![salon de alliance](https://lamarieeencolere.com/wp-content/uploads/2025/06/unnamed.gif")
Alycia a littéralement adoré sa grossesse et les premiers mois avec sa fille, mais depuis qu’elle grandit, elle a de plus en plus de mal à gérer l’éducation. Après avoir lu l’article de Claire « Je suis une Maman qui crie » elle se confie à son tour sur le blog sur son ressenti vis-à-vis de son rôle de mère.
{Témoignage} L’éducation d’un enfant, ce n’est pas fait pour moi !
Bonjour à tous
Je m’appelle Alycia et à la base, je suivais ce blog pour organiser mon mariage puisque je me marie cette année ! Et puis, j’ai commencé à découvrir la partie maternité et je trouve qu’elle soulève pas mal de tabous, c’est d’ailleurs pourquoi je choisis d’écrire ici aujourd’hui mon témoignage.
C’est un sujet dont je n’ai pas de mal à parler parce que je l’assume entièrement, mais cependant, j’ai énormément de mal avec les jugements qui suivent. Je suis maman d’une petite fille qui a quasiment 5 ans et je ne m’épanouis absolument pas dans la maternité et la parentalité.
Je sais que beaucoup de témoignages vont à contresens de ce que je vais énoncer, mais personnellement, j’ai adoré être enceinte ! Je trouve ça absolument merveilleux de savoir et d’avoir vécu le fait que mon corps puisse créer un autre humain ! Ma grossesse a été un des seuls moments dans ma vie où j’ai pris le temps de prendre soin de moi, où j’ai vécu dans l’instant présent pour en profiter… et puis, ma fille est née !
Les premiers mois ont été un vrai bouleversement. Je pensais que c’était normal, un nouveau-né ça chamboule une vie, passer de couple à famille, je le savais, allait demander des ajustements dans notre vie quotidienne, mais nous avions réfléchi à tout cela en amont, et nous étions prêts mon futur mari et moi à franchir le pas. Alors oui, il y a eu les nuits courtes, les difficultés de l’allaitement, mais au final, c’était facile…
C’était facile quand je vois la difficulté d’élever un enfant…
Je me pose régulièrement la question de si je suis vraiment née pour être mère ! J’ai l’impression de passer mon temps, ma vie même à crier, à dire « non », et quand elle n’est pas là, à ranger, à gérer les repas, les lessives… Alors oui, j’ai un futur mari génial qui m’aide énormément sur la maison et sur l’éducation, qui me réconforte quand je suis à bout, qui me dit que c’est normal qu’on passe par là, que lui aussi il crie, que lui aussi il dit « non » et punit… Sauf que ce n’est pas de cette manière que j’imaginais les choses… Et puis, étant quelqu’un de très connectée sur les réseaux, évidemment que j’affute ma culpabilité en me renseignant sur l’éducation positive ! Sauf que je ne vois pas comment y arriver dans mon propre foyer. Peut-être que nos bases n’étant pas saines, il est maintenant trop tard ?
Ce que je sais par contre c’est que je ne suis pas prête de retenter l’expérience de la maternité pour le moment ! J’aime ma fille, plus que tout, mais je n’aime pas la mère que je suis pour elle et je ne sais pas comment changer ça… Alors un deuxième, ce serait pire qu’une mauvaise idée ! Et bien sûr, je sais que tout ça n’est absolument pas lié à mon enfant mais bien à moi-même, alors je commence à me renseigner pour être suivie soit en psychothérapie soit par une thérapeute en coaching personnel pour tenter de débloquer la situation… Tout ce que je me souhaite, c’est que la relation entre ma fille et moi soit plus apaisée avec le temps…
Vous souhaitez publier votre histoire ou vos conseils sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Bonjour,
Je suis maman de bientôt 4 enfants (par choix!), et je m’épanouie dans ma maternité mais pas tout le temps. Évidemment gérer les émotions de tout le monde c’est dur et des fois ça déborde. Je fais avec, je déculpabilise.
Les clés pour moi sont :
– prendre soin de soi avant tout (le stress, fatigue etc = répercussion à la maison)
– idem pour le papa
– communication et partage dans le couple
– Rituel « amour » avec enfant pour se poser, deconnecter et revenir à du « sain » quand ça déborde. Nous c’est par exemple soirée apéro le vendredi soir, pas de cuisine, on partage nos bonnes nouvelles, réussites, reconnaissance de la semaine ensemble et on joue après. Interdiction de parler en négatif, les problèmes se règlent en dehors de ce temps.
Aussi surtout, je vous conseille de vous faire accompagner par psy si vous le souhaitez pour vous mais il existent aussi de très bon coach en parentalité qui peuvent vous aider à identifier des points bloquants et trouver des solutions.
Belle continuation
Amélie
Je sais que mon commentaire va déranger certaines mais c’est juste un avis.
Vous ne semblez pas prête à avoir un second enfant et cela se respecte, sachez néanmoins que parfois le fait de ne plus être en « frontal » avec son enfant, ça aide dans la relation. Un petit frère ou une petite sœur, ça crée une dynamique et parfois les choses s’apaisent et sont plus simple. Les enfants s’occupent entre eux et la relation avec les parents est facilite. Après ce n’est que mon expérience et évidemment on ne fait des enfants que si on se sent prêt !
Bonjour,
Comme je vous comprends mais moi c’est l’inverse jusqu’à ses 2 ans je n’arrivais pas avec mon fils c’était vraiment l’enfer (il a eu pas mal de soucis de santé même si ça n’est pas grave ça a été tout de même extrêmement difficile pour notre petit loulou et nous). En effet nous ne sommes pas du tout préparé à la parentalité. J’en ai passé des heures et des heures à chercher ce qui me correspond. Je suis une adepte de la parentalité positive mais attention la vraie pas ce qui est vendu dans plus de la moitié des cas sur les réseaux sociaux et surtout je l’adapte à moi et à mon fils (il n’y a pas 1 seul schéma ou mode d’emploi ça n’est pas possible). Et non votre fille a 5 ans ça n’est pas du tout trop tard pour commencer. En conseil de lecture celui qui m’a le plus aider c’est chasseur cueilleur parents. Je ne suis pas ok avec tout mais déjà ça permet de baisser un peu le niveau de culpabilité. J’ai bien aimé aussi une enfance en nord et manipani la parentalité scandinave. Le 1er pour comprendre certains processus (c’est un libre qui amène vraiment à la réflexion), le 2eme pour piocher des idées et voir un peu comment ça se passe ailleurs. Je suis aussi une coach parentale qui nous a énormément aidé à la maison c’est amelie cosnaud mais pareil je n’applique pas tout j’adapte à ma vie. Et il y a beaucoup moins de cri à la maison du côté parent et enfant. Aucune méthode ne pourra enlever tout les cris ou autre ça n’existe pas il faut « juste » trouver chaussure à son pied.
J’espère que vous trouverez tout ce dont vous avez besoin à travers une thérapie ou autre.