Quand j’étais enceinte, je ne supportais pas qu’on me donne des conseils sur l’accouchement en mode « faut que tu prennes la péri/surtout pas la péri » etc… parce que je pense que les femmes qui donnent ces conseils-là en oublient l’essentiel. En effet, chaque accouchement est différent et donc chaque femme doit faire en fonction de son ressenti, mais il existe des règles d’or pour que tout se passe au mieux.
Ce ne sont pas des conseils concrets mais psychologiques, qui vous aideront à aborder avec sérénité ce beau moment. Voici ceux des lectrices.
Nos conseils pour un accouchement qui se passe au bien
Lâcher prise sur ce qui se passe
Mélane : Je leur conseillerai de lâcher prise, de ne pas vouloir contrôler, d’accueillir les choses comme elles viennent. Avec le recul, je me rends compte que rien ne s’est passé comme prévu sur le papier du projet de naissance et même tout l’inverse et pourtant c’était merveilleux. Faire confiance à l’équipe médicale, ils sont (en grande majorité) tops. Et peut être finalement laisser l’accouchement en lui même dans les mains de ceux dont c’est le métier et se concentrer sur la rencontre avec son bébé.
Ne pas se faire peur en lisant des récits d’accouchements catastrophiques !
Marie : Arrêtez de vouloir penser a toutes les situations, à aller sur des forums toutes les 4 minutes pour lire tous les témoignages possibles et inimaginables qui au final ne vous feront que stresser encore plus… Chaque grossesse est différente et si la race humaine n’est toujours pas éteinte c’est bien qu’on est programmée pour accoucher donc… don’t panic and profite
De l’homéopathie pour préparer l’accouchement
Lilapomme : Un mois avant commencer l’homéopathie. Prendre des cours de yoga pour femme enceinte pour apprendre à respirer. Ne pas attendre la dernière minute pour tout préparer Ne pas écouter les sorcières qui racontent des trucs affreux. Ça va le faire tu es la meilleure !
Penser à bébé pendant la mise au monde
Steph : Ne pas oublier que le bébé morfle aussi de son côté, et que se détendre au maximum aide bébé à faire son chemin plus facilement que si on se crispe. Et ne pas avoir honte de demander une péri ou rachi si on ne peut plus gérer ! Et surtout accompagner au lieu de lutter.
Faire des cours de préparation à l’accouchement
Nathalie : Perso ce qui m’a aidé c’est de comprendre les étapes qui m’attendaient. Je n’ai donc fait qu’une prepa avec sage-femme (qui pratiquait accouchement à domicile). Pas de cours de poussées mais explication physiologie : comment évoluent les contractions, durée, intensité, que faire entre deux contractions... Elle ne m’a rien dit concernant les poussées car selon elle je saurai quoi faire et de fait en lâchant prise mon corps a su quoi faire. Je savais quand pousser, comment respirer, comment me mettre pour avoir moins mal… Donc un seul conseil : faites-vous confiance. Vous ne savez pas mais votre corps lui sait. Et autre chose profitez du répit entre deux contractions… C’est fou mais entre deux contractions il y a un vrai moment de calme.
Essayer de profiter de ce moment unique
Julie : Ça sert à rien d’avoir peur, de toute façon, il faudra bien qu’il sorte ! Non mais vraiment, c’est pas facile, mais ne pas stresser c’est important. Pour que ça se passe bien et pour pouvoir profiter de ce moment…
Ne pas se focaliser sur la manière dont on voudrait que les choses se passent
Aurore : De ne surtout pas se braquer contre l’instant présent et de laisser venir les choses telles qu’elles arrivent ! J’ai accouché il y a quatre jours avec une péridurale alors que je tenais vraiment à faire sans. La douleur et l’intensité du travail m’ont faite vriller, mais l’équipe a malgré tout cherché une solution pour concilier notre projet de naissance et la réalité des faits. J’ai eu une péridurale très légère, j’avais toujours mal mais plus à en avoir peur de mourir (une sensation instinctive que je n’ai pas su accepter), j’ai pu reprendre des forces pour la poussée, j’ai pu accoucher accroupie comme je le souhaitais, j’ai senti mon bébé venir au monde… et c’était merveilleux.
Poser toutes les questions qui nous trottent dans la tête
Audrey : Je dirai de bien poser toutes les questions, sur la péridurale, les contractions, la douleur et sa gestion, l’éventuelle césarienne etc… (tout ce qui nous tracasse en fait !). Les cours de préparation servent à ça, car le jour j l’équipe de soignants n’aura peut être pas le temps d’aborder les choses, au moins vous serez prêtes. Un accouchement ça fait mal c’est un fait mais cette douleur est positive, il faut l’accepter et non la combattre. Et enfin vous faire confiance, la nature est bien faite et l’amour, le vrai, l’unique vous le rencontrerez bientôt.
Se faire confiance
Gullie : Je leur dirai de ne pas trop penser, de ne pas réfléchir, de se faire confiance, car chaque minute qui passe, aussi douloureuse qu’elle peut l’être nous rapproche de l’une des plus belles rencontres de notre vie, tellement magique !
Et faire confiance aux sages-femmes !
Audrey : Faire confiance aux sages femmes, elles sont là pour aider et guider car chaque femme est différente et chaque accouchement est différent. La douleur n’est pas la même d’une femme à une autre on ne peut pas savoir à l’avance dans quelle catégorie on va se retrouver c’est la loterie.
Et vous, quel conseil donneriez-vous au primipares ?
Dîtes-nous tout en commentaire !
ange dit
je voudrais dire que nous avons aujourd’hui la possibilité d’accoucher sans douleur, grace a la peridurale. Chacune doit faire selon son envie..mais cette « mode »de faire croire aux femmes que c’est la panacée d’enfanter dans la douleur me fait bondir. Donc choisissez ce qui vous convient, et ce sera le bon choix!
Elise dit
Apprendre à bien respirer (pendant les contractions et pendant la poussée) , c’est indispensable et ça change tout. J’ai eu mes deux enfants sans péridurale, et j’ai bien remarqué la différence entre les deux accouchements: respiration anarchique et respiration bien maîtrisée. Ca permet vraiment de gérer la douleur, et aussi la poussée!
Et aussi ne pas trop idéaliser son accouchement, il y a de fortes chances que ça se passe différemment de ce qu’on imagine (on voudrait se passer d’anesthésie mais elle devient indispensable, ou accouchement par césarienne, …) de toute façon quand on devient parent on est toujours confronté à la nouveauté et à l’inconnu, autant l’accepter sereinement 🙂
AurelE dit
Je rajouterais de surtout bien connaitre sa maternité. Il ne faut pas hésiter à poser des questions, demander une visite…
SI on a un projet de naissance c’est quand meme mieux de savoir si la maternité peut le suivre ou pas. De plus connaitre le pourcentage d’episio/césarienne/accouchement avec instruments est intéressant et peut vous préparer (si y a 96% d’episio vous avez qd mm peut de chance de passer à cote) et ses chiffres sont publics.