Si Florence Foresti pense que l’omerta concerne l’accouchement, pour ma part c’est l’étape « retour à la maison avec bébé » qui à mon avis est bien trop enjolivée. Parce que franchement, je ne sais pas quelle est la face de pine d’huître qui a inventé l’expression « dormir comme un bébé » mais ce léthargique des esgourdes n’a jamais du avoir de nourrisson à charge. Et pour moi ça a franchement été la douche froide, car n’ayant jamais eu de petit bébé à m’occuper, ni de petit frère ou sœur, je faisais partie de ces joyeux utopistes qui pensaient qu’un bébé, entre les biberons et le changement de couche, ça dormait et ça souriait…
Alors quand j’ai découvert coliques, RGO, oesophagite, hurlements à chaque biberon et nuit aux urgences car Mademoiselle Loulou refuse de s’alimenter… J’ai pris un tsunami dans la tronche.
Le RGO m’a plongé dans une dépression post-partum sans précédent
« On nous apprend à accoucher, pas à devenir mère »
Voilà ma première réflexion quelques jours après l’arrivée de bébé à la maison.
J’avais eu plus de 8 heures pour apprendre ce qui allait se passer à mon accouchement, comment bébé allait passer dans le bassin, comment il fallait souffler etc, mais rien ne me préparait à l’après. Et c’est complètement con, parce que finalement le jour J tu te laisses porter, les sages femmes te réexpliquent comment faire donc sur les huit heures de prépa à l’accouchement, pas la moitié ne m’ont été utiles.
L’enfer de la dépression post-partum
Alors qu’à la place, j’aurais voulu savoir, j’aurais voulu qu’on me prévienne. Que ce que pouvait être une dépression post-partum.
Qu’on me dise que bébé pouvait hurler, sans s’arrêter, à m’en faire pleurer. Qu’on me dise que ces cris allaient me prendre aux tripes et me laisser complètement désarmée.
Qu’on me dise que certains jours je serai tellement fatiguée que je craquerai, que mes larmes couleraient, parfois de colère, parfois de tristesse, parfois de lassitude.
J’aurais voulu que l’on me prévienne de tout cela et que l’on m’explique que ce serait normal, que bébé était normal, que je n’étais pas une mauvaise maman parce que je n’arrivais pas à la consoler et que des fois il y avait des crises, que ça arrivait et qu’il fallait juste laisser passer. Et qu’est ce qu’on te file à la maternité ? Une putain de brochure sur les bébés secoués ? Bordel mais parlez-en au lieu de refourguer un bout de papier !!! Ce phénomène est une réalité (au moins 200 cas par an), quelle maman n’a pas été à bout de nerf une nuit où bébé ne s’arrêtait pas ?
Au lieu de distribuer un prospectus à la con, dédiez une heure de celles de préparation à l’accouchement pour nous expliquer comment réagir si on est à bout, pour ma part cette nuit-là, heureusement que je me suis souvenue : « poser bébé dans son berceau et sortir de la pièce pour s’aérer 5 minutes et reprendre ses esprits« .
Et c’est ce que j’ai fait, les larmes plein les yeux, calmement, je l’ai posée et lui ai même expliqué : « Maman va sortir 5 minutes car là ça devient trop dur ma chérie » parce que sinon je ne sais pas comment ça se serait passé. J’aime ma fille plus que tout au monde, et je pense être incapable de lui faire le moindre mal, mais vient un moment où l’incompréhension est trop forte et la fatigue trop oppressante, en plus à ce moment là, je ne savais pas qu’elle avait tous ces problèmes de coliques, reflux etc… J’ai déjà entendu plusieurs fois des mamans dire qu’elles avaient jeté leur enfant dans le berceau de colère. Elles étaient passées à l’acte, et ce sont des personnes « normales » et saines d’esprit, juste des mamans qui un jour étaient à bout (les enfants vont très bien je vous rassure) ! Alors je ne comprends pas. Il y a donc un réel problème, un manque d’information et de communication sur le sujet.
Heureusement, j’ai de la chance que mon mari soit là, qu’on puisse l’un et l’autre prendre le relais quand ça devient trop compliqué mais pourquoi est ce qu’on n’en parle pas aux futures mamans avant ?
Devenir maman : un vrai challenge ! Surtout avec un bébé RGO
A la maternité on nous avait parlé de la nuit JAVA et puisque Mademoiselle Loulou n’avait pas fait semblant de la faire, je me suis dit que c’était terminé, que maintenant elle allait roupiller entre ses bib. RE-LOL. Au début, Mademoiselle Loulou ne voulait être que dans nos bras, elle ne supportait pas qu’on la pose, on passait des heures et des heures à marcher avec elle pour qu’à la seconde où on la posait, elle se réveille en hurlant.
Au mieux, elle tenait 20 minutes à roupiller, et il fallait repartir déambuler avec elle dans les bras sinon elle hurlait. Bien évidemment au bout de quelques jours, même en se relayant avec mon mari, nous étions totalement épuisés ! J’avais fait une nuit blanche la veille de l’accouchement, une autre la nuit de l’accouchement et la maternité ne m’avait pas DU TOUT aidée à récupérer… Alors c’était de plus en plus difficile d’arriver à supporter ses crises et ses pleurs, notre fille ne nous laissait pas dormir et pour moi c’était le pire des sévices.
Comme en plus j’étais en plein baby-blues, que je ne me sentais capable de rien, ajoutez à cela la fatigue : c’était le drame, je passais des journées entières à pleurer, on était bien loin retour à la maison idéal dont j’avais rêvé… Et puis il y a toutes ces coliques, si désarmantes. Pourquoi n’en parle t’on pas avant ? Pourquoi ne dit on pas aux futures mamans « attention, certains jours ça va être très difficile, si votre bébé a des coliques ou un reflux vous le verrez se tordre dans tous les sens, avant, pendant, après le biberon il pleurera, il hurlera… ça vous prendra aux tripes mais il faudra garder votre calme, ne pas stresser, ne pas paniquer« . Je me suis personnellement retrouvée devant le fait accompli, complètement désarmée devant la douleur de ma petite chérie, sns savoir que faire…
« Quand tu seras maman, tu sauras ce qu’il faut faire »
Voilà la pire phrase que j’ai entendue quand j’ai accouché. Non au début je ne savais pas quoi faire, non je ne me sentais pas encore « maman », non je n’avais pas l’impression d’avoir cet instinct dont tout le monde parlait tant ! Alors en plus je culpabilisais : j’étais donc une mauvaise maman puisque je ne savais pas comment soulager ma fille ? J’ai parlé de ces crises à un pédiatre, et à un médecin, les deux me disaient que Louise faisait des caprices pour être dans nos bras. Cette période était vraiment la pire de ma vie, j’étais heureuse d’avoir ma fille mais tellement malheureuse de cette situation, je pleurais presque chaque jour rien qu’à l’idée de la voir se tordre de douleur au prochain biberon.
Sortir de ma dépression post-partum
Ma belle-maman <3 .
Je savais déjà que c’était un amour, mais là elle m’a aidée comme personne !
Présente mais pas oppressante, pleine de bons conseils, quand mon mari a repris le travail (et moi aussi puisqu’en tant qu’entrepreneure tu n’as que 45 jours d’arrêt pré et post accouchement compris) elle venait la semaine pour m’aider à m’occuper de la petite, cherchait des solutions avec nous pour la soulager. Elle me voyait craquer, m’effondrer en larmes dans ses bras (je ne sais pas à cette époque qui de ma fille ou de moi pleurait le plus), et elle me consolait…
Une vraie maman quoi !
Celle que je veux être pour ma fille : le parfait exemple ! Au bout de plusieurs semaines on a pris les choses en main, on a cherché nous même les solutions puisque les médecins n’écoutaient pas on allait écouter les symptômes de notre bébé.
Traiter ce soucis de Reflux gastro-oesophagien
On a changé de lait, de biberons, essayé l’homéopathie, l’ostéopathie, divers remèdes à base de plantes… Et la situation a fini par s’apaiser… jusqu’à l’œsophagite qui nous a amenée aux urgences. Et là le pédiatre a commencé à prendre en considération ce qu’on lui disait, il nous a écouté, on a -je crois l’avenir nous le dira- enfin trouvé le moyen de soulager notre petite…
Ces médecins (car on en a vu plusieurs) qui nous disaient que notre fille faisait des caprices pour être dans nos bras avaient eu la preuve que ce n’était pas vrai, que ce n’était pas du cinéma (elle avait un reflux interne). Mais aujourd’hui j’en veux à ces médecins qui ne nous ont pas écouté, j’en veux aux sages femmes qui font la prépa accouchement, j’en veux à tous ceux qui nous laissent rêver pendant la grossesse pour mieux nous laisser prendre une douche froide après : les futures mamans devraient être prévenues de ce que l’arrivée de bébé à la maison implique.
Pour s’y préparer, pour ne pas paniquer et surtout parce que personnellement j’ai l’impression que les premières semaines avec mon bébé ont été gâchées. Si on me l’avait dit, si on m’avait dit quelles solutions essayer, si on m’avait dit quelles situations sont normales ou pas plutôt que de me le laisser découvrir en passant mes nuits à fouiller sur Internet (merci les forums), peut-être que j’aurais su relativiser et apprécier entre deux crises le présent plutôt que de me focaliser en stressant sur ce qui allait se passer après.
Note : A ses deux mois, notre fille a été mise sous Inexium et depuis tout va mieux. C’est un bébé qui joue, qui sourit, qui s’émerveille et qui n’est plus en mode « deux fonctions pleurs ou dodo », bref, un vrai bonheur ! Et vous, comment s’est passé le retour à la maison avec bébé ?
Bonjour,
Un bien fou de lire ça, de se sentir moins seuls..
Quand avez vous écrit cet article ?
Peut on savoir comment ça va maintenant ?
Uniquement grâce à l’in…. et au temps ?
Quel recul avez vous sur cette période ?
Merci beaucoup
Karen
En lisant cet article et celui sur l’endormissement, je me suis dis que j’aurais pu les ecrires – a ceci pres que le probleme de reflux de ma fille est a priori moins grave car a deux mois elle a l’air de s’appaiser un tout petit peu avec seulement du polysilane+calmosine+probiotiques et que son « truc » pour dormir ce n’est pas le calme et le noir mais l’echarpe de portage…
Mais la detresse vecue est la meme. J’ai pleure de joie en sortant de la maternite tellement je n’en pouvais plus de l’inconfort (37degres dans la chambre pendant les 3 jours…bebe etant ne fin juillet) et de l’inutilite des reponses que je recevais a mes questions (bebe qui vomissait tout le temps mais voulait prendre le sein tout le temps aussi, et qui ne dormait pas). Sauf que au retour a la maison j’ai aussi parfois pleure de concert avec mon bebe qui ne dormait toujours pas et se tordait beaucoup de douleur en hurlant et etait inconsolable. L’echarpe m’aide beaucoup mais ce n’est pas toujours pratique alors mon conge et ma vie sociale post partum ne ressemblent pas a ce dont je revais (je n’avais pas vraiment aime la grossesse mais en revenche j’attendais ce conge avec bebe avec impatience !) mais je l’ai accepte maintenant. Comme toi j’ai la chance d’etre relayee quand ca devient trop dur et notamment aussi par une gentille belle mere 🙂
Je vis la même chose quz vous ..déjà vécu avec la 1ere et c est reparti pour tour…j en suis a ma 3 ème nuit quasi blanche je craque!
Comment faites vous pour dormir???
Bonjour Nathalie.
Donnez le relai a votre conjoint si vous le pouvez ou demandez de l’aide à vos proches pour qu’ils s’occupent de votre bébé pendant que vous faites une sieste 🙂
Bon courage
Merci merci merci. Merci d’avoir écrit ce texte pour raconter ce que tu as vécu. Je vis la même chose actuellement : bébé de 2 mois avec un rgo, crises de pleurs inconsolables qui durent qui durent… C’est la période la plus dure de toute ma vie. Ça fait tellement de bien de savoir que l’on est pas seule à traverser ça !!!
Je suis complètement d’accord avec toi on ne nous prépare pas du tout à ça, alors que l’accouchement a côté de ces semaines d’enfer à pas dormir et essayer de soulager bébé qui hurle, c’est une putain de promenade de santé !! Je comprends pas du tout les sages femmes et leur prépa !
Tout a fait daccord avec ce coup de gueule… pour mon 1er qui a 2 ans aujourd’hui les jours passés a la maternite de lhopital public mont totalement detruite. Le corps medical a cassé ma confiance en moi de jours en jours… test auditif non abouti pour une oreille, poids a 10% de la limite… allaitement difficile… ils nous inquiètent de jours en jours au lieu de nous rassurer… resultat grosse DPP qui ma gâché beaucoup de bons moments… aujourdhui je viens de rentrer de la maternite dune clinique privee ou jai eu un accompagnement beaucoup plus serein. Mais jai une angoisse persistante qui mempeche a nouveau de profiter… je pense quil y a des mamans qui preferent la periode de la grossesse, dautres qui preferent la periode nourrisson, et dautres qui préfèrent quand les enfants sont + autonomes : quils marchent et communiquent verbalement… ce qui est mon cas. Je suis une maman qui aime sortir avec ses enfants, de ce fait je me sens coincee avec un nourrisson surtout avec lallaitement… donc je laisse le temps passer pour profiter pleinement par la suite…
« Pour les RGO (attention à ce terme, les bébés qui ont de vrais RGO sont très rares), il suffit de surélever bébé avec un plan Incliné(…) » Lol, on sent que tu n’as pas du avoir de bébé RGO mdr… Quand on ne l’a pas vécu on la ferme…
😂 j’avoue que quand on n’a pas vécu l’enfer du vrai RGO c’est un peu simpliste comme raisonnement ! « Il suffit de… » Hey ben ce n’est pas aussi simple !
Merci pour cet article je suis en plein dedans. On vit des crises des hurlements durant des heures interrompues. On ne comprend pas je me sens totalement désarmée car je pense qu’il y a quand même un problème pour que bébé pleure autant. En tout cas te lire m’a permis pour quelques minutes de me sentir moins seule .
Je suis en plein dedans. Quand est ce que les choses sont allé mieux!?
Votre témoignage ressemble exactement à nos 2 premiers mois avec notre mini poulette.
Pendant 1 mois et demi entier je l’ai gardée sur mois toute la journée. Je devais me dépêcher de manger, prendre ma douche et faire un maximum de choses pendant les minutes de siestes qu’elle m’accordait par jours (jamais plus de 20 minutes consécutives et peu de fois dans la journée. Des fois même pas du tout de sieste)
J’étais fatiguée, exaspérée, seule (mon copain travaille beaucoup et a des horaires particuliers)
Je me suis retrouvée face à un bébé qui demandait beaucoup d’attention que je n’avais pas toujours envie de donner.
Je me sentais coupable de ne pas avoir envie de la prendre dans mes bras, de lui faire se câlin….
Les gens autour de nous me faisaient culpabiliser encore plus en me disant que c’était normal, que ce n’est qu’un bébé, qu’elle était très jeune et que tous ces maux étaient normaux et qu’ils allaient passer.
Je le savais mais je n’avais pas envie de l’entendre. Je voulais juste qu’on me dise que pour ces gens là aussi ça avait été très difficile au début. J’avais l’impression de me plaindre tout le temps alors que j’exprime is simplement mon mal être.
Les premiers jours et même premiers mois avec notre bébé n’ont pas été faciles. Être parents s’apprend. Je ne suis pas devenue maman en accouchant et l’amour inconditionnel n’est pas arrivé tout de suite.
Toutes les femmes qui diront qu’on doit aimer son enfant au premier regard n’ont pas forcément raison. On peut aimer son enfant bien plus tard. Et cela ne veut pas dire qu’on est psychologiquement instable.
Aujourd’hui notre choupette a 4 mois et c’est seulement depuis peu que j’accepte enfin ce nouveau rythme de vie. Il faut arrêter de culpabiliser les mamans et papas qui ont du mal à se faire à ce bouleversement.
Pour certains cela prend plus de temps que d’autres.
Et nous ne serons pas de mauvais parents pour autant.
Ton blog est génial, je le lis assidûment!
Par contre je ne me retrouve pas dans ce post.
Mes 2 filles, dont la + jeune a 2 mois, m’ont fait vivre ce que tu as vécu… A ceci près que je m’y attendais.
C’est très dur, je manque tellement de sommeil que je reprends du poids au lieu d’en perdre, et super vite en plus. J’ai le moral en montagnes russes. Mais contrairement à toi, je ne m’attendais pas à ce que ce soit facile.
Je trouve même que j’ai une chance énorme: des enfants qui arrivent au moment où je les ai voulus, un mari qui m’aime, m’aide logistiquement, m’encourage et adore nos filles, des parents et beaux-parents qui en font autant malgré l’éloignement géographique, un job qui m’attend en fin de congé maternité. Les petites sont merveilleuses, jolies, éveillée et surtout en bonne santé, hormis les désagréments classiques de leur âge (RGO, gastros avec hospitalisations, maladies infantiles, cauchemars, besoin d’attention…) . Je pense souvent aux mamans célibataires ou malheureuses en couple, celles qui ont eu un bébé avant d’avoir eu le temps de le vouloir, celles qui ont un enfant handicapé, qui sont au chômage, qui ne sont pas aidées ou qui ont elles-mêmes un problème de santé.
Aujourd’hui, les gens ont si peu d’enfants qu’ils découvrent les difficultés de la parentalité seulement après l’arrivée de BB. Moi, je suis une aînée de famille. Même mes (nombreux) cousins sont tous plus jeunes que moi. J’ai bien vu les parents galérer avant moi.
Je pense que ce n’est pas de la responsabilité de la société de « former » les futurs parents à ce qui peut les attendre, mais au contraire à ces derniers de se renseigner en amont. Il y a suffisamment de parents dans la société, jeunes ou expérimentés, pour témoigner auprès de qui le demandera.
Et si tu n’as personne dans ton entourage qui a un bébé? Que tes parents ne se souviennent pas de toute cette galère? Ou que pour eux c’était plus facile? Comment tu peux te renseigner? Pour moi ça a été comme ça. Aucune copine avec un bébé autour de moi et ma mère qui a eu ma grand mère à temps plein avec nous pour l’aider + une femme de ménage 2 fois par semaine a plutôt eu la vie facile en tant que jeune mère (et même après) donc elle ne m’a absolument pas préparé à ça. Ma grand mère un peu plus. Mais elle est tellement gentil et pleine de positivité qu’elle m’a surtout parlé du bonheur que t’apporte un bébé. Moi ça a été dur le retour à la maison. ça l’est toujours. Parce que personne ne te prévient de la solitude dans laquelle tu te trouve quand tu es mère au foyer et que toutes tes copines croquent encore leur vie de célibataire à pleine dent. L’allaitement a été un véritable combat et personne ne m’avait préparé à ça non plus. Je me suis renseigné en lisant des livres sur l’allaitement mais partout c’est écrit, l’allaitement est naturel, tout le monde peut allaiter. Personne ne m’avait dit que ça pouvait ne pas marcher. Je trouve que tes mots sont durs comme si tu disais que les mères qui vivent mal les début de la maternité sont des irresponsables qui se plaignent de quelque chose auquel elles auraient du se préparer. Il y a une différence entre imaginer une difficulté et la vivre. La par exemple, j’ai mon beau frère qui attend un bébé. Avec mon mari on essaie de le préparer un peu mais on voit qu’il ne nous écoute pas vraiment, trop absorbé par la joie de devenir père et les fantasmes de famille parfaite qu’il a en tête. Et je le comprend. Quand on attendait notre bout de chou, on était sur un petit nuage, on n’aurait pas pu imaginer comme cela allait être dur. On ne s’imagine pas qu’il faille se préparer à autant de difficulté. Je suis d’accord avec ce post. Les cours de préparation à la naissance devraient nous préparer à l’après accouchement.
Ho mon dieu comme je me retrouves dans votre article.
Mini licorne est arrivée le 27 fevrier. Déclenchée pour pathologie, mlle n’etait pas decidée a sortir : moralité 3 jours de produits divers et variés inefficaces avant de devoir faire une césarienne d’urgence= 1er coup au moral je me suis dis que je n’etait pas capable de devenir maman..
S’en ai suivi un sejour a la maternité horrible, une montée de lait qui n’arrivais pas, bebe qui fondais a vu d’oeil, et des sages femmes qui se permettent de vous tirer et pincer les seins sans vous demander votre avis pour « stimuler », et qui vous engeule lorsque finalement vous demandez de passer au biberon= 2eme coup. Pour finir j’ai été dégagée de ma chambre alors que mon mari n’etait pas là et qu’il été convenu que je parte 3 heures plus tard. J’ai dû attendre dans le couloir et changer la petite sur la table basse du self.. Le soir de retour a la maison nous étions déprimés et perdus = 3eme coup. Mais nous nous rassurions en pensant étre sortis de l’enfer.
Et là nous nous sommes retrouvés seuls a « apprendre » la réalité d’etre parents. J’ai également passés des nuits a pleurer quand mlle ne dormais pas et hurlais. Nous nous sommes engeulés avec Mr un soir ou a bout il a crié sur la petite (des pleures depuis des heures et le chien qui couinais sans cesse ne comprennant pas ce qui se passais). Je me suis donc levée et l’ai viré de la chambre. Je lui en ai voulu, j’etait déçue et il m’a fallut quelques jours pour oser le laisser a nouveau seul avec elle. Alors qu’en fait il été juste épuisé et que c’etait sa façon d’exterioriser quand moi je pleurais. Heureusement nous avons parler. Baucoup.
Et puis nous avons surtout la chance d’avoir une trés bonne amie auxiliaire puér. Et tout les jours elle m’appelais pour parler et répondre a mes doutes, questions, peurs. Sans elle cela aurais été bien pire.
Et puis il y’a eu les reflux, incessants, douloureux, de nouveaux des pleurs pour moi entre 2 biberons et 2 vomits. Verdict = stenose du pylore (merci internet).. Urgence, puis opération, suivi d’une semaine d’hospitalisation. Le tout a 1 mois de vie.. Coup de grace au moral.
2 semaines aprés elle va mieu et ca y ai nous apprécions chaques instants de parents. Même si maintenant nous devons composer avec les colliques nous avons trouvez les « boutons » et les positions qui la soulage.
Mais oui nous aurions voulu savoir. Et même si nos amis nous avaient prévenus que c’était compliqué, nous ne nous attendions certainement pas a passer par cette phase de « regret d’avoir fait un bébé » . tant pour nous que pour elle (car nous n’arrivions pas a la rendre « heureuse). Et surtout nous ne nous attendions pas à ce que cela soit aussi long.
On nous prépare au baby blues de 2/3 jours, mais pas à ca..
Ouf, ton récit est dur mais on sent clairement ce que tu as ressenti. C’est vrai qu’en maternité on est quasiment pas informées sur le retour à la maison avec bébé. Heureusement j’ai une sage-femme de la PMI qui est venue à plusieurs reprises et elle m’a beaucoup aidée (prise au sein, pleurs, nuits, tétine) de plus elle est même disponible pour des coups de fil ou des sms si besoin.
Je te souhaite plein de bonheur avec tes enfants et j’espère que tu as repris du poil de la bête depuis 🙂
Bonjour,
Je suis puéricultrice en service de PMI. Nous sommes à disposition des parents dès le retour à la maison (et parfois avant pour parler de l’arrivée du bébé). Nous répondons à toutes ces questions-là et soutenons les parents dans leur nouveau rôle. Un prospectus est envoyé à chaque futur parent et de nombreux affichages (arrêt de bus en Gironde par exemple) permet de savoir comment nous contacter. C’est un service public anonyme et gratuit du Département. A tester!!
Bonjour,
Merci pour ce post!
Lors de l’arrivée de mon premier Loulou, tout s’est déroulé à merveille . C’était un bébé allaité qui réclamait toutes les deux-trois heures, puis qui dormait ou restait près de moi, souriant, calme. Il a fait ses nuit peu avant ses deux mois et a toujours parfaitement dormi. En attendant mon second, j’avais donc peu d’appréhensions !
L’accouchement fut assez rapide, peut être trop pour lui: il est né en pleurant beaucoup et a continué à pleurer une bonne partie de la nuit. Il ne s’arrêtait de pleurer qu’au sein. Le lit de la maternité n’était pas adapté au co-sleeping et les sages femmes totalement opposées à ce que je le garde contre moi. Au bout de 24h j’étais lessivée. Il pleurait beaucoup, sauf contre moi et au sein. Dans mes bras , ce petit bonhomme était un ange! Mon mari, ma maman étaient désemparés.Les sages femmes ont tenté l’emmaillotage, ça n’était pas probant. J’ai demandé à quitter plus tôt la maternité car je savais que je serai plus libre de mes choix chez moi: j’avais un lit de cosleeping et il était aussi important que je retrouve mon aîné.
Par chance, et sur les conseils d’une sage femme lors de la préparation à l’accouchement, j’avais demandé à une sage femme à domicile de m’accompagner la première semaine à la maison. Elle m’a sauvé: elle m’a rassuré sur la capacité à prendre soin de cet bébé, à l’allaiter. Elle m’a redonné confiance !
L’allaitement ne fut pas aussi évident, j’avais l’impression qu’il avait tout le temps faim. En fait il avait besoin de ce contact. Il ne s’endormait qu’en écharpe ou contre moi. Nous avons rencontré plusieurs spécialistes qui n’ont pu trouver de solutions : il avait besoin d’être dans mes bras, contre moi. Alors je l’ai porté, tout le temps en écharpe. C’était frustrant pour ceux qui m’entouraient. Et puis sans que l’on sache pourquoi, il s’est apaisé, acceptant les autres bras, s’endormant seul dans son lit. J’ai repris le travail au bout de 6 mois, fatiguée mais rassurée.
Il a aujourd’hui 11mois et est un bébé très indépendant !
Je remercie cette sage femme de m’avoir donné ce coup de pouce!
Bonjour,
J’ai l’impression de m’entendre 3 mois en arrière. Mon petit à aujourd’hui 4 mois, et je ne peux pas m’empêcher d’être encore émue quand je repense à ces moments difficiles. Entre l’accouchement et les premières nuits à la maternité, j’avais dû dormir 5 heures. Malgré cela, je me suis sentie à l’aise avec mon fils, fière de prendre si vite mes marques, moi qui avait si peur de ne pas être a la hauteur. J’ai même demandé à rentrer plus tôt à la maison. C’est beau la confiance. Je n’ai pas fait de baby blues, mais la fatigue a eu raison de moi. Ce bébé qu’on avait tant attendu, je ne le comprenais pas. Des hurlements dès qu’on le posait, qu’on le changeait, qu’on le baignait, qu’on le sortait. Des hurlements parfois pendant 8 heures d’affilé, jusqu’à s’ en casser la voie. La sage femme me disait que c’était normal, c’était les angoisses du soir (de 17h à 2h du matin???). D’autres personnes me disaient, « non mais attend, un bébé ça pleure, tu t’attendais à quoi », ou encore, « vous l’avez tout le temps au bras, vous lui avez donné de mauvaises habitudes « , « tu ne dois pas avoir assez de lait, arrête l’allaitement ». Lors d’un rendez-vous chez ma généraliste, après avoir ausculter mon bébé, elle s’est rendue compte qu’il avait l’oesophage complètement brûlé, reflux interne. Enfin quelqu’un nous a écouté et nous a dit que non, un bébé, ça ne pleure jamais pour rien. Le traitement par in….a aidé, avec une autre molécule.
J’aurai voulu qu’on me dise à quel point ça peut être désarmant de ne plus savoir quoi faire, de pleurer en même temps que son enfant, d’avoir envie de le secouer, de hurler de désespoir et de taper sur les murs. De chercher des solutions pour s’ ouvrir les veines sans se faire mal (ba oui, je suis douillette) ou se taper la tête contre les murs sans les abîmer ( oui, le manque de sommeil peut nous faire penser à des choses bizarres, mais quand on pense que si on en vient à faire du mal à son enfant, on s’ en remettrait pas, on réfléchit alors à comment en finir directement, au moins pour quelques heures, parce qu’on n’a pas envie de mourir, jusque ça s’arrête quelques heures). Je ne me suis jamais sentie aussi nulle, mauvaise mère de ne pas arriver à consoler mon bébé, à ne pas réussir à gérer la fatigue et d’avoir des idées noires. Quand j’en ai parlé autour de moi, les langues se sont déliées. Des amies, des collègues m’ont dit qu’elles aussi ont parfois eu envie de jeter bébé par la fenêtre. Alors aujourd’hui j’en parle ouvertement, même si parfois on me regarde avec des gros yeux, car j’aurai aimé que l’on me dise tout ça avant. Je me serai sentie moins seule. Aujourd’hui mon petit sourit, et je l’aime chaque jour plus que ne n’aurait pensé aimer un jour. Mais ces moments nous ont marqués, au point qu’on ne fera surement pas de petit deuxième. Desolé pour ce long message, mais comme tu le dis, il faut en parler. Et merci les forums et les blogs sur lesquels j’ai passé également beaucoup de mes nuits à chercher des réponses.
Bonsoir,
Je suis sage-femme et enceinte de 5 mois. Je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’il est essentiel de préparer les futures mamans aux bouleversements du post-partum mais ce n’est effectivement pas vraiment prévu dans les programmes de préparation à la naissance et à la parentalité. Pour cela, le mieux est d’avoir une sage-femme qui vienne à domicile lors du retour à la maison. Avec elle, vous pourrez aborder au fur et à mesure des premières semaines de vie, toutes les situations qui vous contrarient ou vous mettent hors de vous. Les pédiatres ne sont nécessaires que lorsqu’il y a une pathologie effective. Pour des conseils du quotidien, ce ne sont pas les meilleurs en effet. Après, on ne peut jamais faire de généralités car il y a des bons et des mauvais professionnels dans les pédiatres, dans les sages-femmes etc. Comme dans tous les métiers en fait. Le top du top est d’être suivi par la même sage-femme en prénatal et en post-natal. Ainsi, vous avez une personne « référence » sur qui vous pouvez compter et parfois même très disponible ne serait ce que pour des conseils téléphoniques.
Choisissez donc bien la bonne sage-femme (bouche à oreille le plus souvent) et surtout ne vous prenez pas la tête à savoir si vous êtes une bonne ou mauvaise mère car cela est subjectif. Soyez sans crainte que vous faites au mieux et que vous avez le droit de craquer (sans aller jusqu’à secouer ou blesser l’enfant bien évidemment!!) Et si vous l’avez dans vos bras non stop et que c’est la seule solution pour le calmer: c’est pas grave!! Et si vous le mettez un moment dans sa chambre et que vous partez dans une autre pièce pour souffler: c’est pas grave!! Le bébé n’a que ce moyen pour s’exprimer. S’il pleure c’est qu’il a qqchose c’est sûr mais n’allez pas chercher loin ca ne peut être que: la faim, la douleur ou le besoin de réconfort (câlins près de vous comme quand il était dans l’utérus).
Allez courage!!
On en reparle après mon accouchement (je suis confiante mais je me trompe peut être!!). Reposez vous dès que possible en vous relatant avec papa ou votre maman ou belle maman et ne vous prenez pas la tête à savoir si vous êtes une bonne ou mauvaise mère et si votre enfant va être un enfant capricieux ou non…ils ont pas la maturité pour cela!!
Je suis un peu à contre-courant mais je trouve un peu triste que de futures mamans qui liraient ton billet pensent que l’arrivée de bébé va être affreuse.
Peut être ai-je eu de la chance, mais ma miss a toujours été super calme, j’ai eu le modèle qui dort dans son berceau dans avoir toujours besoin des bras, qui n’a pas de RGO. Je n’imagine quand même pas être une exception !
Après, c’est clair que je ne me suis jamais fait d’illusion sur ce que pouvait être un bébé, entre les blogs et les expériences des amies, même si je n’ai jamais eu de bébé dans mon entourage proche. Les premiers mois, j’ai été portée par la vague, je vivais en fonction des besoins de ma miss, je dormais quand elle dormait, je mangeais des repas vite fait (j’ai jamais autant mangé de crudités + jambon de ma vie !)…
Je ne m’étais jamais imaginé vraiment la vie après l’arrivée de bébé, je n’avais pas projeté une vie idyllique (ni terrible d’ailleurs). Et puis ça s’est bien passé.
Je suis proche d’accoucher du 2eme et je ne sais pas comment il va être et si ça sera aussi cool avec lui. Et je ne sais pas non plus si je vais réussir à trouver un équilibre avec ma miss de 22 mois… Mais ça, c’est une autre histoire !
En tout cas, c’est déjà super si tu as pu trouver ce qui n’allait pas chez ta poupette et rebondir aussi vite…
À mon avis, Nathalie (il me semble que cela est le prénom de la « Mariée en colère ») a bien fait à écrire son billet. Mon expérience aussi a été difficile. Bien qu’on m’ait prévenue, j’ai eu vraiment du mal à gérer mes deux enfants. Mais il faut en parler !!! Parfois, j’ai eu la tentation de taper ma tête contre le mur ! Pour le premier, tout a été plus facile, car on se relayait avec mon conjoint qui travaillait beaucoup moins à l’époque. Pour le deuxième, malheureusement, je me retrouve toute seule à les gérer. Mon deuxième a aujourd’hui 7 mois et demi et l’ainé deux ans pile de plus que lui. C’est difficile ! Et heureusement qu’ils vont à la crèche tous les deux (par ailleurs, je travaille toute la journée). Pour le reste, pas de maman (je n’ai plus mes deux parents), ni de belle-maman (elle est toujours très prise par son boulot, ses cours de musique, ses amis). Je suis vraiment SEULE. Et les deux enfants ne sont pas les plus faciles du monde. Quand il était plus petit, mon premier pleurait sans cesse tout au long de la journée et le deuxième a eu un peu mal au ventre les trois premiers mois. Maintenant, cela va mieux, mais le soir ne veut presque jamais quitter mes bras. Par ailleurs, je le comprends, le pauvre, après une journée passée à la crèche. Mais pour moi, non, ce n’est pas facile. Tout organiser, travailler, aller chercher les enfants à la crèche, le faire manger, les coucher, jouer, être seule, le soir, vis-à-vis des maladies qui pourraient arriver (c’est bien la saison !). Et alors oui, merci à des blogs comme celui-ci où l’on peut se confronter et lire des expériences similaires à la sienne et savoir qu’on n’est pas les seules à faire face à ces moments magiques, uniques, incroyables et pourtant très très durs. Merci Nathalie ! Et bon courage à vous, Kimie, pour votre deuxième grossesse et l’arrivée d’un nouveau bébé (je vous souhaite un bébé tranquille !).
Je pense pas que Nathalie veuille que les futures mamans prennent peur, mais vraiment j’aurais aimé lire ce genre de choses avant d’accoucher car clairement personne ne parle de ça. Et pourtant quand on creuse un peu les langues se délient, comme si les mamans culpabilisaient d’en parler.
Je trouve ça donc génial et libérateur de lire que la maternité n’est pas quelque chose d’innée, que ce n’est pas facile de s’occuper d’un bébé, car chaque enfant est différent et que son arrivée peut être chaotique comme très paisible.
On nous parle toujours du baby blues comme d’un état hormonal, qui dure seulement une dizaine de jours. On nous parle jamais de l’état de stress et de fatigue qu’engendre le manque de sommeil, les hurlements de son bébé, la boule au ventre que l’on peut avoir car on ne sait pas ce qu’il a….
Donc non ce n’est pas triste de lire ça car ce n’est pas une généralité, encore heureux ! C’est génial si tu as un bébé très calme et sans petits soucis. Mais je pense que c’est nécessaire pour une future maman de se préparer à toutes les éventualités, je pense que ca ne peut qu’être bénéfique de se sentir prête au cas où, que de le découvrir le moment venu 🙂
Les filles, no stress !
Tous les bébés sont différents.
Contrairement à pas mal de futures mamans, j’ai eu une sage femme (libérale) très à l’écoute et qui n’hésitait pas à nous dire ce qui allait réellement se passer :
– un nouveau né est désorienté. Il ne connaît pas le monde, tout est nouveau. S’il pleure (parfois 2-3h de suites sans s’arrêter, surtout en soirée ou la nuit), c’est qu’il a quelque chose : faim, besoin d’un câlin, colique, trop plein émotionnel, grosse fatigue ou simplement mauvais caractère… Un bébé ne fait JAMAIS de caprice. Les médecins qui disent des âneries pareils sont des incapables, fuyez. Un enfant ne comprend pas avant l’âge de 2/3 ans ce qu’est un caprice (à cet âge, on teste, on expérimente, on essaie de comprendre le monde qui nous entoure. Le bien et le mal n’existe pas).
– On ne refuse pas d’amour à un enfant. N’écoutez pas vos mères/grand-mères qui disent de laisser pleurer un enfant pendant des heures pour « se faire la voix ». Un enfant a surtout besoin de tisser des liens, c’est la chose la plus importante. D’ailleurs, conseil de ma sage-femme : si bébé fait des coliques/RGO, le meilleur remède reste l’amour des parents, un nouveau-né a BESOIN d’être rassuré.
– le baby-blues est dû à une grosse chute d’hormones le troisième jour après l’accouchement. Pour éviter au mieux les effets, il faut bien manger/bien dormir/s’hydrater/se détendre quitte à demander aux sages-femmes de mettre bébé en nurserie la nuit pour pouvoir se reposer VRAIMENT et interdire les visites à la maternité.
– les sages-femmes sont là pour répondre à toutes les questions, même les plus bizarres/débiles. N’ayez pas honte de dire que vous n’en pouvez plus de ce bébé qui hurle, elles seront ravies d’aller faire un tour avec bébé le temps que vous preniez tranquillement votre douche ou que vous mangiez.
– les 15 premiers jours, faites vous aider ! Dormez dès que vous le pouvez. Une sage femme peut passer tous les 2/3 jours pendant 12 jours apres le retour à la maison pour votre suivi. Elle pourra vous rassurer et vous donner des conseils.
– devenir maman n’est pas instinctif, on apprend, on découvre en même temps qu’on apprend à connaître l’enfant.
– bon conseil de la mariée en colère, si bébé ne cesse de pleurer, posez le et aller respirer l’air frais, criez et insultez tout ce qui bouge. Ça fait du bien.
Tous les bébés sont différents et ne font pas de crises de pleurs. Pour preuve, quand j’ai accouché, nous avons attendu que les fameuses crises commencent mais RIEN. Notre bébé ne pleure quasiment jamais (sauf quand il a faim bien sûre).
Les pires semaines sont entre la 6eme et 8eme semaines de vie où les coliques et les RGO sont les plus fréquents, c’est NORMAL. C’est seulement le corps de votre nourrisson qui se met en place, ses intestins et son estomac s’habituent à son alimentation.
Ma sage-femme et ma cousine (dont la fille a eu de gros soucis de colique) m’ont conseillé les biberons MAM et à part entre ces fameuses 6eme et 8eme semaines de vie, bébé n’a jamais eu de colique.
Pour les RGO (attention à ce terme, les bébés qui ont de vrais RGO sont très rares), il suffit de surélever bébé avec un plan Incliné (ou l’incliner avec une serviette ou autre) pour le soulager. Il n’y a rien d’autre à faire. S’il rencoie vraiment beaucoup, un peu de lait épaissi pourra le soulager également (demandez bien sure conseil à un médecin avant de changer l’alimentation de bébé).
Pour le lait (si comme moi vous ne voulez ou ne pouvez pas allaiter), gardez le même qu’à la maternité. S’il convient, ce n’est pas utile de changer. Comme m’a dit ma sage-femme, de toute façon, les laits infantiles (en grande surface) sont tellement réglementer qu’ils se valent tous. Seuls quelques laits spéciaux en pharmacie sont vraiment différents.
Désolée pour ce pavé !
Dans tous les cas, ne restez pas seule ! Demandez de l’aide. Si votre sage-femme ne vous convient pas pour les cours ou ne vous apporte pas les réponses que vous espérez, changez !
Dernier conseil de ma sage-femme : n’écoutez pas toutes les choses que les mamans autour de vous racontent (c’est souvent les pires expériences). Vous êtes les seules à vraiment connaître votre enfant et les seules à savoir comment bien vous en occuper. Vous faites comme VOUS voulez. Chaque étape à la maison est une petite victoire (premier biberon, premier bain, première sortie…), allez-y doucement !
Parents cools, bébé cool !!!
Je te recommande le gel de polysilane juste après ou avant le biberon. Si tu vois qu’elle commence à régurgiter, il faut la mettre immédiatement à la verticale pour stopper la régurgitation.
Pour la nuit pour moi ca a marché d’émailloter bébé et de dormir à coté de lui dans le lit (cododo).
Tiens bon, c’est un apprentissage d’élever un enfant.
Merci pour tout ce que tu écris ! C’est tellement ça ! Je suis maman d’une petite fille de 8 mois, et je me suis reconnue dans toutes ces descriptions, les coliques, le RGO et les pédiatres qui n’écoutent pas. Nous avons dépensé une fortune pour essayer de calmer ces maux, nous avons même été voir une magnétiseuse ! Il n’y a juste que le temps qui a fait qu’elle va mieux aujourd’hui ! Maintenant nous entrons dans la phase je refuse le biberon et les pédiatres qui disent : « mais Madame, faut insister pour la faire boire, elle a besoin de son lait! » Ok, mais je fais comment ? Une intraveineuse ? Aucun conseil à part te faire culpabiliser que ton bébé ne prend pas sa dose de lait « normal » ! Donc comme une majorité de maman qui ose le, dire, je m’en remets de temps en temps au forum afin de déculpabiliser et se dire que tout cela est NORMAL ! Encore merci pour ce blog. Bonne soirée. Agathe
Je comprends ton désarroi et ta colère. Mais à un moment, il Faut arreter de mettre la responsabilité de la non information que sur le corps médical. Quand on décide de faire un enfant il faut aussi la volonté de vouloir trouver l’l’information pour répondre à nos questions. Nous avons aussi vecu RGO and co, la première nuit à 2 ans, et je ne suis pas maman au foyer. Donc assurer un boulot à haute responsabilité.
Oui, tu as probablement idéalisé la vie avec l’arrivée de bébé, peut etre ton mari aussi. Vous l’attendiez depuis si longtemps ce bébé,! Mais sur internet, dans des livres, a la tele, aupres d’autres maman, quand on cherche on trouve des infos sur le RGO, les bébé s qui pleurent toute la journée, le babyblues. Ca n’évite pas le fait de mal le vivre, mais il faut aussi prendre sa part de responsabilité et ne pas tout mettre sur le corps medicale. Est ce que c’est véritablement à eux d’assurer le fait qu’on ne soit pas désemparé et par anticipation en plus. Et il n’y a pas que le retour à la maison, être parent c’est très dur,c’est une remise en question permanente. Meme quand les enfants sont adultes c’est difficile. Regarde le nombre de parent qui ont du mal à comprendre leurs enfants pour la préparation de leur mariage.
On est aussi responsable du choix des médecins qui nous suivent. J’ai délibérément éviter les pediatres avec leurs idées toute faites, comme ceux qui disent que les pleurs sont des caprices. Tu rencontreras des incompétents, et il faudra changer.
Ton message aujourd’hui est le bon. Partageons nos expériences, soutenons nous, mais n’attendons pas tout des autres et essayons de trouver des infos par nous mêmes.
Merci pour cet article.
Bientôt maman, j’appréhende déjà le retour à la maison, surtout que le futur papa n’aura pas ses jours de suite. Les préparations avec la sage-femme ne m’aide pas vraiment, surtout en ce qui concerne le choix de l’allaitement ou du biberon. Les premières nuits me stressent.
On entend tellement de choses contradictoires ou on nous dit que ce sera instinctif. Et si ça ne l’était pas? Comment gérer la fatigue, le stress, l’éventuel baby-blues et être une super maman?
Un grand merci pour cet article <3
Je m'apprête à accoucher dans la semaine qui vient et je réalise depuis quelques temps, en discutant avec des amies, que le plus dur reste souvent l'après accouchement (que ce soit les douleurs physiques/le degré de fatigue, etc…) et un peu le retour à la maison. Je dis "un peu" car ton article m'a fait réaliser que je sous estimais l'affaire… comme toi, le sujet a été très peu abordé en cours de prépa; comme toi j'en ai peu entendu parlé autour de moi; comme toi je n'ai jamais eu à garder d'enfants et je n'y connais rien et pars de zéro! Ton article me permet de me préparer un peu mentalement à tout ça et je t'en remercie du fond du coeur, je n'hésiterai pas à le relire quand je perdrai les pédales…
Merci aussi aux gens qui ont conseillé en commentaires le bouquin "Bébé dis moi qui tu es" car j'en avais déjà entendu parler en très très bien mais je n'avais pas pris le temps de le commander… c'est chose faite 😉
Coucou la mariée en colère .
Bon comme souvent avec tes posts grossesse et post-accouchement tu décris très bien ce que j’ai vécu. Comme toi j’ai accouché au Chu de Bordeaux et pour ma part le 21/12.
Mon petit gars a 2 mois tout bientôt .
Et j’ai enfin l’impression de réussir a décoder ses pleurs !!!!
Parce que franchement le premier mois….. C’est juste l’horreur !!!! Et je me dis aussi qu’avec tous les pleurs, les siens et les miens, des premiers moments, jai le sentiment de l’avoir un peu gâché ce 1er mois.
Je ne pouvais pas lallonger 2mn (sauf la nuit Lucky me) sans qu’il hurle à la mort… et aujourd’hui il a un traitement pour traiter un rgo (Le fameux inex…. dont tu parles. Juste magique alleluia ). J’aurai aimé des séances pour nous préparer à ca. Aux pleurs, à notre désespoir, à l’évolution de notre bébé les premières semaines, à ce qui est normal et ce qui est alarmant…. plutôt que de paniquer pour rien. Ou au contraire se faire confiance …. bref ! J’espère que ca va changer ! Le retour à la maison n’est pas tout rose même si un petit regard ou un sourire de ton bébé transformé ta journée en arc en ciel 🙂
Bonjour,
c’est drôle parce que, quand vous avez annoncé être enceinte, je voulais vous écrire pour vous dire ce que j’aurais aimé qu’on me dise. Avant. Et puis je me suis dit que vous étiez tout à votre bonheur de porter la vie et que je n’allais pas gâcher ça. Mais purée, qu’est-ce que j’ai morflé. Ma fille a bientôt 15 mois et j’ai du mal à parler de cette période – le « début » – sans être émue. Et je suis aussi en colère. En colère contre le temps passé à cérébraliser un accouchement qu’on ne peut pas toujours maitriser (on vous a fait le coup du projet de naissance? moi j’en pouvais plus qu’on nous demande de décrire ce que l’on voulait. A quoi ça sert de dire que tu veux accoucher dans l’eau quand on te prévient que tous les gynéco n’acceptent pas de le faire? Ca sert à quoi de dire que tu veux pas de césarienne? genre tu as le choix?) alors que rien ne nous prépare à l’après. Au deuil de nos égoïsmes. A la fin de la jolie bulle que l’on formait avec le papa tout au long de la grossesse, aussi. A la perte d’autonomie. Je suis aussi en colère contre les mamans qui ont vécu ça avant moi et qui ont rien dit (même si je note qu’en renonçant à vous écrire au début de votre grossesse, j’ai fait pareil) ou, pire, qui ont menti. Je suis au final en colère contre moi-même parce que j’ai vraiment le sentiment d’avoir échoué, d’avoir loupé quelque chose: les premiers jours, l’émerveillement, la création du lien avec elle (je me suis rattrapée depuis, mais je culpabilise beaucoup encore). Et toute cette colère aurait pu m’être évitée, à mon avis…Bref, je trouve votre post aussi rassurant que nécessaire pour celles qui auront la chance de vous lire avant d’accoucher.
Et joyeux moisiversaire à Miss Loulou 🙂
Florence
Pendant ma grossesse, ma sage-femme a tenu une conférence (avec d’autres) sur les pleurs, le rythme du sommeil, l’allaitement, les jumeaux etc. : tout était consacré à l’APRES bébé et non pas à l’accouchement. C’était une véritable mine d’or, plein de trucs et astuces sur le quotidien, puis des initiations au portage etc.
A la fin de chaque conférence, il y avait un moment d’échange entre les sages-femmes présentes et les futures mamans. Des « nouvelles » mamans étaient là avec leur nouveaux-nés et leurs questions concrètes sur « il pleure sans cesse, que faire ? », » il veut manger tout le temps » ou « dort-il trop ? », « n’est-ce pas un problème si je l’ai tout le temps au bras, ne va-t-il pas s’habituer ? » m’ont bien aidées. Le plus rassurant a été d’entendre des sages-femmes nous parler sereinement et dédramatiser le quotidien : « un nourrisson ne peut pas faire de caprice, ses pleurs sont sa seule façon de communiquer (voici les plus fréquents etc.), vous avez envie de le porter ? Portez-le ! rassurez-vous à 18 ans, il voudra toujours partir. Vous voulez le poser, posez-le, donnez le au papa à votre entourage et sortez ! etc.
Bref, il a été plus important durant ces 3h de nous rassurer et de nous donner confiance en nous, futures mamans que nous étions, que de nous imposer une seule et unique façon de faire. Pour ma part, je suis ressortie plus rassurée (« bon ok, bébé risque de pleurer beaucoup, c’est normal »), plus déterminée face au qu’en dira-t-on (le porter ou pas, être maman poule ou pas) et j’ai découvert le portage en écharpe qui a été d’un secours fabuleux les premiers mois de vie de ma fille. Les pleurs du soirs ? Zou, dans l’écharpe. Alors oui, je baladais dans le salon en regardant un film, mais elle s’endormait en 10min, je n’avais pas mal aux bras et c’était toujours du « calme » de gagné 🙂 Tout ceci m’a permis de vivre des premiers mois sereins, même dans les tempêtes de pleurs ou autres nuits blanches. Aujourd’hui ma fille a 13 mois et avec son père, nous faisons toujours comme nous le sentons, en accord avec nous-même : ça nous facilite de très nombreux aspects de notre nouvelle vie à 3 !
Bon courage à toutes les futures et nouvelles mamans, trouvez les personnes qui sauront vous donner confiance en vous.
Je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire.
J’ai aussi eu un cours d’après accouchement : la vie avec bébé. Puis des séances de relaxation qui portaient sur notre vision de notre enfant et l’arrivée à la maison avec bébé.
Cela m’a beaucoup aidé : à me projeter, à anticiper, à savoir qu’il y aurait des moments difficiles…
Et ce qui m’a le plus touché de la part de ma sage-femme, c’est justement le fait de faire « comme on le sent » et pas comme les autre nous disent de faire.
tu viens d’écrire exavtement ce que j’ai vécu et ressenti ! j’ai eu l’impression d’être passée à côté des premiers mois de ma fille …il manque un réel accompagnements des parents et surtout il faudrait lever ses tabous : non un bébé ce n’est pas toujours merveilleux oui la fatigue peut nous rendre folle …et bien d’autres choses encore ! je pourrai écrire un roman sur ça mais merci pour ton article
lors de mes cours de préparation j’avais eu qq infos sur le retour, comme les pleurs du soir par exemple, et sur le fait qu’il fallait mieux poser bebe 5 min que de le passer par la fenêtre. mais je reconnais qu’on a pas bcp d’info. mais j’ai la chance d’avoir dee neveux petits et des amies qui avaient accouchées avant moi donc je pouvais me tourner vers elles si j’avais des questions. et la sage femme et mon ostéopathe m’ont été d’une grande aide. chez l’ostéopathe j’y vais autant parce quon en a besoin mon fils et moi que pour discuter avec elle et demander conseil! en tout cas je te souhaite courage et bonheur avec ta fille et maintenant qu’elle est traitée cela devrait aller de mieux en mieux. et les caprices c’est pas avant 3 ans, avant c’est « juste » qu’ils ne savent pas gérer leurs émotions autrement qu’en pleurant
Alors, nous n’avions pas entendu parlé de la nuit JAVA et nous ne l’avons pas eu d’ailleurs … Notre poulette est née à 4kg et ne faisait que dormir et manger à la maternité (donc j’ai eu la chance de pouvoir me reposer) .
En revanche, je me souviens que dès que nous sommes rentrés, c’était fini les siestes… « Un bébé dort entre 17h et 20h par jour »… c’est ce que j’avais lu !!! De belles conneries !!! Si on cumulait 10 à 12h au total (nuit inclus), c’était bien le bout du monde …
J’ai posé la question à la sage-femme qui était venue à la maison pour un suivi post accouchement, si c’était normal qu’elle dorme si peu et cette personne pleine de tact m’a répondu « Je ne sais pas pourquoi vous avez fait un enfant, mais c’est pas pour le voir dormir j’imagine, madame !!! » ….
« Ecoute moi connasse, je suis maman débutante, je n’y connais rien a rien, je te pose un question simple, ça serait possible de me répondre sans me prendre pour une débile profonde ? « … Ca c’est ce que j’aurais adoré répondre, mais mon pauvre petit bulbe de primipare fatigué m’a simplement permis d’articuler « Euh … non ! »
Comment ces professionnels peuvent dire « ce sont des caprices » ça me désole de lire ça. Comme si un bébé au cerveau immature pouvait contrôler ses émotions et douleurs ?
J’ai eu la chance d’avoir une super sage femme qui nous a bien préparé au retour à la maison.
Pour ma part le dernier court de préparation à l’accouchement était dédié au retour à la maison avec pleins de sujets abordés (coliques, reflux, pleurs,…) !!
Une super sage femme, sans tabous, à l’ecoute, disponible et qui je le sais le sera également après l’accouchement !!!
En cadeau de naissance j’ai reçu ce livre : « Bébé dis-moi qui tu es » de Philippe Grandsenne (6,5€) en poche, offert par une amie jeune maman. Un des cadeaux les plus utiles je crois 🙂 Je le recommande à tous les jeunes parents!
J’adore ce livre que j’ai lu pour mon premier et pour mon deuxième enfant. Ce n’est pas facile d’être parents.
C’est fou que personne ne t’ai prévenue. Ici la sage-femme a clairement pris le temps de parler du retour ( demander de l’aide, oser laisser bébé seul en sécurité le temps de se calmer soi etc). Puis elle venait une fois par seMaine les 6 premières semaines. Bref ma BFF encourageante et professionnelle. Tu devrais le dire à ta SF je crois qu’elle devrait en parler…
C’est vrai qu’on a, je pense, toutes pensé que le plus dur était l’accouchement (enfin pour le premier).
Mais pour ma part, j’y étais quand même un peu préparé par ma sage-femme. dans les cours préparatoires, cette partie avait été abordée. J’avais bien intégré que cela allait être être dur mais pas à ce point ; mais ses conseils me revenaient souvent comme « le ménage c’est pas important, vous le ferez dans 3 mois » ou « ne vous fatiguez à préparer les repas, commander chinois » ou enfin le précieux « dormez quand bébé dort! », bon bè çela a quand mm bien limité la casse 😉
Merci pour cet article ! J’en aurais bien eu besoin pour mon retour à la maison (mon petit chou a deux semaines de moins que ta Loulou 😉 ) et je suis heureuse aujourd’hui de voir que je ne suis pas la seule à avoir pleuré beaucoup lors des premières semaines ♥
Bonjour,
Mon fils avait aussi un RGO carabiné, sauf que des amies m’en ayant parlé auparavant, j’ai cru reconnaître des symptômes. Au bilan des 1 mois, j’en ai parlé et la pédiatre m’a prescrit une échographie directement, qui a confirmé le reflux + l’oesophagite. Même médicament que pour Louise, et ça a été efficace dès le début. Nous avions aussi un gel à lui donner pour éviter que les reflux ne lui irritent l’oesophage.
Par contre, il a continué de régurgiter jusque près d’un an, mais sans douleur. C’était « juste » ennuyeux mais rien de grave. Il fête aujourd’hui même ses 2 ans 🙂
En rentrant à la maison il pleurait aussi beaucoup la nuit, et j’ai eu un accouchement très long et compliqué. Aussi l’ai-je emmené voir une ostéo dès 5 jours de vie, le résultat était déjà assez convaincant. Moins de pleurs qu’on ne comprenait pas. Je l’y ai remmené vers 2 mois je crois, puis vers 3/4 mois car il avait une légère plagiocéphalie. Tout est rentré dans l’ordre.
Aujourd’hui enceinte de mon deuxième, je compte prendre rdv chez l’ostéo dès mon retour à la maison même en cas d’accouchement « facile » !
Mais là, quand j’y repense, je ne me rappelle même plus qu’il pleurait tant, ni comme c’était si fatigant de se lever la nuit… Mon cerveau a trié les beaux moments 😉 je me rappelle les biberons de nuit quand il dépendait de moi, maintenant qu’il me dit « aujourd’hui, anniversaire, j’ai 2 ans!!! » et autre « fais tout SEUL » 🙂
A chaque âge ses avantages, je suis sûre qu’au milieu de tous ces cris on profite plus qu’on ne le croit donc ne pas culpabiliser d’être à bout de nerfs, on profite quand même.
Bon courage à toutes les mamans et futures mamans, et surtout, beaucoup de bonheur !
Merci… Tu es notre meilleure sage-femme finalement…. Grâce à toi, j’ai l’impression qu’on en sait plus parfois face aux professionnels…
Merci encore et encore…
J’hallucine ! Qu’est ce que c’est, ces médecins qui te disent qu’un nourrisson fait des caprices ?!?!? Sérieusement ? À ta place, je n’attendrais pas de voir si ta louloute va mieux, je changerai directement de pédiatre !
Sinon, j’ai eu la chance d’avoir une maman qui a toujours été honnête avec moi et ma sœur, du coup je savais à quoi m’attendre ! (Et oui, j’ai quand même eu des enfants ! Comme quoi, on cherche les emmerdes quand même !)
En tout cas, chapeau à ta belle-maman, qui a su gérer d’une main de maître la situation ! Et évidemment, je vous souhaite le meilleur pour la suite !
Bonjour,
Grâce à toi, je vais demander qu’une heure soit consacrée à ce sujet avant l’arrivée de Bébé. Alors merci.
Pour l’instant mes RDV avec la sage-femme se limite trop à vérifier mon état physique …dès que je parle d’accouchement ou d’après on me répond « mais tu as le temps de penser à ça, profite pour le moment » (5 mois quand même)… Moi je vois le temps défiler et je veux discuter de la réalité pour vivre au mieux ces moments ; tes articles sont pour le moment ma meilleure source d’informations. J’aimerais que cela vienne des Professionnels avant tout…
Bonne journée
Mon petit Maël a trois semaines et je me reconnais tllement dans ce que tu écris
merci de partager tout cela je me sens moins seule
Julia