Être parent n’est pas facile, cela engendre beaucoup de stress. Et s’il existait un manuel qui nous expliquait comment fonctionnent nos enfant sans qu’il n’y ait jamais de conflit, la vie serait beaucoup plus simple ! Le burn-out parental peut être aussi bien vécu par la maman que par le papa, mais comme sur ce blog, 90% des lectrices sont des femmes, nous parlerons dans cet article au féminin. Voici les signes d’épuisement parental qui devraient vous alerter pour commencer à vous faire aider.
Vous criez sur vos enfants
S’il est normal de se mettre parfois en colère, il n’est pas sain du tout, qu’hurler sur vos enfants, soit devenu quelque chose de « classique ». Bien sûr on ne parle pas des corrections physiques (type gifles ou fessées) qui sont une dérive grave (et accessoirement punies par la loi) et que vous devez absolument proscrire de votre éducation. Le recours à la violence, qu’elle soit physique ou psychologique, n’est JAMAIS nécessaire avec un enfant.
Si vous avez tout le temps besoin de crier pour faire faire entendre auprès de vos enfants, c’est qu’il y a un soucis. Vous devez reprendre les rênes de vos méthodes d’éducation pour arriver à mieux communiquer avec vos bambins et surtout vous faire respecter. Certains enfants sont plus difficiles que d’autres et le plus compliqué c’est qu’il n’y a aucune recette toute faite. Il y a autant de parents différents que d’enfants différents et donc aucune méthode infaillible qui s’adapte à tous les caractères. Vous devez faire comme vous le sentez, éviter de vous baser sur les méthodes d’éducation à la mode et culpabilisantes, mais plutôt sur ce dont vos enfants et VOUS avez besoin.
Vous êtes extrêmement fatiguée
Avoir tout le temps envie de dormir est un signe de dépression. Et en même temps, tous les jeunes parents vous le diront : quand bébé arrive il ne dort pas et on est exténué ·es, une chose est certaine : ce n’est pas normal, que sortie de la période des 6 ou 7 mois, cette fatigue soit toujours aussi intense.
On parle d’une fatigue physique, bien sûr, mais aussi et surtout d’une fatigue psychologique. Ne pas avoir envie de se lever, ne plus avoir de motivation pour faire les choses, être à plat et n’avoir envie de rien est un signe qui doit vous alerter sur votre état de santé moral.
Vous avez l’impression de ne jamais en voir le bout
Le matin vous vous levez et vous n’avez qu’une hâte : d’être ce soit au coucher. Vous avez l’impression que vos journées sont rythmées par des activités qui ne vous font pas plaisir et vous en avez raz-le-bol. Faire le ménage, vider le lave-vaisselle, aller au boulot, revenir pour chercher les enfants à l’école ou chez la nounou… tout est un éternel recommencement, chaque jour, et vous n’en pouvez plus.
Vous avez l’impression que chaque jour se ressemble, dans le mauvais sens du terme, que demain sera pareil… c’est comme si les choses n’évoluaient jamais… raz-le-bol !
C’est le moment de reprendre votre vie en main, vous ne pouvez pas voir les choses en noir plus longtemps. Sortez, allez voir des ami·es, demandez à une personne de confiance dans voter entourage de garder vos enfants pendant quelques heures pour pouvoir souffler. Un jour vos enfants seront grands et indépendants : ce train-train que vous détestez s’arrêtera.
Vous vous sentez seule
Et je ne parle pas qu’aux mamans solo. On peut se sentir se sentir seule à élever ses enfants, même quand on est en couple ! Le fait est que vous vous sentez seule à tout gérer : l’organisation de la vie de famille, trimbaler les enfants aux activités sportives, penser aux courses, emmener le petit dernier chez le pédiatre et le chien chez le vétérinaire… c’est vous qui avez toute la charge mentale et vous sentez que vous allez craquer sous toute cette pression.
C’est un signe qui doit absolument vous alerter car il est encore possible d’y remédier en demandant de l’aide autour de vous.
Vous n’aimez plus votre vie
C’est le dernier symptôme de burnout parental mais non des moindres : vous n’avez plus goût à la vie, tout simplement. Ou du moins, celle que vous avez construite ne vous convient plus et vous avez envie de changements. Avant de tout plaquer et de vous barrer seule à l’autre bout du monde pour élever des chèvres dans le fin fond des montagnes, là où le silence règne en maître (oui rien que ça), il est temps de faire un point avec votre entourage sur ce qui vous arrive.
Vous faîtes ce que l’on appelle un burn-out parental et bonne nouvelle : on peut s’en sortir ! En voyant un·e coach, en allant voir un·e psychologue (j’en ai vue une quand ma fille est née, ce qui m’a fait beaucoup de bien) ou en parlant de ce que vous ressentez avec votre entourage. En communiquant sur votre mal-être, vous pourrez échanger et trouver des solutions que que ça aille mieux. Nous vous conseillons aussi de parler avec vos enfants, s’ils sont en âge de comprendre. Avec des mots simples comme « maman est fatiguée, elle a besoin de se reposer et de penser à elle« . Les enfants même petits sont à même d’entendre beaucoup de choses. Et leur dire que vous allez mal, leur montrer qu’on peut en parler, sera également une porte ouverte pour qu’ils puissent exprimer eux-même leurs émotions.