Quand on organise un mariage, il a beaucoup de bonheur, mais certaines choses aussi très énervantes. Les gens qui croient que préparer ce grand jour se résume à un traiteur, une salle et un DJ en font partie.
Laure :
Il n’y a que les mariées et futures mariées qui savent que, plus la date fatidique approche, plus on est susceptible de s’arracher les cheveux (ou se bouffer les ongles, crier sur Chéri, etc cocher la case correspondante).
Je m’étais toujours dit que, le jour où Chéri me demanderait en mariage, je serais sur un petit nuage rose entourée de bisounours jusqu’au jour J (à hurler au premier venu « je suis fiancééééééée t’as vu ma bague ? »). Jusqu’à la moitié des préparatifs, j’étais (plutôt) un modèle de sérénité : les faire-part ? Une joie de les choisir ! Le lieu ? Je savais déjà lequel je voulais. Le choix des prestataires à distance ? Fingers in the nose.
Mais tout s’accéléra le jour fatidique où j’eu le malheur de me demander à haute voix, future mariée niaise que j’étais « j’espère que tout se passera bien ». De là un invité (oui, il faut toujours que ce soit un mec qui fasse une réflexion aussi débile à une bridezilla en sommeil), qui me regarde de ses yeux ronds (et un peu embués d’alcool) : « Mais pourquoi tu stresses ? » Huh ? « Un mariage, hop une salle, un traiteur et puis voilà c’est fait ».
Sur le moment on ne sait pas comment réagir. Je lui arrache la tête et la plante sur un pic pour prévenir les autres du sort qui les attend à la prochaine connerie ? On rigole en lui donnant le bénéfice du doute « nan mais il ne peut pas être sérieux, il a trop picolé ». Ou on commence à flipper en se disant « il faut que mon D-Day soit mémorable ».
Autant vous dire que, celui-là, s’il n’avait pas été un proche de Chéri, il n’aurait jamais reçu son FFP (ou alors avec une fausse date).
Parce qu’il faut se rendre compte de la réalité des choses : non la préparation d’un mariage n’est pas un long fleuve tranquille. Essayez plutôt de penser au premier samedi des soldes, à certains moments de vos préparatifs.
Certes, il ne faut pas exagérer non plus, vous allez faire des trucs sympas : l’essayage de robes, votre enterrement de vie de jeune fille, le choix des alliances (ouh, ça brille !), les dégustations traiteur (à ne pas faire AVANT d’essayer vos robes)…
Mais entre les questions logistiques pas glamour : négociation de devis, crêpage de chignon avec la famille (non je n’inviterai grand-oncle Raoul !), la recherche des éléments IN-DIS-PEN-SABLES à votre mariage (sans moulin à vent orange et jaune à planter dans vos centres de table, le mariage est annulé), vous allez aussi devoir gérer vos invités indélicats.
Entre ceux qui n’y mettent pas du leur « ah bah tiens, je compte partir en vacances à Trifouilli-les-oies le 10 août » Euh, t’es gentil c’est le jour de mon mariage, les éternels boulets après qui vous allez devoir courir pour avoir leur réponse au FFP (vous n’avez que ça à faire, l’envie considérer que non-réponse = absence vous démange), ceux qui vous donnent leur avis sans qu’on le leur demande (« t’es sûre qu’il va faire beau en juin ? »), il va vous falloir une bonne dose de patience. Les fêtes de Noël approchent, c’est le moment de demander au Père Noël des cours de yoga, des sels de bains à la lavande, ou un punching-ball.
Anticipez les déconvenues que vous allez avoir, et entourez vous de personnes de confiance (et de goût) qui vous aideront et à qui vous pourrez déléguer. Même Chéri a le droit de participer à l’organisation de son mariage. Cela vous évitera de faire comme moi, et de péter les plombs 1 mois avant en écrivant un mail récapitulant ce qu’il reste à faire et en signant « je ne suis plus disponible jusqu’au jour J ».
Laure
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