Depuis que je donne les formations, une chose me frappe : je ne compte plus le nombre de prestataires que j’accompagne et qui ont un mal fou à vendre. Pas parce que leurs services ne sont pas bons ou parce qu’elles ne sont pas talentueuse, mais parce que le mot « vendre » les dérange. Rien que d’y penser, cela leur serre l’estomac. Comme si vendre c’était arnaquer. Pour elles, « vendre » évoque l’idée de forcer, de manipuler, de “faire signer coûte que coûte” à une personne qui va le regretter.
Et si tu t’es déjà retrouvée à bégayer face à une future mariée, ou à accepter un prix plus bas juste pour ne pas perdre le contrat, tu sais de quoi je parle.
Ce malaise est compréhensible. On associe souvent la vente à l’image du commercial agressif, celui qui ne lâche jamais sa cible. Mais dans ton métier, la réalité est toute autre.
Vendre, ce n’est pas convaincre
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A la base il y a un besoin et donc une demande… ton offre y répond tout simplement.
Sortir du mythe du “forceur”
Lorsqu’on parle de vente, l’image qui surgit est souvent caricaturale : celle du commercial insistant, presque collant, qui multiplie les arguments pour pousser à l’achat (un peu comme sur certains Salons du Mariage quoi). Cette vision pèse lourd sur certaines pro, qui craignent de passer pour des “marchands de tapis” chaque fois qu’elles présentent leurs tarifs.
Mais la réalité est bien différente. Ton rôle n’est pas de piéger quelqu’un dans une signature. Tu n’as pas à faire croire à un couple qu’il a absolument besoin de toi s’il ne le ressent pas. Vendre, ce n’est pas forcer. C’est créer un espace de dialogue, un moment où la future mariée ou le futur marié peut dire : “Voilà ce que je cherche, voilà mes inquiétudes” — et où toi, tu peux répondre avec sincérité et professionnalisme.
La définition oubliée de la vente
La vente, dans ton métier, pourrait se résumer à une phrase simple :
“J’ai une solution à ton problème, et si on en parlait ?”
Rien de plus. Ni moins.
Quand un couple se marie, il est confronté à une multitude de décisions, de choix, de stress. S’ils viennent à toi, ce n’est pas par hasard : ils cherchent une personne capable de leur enlever un poids, de leur apporter de la clarté, du soulagement, de la beauté. Dans ce contexte, vendre n’est pas une intrusion, mais une proposition d’aide.
Une fleuriste qui propose une composition adaptée au budget, une photographe qui rassure une mariée anxieuse sur sa timidité devant l’objectif, une wedding-planner qui simplifie un planning mariage chaotique… Tous ces gestes sont déjà des actes de vente. Pas au sens d’un forcing, mais au sens d’un accompagnement.
En réalité, vendre revient à dire : “Je t’ai écoutée. J’ai compris ce qui t’inquiète. Et voici comment je peux t’aider.”
Et si vendre, c’était aider ?
Un couple qui se marie n’achète pas seulement un service : il cherche avant tout de l’assurance, de la sérénité, parfois même une oreille attentive. Derrière chaque demande se cache une inquiétude : “Et si la déco ne ressemblait pas à ce qu’on imagine ? Et si les photos ne rendaient pas justice à ce jour unique ? Et si l’organisation tournait au chaos ?”
Proposer ton offre dans ce contexte, ce n’est pas “rajouter une pression”. C’est au contraire enlever un poids. Vendre, c’est dire : “Je comprends ton problème. Laisse-moi t’aider à le résoudre parce que c’est mon métier.”
Refuser de te positionner, par peur de déranger, revient parfois à laisser ces doutes s’installer. Alors qu’en réalité, ce que tu proposes n’est pas une intrusion : c’est une réponse.
La clé : croire en ce que tu proposes
Quand tu crois sincèrement en ton travail, en ta valeur, en ce que tu apportes, la vente ne ressemble plus à une bataille. Elle devient une conversation naturelle. Tu n’essaies pas de convaincre : tu expliques, tu rassures, tu montres ton expertise.
Le premier pas : ton offre doit te sembler juste
La seule vraie question à te poser est : “Est-ce que je crois que ce que je propose mérite ce tarif ?”
Si la réponse est oui, alors tu n’as rien à justifier. Tu n’arnaques personne : tu échanges ton savoir-faire contre une juste rémunération.
Pourquoi ton business ne te permet pas encore d’en vivre : faire le test
Cela te semble naturel de payer en échange de tes courses ? Cela te semble naturel de payer quand tu vas chez le dentiste ? Cela te semble normal de payer ta coiffeuse ? Alors il est normal que tu vendes tes prestations, et pas que tu les brades en t’excusant.
Vendre comme on tend la main
Changer ta perception de la vente, c’est arrêter de voir ce moment comme une épreuve, et commencer à le vivre comme un échange humain.
Tu n’es pas là pour manipuler. Tu n’es pas là pour faire du forcing.
Tu es là pour offrir quelque chose qui a de la valeur, à des personnes qui en ont besoin.
Et dans ce cadre, vendre n’est plus un combat. C’est une main tendue.
Si c’est toujours aussi compliqué pour toi, je peux t’aider grâce à mon accompagnement. Il peut être 100% pris en charge et t’apportera la transformation nécessaire pour assumer tes prix et bien gagner ta vie.
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