Cindy a fait de nombreux examens et de nombreux facteurs de son infertilité ressortent, alors, un par un, elle tente et fait tout ce qu’elle peut pour les éliminer, tout en s’accrochant à l’espoir d’un jour, devenir maman… Elle témoigne sur le blog
Mon infertilité s’explique mais il y a du chemin à faire…
Bonjour à tou(te)s,
Je suis Cindy, j’ai 31 ans et avec mon conjoint nous sommes dans les essais bébé depuis un an et demi. Après un an sans résultat, j’ai commencé à me remettre en question, alors j’ai décidé de consulter pour obtenir des réponses : bilan de fertilité tout à fait normal jusqu’à la dernière ligne. Mon taux AMH 0.67 ng/ml, ce qui définit mon âge ovarien à… 45 ans ! Un des premiers facteurs de mon infertilité.
Le monde s’écroule je pleure, je ne comprends pas mon infertilité
Du côté autant de ma Maman que de mon Papa, toutes les femmes sont fertiles et moi-même, à l’âge de 25 ans, j’ai eu recours à une IVG car je n’étais pas prête à l’époque à accueillir un bébé. Evidemment, avec ces résultats, les regrets arrivent, la culpabilité prend place à l’intérieur de moi, mais mon gynécologue me rassure, je peux quand même tomber enceinte ! Toutefois, avant ça, il doit m’opérer puisque pendant l’auscultation, il voit que mon col de l’utérus est sténosé. Je dois subir une coelioscopie pour dilater le col, et en même temps, il en profitera pour vérifier si tout le reste va bien…
Au réveil, au bloc opératoire, le chirurgien vient me voir pour me dire qu’effectivement mon col a une drôle de « tête » mais qu’il a quand même réussi à le dilater. Cependant ce n’est pas tout, j’avais également une trompe bouchée ainsi que des polypes utérins et des lésions d’endométriose légères. Fort heureusement, il a pu tout gratter, et la seule solution pour me guérir de tous ces problèmes serait de tomber enceinte ! Ça tombe plutôt bien ! Je repars avec toutes ces informations dans la tête.
Seulement, vu mon insuffisance ovarienne, il me paraît compliqué de tomber enceinte naturellement et j’ai également quelques doutes sur la PMA… A ce moment-là, j’ai l’impression que je ne connaîtrais jamais ce bonheur ou que je ne le mérite pas. Que je n’aurais jamais dû avorter à 25 ans…
Je me pose 100 milles questions sur cette infertilité
J’envisage même le don d’ovocytes alors que je n’ai même pas entamé le parcours… J’ai tendance à voir tout en noir. En plus de ça, ma meilleure amie qui a 35 ans est tombée enceinte deux mois après l’arrêt de la pilule. Aujourd’hui sa fille a 4 mois et je suis très heureuse pour elle, mais ça me rappelle à chaque fois que moi, je n’y arrive pas…
Je prends beaucoup de temps pour moi, je me concentre sur d’autres projets mais c’est toujours dans un coin de ma tête et je sais que le jour où j’apprendrais la bonne nouvelle, ce fameux ++ de ce test de grossesse, je vais être tellement heureuse ! Alors je continue de me battre pour un jour pouvoir savourer chaque minute de ma grossesse tant attendue !
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