Au régime pour pouvoir porter ma robe de mariée !  

Lexie a trouvé sa robe de mariée dans une boutique spécialisée. Le hic ? C’était un modèle unique, portée sur un défilé. Il n’y avait donc qu’un seul choix possible : rentrer dedans ! Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu et elle nous raconte ses péripéties dans son témoignage sur le blog… 

{Témoignage} J’ai dû faire un régime draconien pour rentrer dans ma robe de mariée

Bonjour à toutes (et à tous peut-être d’ailleurs) !

Je m’appelle Lexie, j’ai 30 ans et je suis mariée depuis 4 ans. En lisant certains des témoignages présents sur le blog, je me suis dit que je pouvais peut-être également vous faire part de mon expérience concernant la fameuse robe de mariée, la « robe de ma vie », et surtout pour dire que si c’était à refaire jamais je ne referai les choses de la même manière, donc si je peux vous l’éviter à vous, ce sera déjà ça de gagné !

Retour quasiment 5 ans en arrière… C’est le jour des essayages pour la robe de ma vie ! Habitant dans une petite ville, j’ai le choix entre deux boutiques spécialisées dans les robes de mariée. Dès la première, les vendeurs sont adorables, comprennent très vite ce que je recherche et finissent par me proposer la robe qui correspond à tous mes critères. Il s’agit d’un modèle unique, un modèle de défilé apparemment (mais ça peu m’importe, pour moi c’est juste la robe sur laquelle j’ai flashé), et là problème : la robe ne ferme pas dans le dos ! 

Clairement je n’ai pas la taille mannequin !

La robe doit être un 34 et lors des essayages je fais un bon 38. Heureusement les vendeurs me rassurent en me disant que leur couturière est une fée et qu’il n’y aura aucun problème ! 

Les mois passent et le deuxième essayage arrive. Et là c’est le drame, la robe ne ferme toujours pas. La couturière me dit que c’est entièrement de ma faute et que c’est sûr, j’ai pris du poids depuis le dernier essayage. Sentant la panique me gagner, je lui explique que la robe n’a jamais fermé et ce, lors des premiers essayages déjà. Elle me répond qu’il ne faut pas abuser, qu’elle ne fait pas des miracles non plus, qu’il manque trop de centimètres à la robe et que, modèle unique oblige, elle n’a pas le tissu sous la main pour pouvoir agrandir la robe. 

Un silence pesant s’installe dans la cabine. J’ai envie de pleurer. La couturière doit le sentir et me dit alors qu’elle va tenter quelque chose avec la robe mais que de mon côté j’ai intérêt à y mettre du mien aussi ! Je sors de la boutique en pleurs, ma mère, tente de me remonter le moral tant bien que mal… 

Les prochains essayages de ma robe de mariée sont dans 2 mois, le mariage dans 3, pas le choix, un régime s’impose. 

Parenthèse, je me rends compte que j’ai oublié de préciser comment est ma robe. Je me suis mariée en hiver, il s’agit donc d’une robe à manches longues en dentelle, bustier sur le devant, dentelle dans le dos et le tout se ferme par des petits boutons qui partent de la nuque et jusqu’au bas du dos. Impossible donc de mettre un système de lacets sans dénaturer complètement la robe.

Suite à ce rendez-vous catastrophique, je m’astreins donc à un régime draconien. Plus de sucre, plus du tout, et un repas plaisir par semaine seulement, le reste c’est légumes et viande en quantité minuscule. 

Arrive le jour fatidique du dernier essayage. En cabine, je suis extrêmement stressée. La couturière m’aide à enfiler la robe est là, miracle ! Tous les boutons ferment ! Je lui demande comment elle a fait, et elle me dit « secret de couturière ». Je ne peux m’empêcher de lui répondre que de mon côté j’ai suivi un régime draconien et que ça doit aider aussi… Pas de réponse de sa part, mais je ne m’en formalise pas, la robe ferme après tout, c’est tout ce qui m’emporte ! 

Avec le recul, je sais que si c’était à refaire, de un, je dirais à la couturière et aux vendeurs (vendeurs que je n’ai jamais revus après avoir eu payé la robe) d’aller se faire cuire un œuf (mais en moins poli) et surtout, jamais je ne ferais subir à mon corps ce que je lui ai fait subir pour une robe !

En tout, j’ai perdu 10 kg. Mon mari me dit encore aujourd’hui, lorsque ça nous arrive de regarder les photos du mariage, que j’étais beaucoup trop maigre et qu’il me préfère comme je suis maintenant. 

Moralité : Mesdames, pour une robe que l’on ne va porter que le temps d’une après-midi et d’une soirée, ça n’en vaut vraiment pas la peine, aussi belle soit-elle !

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