essayons et ce rêve n’est pas encore réalisé. Je croise les doigts. Bon courage à toutes, soyez heureuses, ne renoncer pas à vos rêves.
Vv dit
Je comprends ton ressenti !
J’ai rencontré mon conjoint à 22 ans, je pense qu’à 25-26 ans j’étais prête a avoir un bébé, j’avais ce désir viscéral depuis toujours.
Mais de son côté, il savait qu’il voulait des enfants, mais c’était toujours trop tôt. Il aimait bien notre vie, avait peur des changements. A 30 ans, apres de longues années de doutes, d’hésitations, à me poser les memes questions, j’ai eu d’un coup un déclic en me disant que je l’aimais mais que si le projet bébé n’arrivait pas, alors je préférais tout recommencer à zero, me construire une nouvelle vie et arreter cet entre deux qui me faisait tant souffrir.
Je lui en ai parlé, lui ait bien dit que notre vie allzit changer, dans un sens ou un autre (à 3 ou seul) il avait 15 jours pour me donner sa réponse (il partait en vacances avec des amis). Pendant ce temps, je l’ai vraiment laissé réfléchir sans lui en parler, de mon côté j’ai essayé de prendre soin de moi, m’imaginer dès choses positives meme si tout devait s’arreter. A la fin je lui ai demandé sa réponse en lui montrant que de mon côté je n’avais pas changé d’avis et que j’etais sûre de moi. Il m’a dit qu’il etait d’accord de commencer les essais dans 4 mois. Je me suis bien assurée que ce n’était pas une tentative de repousser encore une fois, on s’est programmés un voyage avant, et ensuite on s’y est mis. Après quelques mois, je suis tombée enceinte, et aujourd’hui il est un papa poule parfait en plus d’etre toujours un super compagnon. Nous attendons même le 2e, un petit bébé surprise que nous sommes ravis de voir venir.
Alors un conseil : ecoutez vous, laisser venir le moment et sachez ne pas aller au dela de vos limites.
Bon courage
Amélie dit
Bonjour,
Si vous vous posez la question, la réponse est oui.
Vous vous êtes probablement mis en couple trop jeune et n’avez plus rien en commun. Vous semblez vouloir des enfants mais pas forcément avec lui.
Les échéances qu’ils fixent sont des prétextes.
Partez, donnez vous une chance de rencontrer le Père de vos enfants, celui avec qui ça ne fera aucun doute. Vous benirez le ciel ne ne pas avoir eu d’enfant avec votre ex.
Vous êtes bien plus jeune que vous ne le pensez. Vous avez le temps pour tout ça.
DateLimiet dit
Bonjour
Je pense que tu devrais arrêter la pilule, mais lui dire.
C’est très difficile d’assumer une contraception alors qu’on veut un enfant.
Voit alors comment il régit.
Si vraiement il ne veut pas d’enfant LUI, il ASSUMERA la contraception.
Par contre, « faire un enfant dans le dos », ce n’est pas une bonne idée.
Boucle rouge dit
Je comprends votre envie mais si ça peut vous rassurer à 27 ans vous avez encore largement le temps pour devenir mère. Ceci dit je pense qu’il est urgent d’avoir une discussion avec votre conjoint. A priori au début vous étiez partants pour être parents un jour… mais avez vous rediscutez plus précisément ? Combien d’enfants, dans quelles conditions, à quel âge et quel écart entre chaque? Ca change tout! Si vous pensez être d’accord mais qu’en fait vous rêvez de votre coté de 3/4 enfants voire plus avec un certain écart entre chaque effectivement 27 ans il faudrait s’y mettre… Et si de son côté il pense à 1 enfant unique ou 2 maximum avec un écart d’âge faible et que le principal pour lui c’est d’avoir une bonne situation avant de devenir parent et bien effectivement 27 ans c’est jeune et il n’a pas tort de vouloir attendre (de son point de vue). Ce genre de malentendus arrive plus souvent qu’on ne croit et peut vous faire perdre du temps, non pas parcequ’il vos ment mais parceque vos pensez vouloir la même chose…alors qu’en fait non!
Pour ce qui est de la pilule je vous déconseille complètement de l’arrêter sans lui dire ce qui serait irrespectueux pour lui et votre couple mais aussi pour un potentiel enfant…qui a envie de devoir sa naissance à un mensonge?? Par contre je suis d’accord avec ce qui a été dit, vous n’êtes pas obligée de continuer à la prendre si ça ne vous convient pas. Soyez honnête et prévenez le que vos allez l’arrêter en fin de cycle et que s’il y avait une grossesse vous gardez l’enfant et comptez sur lui pour assumer en tant que père… Au moins c’est franc et à lui de voir s’il veut mettre des préservatifs; utilisez une contraception masculine… Et ça peut provoquer la discussion aussi!
J’espère que la discussion permettra de débloquer la situation pour vous ! Sinon il faudra réfléchir à ce qui vous semble le mieux entre rompre et trouver quelqu’un qui veuille être père, rester dans un couple sans enfant, faire un enfant seule, avoir un projet de coparentalité sans être en couple… Il y a beaucoup d’options possibles et toutes sont mieux que de faire un enfant dans le dos de quelqu’un.
Emilie dit
Bonjour à vous,
Je comprends pleinement votre frustration car j’ai vécu la même… J’ai moi aussi rencontré mon compagnon très jeune, je vis avec lui depuis plus de dix ans. Nous avons eu une grossesse, non désirée et là s’est déjà posé la question de le garder. J’avais un travail, lui aussi, je me sentais prête… mais pas lui. Je pense qu’il ne faut pas poursuivre un projet d’enfant lorsque l’un des deux futurs parents n’est pas OK à 100%. C’est un peu comme prendre quelqu’un en otage. Personnellement je détesterai vivre cette expérience et je ne pense pas qu’elle soit salutaire pour la famille que vous rêvez de construire.
Plusieurs années ont passé et la fameuse trentaine est arrivée.
Mes amies avaient toutes des enfants ou le projet d’en avoir, s’étaient mariées… et moi j’étais toujours « sans rien », un peu vide. Cela m’a fait terriblement souffrir. J’ai passé plusieurs mois à me torturer, craignant de poser la question « est ce que je perds mon temps avec toi? ». Et puis, un 1er janvier, en plein lendemain de cuite, je me suis lancée. Je lui ai dit que je ne m’étais jamais imaginée sans enfants, que désormais mon temps était compté, que s’il m’aimait vraiment, il devait soit me laisser partir pour que je vive comme je l’entendais sinon, qu’il me dise quand on essaierai de faire un bébé.
Je lui ai donné 1 mois pour réfléchir, et il a décidé de partir de notre appartement quelques jours afin de faire le point. Nous n’avons pas encore d’enfant, mais nous avons convenu d’une date de début d’essais après une longue conversation. Il ne s’était pas du tout rendu compte de mon mal être et de cette envie dévorante, et était même malheureux de savoir que je m’étais torturée aussi longtemps de peur de le perdre. Alors, mon conseil est de se lancer. Mieux vaut le perdre que de tout perdre finalement.
Bon courage à vous!
Claire-Amélie dit
Bonjour,
Votre témoignage me touche beaucoup. Je comprends parfaitement ce que vous ressentez. Je l’ai ressenti pendant quasiment 2 ans.
Je l’ai rencontré en 2012 quand j’avais 19 ans, lui 21. On s’est fiancés au bout de 2 ans à peine, on a toujours parlé d’avoir des enfants, 4 pour être précis. On a fait nos études, on s’est mariés en 2018. On a attendu 1 an pour faire un voyage de noces digne de ce nom (délai à cause de nos agendas professionnels) après ce voyage, j’ai enlevé mon implant fin 2019. C’est là que la galère a commencé. Je me suis rendue compte qu’il ne voulait plus me toucher, il trouvait toujours une excuse pour attendre mais je ne voulais plus attendre. On se disputait beaucoup à cause de cela et il a complètement déraillé…
Au fur et à mesure que j’essayais de l’aider à régler ses blocages pour avoir un enfant, la situation empirait et j’ai été patiente pendant 1 an. Ayant eu une enfance difficile, il est devenu de plus en plus violent verbalement puis physiquement début 2021. J’ai voulu partir car en plus de la violence j’ai découvert son addiction au porno et des messages à des camgirls (ce que je considère comme tromperie, surtout que ce n’était pas la première fois…) Mais ce n’est pas si facile de partir, il savait quoi dire pour que je reste et me faire espérer qu’il change et qu’on ait un enfant ensemble.
Malgré une thérapie de couple, j’ai fini par craquer et ne plus le croire. J’ai quitté mon domicile pendant 1 mois comme dernier ultimatum. Quand je suis revenue il n’a fait aucun effort et a recommencé à me crier dessus. En 15 jours j’ai organisé un déménagement et je l’ai quitté en mai dernier. Après quansiment 10 ans de relation et 3 ans de mariage, ça fait quelque chose….
Depuis j’ai un suivi psychologique et je suis sous antidépresseurs car j’ai eu des effets post-traumatiques quand j’ai réalisé que toute la relation était toxique et que j’étais sous emprise.
Bref, vous n’êtes, je l’espère, pas dans ce cas, mais clairement la communication est la clé. J’ai toujours cette envie viscérale d’avoir un enfant mais l’avoir avec lui n’aurait pas été une bonne chose.
Je me dis que je n’aurai pas d’enfant avant 30 ans (que j’aurai en septembre) comme je me mettais toujours imaginé… Mais j’espère rencontrer qqun qui aura l’envie de fonder une famille. J’espère que je serai « guérie » d’ici là.
Je ne sais pas si mon commentaire va vous aider, mais voilà mon expérience. Si on occulte la violence et le mensonge, je me trouvais dans les mêmes questionnements. Cette peur de recommencer, et des sentiments amoureux en contradiction avec cette envie d’enfants. Ce n’est pas facile à gérer et je pense qu’il ne faut pas que vous restiez dans cette situation des années. Il faut clairifier la situation au plus vite même si c’est difficile. Il faut savoir penser à soi en premier (mais lui faire un enfant « dans le dos » n’est pas une bonne idée)
Je vous souhaite bon courage et plein de bonheur, j’espère que tout s’arrangera 😘
Camille dit
Salut ici 8 ans de couple bientôt 9 ans en août avec mon conjoint j’ai 30 ans en octobre lui a 48 ans en novembre nous avons 17 ans d’écart j’ai un fils qui vient d’avoir 11 ans et lui 2 filles de 24 et 22 ans. Dès le début quand ont s’est mis ensemble je lui ai dit que j imposait un mariage et d’autres enfants et qui si il ne voulait pas que c’était pas la peine d’être ensemble. Il a accepter. J’attends toujours ma demande… je suis en cdi lui aussi… je lui ai dit que si a 32 ans il ne m’a toujours pas fait d’enfant que je compte congeler mes ovules et faire un enfant seule et je le ferais vraiment.
Juju dit
Bonjour,
Pour ma part je voulais absolument un enfant et mon conjoint pas vraiment… Je n’envisageais pas l’idée de lui faire un enfant dans le dos, pour moi c’est un projet qui doit se construire à 2 pour qu’il puisse avoir sa place et que bébé grandisse avec un père. Et d’un autre côté j’avais très peur de ne pas pouvoir avoir d’enfant à cause de mes antécédents gynécologique.
Résultats je lui ai posé un ultimatum : j’attendais qu’il soit prêt mais que si avant mes 30 ans il n’en voulait vraiment pas et bien j’envisageais probablement de le quitter car c’était un besoin viscéral de construire une famille …
Peut être qu’il faudrait déjà voir pourquoi il n’en veut pas , comprendre si c’est la peur qu’il lui fait repousser l’échéance ou si la raison est vraiment fondé ( peu de moyens , instabilité de vos boulots etc…) Et si il y a des contraintes essayer de voir pour y remédier .
Melanie dit
Bonjour,
Dans une émission de La Maison des Maternelles, la sage-femme Anna Roy a eu une reponse pleine de bon sens et qui m’a marqué « c’est à celui qui ne veut pas d’enfant d’assumer la contraception « . Autrement dit, soyez claire avec monsieur. Dites lui que vous arretez la pilule. À lui d’assumer la suite. Vous aurez peut-être une bonne surprise.
Bon courage
Chloé dit
Je n’avais pas entendu cette remarque d’Anna Roy, je la trouve pleine de bon sens. Merci pour votre commentaire, même si je ne suis pas concernée par l’article je trouve votre commentaire très enrichissant 🙂
Bénédicte dit
Pour revenir au commentaire de Chloé et terminer mon histoire, il m’a donné sa réponse le 1er janvier, et je lui ai dis que je ne prendrais plus la pilule. S’il ne veut pas d’enfant à lui d’assumer la contraception. Il m’a dit qu’il comprenait et qu’il prend le relais.
Il a aussi dit que si un jour il est sûr de lui et au clair sur le sujet, il envisagera la vasectomie.
Je ne le piègerai pas, je lui ai dis, je ne lui ferai pas d’enfant dans le dos ou autre…. mais je lui ai demandé s’il y a un accident, me demandera-t-il d’avorter ? Il m’a répondu qu’il se verrai très mal me demander une chose pareille…. Donc il est averti, à lui de faire gaffe en attendant que je décide si je me casse ou non 😛 !
Bénédicte dit
Bonjour,
Et c’est exactement ce que je viens de faire.
34 ans dans 3 semaines, monsieur en a 39 et déjà papa d’un fiston de 12 ans, que nous avons en garde alternée une semaine sur deux. Je suis donc belle-mère mais pas mère. 7 ans que nous sommes ensemble.
Fin novembre je lui ai mis une sorte d’ultimatum (que j’aurai aimé ne pas lui mettre et que j’ai essayé d’éviter mais à un moment, aux grands maux les grands remèdes !).Je lui ai demandé de réfléchir à s’il souhaitait un autre enfant dans sa vie (même pas immédiatement, là tout de suite ! juste de manière générale).
Je lui ai laissé jusque fin décembre et le 1er Janvier – BONNE ANNEE – il m’a expliqué que bien qu’il aime « l’idée d’être à nouveau père et de vivre cette aventure avec moi » il ne s’y projette pas….
Un nourrisson à 40/41 ans ? Alors que son fils devient grand ce qui permet de commencer à faire plus de choses avec lui, de vrais voyages, de vraies aventures, il est également de + en + autonome etc….
Bref, le couperet est tombé, et j’ai bien cru que j’allais m’évanouir avec…
Nous en avions déjà discuté, nous nous sommes séparés plusieurs fois (dont pour cette raison il y a plusieurs années, mais puisque remis ensemble depuis, il semblait évident que c’est parce que nos projets étaient les mêmes…! Peut-être n’avais-je pas été assez claire). Je savais qu’il avait des difficultés à se projeter, c’est pour ça que j’ai eu besoin d’une réponse une fois pour toutes et que ma question n’était pas « quand aura-t-on un bébé ? » mais « veux-tu seulement un autre bébé dans ta vie ou même pas ? ».
Depuis, je digère…. nous sommes le 10/01 et cela fait donc 10 jours que j’écris dans un cahier tout ce qui me passe par la tête et le cœur. Je l’emmène partout avec moi et j’y déverse tout, pour ne pas me sentir trop lourde de tristesse par moments.
J’ai un choix à faire donc je me questionne sur mes réelles motivation, cette envie de bébé, d’où vient-elle ? Une grosse introspection en cours….
Mais honnêtement, cet homme est mon tout, et si ce n’est pas avec lui, je me demande réellement à quoi bon avoir un enfant ? Je suis tantôt triste et en colère de me dire qu’on ne m’appellera pas maman et que je ne connaitrai pas ce bonheur que doit être la maternité, tantôt calme car je ne me vois aucunement faire un bébé pour faire un bébé c’est à dire me séparer, trouver un logement solo et lancer une procédure de PMA.
Concrètement sans lui….. je ne vois pas l’intérêt. Ce que je voulais moi, c’était agrandir CETTE FAMILLE LA (que nous formons tous les 3). C’est de vivre avec eux, d’être belle-mère qui a nourri l’envie d’être mère donc seule….je ne m’y vois pas. Tout comme j’ai du mal à tirer un trait sur l’idée d’être maman un jour…
Voilà ou j’en suis, si qqun se trouve toujours dans les parages et souhaite en parler.
Bon courage et merci à toutes ! On vous lis et ça fait du bien !
Laurence dit
La situation a-t-elle évolué pour vous ?
J’ai 37 ans, en couple depuis 9 ans avec mon conjoint qui a 32 ans, nous nous sommes séparés fin mars car il ne veut toujours pas d’enfant. Il dit qu’il ne sais pas s’il en aura mais pour le moment il ne se sent pas prêt.
Avant notre séparation j’ai tenté 2 inséminations pensant que je voulais tellement un bébé que je pouvais le faire « seule ». Ces 2 inséminations n’ont pas fonctionné, ça a finalement été un soulagement car ce n’est pas comme ça que je souhaite être mère. Mais j’ai pris sur moi pendant tellement d’années (4 ans) que j’ai eu besoin d’aller au bout du bout mais même ça ça n’a pas fait changer d’avis mon conjoint.
Après 2 mois de séparation, je ne sais pas si nous avons fait le bon choix car mon compagnon me manque, je pleure quasi tous les jours et je me dis que nous nous sommes séparés pour un enfant qui n’existe même pas et je me dis aussi que je ne serais peut-être jamais mère et que nous avons donc mis un terme à notre couple qui allait bien à part cette difficulté.
Af dit
Bjr, Comme je te comprends, même chose de mon côté, comment ta situation a t elle évoluée ?
Agnès dit
C’est la difficulté de se mettre en couple très jeune : on ne peut qu’imaginer ses envies dans 5 ou 10 ans. Trop jeunes pour y penser. Parfois, les envies arrivent et sont les mêmes, parfois non.
La question qu’il faut se poser est si l’on envisage de passer toute sa vie avec son conjoint même sans enfant ou non. Si c’est possible, si c’est le conjoint qui l’emporte et non le désir d’enfant (je ne dirai pas de famille car un couple forme une famille), il faut parvenir à se résigner. Si c’est le désir d’enfant alors il faut le mettre devant l’ultimatum en temps ET qu’il réponde en toute honnêteté, car avoir un papa « forcé » n’est ni bon pour le couple, ni bon pour l’enfant. Et ce n’est pas facile d’être honnête car ça veut dire potentiellement perdre la personne qu’on aime ou ses routines (ça aussi c’est malheureusement vrai). Par chercher des excuses mais dire oui ou non.
En tout cas, je pense qu’il faut en parler vraiment plutôt que d’aborder le sujet une fois par an en mode « je reprends ma pilule ? »
J’ai eu « la chance » de ne jamais avoir eu de relation sérieuse avant mes 26 ans et de trouver un homme merveilleux un peu plus vieux que moi. A cette époque de nos vies, on savait ce qu’on voulait, c’est l’avantage. Après quelques semaines, on se disait qu’on voulait des enfants et se marier d’ici quelques années, si tout se passe toujours bien et je crois que s’il m’avait dit non, je serai partie malgré la perle rare. Nous avons un super petit garçon et j’ai l’envie d’un 2ème. Lui non alors qu’avant la grossesse il en avait aussi envie. Les embûches arrivent toujours 😉 mais ça ne reste pas sous le tapis, on en parle régulièrement, on se dit nos raisons, on comprend l’autre et on espère qu’il change d’avis. Mais voilà, on a déjà un enfant, c’est moins compliqué à accepter que pour vous.
En tout cas je tiens à vous rassurer concernant la complicité entre mère et enfant. La mienne m’a eu à 40 ans (j’ai 3 frères) et nous sommes complices. C’est surtout une question de caractère et de confiance en l’autre plus que d’âge (d’ailleurs à 74 ans elle est toujours très active autant physiquement qu’intellectuellement alors que d’autres ne le sont plus du tout, c’est vraiment une question d’état d’esprit).
Bon courage à vous et donnez des nouvelles
Chloé dit
Si cela peut vous donner un petit espoir : mon conjoint était catégorique après notre premier : pas de deuxième. Trop fatiguant dans les premiers mois. Résultat notre fils a 4.5 et sa petite soeur est arrivée voilà trois mois 🙂 parfois il faut laisser passer du temps pour digérer les nourrissons et accepter les projets de l’autre ☺️
Agnès dit
C’est ce que je me dis aussi, notre petit va grandir, il a 2 ans maintenant, devenir moins chronophage, plus de couche, moins fatigant (enfin, différemment 😉 ). J’espère que d’ici un ou 2 ans mon mari changera d’avis. Je lui laisse le temps et je ne le harcèle pas en attendant.
Claire dit
Bonjour et bon courage pour cette situation ! Je te comprends, j’étais dans la même. Et puis un soir, après avoir parlé avec une amie qui était enceinte je me suis dit : il faut maintenant. Je suis rentrée et je lui ai demandé : quand seras-tu prêt ? Est ce que dans 2 ans tu seras plus prêt que maintenant ? Il m’a répondu : non, moi je pourrai attendre encore 10 ans.
Ayant 32 ans moi je lui ai donc répondu : « Alors ça ne changera rien que ce soit maintenant ou dans 1 an ou dans 2 ans. Tu n’es pas prêt et tu ne le seras pas mais moi je le suis donc on se lance »
Et à ma grande surprise, il a dit oui… Ce n’était pas un oui franc mais on s’est lancé. Aujourd’hui il est heureux d’être papa mais il n’en veut plus d’un 2ème car trop de contraintes pour lui (bébé a 7 mois) mais moi j’ai pu avoir ce que j’attendais.
Je pense qu’il faut lui demander concrètement une date, lui dire qu’avant tes 30 ans tu veux, tu AS BESOIN pour ton équilibre d’être maman et que cela peut prendre du temps. Lui dire que tu ne peux pas attendre encore 10 ans pour toutes les raisons que tu connais déjà.
Bon courage, donne nous des nouvelles !
Lau dit
J’ai été dans cette situation de désir d’enfant envahissant et s’il y a une chose qui est essentielle c’est la communication. Pourquoi ton conjoint repousse l’échéance ? Qu’est ce qui le bloque ? C’est à force de discussions, de réassurance s’il en a besoin, que lui aussi de son côté pourra avancer dans le cheminement d’avoir un enfant. Sans donner de délai, avez-vous tous les 2 déjà évoqué le sujet, t’a-t-il déjà dit s’il voulait des enfants ou non ? Ce qui est sûr cest que le brusquer ne mènera à rien de bon. Un bébé se fait à 2, si tu crois en votre couple, si vous vous aimez vraiment, un jour il sera prêt. Mais encore une fois, la discussion est primordiale. Aujourd’hui, j’ai 32 ans et après 6 ans de patience je suis enceinte. Il ne faut pas perdre espoir, profite de ce que vous pouvez vivre à 2 tant que vous le pouvez, discutez, refaites le monde, aimez-vous….mais ne laisse pas ce désir étouffer ton amour.
Plein de courage, le bonheur est toujours sur le chemin. 😘
Chloé dit
Bonjour,
Je compatis tellement à votre histoire parce que j’ai l’impression d’avoir la même. 30 ans demain, 15 ans en couple et pourtant toujours ce mur quand j’en parle et cette souffrance quand j’y pense. Il n’est pas fermé pour avoir des enfants mais ce n’est jamais le moment, il ne veut pas. Au début, j’osais même pas lui en parler, je me disais que mes envies allaient se calmer mais ça n’a pas marché… On a fini par en parler, c’était dur, j’avais l’impression qu’on était plus en phase, 15 ans après j’avais l’impression que mon monde s’écroulait. Dois-je rester et attendre encore et encore au risque de ne jamais être mère ou le quitter pour tenter de trouver un homme avec qui construire une famille dans l’amour et le partage ?
Et je me reconnais aussi dans ces pulsions de mise au pied du mur. Je rêve souvent que je suis enceinte ou qu’il me dit qu’enfin il est prêt mais quand je me réveille, je suis tellement triste que j’imagine lui mettre un ultimatum et lui tendre un test de grossesse positif… Je sais que ces pensées ne sont pas acceptables mais je pense qu’on ne peut pas les contrôler quand l’envie devient plus forte que la raison.
Demain, c’est mon anniversaire, et le seul cadeau que j’aurais voulu c’est l’annonce de sa part qu’on se lance dans l’aventure… Mais je ne l’aurai pas. C’est très dur d’arriver à 30 ans, de voir le temps qui passe et de voir l’homme que vous aimez ne pas avoir l’envie de construire une faille avec vous.
Je vous envoie plein de courage.
Ollier S dit
Ce témoignage resonne chez moi.. cest si dur. J’ai 28 ans cette année, lui 29, 6 ans ensemble et des excuses.. quand on sera plus à la fac, quand on aura un boulot, puis le cdi, puis proprio.. mais je lui ai dis que je souhaitais être maman avant 30 ans.. je pense qu’il m’a entendu.. sauf que pas d’arrêt de pilule avant l’année prochaine pour lui et l’horloge biologique qui tourne, et dame nature qui fait ce qu’elle veut.. jai peur de lui en vouloir ensuite si ces problèmes se présentent.. cest tellement difficile
Courage à toutes celle qui vivent cela
Lau dit
Je crois que le truc de l’horloge biologique c’est ce qui fait le plus peur…..on lit, voit, tellement de gens qui ont des difficultés….mais au final, n’est-ce pas juste nos cerveaux qui sélectionnent et n’enregistrent que ces histoires qui nous font peur ?
A 32 ans, je suis tombée enceinte avant même de pouvoir dire « ouf il a dit oui ». 😅 S’il doit y avoir des problèmes à 30 passés, il y en aurait sûrement eu avant, et vice versa. Patience, le bonheur à 3 arrivera à point nommé et vous serez heureux tous les 2. 😘
Mgre dit
Je suis tout a fait d’accord avec vous, avec cette petite nuance sur la fin du commentaire : certes si problème il y a, il y aurait eu avant, mais on a moins de temps pour se retourner et trouver un plan B quand on avance en âge… c’est quand même un argument a prendre en compte. Après, je suis d’accord avec vous, ma sœur, de 3 ans mon année, a eu ses 2 enfants coup sur coup juste après leur mariage (proche des 40), j’étais mariée bien avant (proche des 30) et mes enfants sont arrivé après une longue attente bien après… l’âge et la génétique ne veulent rien dire ! C’est un parcours très personnel…
Après des années de galère (dont un divorce douloureux) à vouloir des enfants depuis toujours, ma meilleure amie n’est tombée que sur des mecs qui voulaient « plus tard », aujourd’hui enceinte, elle a trouvé le bon, celui qui voulait maintenant et ça a marché du 1er coup… comme vous dites, un enfant, ça chanboule tout, il faut être prêt, vraiment, les 2 pour faire face, sinon c’est compliqué ensuite je trouve, la maman fait bcp car elle culpabilise, elle compense et elle finit par aller très mal… il faut trouver un coéquipier qui sera capable d’assumer sa part !!
Anne dit
Malheureusement pas nécessairement vrai. Pour faire vite, j’ai eu ce souci (on en avait d’autres) amis entre autre le fait qu’il dise toujours non à faire un enfant alors que nous avions 8 ans de relation, des CDI, moi 29 et lui 31. On s’est quitté. La rupture (déménagement etc.) a duré plusieurs mois. Il en a profité pour faire le point et changer plusieurs choses (même si on ne change jamais totalement). En tout cas, il a découvert qu’il voulait des enfants avec moi et ne pas me perdre. Nous avons pris le temps de redémarrer sur de bonnes bases, mariage, appartement à nous…puis nous nous sommes lancés. Malheureusement malgré des suivis annuels depuis l’adolescence, j’ai eu beaucoup de difficultés. Nous avons dû attendre 4 ans, vivre 4 faussés-couches, une trompe en moins, et devoir passer par deux cycles de FIV pour y arriver. J’ai été maman finalement à 34 ans et de nouveau à 36 ans.
Il faut parler au plus vite. Mettre les choses clairement à plat. La relation ne finira pas bien si les rancœurs se cristallisent. Vouloir des enfants n’est pas une obligation mais je pense que c’est un sujet assez important pour ne pas se sacrifier quand on en veut car ça finira mal tôt ou tard. Et la Nature est capricieuse ! N’attendez plus!