Je suis heureuse aujourd’hui d’avoir un témoignage de papa à publier. On en reçoit tellement peu ! En plus il aborde un sujet très intéressant : celui du père qui se retrouve une nouvelle fois confronté à la paternité alors qu’il ne le souhaitait pas et qu’il avait parlé ouvertement avec sa compagne du sujet du nombre d’enfant… qui a décidé de faire un troisième enfant sans son consentement. Voici son témoignage.
{Témoignage} Je ne voulais pas de ce troisième enfant, elle a décidé de le faire quand même
Bonjour à tous,
C’est après la lecture de l’article de Sonia et de ses commentaires que je permet d’échanger sur mon (ou plutôt notre) « histoire » … Au passage je tiens a encourager et féliciter tout le monde car la parole permet souvent de trouver des solutions à nos problèmes et à défaut de les trouver au moins de les alléger.
Pour faire court je suis en couple avec la plus belle femme au monde, nous nous sommes rencontrés il y a 18 ans sur un coup de foudre commun ! Nous avons gentiment avancé dans la vie pour accéder après 16 ans de vie commune a une vie disons correcte ; bon jobs / belle maison et 2 enfants, un grand garçon de 5 ans et une petit fille de 3 ans.
Alors que nous ne pouvions qu’être heureux de nos situations, j’ai ressentit chez ma compagne que l’horloge interne de création était de nouveau en demande… Nous avons donc eu des discutions sur le sujet des familles nombreuses (à partir de 3 p’tits bouts) et je ne me voyais pas repartir dans les couches les petites nuits, les cris etc… (car les bébé même si on les aimes à la folie nous demande une énergie qu’à ce jour je n’avais plus)
A ce moment, J’étais le plus heureux des hommes avec une femme toujours aussi sublime qui a mis au monde nos 2 enfants au monde et par chance en bonne santé… Suite à ces échanges je pensais peut être bêtement que nous étions en accord là-dessus, que malgré l’horloge interne de madame (…), que l’on resterait à 4 dans notre famille !
J’ai très certainement sous-estimé son envie / besoin car …
Malgré sa promesse de ne jamais me faire ça, ce n’est que 4 mois après cette discussion que je la vois arriver tête baissée pas bien du tout (du style pas trop fière d’elle). Et comme on se connait depuis pas mal de temps, il ne m’a pas fallu longtemps avant de lui dire la phrase suivante « que se passe-t-il ? »
et c’est à ce moment qu’elle s’effondre en m’annonçant qu’elle était enceinte pour la 3ème fois en 6 ans !
Ma première réaction à été celle de la rassurer, lui dire que malgré tout nous allions y arriver !
Mais plus le temps passait plus je me sentais trahi … volé … utilisé … alors Oui j’étais bien présent pour la conception mais sans aucune idée de ses arrières pensées ni envie de ce qui allait ce produire.
On en avait largement discuté.
Un passage difficile où nous avons malgré tout pris la décisions de garder le bébé
Notre couple n’a rien d’extraordinaire seulement nous étions sur un projet commun avec la volonté d’y arriver. A partir de là, plus son ventre s’arrondissait plus je me posais des questions, j’avais du mal à gérer le « pourquoi elle-t-a fait ça ! » pour son envie personnelle de faire des enfants ? mais elle est pourtant bien au courant que faire un bébé ne se choisi pas toute seule… Pourquoi remodifier l’équilibre de notre famille actuelle. Autant les premiers ont été préparés avant la naissance (parler au bébé qui est dans le bidon, des caresses que le futur bébé sente qu’il est attendu). Ces non actions pour ce troisième enfant ont amené une forme de fissure qui n’a cessé de s’ouvrir par la suite.
Restant sans réponse et sans trop explications hors « j’avais envie d’avoir 3 enfants c’est tout … » mon comportement envers elle a commencé a se dégrader. Durant toute sa 3ème grossesse mon énergie était dédiée aux 2 premiers (qui étaient en demande) m’intéressant trop peu à la grossesse de madame en cours ni a elle d’ailleurs… nos échanges difficiles se transforment en prises de tête … nous sommes déjà passés par là 2 fois, je me dis que la fatigue n’arrange rien (fin de grossesse) et évite de tirer trop de conclusion a ces réactions « à chaud »
Dans cette absence de compréhension avec trop de questions sans réponses je suis perdu entre la volonté d’être gentil sans y parvenir surtout que, dans le même temps je rencontre de réels soucis professionnels (depuis 15 ans dans la même boutique, on me propose un licenciement !)
Malgré tous nos efforts, nos rapports prennent de plus en plus le chemin de l’éloignement de chacun. La grossesse c’est bien passée, l’accouchement comme les 2 premiers s’est super bien déroulé (j’ai fait des enfants à une super maman). Maman et bébé sont là elles vont bien il serait temps de mettre de l’eau dans son vin.
Je mets de coté mes « questions sans réponse » et fait un « deuil » de ma vie d’avant en n’utilisant comme outils le « lâché prise ». Nous nous retrouvons désormais tous les 5 à la maison. Et tout commence à partir gentiment en vrille …
Maman sur bébé 3, papa sur enfant 1 et 2 … je me suis rendu à la dispo de la famille ne faisant que ca, aucun de nous 2 n’a pris conscience de l’écart qui naissait entre nous. Les premiers temps n’ont vraiment pas été simples, pas insurmontable mais pas simples ! La fatigue, les cris, les besoins des grands (je ne me plaindrai pas des nuits car maman comme les 2 premiers a décidé d’allaité donc dort avec bébé) malgré mes réticences, elle s’installe à coté d’elle car les nuits sont compliquées …
Je m’en voulais déjà de la grossesse que j’avais fait passée à maman et étais bien conscient que cet état avait un lien avec le fait de n’avoir pu / voulu préparer sont arrivée.
Le temps passe le premier mois, les 100 premiers jours, les 6 premiers mois …
1 an ! (elle marche déjà merci les 2 grands). En parallèle durant tout ce temps, chaque regain d’énergie était mis au profit pour régler ces comptes sans répondre aux questions que chacun pouvait se poser. Ne faisant même plus attention lors des disputes si nos grands étaient présent… De ses disputes fréquentes, mon grand a commencé a déclencher certain tics du comportement. Là je vis très mal le moment car en plus d’être profondément touché ; c’est un de mes enfants qui est éclaboussé d’une situation qu’il ne doit ni vivre ni gérer !
Toujours dans un soucis de transparence je tente de rentrer en discussion avec maman
Elle comprend, mais remet la faute sur moi. Du coups, je ne comprends pas, me referme encore plus … le lâché prise ne fonctionne plus, tout me touche, tout me saoule. Une fois les soucis du grand terminé, je décide donc d’aller voir mon médecin pour trouver des solutions à mon mal-être. Résultat 3 semaines d’arrêt maladie, anti-dépresseur, la total. Je suis à plat (bien moins que maman mais vous êtes fortes les nanas !), complètement déboîté par la prise des médicaments, le taf ça ne va pas, la maison ça ne va pas, la maman ça ne va pas … je me fait alors « insulter » d’incapable de nul et même de père en carton ! en fait rien ne va ! Heureusement les enfants sont là !
C’est à ce moment qu’elle a décidé de partir de la maison ! suite à une dispute elle part chez sa maman avec les 2 filles ! j’avais déjà bien pris sur moi sur ces 2 dernières années (…) là le monde s’effondre ! plus aucune sensibilité, plus de force, plus d’envie enfin si … UNE ; que ma femme revienne ! depuis puis trop longtemps mon unique ressentis est la tristesse…
Aujourd’hui notre dernière a 1 an et demi je l’appelle notre « bébé sourire » car elle rigole tout le temps, on se fait des aprèm duplo, du vélo … je l’aime depuis le jour où elle est arrivée au monde. Par contre notre couple a pris des chemins totalement opposés pour cause d’un choix de vie qui se fait à 2, et que maman a choisi de faire seule.
Maman fait la maman et oublie le conjoint
Papa s’adapte au besoin des enfants (et de la maman)
Je reste le plus droit possible dans mes bottes (je suis on ne peux plus fidèle, à l’écoute ; en observation constante de notre famille) mais le temps commence à devenir vraiment long ! Car j’aime ma femme (autan que ma famille autant que mes 3 enfants) mais (malgré tout se qu’on a construit ensemble) tout cet amour n’est pas réciproque (selon les dires de maman).
Pour l’heure nous sommes en colocation depuis 6 mois avec nos 3 enfants nous ne communiquons plus du tout entre nous ! Le passé à déjà connu son lot de complications, la suite s’annonce tout de même épicée ! Même si je me force a croire que le temps fera le nécessaire pour rouvrir les yeux de notre couple (Je reste sur le projet commun d’amener tout ce p’tits monde aussi loin que possible). J’ai même proposé une thérapie familiale et de couple (qu’elle a refusé). Au final je n’ai pas joué et j’ai perdu !
Loin de moi l’idée de juger, de me défendre, de traiter ou de manquer de respect à qui que se soit mais cette histoire m’a mis à mal … au point de remettre en doute mon éducation et mes croyances.
L’égalité homme femme, totem de mon éducation se retrouve entaché par ce choix
Je trouve dommage que nous ne soyons pas arrivés avant à se mettre d’accord pour un tel évènement. Car si je comprends le fil du témoignage de Sonia que je reprends comme exemple, le soucis est pourquoi ne veut il pas un troisième enfant !
Le débat est complexe car d’un coté une maman qui veut un enfant traverse des choses internes que je ne peux imaginer mais n’a besoin (pardon pardon) en réalité que d’un petit peu de semence pour procréer, quand un papa a besoin d’une femme volontaire pour porter son souhait de mettre un enfant au monde … le faire naître est et sera toujours aux dames de le faire.
J’aurai pu partir OU ne pas la reconnaître, j’ai fait le choix de l’accepter et de le surmonter ! Ce sont nos épreuves difficiles qui nous rendent plus fort ! et il est bien plus intéressant de s’adapter que de tout vouloir maîtriser. Abandonner j’y ai pensé mais on parle de donner la vie, pas de l’ôter …
Donc petit point de rappel qui sera également ma conclusion.
Si maman désire un enfant et que papa non : maman va ressentir du malheur de la peine un manque et aussi des regrets futurs ! Si papa désire un enfant et que maman non. Papa va ressentir du malheur de la peine un manque et aussi des regrets futurs !
Personne n’étant gagnant au final ; je pense que le meilleur moyen d’y arriver c’est d’en discuter dès le début de la relation… souhaitez-vous avoir des enfants (perso j’ai toujours répondu « oui et pas qu’un » … arrivé à 2 j’en avais assez !) la question qui suit c’est combien ? 1 ou 2 ou 3 … 4 ! car le manque de nombre dans mon discours a créé un déséquilibre entre mes souhaits mal maîtrisés et les siens bien plus précis.
Pour finir je reprendrai une phrase magnifique de ma belle-sœur qui me disait à l’arrivée de la 2ème « L’amour des enfant ne s’additionne pas il se multiplie ! » je ne garde que ça pour résumer cette histoire ; comment je n’aurai voulu aimer ou être aimé encore plus.
Vous souhaitez publier votre histoire ou vos conseils sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Marise dit
Je voulais m’arrêter à deux enfants car isolée dans un pays qui n’est pas le mien, faire l’école à la maison et avoir un petit job étaient beaucoup pour moi. Lui en voulait un troisième, il a téléchargé une application pour suivre mes périodes d’ovulation et a fait en sorte que nous ayons des rapports à ces moments là alors que c’était clair qu’on s’arrêterait à deux. Je me sens trahie, c’est mon corps, c’est moi qui supporte cette charge mentale avec les enfants et là je dois repartir pour une troisième grossesse alors que mon dernier est petit. Ma confiance est brisée, je ne vois plus les choses comme avant, je suis déçue et me sens trahi. Construire avec une personne en qui je n’aurai pas dû faire confiance
Anne dit
Bonjour,
J’entends votre situation de détresse, car se sentir trahi par son conjoint est terrible. Votre femme, de son côté, a certainement dû ressentir beaucoup de ressentiment face à votre refus. Ce sont des sentiments graves et profonds qui peuvent mettre à mal une vie de couple.
Le problème finalement n’est pas en soi votre 3ème enfant, que vous aimez intensément d’après votre témoignage, mais la rupture de la confiance entre votre femme et vous que cette grossesse a suscité.
Vous avez évoqué une thérapie conjugale et je crois que vous avez raison. Si votre femme ne veut pas venir, vous pouvez déjà y aller seul. Cela vous permettra de mettre des mots sur ce que vous ressentez et avez ressenti, mais également de vous projeter à sa place et peut être avoir quelques pistes pour ré amorcer un dialogue avec votre épouse. Votre femme se sent manifestement incomprise…
J’espère que votre situation va s’améliorer, rien n’est inéluctable !
Julie dit
Pour avoir été dans la situation inverse, ce n’est pas sans souffrance non plus. Nous avions une contraception au préservatif. Un jour monsieur l oublie sans doute car ce n est pas très marrant, qu il veut un peu de spontanéité, que j’ai 41 ans et qu il pense comme moi que le risque est faible. Et ce qui doit arriver arrive, merci les medias de m’avoir bourré le mou avec cette histoire d horloge biologique, a 41 ans un oubli = une grossesse c est aussi simple que ca. Il me demande d avorter mais j ai déjà vécu ça une fois et je ne veux pas reporter seule cette souffrance alors que nous avons fait l erreur à deux.
Il refuse de m accompagner aux rendez vous ivg donc de partager cette douleur. Cette épreuve nous aurait séparé c est ce que je comprends car je l aurais haï de m infliger ça une nouvelle fois.
Je n y vais pas non plus. Nous vivons une grossesse où nous sommes tous deux absents. Lui n en voulait pas et ne veut pas voir ce qui se passe. Moi je n en voulais plus press un long deuil et je me retrouve dans cette situation de détresse physique et psychologique extrême le tout avec des répercussions professionnelles que je suis pour le coup seule à subir. Je tente de ne pas le détester de ne pas avoir mis la capote, de ne pas me détester d avoir laisser faire mais c est très très difficile avec d énormes problèmes d angoisse à la clé.
Lui m accuse de ne pas à avoir géré la contraception seule, me dit que c est une affaire de femme ce n est pas à lui de toujours assumer.
J ai déjà eu eu deux stérilets que j ai expulsés et le gyneco m a déconseillé la pilule après 40 ans en raison du risque de cancer et problèmes AVC.
Alors oui nous aurions dû prendre en main les choses de façon définitive. Maintenant c est trop tard et nous sommes très mal tous les deux avec cet enfant à venir que nous ne désirons pas vraiment qui est là.
Je ne sais pas comment notre couple va sortir de cette épreuve.
audrey dit
votre compagnon m’a l’air très courageux dis donc « je ne veux pas de capote mais je n’assume pas la suite », bon courage a vous qui etes seule dans cette epreuve et que votre enfant ne sois pas comme son « géniteur » !
Boucle rouge dit
C’est attérant de lire ça, je suis vraiment désolée pour vous. Je vous envoie tout mon soutien. Je ne sais pas quoi vous conseiller à part de vous concentrer sur vous et vos besoins,plus que sur votre couple car vous méritez mieux que le comportement de votre compagnon que vous décrivez pour l’instant.
Si vous ne souhaitez pas faire d’ivg et que vous en voulez pas bon plus être maman vous pouvez réfléchir à l’accouchement sous X même si ce n’est pas un choix facile non plus. Quoiqu’il en soit je vous souhaite bon courage et j’espère que votre compagnon se fera pardonner ou que vous en trouverez un mieux.
Lucie dit
Ce que ressort de votre message c est quand même que votre femme assure vraiment. Alors même si ce petit n’était pas prévu il faut prendre conscience de votre chance !
So dit
J’ajouterai, monsieur (et messieurs), qu’un bon moyen d’avoir des relations sexuelles sans avoir d’enfants, si personne ne veut gober de pilule ou se faire scouic, ce sont les rapports sans pénétration.
Je pense au fameux cunnilingus bien sûr !
À défaut de gérer le foyer à égalité, dédommagez au moins votre compagne avec un orgasme, quoi…
Le mieux étant, bien sûr, de s’occuper du foyer ET de gâter la femme de votre vie.
(Quant aux hommes qui ont accepté de changer leur vision des choses et qui souhaitent réellement l’égalité dans le couple, je vous souhaite d’être gâtés autant que vous gâtez votre chanceuse !) 😉
So dit
Papa qui écrit, tu vas te faire dézinguer :
1. « Madame » n’a pas d’horloge interne, c’est pas un objet mais une personne qui n’est régie ni par un mécanisme ni par des hormones (elle a un cerveau qui fonctionne très bien, quoi),
2. T’as qu’à te renseigner sur la vasectomie, le slip chauffant ou militer pour la mise sur le marché de la pilule pour hommes, comme ça ce sera « ton corps ton choix ». Nous n’avons pas toutes envie de gober une pilule ou d’affecter notre corps et notre santé pour un bénéfice qui profitera AUSSI à une personne qui n’implique pas son propre corps et sa propre santé dans le processus (parasites, stoppez d’abord vos spermatos avant d’attendre qu’on stoppe nos ovules, plus rares et plus précieux).
3. Non, les nanas ne sont pas « plus fortes », du moins pas dans le fait de devoir supporter la charge mentale et domestique. Ça, c’est ce que vous vous dites pour vous dédouaner mais ça ne passe pas. Tu t’occupes des enfants et de la maison comme elle et tu la laisses travailler ou sortir si elle en a envie/besoin.
Je salue cependant le fait que tu sois là malgré tout pour tes enfants. Mais ta femme, arrête de la prendre pour une jambonne. Elle fait ses choix et si tu veux avoir un droit de regard, tu impliques ton corps et tu y travailles au lieu de te reposer sur elle (vous êtes en moyenne plus lourds que nous, ça suffit de vous reposer sur nous).
Charlie dit
Quel commentaire agressif et amer…vous ne pouviez pas expliquer votre propos d’une façon plus bienveillante ?
Ahotep dit
Bonsoir,
Je me retrouve un peu dans votre épouse. J’avais et j’ai encore cette envie viscérale d’un autre enfant. Mais je n’ai pas eu son courage si on peut appeler ça du courage.
Avec mon conjoint nous nous étions dit dès le départ qu’on aurait un jour deux enfants.
Le premier est né après 1,5 an de relation, un accident bien vécu malgré une grossesse merdique et un accouchement déclenché qui a fini en césarienne mais ça c’est une autre histoire.
On est content, on se dit le 2e se sera quand le 1er entrera en maternelle.
Le temps passe la première rentrée aussi. Avec la scolarisation arrivent les problèmes. Le fils est une forte tête avec un caractère bien trempé comme on le dit il a pris à ce niveau le pire de nous deux. A l’école ça se passe mal. Convocations et compagnie… Changement d’école suite à un déménagement. Tout va bien du moins au début… Les convocations reprennent s’en suit tout un parcours du combattant pour suivi médical du fils. Car soit disant autiste et tdah alors que rien de rien …Et la c’est le « drame » je reparle du 2e et la réponse ne tarde pas. Vu comment est B il est hors de question d’en avoir un autre.
Ça fait 8ans que je fais le deuil de ce 2e enfant, 8 ans que chaque annonce de grossesse est pris comme un coup de poignard dans le ventre. Mais j’accepte son choix . On ne peut pas forcer nos envies sur les autres…
Biaggi dit
Je constate toutefois à travers vos mots qu’il y a beaucoup d’amour en vous envers votre femme et vos enfants, et une vraie volonté de vous en sortir pour le bien-être de votre famille. C’est sûr que vos enfants n’y sont pour rien, ils n’ont rien demandé et n’ont pas à subir cette situation. Ce qui est fait est fait et ce 3ème enfant est là. Maintenant c’est à vous de décider: qui est-ce que je décide d’être dans cette situation ? Quelles sont les valeurs que je vais mettre en avant face à cette adversité ? Quelle est la meilleure attitude pour mon bien-être et celle de mes enfants ? Est-ce que la séparation est la seule solution ou est-ce qu’il y moyen de réparer les blessures ?
Van Berkum dit
Le problème ici c’est l’égoïsme des hommes… eux peuvent procréer jusqu’au terme de leur vie, au contraire des femmes, il le dit bien, la fameuse horloge biologique… la mère gère presque tout, c’est pas nouveau, tout le monde connaît la fameuse charge mentale… c’est quoi son problème ? Le fait que lui ai décidé et pense le problème réglé parce que c’était clair pour lui et lui seul, que deux enfants suffisaient à son petit confort familial ? Il pousse le bouchon un peu loin avec son arrêt maladie, sa dépression, juste parce qu’au final c’est pas LUI qui avait eu le dernier mot dans le couple… quelle blague… ce type m’horripile… égoïste, absolument pas à l’écoute de la fameuse femme de sa vie… pppffff…
audrey dit
ne pas mettre tous les hommes dans le même panier, d’ailleurs etre en couple avec un homme n’est pas obligatoire, qu’est ce que vous aurez dit si il s’était barré et n’avait pas assumé?
La charge mentale je pense que sa femme doit connaitre vu qu’ils avaient deux enfants, cela ne lui a pas coupé l’envie de continuer avec un troisième enfant!
Quant à la dépression, cela peut arriver a n’importe qui, vous en parlez comme si c’était juste un caprice, comme si c’était fait exprès ! au moins il a essayé de s’en sortir en faisant une thérapie, mais madame n’a pas voulu, bin oui elle l’a eu son troisième bébé, quitte à ce que cela ce répercute sur son couple, sur la vie des ses ainés, donc c’est qui l’égoïste au final?
Boucle rouge dit
Plusieurs choses à debunker dans votre commentaire :
1 : les hommes aussi ont une horloge biologique même si elle ne fonctionne pas comme celle des femmes. C’est une fausse idée qu’un homme pourrait concevoir aussi facilement à 90 qu’à 20 ans! La fertilité masculine baisse d’un coup dans la quarantaine puis continue à baisser régulièrement tout au long de la vie. Il n’y a pas que la fertilité d’ailleurs,la qualité du sperme diminue également beaucoup avec l’âge… D’ailleurs le don d’ovocytes c’est possible jusqu’à 38 ans, le don de sperme jusqu’à 45 ans… La différence est finalement bien moins importante que ce qu’on s’imagine !
2 : la dépression c’est une maladie, pas un caprice ni une lubie, encore moins une blague. Ça peut être grave si rien n’est fait et il n’y a aucune honte à avoir besoin d’aide.
3 : la question n’est pas de savoir si lui était égoïste de ne plus vouloir d’enfants ou elle d’en vouloir encore. L’envie d’avoir un enfant ou non est toujours une envie égoïste, ce n’est pas le problème ! Mais quand il y a un désaccord de couple il faut dialoguer et prendre ses responsabilités. Lui a fait le 1er et pas le 2e. C’est vrai qu’il doit se remettre en question mais ce n’est quand même pas une raison pour le critiquer de faire une dépression !
Brunette dit
Bonjour à toutes et tous,
Merci pour votre témoignage monsieur, l’amour que vous portez à votre femme est très touchant ainsi qu’à votre famille vous m’avez émue.
Par contre je ne comprends pas comme dit dans certains commentaire pourquoi vous ne faites pas en sortes de vous protégez au moins vous avec un préservatif. Cela a dû provoquer un mal entendu chez votre épouse *il ne se protège pas il s’est pas retiré; alors peut-être qu’il y a une ouverture*.
Je vous souhaite beaucoup de courage de discussions et surtout beaucoup d’apaisement pour la suite.
J’en profite d’avoir une belle pensée pour Sonia car avoir un enfant *extraordinaire* hors normes avec un handicap et déjà tellement dure à imaginer.. alors à *apprendre* et à vivre.. de belles forces à vous!
Brunette.
Carine dit
Bonjour,
Bravo pour votre témoignage.
Je suis une Maman de 3 filles et qui rêve d’un 4ème enfant. Nous avons toujours dit que nous voulions 4 enfants. Mes filles ont 4 ans d’écart. Quand la dernière a eu 17 mois, mon mari m’a parlé d’un petit 4ème, mais je venais de reprendre le travail, et pour moi c’était trop tôt ma dernière aurait eu « peu » d’écart avec le futur bébé et je ne voulais pas lui « voler » cette place de petite dernière que ses sœurs avaient eu pendant 4 ans.
Alors j’ai gentillement décliné l’offre et il l’a compris.
Mais voilà 6-8 mois plus tard mon corps, mon esprit et mon cœur me réclamaient un bébé. Ça n’allait pas au boulot, j’avais mis un peu de temps à tomber enceinte pour mes 2 premières et j’avais tellement envie d’être Maman à nouveau et de clore mon aventure « créer la vie ».
Et là mon mari me dit qu’il se trouve trop vieux ! Nous avons passé des soirées entières à en discuter. Toujours en écoutant l’autre. Il comprenait mon envie visérale d’avoir ce bébé. Je comprenais son argument sur son âge (45 ans)…
C’était tellement dur de vivre avec cette envie. Je ne prenais aucune contraception, il le savait. Je lui disais quand j’ovulais pour ne pas le frustrer en cas d’envie de câlin « avec risque ». Il m’avait quand même dit que si je tombais enceinte, on le garderait car jamais il me demanderai d’avorter.
Combien de copines m’ont « poussé » à faire ce qu’il fallait pour tomber enceinte !!! Mais jamais je n’aurai pu vivre avec cette idée de lui faire un enfant dans le dos !!!!
Je pense que ce refus de bb4 a « cassé » qq chose dans notre couple. Je ne lui en veux pas, son argumentaire sur son âge, je l’entends.
Mais mon envie a été très dure à apaiser.
Et puis je ne vais plus vers lui pour lui demander un câlin (de peur de tomber enceinte et qu’il me le reproche) et je pense que lui viens moins en chercher aussi de peur que je tombe enceinte et qu’il se retrouve dans une situation difficile pour lui.
Aujourd’hui nous avons le projet de construire notre maison. Cela nous rapproche. Je commence (au bout de 7 ans !!!) à faire le deuil de ma grossesse ! Et je me dis que ce nouveau projet sera notre 4ème bébé.
Maëlle S dit
Oui, il y a tellement d’autres projets de couples que de faire un enfant.
Choyez ce nouveau projet, discuter en ensemble ++ et lancez toute votre motivation dedans, ça vous aidera à penser à autre chose 😊
audrey dit
le problème c’est que construire une maison c’est bien un beau projet, mais je crains qu’une fois la maison terminée la blessure revient ! j’ai adoré avec mon conjoint faire construire notre maison, mais quand c’était terminé je lui ai demandé si il ne voulait pas recommencer loool! Le mieux serait d’avoir plusieurs projets !
Bidule dit
Hello,
Triste…mais je ne comprends pas pourquoi les hommes ne se chargent pas de leur fertilité eux-même.
Si on ne souhaite pas d’enfant, on gère soi-même sa fertilité, non ?
Myrtille dit
Dans ce récit pas toujours clair, ce monsieur semble laisser beaucoup de charge mentale à la maman (en n’oubliant certes pas de préciser c’est une Super-Maman), y compris celle de la contraception !!!
Quand on est celui du couple qui ne veut particulièrement pas d’autres enfants, on prend les mesures soi même pour ne plus en avoir… On met des capotes, on fait fermer la fabrique… La vasectomie est une opération moins risquée que la ligature des trompes.
C’est un peu facile et peut-être puéril de faire la gueule ensuite et de laisser la maman seule dans sa grossesse et le bébé tout seul.
Une bonne fois pour toute, les hommes : si vous ne voulez pas d’enfants mais que vous voulez des rapports sexuels : contraception !
Maëlle S dit
Ma mère a fait 3 enfants « dans le dos » de mon père (dont des jumelles). Résultat, il n’a jamais été heureux dans sa parentalité et ne nous a jamais élevés correctement. Ça a ruiné leur couple et la représentation d’une famille « unie » pour leurs enfants… et ça a des conséquences sur le long termes !
Bravo à ce papa pour son abnégation, son lâcher prise et sa manière d’envisager de manière positive ce qui lui arrive.
Un enfant se fait à deux. Point.
Un 3eme enfant versus une famille unie… chacun peut faire son choix mais il faut en assumer les conséquences, sans penser que à soi…
Merci pour ce témoignage d’un père, ça fait du bien !
Bon courage pour la suite…
audrey dit
et votre père s’est fait avoir deux fois, c’est étonnant ! le mien pour faire les enfants il était doué, mais pour les élever c’était autre chose, il fait partie de la team « je ne veux pas être père mais je veux b…r sans capote ! c’est sur que si un enfant n’a pas été désiré par l’un des parents, cela peut avoir un impact terrible sur l’enfant qui n’a rien demandé !
Charlène dit
J’ai beaucoup de compassion pour vous, c’est vraiment malheureux ce qui arrive et ce n’est pas juste.
Il y aura surement des gens qui vous jugeront mais je trouve votre témoignage très courageux, ce n’est pas parce que je suis féministe que je ne reconnais pas la souffrance qui peut être causée par des femmes à des hommes. Au final, nous sommes tous humains et nous avons les mêmes droits et la même sensibilité.
Je constate toutefois à travers vos mots qu’il y a beaucoup d’amour en vous envers votre femme et vos enfants, et une vraie volonté de vous en sortir pour le bien-être de votre famille. C’est sûr que vos enfants n’y sont pour rien, ils n’ont rien demandé et n’ont pas à subir cette situation. Ce qui est fait est fait et ce 3ème enfant est là. Maintenant c’est à vous de décider: qui est-ce que je décide d’être dans cette situation ? Quelles sont les valeurs que je vais mettre en avant face à cette adversité ? Quelle est la meilleure attitude pour mon bien-être et celle de mes enfants ? Est-ce que la séparation est la seule solution ou est-ce qu’il y moyen de réparer les blessures ?
Des groupes de parole (même sur internet) ou la thérapie peuvent être une bonne solution, surtout ne restez pas seul et peut-être que votre femme se montera plus ouverte avec le temps. J’espère que vous trouverez en vous et en vos enfants la force de continuer, de pardonner et d’être heureux. Le plus important est l’amour que vous portez envers vos enfants et le respect envers votre femme, quoi qu’il arrive, car les enfants vous en voudront s’ils vous entendent dire du mal de leur mère. Ne remettez surtout pas votre éducation et vos valeurs en doute, la vie est complexe, les humains sont complexes et ce n’est pas facile de se retrouver dans tout ça. Vos valeurs font de vous une personne digne.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Agnès dit
Je sais qu’on n’a qu’un seul point de vue. De ce que je lis, madame est venue contrite d’annoncer la grossesse ce qui oblige monsieur à l’accepter. Mais en tant que parent, on est vraiment pris dans le tourbillon du quotidien et il est parfois difficile de se poser pour parler du fond. J’ai vécu ça il y a quelques semaines, un déséquilibre ressenti fortement à partager mais la vie de tous les jours qui empêchent de trouver le bon moment, la fatigue, l’énervement à cause d’autre chose, une maladie etc. J’ai remis cette discussion à 3 semaines et j’étais à la limite de pleurer dès que j’avais un instant de répit, à ressasser, je n’arrivais même plus à accepter un calin, un contact de l’autre.
Là vous avez ressassé des mois sans la possibilité de se poser, peut-être avec la peur de la réaction de l’autre qui fait toujours repousser. Et clairement ça fait s’éloigner les partenaires, c’est de plus en plus dur et pesant et il y a encore tout ce quotidien qui pèse. Pousser dans cette direction pour le bien de votre couple mais aussi de vos enfants, c’est a priori le seul levier si votre femme ne se considère plus que dans son rôle de maman.
Bon courage à vous.
Il n’y aura aucun moyen de reconstruire s’il n’y a pas de discussion. La description de colocation est tellement vraie dans ce type de contexte. Un ultimatum c’est moche mais c’est peut-être ici la seule solution, pour démarrer une thérapie de couple qui permettra de rouvrir le dialogue plus sereinement, avec un tiers qui apaise les tensions, qui laisse l’un et l’autre s’exprimer, qui empêche que la dispute interrompe le dialogue, qui donne des voies de sortie.
Je suis personnellement dans le ‘camp’ opposé, j’aimerai mon 2ème, mon mari non mais on essaie toujours de garder le dialogue ouvert, la discussion qu’on a eu a permis de m’apaiser, de trouver des solutions pour que certains aspects de notre vie quotidienne soient moins lourd. Mais le spectre du 2ème enfant rôde toujours autour de nos têtes insolubles. En tout cas jamais je ne forcerai mon mari et votre histoire montre bien le genre de fracture que ça peut engendrer.
Bon courage à votre famille
Cha dit
Passé l’émotion de la première lecture et je reprends ma réaction.
Ce monsieur souffre et j’en suis très désolée. J’espère qu’ils réussiront à reprendre les choses et aller mieux.
Mais j’aimerais beaucoup avoir la version de son épouse. Car, et c’est normal, si on le lit, il est dans la discussion, est droit dans ses bottes et elle est pas très raisonnable et lui met tout sur le dos.
Il passe très vite sur le côté grossesse et accouchement alors que c’est super fondateur et ça peut carrément casser la confiance qu’on a en son conjoint si il abandonne sa femme à ce moment là.
Quand il dit qu’il reste papa car il fait des am Duplo, je ne peux m’empêcher de sourire car jouer ça va, le reste est compliqué : qui organise la vie de famille, les rdv pédiatre, le mode de garde….?
Par contre, les gars, intéressez vous a la contraception de vos conjointes… Juste dire que vous ne voulez pas d’enfant ne suffit pas, si vous n’êtes pas capable de dire ce qu’elle prend (ou de vous acheter un slip chauffant…) Il ne faut pas s’étonner d’une grossesse (risque pris à chaque rapport même si Mme prend la pilule….)
Bref, témoignage d’un homme qui souffre mais est aussi le reflet de tout ce qui ne va pas dans le couple hétérosexuel aujourd’hui…
audrey dit
oui la version de l’épouse pourrait être intéressante, car je pense que dans un couple il y a des divergences, des passages difficiles, la vie en couple n’est pas toujours un long fleuve tranquille mais chacun a ses parts de responsabilités !
Agnès dit
Parce que dire qu’on s’est fait une vasectomie sans l’accord explicite de sa conjointe, c’est pas un peu pareil que de sauter sa pilule pour faire un enfant sans prévenir son mari ? C’est exactement pareil. Moi je rêve d’un 2ème et j’espère que le temps fera changer d’avis à mon mari. Je trouve injuste que je m’oblige à prendre la pilule pour ne pas avoir d’enfant alors que j’en veux un, de lui rappeler de ne pas faire l’amour si j’ai un oubli mais je me sentirai trahie s’il décide de faire une vasectomie sans mon accord. Surtout que la vasectomie c’est quasi irréversible et très efficace mais il n’y a malheureusement pas d’autre solution si efficace pour les hommes aujourd’hui.
Il faut un NON explicite et la demande d’accord pour faire la vasectomie au même titre que la femme ne peut pas arrêter sa pilule sans rien dire.
audrey dit
concernant la phrase qui vous choque, je ne l’avais pas compris dans ce sens la « La grossesse c’est bien passée, l’accouchement comme les 2 premiers s’est super bien déroulé (j’ai fait des enfants à une super maman)!
concernant la contraception, peut etre qu’il a tout simplement fait confiance a sa femme et qu’il n’aurait pas du! Sa femme a été bien égoiste sur ce point, et encore heureux le pere ne s’est pas barré !elle n’a pas pensé que cette décision aurait pu faire voler sa famille qu’elle a deja (deux enfants) en éclat !
Cha dit
Cette phrase me dérange… Déjà les termes « j’ai fais un enfant » ou « elle m’a fait un enfant » est très daté… . Et sinon, il y a quand même cette idée de performance un peu bizarre. Mais passons.
Concernant la contraception, ce qu’on appelle « confiance » ressemble plus à du « je m’en foutisme », en gros c’est son problème, il faut juste que ça soit efficace. S’intéresser, demander si c’est cher, efficace (regarder l’indice de pearl de la contraception choisie), s’il y a des effets secondaires…. C’est aussi avoir confiance mais surtout s’impliquer même si ça n’est pas physiquement mais intellectuellement et émotionnellement.
Et encore une fois, on a l’avis du père qui charge la mule assez fort… Je ne veux surtout pas critiquer cette dame sur un unique témoignage très partial
Gigi dit
Complètement en désaccord avec ce commentaire qui monte en épingle une toute petite phrase sur l’accouchement et passe à côté du point essentiel de l’article : cet homme avait clairement fait part à sa compagne de son désir de ne pas avoir d’autre enfant et ce désir a été ignoré.
Il n’a tout simplement pas consenti à avoir des rapports non protégés, rapports qui lui ont été imposés tout de même. C’est une grave trahison de confiance, pour ne pas dire une agression.
« Il n’avait qu’à faire une vasectomie » – intéressant, donc il n’avait qu’à prendre un choix contraceptif sans impliquer sa compagne qui de toute évidence aurait été en désaccord ?
C’est vrai que la charge contraceptive revient très (trop) souvent aux femmes, mais ici ce n’est pas vraiment le sujet.
C’est justement tout l’intérêt de ce témoignage: la contraception ou la décision de l’arrêter, quand on est en couple, c’est une affaire de couple. Ça se décide ensemble, dans la confiance et pas dans le dos de l’autre.
Boucle rouge dit
Mais si justement c’est tout le sujet ! Monsieur décide de ne plus avoir d’enfants et… c’est tout visiblement ! Depuis quand dire « je ne veux plus d’enfants » est un moyen de contraception ?? Il n’y a pas besoin d’avoir l’accord de sa ou son conjoint-e pour faire une vasectomie ou une ligature des trompes. Par contre en dehors de ça on ne peut pas être certain qu’il n’y aura pas de grossesse si on accepte des pénétrations pénis-vagin et à mon avis il était totalement consentant pour ça ! Je ne vois pas où vous voyez qu’il n’a pas consenti à des rapports non protégés ? Le témoignant ne parle à AUCUN moment du témoignage de contraception ! On dirait que pour lui c’est un non sujet alors qu’il dit discuter beaucoup avec sa femme. Mais apparemment il pense que la charge contraceptive ça ne le concerne pas, tout ce qu’il a à faire c’est dire ce qu’il veut et ça va fonctionner comme par magie. Et évidement si ça ne fonctionne pas c’est de la faute de sa femme qui lui a fait « un enfant dans le dos »! Mais aucun moyen de contraception n’est fiable à 100% et il était censé bien le savoir !
audrey dit
et pourtant des femmes voulaient se faire ligaturer les trompes, mais ont été refoulés car il leur fallait l’accord du mari ! de toute facon je ne pense pas que cela soit une bonne idée de faire cela dans le dos de son conjoint ou sa conjointe, c’est quand meme une décision tres importante ! par contre quand je prenais la pillule j’ai bien informé mon conjoint que moi meme j’ai été un bébé pillule et que la contraception n’est pas fiable a 100%, bin pour lui c’était ok, il n’aura pas a me reprocher de lui avoir fait un enfant dans le dos si la contraception foire !
Aurélie dit
Moi la seule chose que je vois c’est un papa et un mari fier de sa femme…..
si vous avez eu un accouchement compliqué il existe des professionnels de santé pour en parler…
Boucle rouge dit
Témoignage intéressant, je compatis avec certaines choses mais néanmoins je ne suis vraiment pas d’accord avec d’autres. Certes un homme qui veut être papa a besoin d’une femme pour cela (c’est la nature qui l’a voulu ainsi pas les femmes,!). Par contre un homme qui ne veut pas ou plus d’enfants a une solution très simple qui ne dépend nullement du consentement d’aucune femme : la vasectomie ! Et en attendant s’abstenir de pénétration pénis-vagin.
Je pense que le témoignant est largement en âge de savoir qu’aucune contraception n’est fiable à 100% et qu’une femme qui rêve d’avoir un 3e enfant ne va pas faire une IVG si elle tombe enceinte par accident. On n’a pas le point de vue de la femme en question donc je ne sais pas si c’était un accident de contraception ou pas mais de toute façon pourquoi devrait elle porter toute le charge contraceptive si elle a envie d’un autre enfant ? D’ailleurs je trouve ça révélateur que le témoignant dise qu’ils ont beaucoup discuté mais que lui ne parle pas du tout de contraception dans son témoignage comme si cela ne le regardait pas! Elle a bien pu se dire que au fond malgré ce que son mari disait puisqu’il ne faisait pas de vasectomie c’est qu’un 3e enfant lui ferait plaisir quand même. Elle a aussi pu oublier une pilule (ou autre) sans le faire exprès, l’inconscient est parfois très fort ! En tout cas je ne suis pas surprise que ce bébé soit arrivé et puisque maintenant qu’elle est là elle est aimée par ses 2 parents c’est le principal !
Maintenant il reste à réparer si possible le couple parental. La suggestion d’aller voir un thérapeute de couple me paraissait une très bonne idée de la part de ce papa! Je pense qu’il devrait essayer de rétablir le dialogue avec sa femme en lui disant que leurs enfants vont souffrir de la situation et que leur devoir de parents est de faire au mieux pour eux. Ça va peut-être la faire réagir! Lui reparler d’un thérapeute et si elle ne veut pas lui demander ce qu’elle envisage comme autre solution ? Sachant que même si finalement ils se séparent, aller parler à un tiers neutre les aidera à ce que les choses se passent au mieux (donc mieux pour les enfants aussi).
Dernier point je trouve ça bien que le témoignant évoque l’importance du dialogue et de l’écoute. Essentiel mais pas suffisant : il ne faut pas seulement écouter, il faut aussi savoir se remette en question ! Je lui conseille de bien réfléchir à pourquoi il n’a pas envisagé de vasectomie alors que c’était tout indiqué ! Et aussi se mettre à la place de sa femme : son mari lui dit ne pas vouloir d’autre enfant mais ne fait rien pour s’en prémunir et quand ça arrive il accepte puis développe de la rancoeur comme si toute la charge contraceptive/reproductive portait sur elle uniquement. Alors que ce n’est pas comme cela que ça marche un couple et une famille. S’il se met à sa place en se demandant comment il l’aurait pris je pense qu’il comprendra mieux pourquoi sa femme lui en veut. Ce n’est pas forcément irratrapable. J’espère pour cette famille qu’ils arriveront à apaiser les choses.
audrey dit
j’ai vu une phrase dans le témoignage « je voulais ce troisieme enfant, c’est tout » de la part de sa femme, donc accident de contraception je ne crois pas trop !De plus le pere veut se faire aider, trouver des solutions (therapie de couple),elle ne le souhaite pas, et pourtant l’ainé a eu des sequelles a cause des disputes !
Ce monsieur devrait peut etre envisagé une vasectomie car on ne sait jamais si la femme refait le même coup pour un quatrieme, perso je n’aurais plus confiance !
Boucle rouge dit
Je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Le témoignant dit bien « NOUS avons malgré tout décidé de garder le bébé » ce qui fait penser à un accident. La phrase « je voulais ce 3e enfant » peut vouloir dire beaucoup de choses : je désirerais tellement une grossesse que inconsciemment j’ai oublié/rejetté ma contraception », « je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais je suis enceinte et c’est exactement ce que je voulais au fond » ou effectivement »je trouvais injuste de me bourrer d’hormones ayant des effets secondaires alors que je rêve d’un 3e ». Si c’est le dernier cas elle aurait dû le dire à son mari mais encore une fois on n’a pas son point de vue à elle : est-ce qu’elle ne lui a vraiment rien dit ni montré ou est-ce lui qui n’a pas voulu voir ? Comme le dit l’expression »il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ».
Et oui il devrait envisager une vasectomie mais pas pour des histoires de confiance. Juste parce que c’est ce que devraient envisager TOUS les hommes hétéros qui ont des relations sexuelles et qui sont certains de ne pas/plus vouloir d’enfants ! Il faut savoir prendre ses responsabilités et la confiance c’est comme le dialogue : indispensable dans un couple par contre ça n’a jamais été un moyen de contraception !!!
audrey dit
dans le témoignage c’est la phrase « Restant sans réponse et sans trop explications hors « j’avais envie d’avoir 3 enfants c’est tout … » qui m’a fait penser qu’elle l’avait fait expres, euh je ne pensais pas qu’on pouvait rejeter inconsciemment sa contraception, cela me laisse perplexe !
Boucle rouge dit
Elle a pu oublier une seule pilule ou la prendre un peu en retard ou s’embrouiller dans les jours parce que au fond elle n’avait pas envie (acte manqué) ou vomir/avoir une grosse diahrée après la prise…. L’inconscient peut nous jouer bien des tours et des fois on prend parfaitement sa contraception mais ça ne fonctionne pas car ce n’est pas fiable à 100% même sans oubli ni retard. C’est possible aussi qu’elle l’ait fait de façon complètement volontaire et dans ce cas là je ne trouve pas ça sincère. Mais de mon point de vue ce manque de sincérité n’est pas pire qu’un homme qui prétend ne pas vouloir d’enfants sans rien gérer de la contraception, c’est hypocrite aussi au final. Et puis que ce soit volontaire ou non le résultat est le même : elle est enceinte! A partir du moment où un homme fait reposer tout le poids de la contraception sur sa femme il est censé accepter le risque d’échec contraceptif et assumer les potentielles conséquences. Ce qu’il a fait d’ailleurs et finalement il a l’air heureux ce 3e enfant.
audrey dit
je suis moi même un bébé pilule, je sais bien que la contraception n’est pas fiable a 100%, je n’ai pas pensé au fait d’etre malade et de rejeter sa pilule, cela me fait rappeler d’ailleurs que pendant un temps je prenais du charbon de belloc, et je n’avais pas penser que cela pouvait absorber la pilule et donc annuler ses effets contraceptives !
mon pere a eu des enfants avec trois femmes, il faisait partie des hommes qui veulent coucher sans devoir a se préoccuper de la contraception, alors oui c’est sur que si on fait peser tout le poids de la contraception sur madame, et que si ca foire, il faut pas se plaindre !
Sarah dit
Je ne suis pas franchement d’accord avec votre point de vue. Déjà bien que non dit explicitement (l’auteur viendra peut être le confirmer ou pas), il me semble assez clair qu’il ne s’agit pas d’un oubli/accident. L’auteur précise bien qu’il a passé du temps à se demander pourquoi elle avait fait ça, elle lui a répondu texto « je voulais un autre enfant c’est tout », donc pour moi il est évident qu’il ne s’agit pas d’un simple oubli.
Deuxièmement, je trouve un peu injuste de rejeter la faute sur lui en lui disant qu’il n’avait qu’à faire une vasectomie. Déjà, si dans une relation de couple on en est à devoir envisager une chirurgie par peur que sa compagne nous fasse un enfant dans le dos, c’est qu’il y a déjà un énorme problème. Deuxièmement contrairement à ce qu’on lit souvent la vasectomie n’est pas toujours réversible, et bien que ne souhaitant pas d’autre enfant à un instant T, on peut ne pas vouloir recourir à une solution définitive et laisser une éventuelle porte ouverte si un jour on change d’avis (d’autant plus quand on voit que sa compagne a un fort désir de nouvelle grossesse).
La vasectomie, comme la ligature de trompe, s’inscrit pour moi dans une démarche de couple, après une réflexion commune, c’est pas « vite vite je fais tout faire couper avant qu’elle arrête sa pilule sans m’en parler » (ou en tout cas si on en arrive à ça je trouve ça très triste, et pour moi ça veut dire que le couple est mort).
Imaginons deux secondes la situation inverse, une amie vient vous voir effondrée car elle est retombée enceinte alors qu’elle ne le souhaitait pas, parce que son mari a trafiqué sa pilule. Lui répondriez-vous qu’elle n’avait qu’à se faire ligaturer les trompes ?
Personnellement, je suis peut être dure, mais bien que je comprenne la souffrance d’un désir unilatéral d’enfant, je ne trouve aucune excuse aux femmes qui font des enfants dans le dos de leur compagnon. Avoir si peu de considération pour la personne qui partage notre vie et l’utiliser comme « donneur de sperme » pour arriver à ses fins, c’est une trahison monstrueuse. Et encore une fois, je me mets dans la situation inverse (mon compagnon trafique ma contraception pour que je tombe enceinte sans le désirer), je pense que je ne pourrais jamais pardonner cet acte et reconstruire mon couple.
Ce témoignage est fort et j’ai beaucoup de compassion pour ce papa. Je lui souhaite de se sortir de cette situation, que ce soit en parvenant à reconstruire son couple, ou en trouvant la force de partir si la blessure n’est pas réparable.
Boucle rouge dit
Je ne comprends vraiment pas ce genre de lecture : où avez vous lu qu’elle avait trafiqué la contraception de son mari pour tomber enceinte ? Si c’était le cas et qu’elle a été jusqu’à percer des préservatifs dans son dos ou trafiquer ses slips chauffants (mais je ne pense pas ça possible) oui là ce serait de la manipulation monstrueuse. Mais sachant que le témoignant ne parle pas du tout de contraception je ne pense pas que sa femme ait fait ce genre de chose!
Et pour le vasectomie ou la ligature des trompes c’est une décision à discuter à 2 si on est en couple mais la décision se prend seul-e. Ça concerne le corps de l’autre on ne peut ni l’en empêcher ni l’y obliger. D’ailleurs un-e célibataire ne va pas attendre d’être en couple pour prendre ce genre de décision ! Et en plus c’est irréversible mais on peut stocker son sperme avant il me semble.
Sarah dit
Vous n’avez pas compris mon propos. Je n’ai pas dit qu’elle a trafiqué la contraception de son mari, j’ai essayé de trouver un équivalent à ce qu’elle a fait mais en inversant les genres pour savoir si vous seriez aussi dure envers une femme se retrouvant dans la situation du témoignage que vous l’êtes envers l’homme qui témoigne (en disant que c’est majoritairement sa faute pour ne pas avoir réaliser de chirurgie de stérilisation).
Dans le cas présent : Madame veut un autre enfant, pas son mari et elle le sait, dans son dos elle arrête sa contraception pour tomber enceinte sans son consentement (encore une fois vu les éléments du témoignage je ne crois pas une seule seconde à un accident, qui serait nous sommes d’accord une problématique différente).
La situation inverse (fictive, c’est une expérience de pensée) : Monsieur veut un autre enfant, pas sa femme et il le sait, d’une manière ou d’une autre il parvient à la mettre enceinte sans son consentement (imaginez ce que vous voulez : il lui dit qu’il se retirera à temps mais ne le fait pas sciemment, il lui dit qu’il prend un contraception masculine -ça existe- alors que non, etc…). Est ce que vous allez dire à cette femme qu’elle n’avait qu’à se faire ligaturer les trompes si elle ne voulait pas que ça arrive ? Et que c’est normal que son mari lui en veuille d’avoir du mal à s’investir dans cette grossesse (qu’elle n’a pas désirée et qui a été obtenue par duperie ?).
Je vous trouve assez prompte à pardonner le comportement de sa femme, or, personnellement et pour reprendre vos exemples, je ne vois pas de grande différence entre arrêter en douce sa contraception en laissant son mari croire que les rapports sont protégés et aller percer des préservatifs. Dans les deux cas la démarche est la même : mensonge, manipulation, trahison.
Encore une fois je sais que je ne suis pas tendre, mais je suis extrêmement choquée par le fait de faire un enfant dans le dos de son conjoint. Pour reprendre vos propres terme ce n’est pas comme ça que marche un couple et une famille.
Laura dit
Je suis totalement d’accord avec Sandra ! La situation est révoltante et dans le cas d’une grossesse décidé par la maman et non d’un accident, je trouve ca inacceptable et intolérable.
En plus pour la contraception, on ne sait pas ce qu’ils ont décidé. Chez nous, nous ne voulons plus d’enfants. J’en ai déjà 3, mon mari 1 seulement et il est plus jeune que moi. Il ne veut pas se faire asectomiser (à 29 ans je peux le comprendre).
Après discussion, nous avons décidé d’assumer à 2 la charge de la contraception. Il me prépare tous les jours ma pillule qui m’attend dans mon assiette du petit déjeuner et se charge d’acheter les nouvelles plaquettes quand il y en a besoin. (C’est quand même moi qui gère les rdv chez la SF!).
Ca nous convient à nous 2. La vasectomie n’est pas la solution à tout.
Boucle rouge dit
Effectivement je n’avais pas compris votre comparaison car justement vous avez essayé de comparer 2 choses incomparables. Un homme cis ne peut pas se retrouver « enceint » et il n’existe pas « d’équivalent » à tout ce que représente une grossesse pour une personne qui la vit.
En dehors de ça je n’excuse pas cette femme, je dis juste que nous n’avons pas son point de vue. On a seulement la version de son mari qui semble effectivement convaincu qu’elle a fait exprès de tomber enceinte mais sans nous donner de détails le confirmant puisqu’il ne parle pas du tout de contraception. Et je trouve ça extrêmement révélateur justement qu’il n’en parle pas, je trouve important de le souligner. Ceci dit je ne lui jette pas la pierre non plus, au contraire je compatis avec sa souffrance. Mais justement de façon pragmatique : qu’est ce qui le fait souffrir ? Ce n’est pas son 3e enfant « bébé sourire » qu’il »aime depuis qu’elle est née ». Non c’est la situation avec sa femme qui a l’air de lui en vouloir énormément (elle doit avoir ses raisons…il passe très vite sur certains sujets!). Est-ce que le fait que des inconnues sur un forum critiquent sa femme va lui permettre d’améliorer sa situation ? Non au contraire il va encore plus se rigidifier et elle se braquer. Alors que en lisant plusieurs commentaires de femmes qui lui parlent de vasectomie,de charge contraceptive et de charge mentale il peut se dire que sa femme a eu des torts mais lui aussi… Et en se remettant en question,en faisant preuve d’empathie par rapport à elle ça peut permettre de reprendre le dialogue. Il ne faut pas oublier qu’en attendant il y a 3 enfants qui n’y sont pour rien au milieu de ce couple!
PS: j’ai vraiment du mal avec cette expression de « faire un enfant dans le dos d’un homme » qui est toujours utilisé dans ce sens alors que dans les faits ce sont en majorité des hommes qui font des choses comme enlever leur préservatif à l’insu de leur partenaire. Alors qu’eux ne risquent pas de grossesse et que bien évidemment ils ne vont le plus souvent pas du tout gérer les conséquences derrière ! Même s’il peut y avoir des exceptions il faut avoir en tête que quand des spermatozoïdes arrivent dans le vagin d’une femme,dans la majorité de cas l’homme est consentant. La femme pas toujours hélas…
Sonia dit
Bonjour,
Ce témoignage m’intéresse particulièrement puisque il fait référence au mien… et je suis dans une situation totalement opposée… C’est moi Sonia, j’avais été très déçue de certains commentaires et je pense que je ne les avais pas tous lus…
Moi ce qui me pesait le plus c’est que je rêvais d’un 3 eme enfant mais certainement pas dans son dos et chez c’était un non-sujet, inabordable, il avait pris sa décision et ne m’avait jamais aidé à surmonter ma peine…
Et puis finalement au moment où je commençais à me faire à cette idée, un gros décalage de mon cycle a fait que je me suis retrouvée enceinte… j’étais très mal, devoir lui annoncer, contre toute attente il a très bien réagit, il sait que je ne l’ai pas fait exprès. Pour moi la grossesse a été bcp plus difficile à vivre car entre espérer avoir un enfant (je savais au fond de moi que ça n’arriverait pas) et l’avoir il y a un fossé. Ce bébé n’est pas encore né, la grossesse n’a pas été désirée mais sa naissance maintenant si.
Je te souhaite bcp de courage, ta situation est exactement celle que je ne souhaitais pas: faire un enfant dans le dos, l’avoir sur ma conscience, ne plus pouvoir regarder en face mon mari…
Et pourtant je suis sure que tu aimes profondément ton 3 e enfant, mais la cassure avec ton épouse doit être terrible à vivre…
Je te souhaite bcp de courage…