C. fait du diabète gestationnel et même si à côté de cela sa grossesse se passe bien, ce soucis lui impose tellement de restrictions qu’elle n’en peut plus. Voici son témoignage. (je vous parlais également de ma déprime de fin de grossesse ici)
{Témoignage} Diabète gestationnel : je n’en peux plus d’être enceinte.
Bonjour très chères lectrices,
Je suis à 31 SA de grossesse. Cette grossesse est finalement venue naturellement, après 3 inséminations artificielles ratées. La première FIV était programmée mais en plein cartons et déménagement, et attendant gentiment mon cycle, il n’est jamais venu ! Tout simplement parce que j’étais enceinte. Alors bien évidemment j’étais super heureuse, mais aujourd’hui les médecins m’ont annoncé que je faisais du diabète gestationnel.
Ok « c’est pas la fin du monde » me direz-vous. Effectivement, j’ai de la chance car ma grossesse se passe super bien. J’ai pris normalement du poids (8 kilos en 7 mois), je n’ai jamais eu de nausées, mon col est bien fermé, bébé grossit bien et je me porte encore très bien jusqu’à pouvoir faire encore un petit peu de sport. Mais voilà à cause de cette histoire de diabète gestationnel, je pleure, ce mélange de culpabilité, de ras le bol de tous ces médecins, les rendez-vous, l’hyper médicalisation, des hormones, du raz-le-bol. Je souhaite que ma grossesse finisse vraiment au plus vite, je ne veux plus être enceinte, je ne supporte plus l’auto glycémie, les prises de sang, les reproches plus ou moins déguisés, les remarques, les gens qui ne se mêlent pas de leurs fesses… Je ne suis peut-être pas une de ces nanas qui trouve cet état merveilleux, magique, épanouissant et tous les superlatifs du même genre. Moi je suis enceinte, triste, fatiguée de tout ces mots et maux. Mais heureuse et prête à accueillir bébé.
La plupart me diront qu’il ne me reste que 2 mois, que c’est pour la santé du bébé ce régime HYPER RESTRICTIF, que je ne peux pas me plaindre si je veux un enfant, que je devrais me sentir chanceuse en comparaison des mamanges ou de celles qui n’arrivent pas à avoir d’enfant, que c’est le début des responsabilités, mais je m’en fiche. Je n’aime pas cet état. Je ne m’aime pas dans cet état.
Est-ce horrible d’avoir ces pensées ?
Merci pour vos retours.
C.
Soso dit
Bonjour,
Je suis en dépression total. Enceinte de 19 semaines. Les 1er mois ont été un calvaire j’ai souffert de vomissement gravidique et un diabète gestationnelle détecté. J’ai perdu 12 kg. Est maintenant que les vomissements se sont atténué, je dois faire un régime pour le diabète, vérifier mon taux chaque jour chaque repas. Je suis épuisé des 1er mois et maintenant, je dois encore faire attention. Je n’en peux plus. Je suis épuisé. Une première grossesse qui restera gravé dans ma mémoire. La grossesse n’est pas forcément la plus belle chose dans la vie d’une femme. Avoir un enfant je veux bien mais l’état de grossesse avec des gens autour de vous qui ne comprennent pas et une équipe médical incompétent en ce qui concerne les vomissements gravidique n. Est pas un bon souvenir. En tout cas bon courage à vous toutes.
🙏👶
Soso
Gac dit
Bonjour, exactement ton sentiment actuellement…et pourtant je ne suis qu à 16 semaines…mon Probleme est de l hypertension.j en avais deja avant,Mais ca empire depuis que je suis enceinte. J ai ete arretee a 1 moins de grossesse a cause de ca, j ai des Pics de tension, des insomnies, des maux de tete parfois. Je suis suivie par une cardiologue Mais peu comprehensive et qui n a pas l air de comprendre que son medicament ne me fait pas d Effet. Pour Elle je suis responsable…avec les Hormone et mon manque de Sommeil ca devient cata…vivement que cette grossesse finisse…
CHRISTELLE dit
Bonjour, je suis enceinte de 3 semaines à peine et il m’ont déjà diagnostiqué un db 🙂 donc en plus de l’arrêt de la cigarette je n’est plus du tout le droit au sucre et repas équilibré obligatoire. Je ne m’attendais pas à un régime aussi drastique et cest dur moralement surtout quand cest dès le début.
Heather dit
Bsr.
Avant merci pour ton post. Je vis une seMaine très difficile… cela fait déjà 3 semaines que l’on m’a diagnostique un DG… et j’entame tout juste ma 30e semaine de grossesse.
Le passage à table est de plus en plus compliqué. .. jai envie de jeter mon assiette, et finis souvent par pleuré.
Les journées sont très longues car je dois être allongée au maximum… seule. Mon col s’étant raccourci et mon conjoint rentrant très tard.
Mes nuits sont difficiles, bebe étant bas me déclenche des envies d’uriner constamment. Idem pour la journée.
Je me retrouve enfermée chez moi depuis mon 4e mois de grossesse et maintenant ce diabete… qui m’enlève les seuls petits plaisirs qui pouvaient me motiver.
Ce soir comme toi je déprime. J’essaie de trouver de la force en moi, mais ce soir, je me sens perdre toute force.
A cette date tu as sans doute déjà accouchée. .. mais ce sentiment d’une grossesse difficile je la partage aussi ce soir. J’espère pouvoir remonter la pente.
Cyrielle dit
Bonjour Heather,
Ton commentaire m’a troublé… j’espère que ça va mieux aujourd’hui!!!
Je pense que c’est tout à fait normal d’avoir de gros coup de blues au cours d’une grossesse!! je ne suis pas enceinte mais nous sommes en projet bébé depuis 5 mois et je redoute déjà cette étape! Je rêve de ce bébé, j’ai cette envie viscérale depuis plusieurs années maintenant mais la grossesse et toutes ses restrictions me font peur! Moi qui aime le fromage, la charcuterie et faire des câlins à mon chat… ce sera très dur!! On prévoit nos vacances d’été et je me dit « oui mais si je suis enceinte,je ne pourrai pas faire ça, ni ça… » ça m’agace déjà!!!
Et pourtant je sais que je ferai tout ce qu’il faudra pour ma santé et celle de ce petit bout quand il s’installera dans mon ventre… je pense que c’est très dur mais c’est ça être mère, savoir « se sacrifier » pour son enfant!!!!
Pense à ton bébé qui sera bientôt dans tes bras!!!
Cuisine toi de bons petits plats légers!! je suis diététicienne et je t’assure qu’en utilisant les épices, les aromates, on peut faire de délicieuses recettes légères!
Et une autre astuce: une amie a fait du DG et elle nous a fait la liste de tout ce dont elle rêvait de manger pour être sûre qu’on lui amènerait à la maternité!!! ^^
Aller courage!!!!
Mélanie dit
Bonjour C.
Pas de culpabilité à avoir les maux de grossesse peuvent nous faire déprimer. Heureusement c’est souvent passager !
Je suis à 20 semaines, c’est ma 2e grossesse. Pour la première les nausées ont durées jusqu’à 4 mois, là j’en ai toujours…
Même effet, je n’en pouvais plus d’être enceinte, je voulais retrouver mes sensations, la maitrise de mon corps qui ne m’appartenait plus… Je déprimais totalement et ça a fini par s’atténuer, doucement.
La semaine dernière a été la plus longue de ma vie, un mauvais résultat au texte de trisomie (1/48), une amiocentèse et des résultats à attendre qui sont heureusement revenus négatifs. Le reste ne compte plus, je vais bientôt devoir faire le test de diabète, j’étais déjà à la limite pour ma 1e grossesse, un père diabétique, je sens le truc venir et bien je sais que c’est facile à dire car je ne suis pas en plein dedans comme toi avec toutes les restrictions que ça implique mais franchement je suis prête à passer par là.
La peur de perdre ce bébé a été trop forte. Comme toi, la grossesse est venue naturellement alors qu’une insémination était programmée, je sais ce que ça peut coûter en amont comme par la suite (mes suites de couche ont été très compliquées pour ma 1e grossesse j’ai mis 6 mois à me remettre physiquement > gros bébé de 4kg, épisio, déchirures, fuites urinaires etc.).
Alors voilà non la grossesse n’est pas toujours vécue comme un état de grâce, loin de là et il ne faut pas avoir honte de le dire, et même en parler si ça peut aider. Mais ce bébé qui t’attend lui comptera plus que tout ses passages difficiles. On n’oublie pas, c’est personnel mais des moments durs comme celui que tu traverses restent gravés, mais tu peux déjà être fière de tout ce que tu fais pour ce bébé 😉
En attendant je te souhaite plein de courage et un bébé en pleine santé !
PS : et les « gentilles remarques » tu sais ce que tu peux en faire… de ce côté ce n’est que le début, bizarrement quand il s’agit d’enfants tout le monde trouve son mot à dire !
Aurelie G dit
Bonsoir,
Je suis au même terme que toi pour ma grossesse et je ne fais pas de diabète et j’ai eu la toxo. Quelle chance me diront beaucoup mais j’ai commencé par une écho chaque mois, et contrairement à ce que l’on a pu me dire, ce n’est pas génial de voir son bébé chaque mois sachant qu’à chaque sortie de rendez vous on sortait avec une crainte supplémentaire. Aujourd’hui il va bien et c’est le principal. Tout ça pour dire que pour moi j’ai vraiment compris que j’allais avoir cet enfant à 5 mois et demi quand on m’a dit qu’il allait bien. Alors que les gens ne comprennent pas parce qu’ils ne l’ont pas vécu je veux bien mais chacun la vit à sa manière et non ce n’est pas forcément géniale d’être enceinte et neuf mois ça peut paraître très long……Alors bon courage et je te dirai pas que sa va passer vite parce que justement que crois que sa va être long jusqu’à la deuxième quinzaine de novembre. Mais après …..
Emmy12 dit
Non, c’est une réaction que l’on peut tout à fait comprendre!! Enceinte de 6 mois, je fais une thrombopenie induite par la grossesse, une baisse des plaquettes qui nécessite une surveillance poussée au vu des risques potentiels, j’ai donc droit à une prise de sang par semaine pour l’instant et d’éventuels examens complémentaires si ça baisse trop. Mais je me console en me disant que je préfère largement ça à un diabète gestationnel ! C était ma hantise, heureusement de ce côté là pas de soucis. Les restrictions et surveillances dues au diabète sont difficiles, tu as le droit de le ressentir ainsi ! Ce n’est pas facile de devoir gérer tout ça !Laisse parler et je te souhaite bon courage pour les 2 mois restants !
Marlène dit
Je vais paraître sèche et ce n’est pas le but rechercher. Je suis au tout début de notre désir d’enfant, les rdv médicaux pré-grossesse et la prise d’acide folique.
Je comprends tout à fait qu’un DG est épuisant, énervant. Cependant au meilleur des cas, il faut être vigilante 9 mois. 9 longs mois certes mais ce n’est pas une vie.
Mon frère est devenu diabétique à 11 ans, insulino dépendant. C’est pour la vie! Il a 22 ans maintenant, c’est loin d’être simple et ça a des répercussions monstres! Sur ses yeux, ses reins, la cicatrisation ( 14 mois pour cicatriser)
Désolé, j’avais besoin d’équilibrer un peu le discours.
Bien évidemment, je t’envoie tout plein de courage, et un beau bébé en pleine forme à l’arrivée =D
Hélène dit
Oh non ce n’est pas horrible, et si ça peut te rassurer, même en n’ayant pas de diabete, on peu aussi ne pas aimer cet état! C’était mon cas et j’ai été bien contente que ça finisse 😀
Bon courage à toi, je t’envoie plein de bisous, de patience, et de tout ce que tu voudras! Courage!
Ebea dit
Foutu DG !
Lors de ma seconde grossesse, on m’a décelé un DG à même pas 4 mois de grossesse.
L’hôpital m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle, la marche à suivre, les rendez-vous qui m’attendais… le jour de mon anniversaire !!! J’étais dépitée et effrayée, car je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.
Après une journée de réunion à l’hôpital où j’ai pu rencontrer médecin et nutritionniste, où l’on m’a remis mon petit dextro et mon carnet d’auto-surveillance (j’appelle cette journée ma réunion des diabétiques anonymes), je suis allée au supermarché faire quelques courses avec ma bible du régime alimentaire du diabétique.
Et bien, comme un enfant, j’ai pleuré dans le magasin devant les yaourts, puis devant les gâteaux, puis devant les fruits (oui, en plein été devoir me contenter de 3 abricots par jour ou d’1/2 melon, ça m’a anéantie ). Ce régime (couplé à celui d’une non-immunisée à la toxo) me semblait insurmontable.
Alors bon, je l’ai fait, pas le choix, pour le bien-être de mon bébé et le mien (à savoir que les risques d’un DG sont plus important pour la maman que pour le bébé).
Pas de bol, je développe un DG ingérable, un simple régime alimentaire ne suffit pas, il faut donc passer à l’insuline. Je prends ça comme une punition. Et bien entendu, les réflexions de l’entourage n’arrangent rien. Je ne pouvais rien approcher de ma bouche sans que cela soit scruté et critiqué. Je remercie mon mari qui a été le seul à ne pas me juger et à me soutenir.
Jusqu’à mes 7 mois de grossesse, je subi ce DG, sans trop de difficultés psychologique, je fais mon auto-surveillance et mes injections et puis basta.
Puis, d’un coup, j’en ai eu carrément marre, un gros coup de déprime, de ras-le-bol… Plus envie ! Je me remets à pleurer dès que l’on me fait une réflexion, je rentre dans des colères folles face aux gens qui ne comprennent rien, je veux du chocolat…
Cette période n’a heureusement pas duré très longtemps, quelques jours / semaines. Le personnel soignant, mon endocrinologue et ma sage-femme ont tous été adorables. Pour eux, cette période est normale, elle fait partie d’une sorte de passage obligatoire que l’on doit passer pour mieux accepter… vrai ou pas, en tout cas, j’ai de nouveau fini par l’accepter.
Le bilan de tout ça : 16kg de plus pour cette grossesse (trop pour moi mais rien d’alarmant), un bébé de 3kg660 à la naissance (rien a voir avec le bébé de plus de 4kg qu’on m’annonçait à cause du DG), une naissance par voie basse tout ce qu’il y a de plus classique sans aucune difficulté et le risque pour moi de developper un diabète d’ici une dizaine d’année si je n surveille pas mon alimentation. Le point positif : j’ai gardé tout un tas de bonnes habitudes alimentaires, je connais nettement mieux mes points faibles, je sais faire un repas équilibré et je comprends le fonctionnement du corps vis-à vis du sucre et des graisses, ça aide beaucoup par la suite ! Il m’aura tout de même fallu 9 mois après mon accouchement pour réussir à perdre du poids (quand le corps ne veut pas, il ne veut pas!). Cependant la plupart des nutritionnistes s’accordent à dire que le meilleur des régimes restent celui d’un diabétique. C’est d’ailleurs bien plus une hygiène de vie plutôt qu’un régime.
Aujourd’hui, je suis enceinte de mon 3ème, j’en suis à 6 mois, mes précédentes PDS n’ont montraient aucun DG. Tout est possible!
Je te souhaite beaucoup de courage pour ces dernières semaines, ton ras-le-bol n’a absolument rien de malsain, il t’aide à avancer.
Bonne fin de grossesse et belle rencontre quand le moment sera venu.
Allison dit
Bonjour, j’ai eu un bébé en mars et comme toi j’ai eu un diabète gestationnel repéré à genre 14 sa… je peux comprendre ton ras le bol des dextro insuline car je faisait 4 dextro par jours et 4 injections insuline…. je te dirai accroche toi et motivé toi le plus possible car après cela sera loin derrière toi et tu auras ton bébé en pleine forme! J’ai pris 4 kg et en ai perdu 12 à l’accouchement….
Céline dit
Bonjour C.,
Comme je te comprends, c’est vrai que c’est assez frustrant et des fois déprimant le diabète gestationnel! J’en ai également fait, détecté dès le 5ème mois, et évidement je n’avais jamais imaginé devoir être au régime pendant ma grossesse!!
Alors oui j’ai eu des moments difficiles car les quantités avalées étaient même plus petites que sans être enceinte et les sucres et les graisses très peu présents. Bon après, je m’autorisais de temps à autre un petit plaisir sucré pour pas être trop démoralisée non plus, une petite viennoiserie à certains 4h notamment.
Mais le positif c’est que finalement en avançant dans ma grossesse, j’ai pu réintégré un petit plus de sucre, ma glycémie était meilleure, plus de choses passaient et j’ai surtout apprécié l’après grossesse : ma fille a aujourd’hui 3 mois et je suis à -10 kg par rapport à mon poids initial!! Et ça c’est cool! 😉
Courage, tu verras que tu apprécieras doublement les petites douceurs sucrées une fois que tu auras accouché, et que tu seras contente de ne pas avoir de kilos à reperdre, le régime tu l’auras déjà fait pendant ta grossesse!! 😉
Sophie dit
Coucou C. !
Oh que non ce n’est pas horrible de penser cela !!! En tout cas je n’espère pas car j’ai exactement les mêmes que toi !!! 😉
Alors moi je ne souffre pas de diabète gesta et n’ai pas eu à passer par les étapes difficiles que tu as dû subir (FIV..) mais j’ai fait une fausse-couche en novembre 2015 et ai réussi par chance à retomber enceinte rapidement ensuite (je suis à presque 34 SA aujourd’hui) et je m’étais dit « ahlala le jour où j’arriverai enfin à être enceinte je n’aurai pas le droit de me plaindre, il faut s’estimer heureuse etc etc.. » eh bien non !!!! Chacune le vit à sa manière, un point c’est tout ! Moi j’ai un sentiment complètement partagé sur cette grossesse, bien sûr c’est chouette de se dire que l’on porte son bébé mais franchement avec tous les désagréments que l’on subit à côté (prise de poids [moi je dois en être au moins à 12 :/ verdict aujourd’hui chez la gynéco…], fatigue, mal de dos, fuites urinaires, et j’en passe…) et toutes les mamans (dont celles de ta belle-famille….) qui te disent que « la grossesse est un état de grâce, je pourrais faire mère-porteuse tellement j’aime être enceinte » GRRRRRRRRRRRRR
Eh bien ne te laisse pas culpabiliser, tu as le droit d’être mal dans ta peau par moments, d’en avoir marre et de te dire que 2 mois c’est encore LONG !!!!!
Je n’ai qu’une chose à te dire… COURAGE, tu es loin d’être seule 😉 Et dans 2 mois on en bavera aussi , pour d’autres raisons, mais aussi pour le meilleur, et moi ça me rebooste un peu quand j’arrive à laisser mes angoisses de côté et à penser aux belles choses qui nous attendent !
S.
Marie PM dit
J’ai beaucoup pleuré, râlé, désespéré quand on m’a annoncé que je faisais du diabète gestationnel (dès la moitié du premier trimestre ;-)))) donc plus de cinq mois de régime et piqures ! Je sais ça ne t’aide pas mais quand même… imagine ma déprime 🙂 )
Donc non ce n’est pas grave d’avoir ces pensées, c’est normal. Après la PMA et depuis le début, tu fais ce qu’il faut pour que ce bébé soit en bonne santé, et pourtant ton corps ne suit pas ! Ce n’est pas de ta faute, et en plus avec les hormones de grossesse, le cocktail est explosif !
Après, tu n’as plus le choix (sauf celui de mettre ton bébé en danger mais ça on sait que tu n’es pas tentée) ! Donc il va falloir suivre le régime et faire les piqures. Perso j’ai trouvé les deux premières semaines assez difficiles (un vrai sevrage), après c’était bon.
Comment j’ai tenu le coup :
– j’ai perdu du poids pendant la grossesse ! j’ai terminé à -1kg à 38 SA, -7kg post accouchement.
– je me disais que je n’avais jamais mangé aussi équilibré de ma vie… protéines, légumes, féculents complets, que du bon pour bébé, et moi j’ai eu du coup une santé de fer, pas été malade de la grossesse !
– le plaisir que je prenais avec les gourmandises de début de grossesse, les desserts au resto, les consommations de bar (finis les virgin mojitos, les cocas, les jus de fruits etc), il passait dans le bien être : quelques massages, manucures, pédicures, coiffeur. Indispensables en cas de coup de blues (bon un massage n’est pas au même prix qu’un jus d’orange… je n’y allais pas à l’heure de l’apéro tous les jours).
Le diabète gestationnel, c’est sûr que ça demande du courage. Du coup tu as le droit de flancher (et d’avoir une ou deux hyperglycémies de temps en temps ! moi je craquais sur les viennoiseries exceptionnellement pour le petit dej, et j’allais marcher après pour faciliter l’élimination du sucre ).
C’est bateau, mais à 31 SA, la fin est proche. Tu dois en avoir marre d’entendre ça mais c’est vrai. Alors fais la liste des aliments que ton amoureux pourrait t’apporter à la maternité (sushis et shokobons par exemple), et offre toi un quelconque plaisir pour te consoler. Zut à la fin ! tu as bien le droit, mieux, tu mérites.
Après l’accouchement tu seras très fière de toi, je peux te le garantir (et tu perdras vite tes kilos, en plus d’avoir conservé des très bon réflexes diététiques).