Certains invités ne se rendent pas compte que leur bêtise peut gâcher la fête des mariés. Le papa de Céline n’a pas su se tenir. Voici son témoignage.
{Témoignage} Le pire invité saoul de mon mariage était mon père.
Vous demandez parfois qui était le pire invité du mariage, et bien moi je vais vous raconter ce qui nous est arrivé. Mon père avait décidé de fêter comme il se doit notre mariage et il ne s’est pas raté. Il faut dire qu’il a un petit soucis avec l’alcool et que c’est franchement quelque chose à quoi je m’attendais. Mais je pensais que pour le mariage de sa fille il ferait un effort… Non, ça ne s’est pas passé comme ça bien au conatraire. Ça a commencé dès le matin, un ami est allé le chercher à son domicile. Nous avions tous rendez-vous au manège voisin de la mairie pour une séance photo, mais lui est allé directement à la salle du mariage… Du coup on ne l’a pas vu… Et ce n’était que le premier couac d’une longue série pendant cette journée.
Dès son premier « bonjour » et baiser, je sens déjà que son haleine est chargée. La peur s’installe en moi, la mariée. VA-T’IL GÂCHER NOTRE MARIAGE ? Voilà que tombent les premiers reproches de sa part : notre liste d’invités ne lui convient pas (il manque sa compagne -plus jeune que moi- souffrant de troubles psychiques insuffisamment stabilisées à notre goût pour ce jour important pour nous, les mariés). L’arrivée dans la salle des mariage se fait. Il est ému et le partage téléphoniquement… au grand dam des hôtesses (mais visiblement c’est le 3ème mariage de la journée qu’il perturbe ainsi, il connait une des invitées de la noce précédente, qui est également l’une de ses maîtresses). Il me l’imposera d’ailleurs au vin d’honneur (son ex femme a pu l’apprécier). C’était donc le premier vin d’honneur sur place, on fait quelques photos et c’est le départ pour le château ou se déroulera le dîner. Je n’entendrais pas son commentaire sur le fessier de la photographe, visiblement à son goût. Des invités me le rapporteront gênés par la suite. Pas de chance, il vient de perdre son permis pour conduite en état d’ivresse. Est-ce la raison pour laquelle il est d’atroce compagnie pour l’invité qui le conduit ?
Première chute diplomatiquement attribuée au terrain inégal de la pelouse. Second vin d’honneur et suite des commentaires déplacées sur notre jolie et talentueuse photographe. Celle-ci, intelligemment, fera les photos avec lui très rapidement (enfin tant qu’il ne sera encore pas trop visiblement éméché). Après 2 heures de photos et de vin d’honneur arrive le repas. Connaissant son point faible, la wedding planneuse sera sa voisine. Choix judicieux mais insuffisant : il a pourri l’ambiance de sa tablée, insultant ses filles dont moi, la mariée. Diplomatiquement les tablées voisines font preuve d’une surdité sélective. Le repas avance, sa tablée se met spontanément à l’eau et aux boissons softs. Il interpelle les amis et la famille pour se faire servir de l’alcool puisque consigne est donnée au personnel de ne lui donner que des softs. N’obtenant pas satisfaction, il finit les verres des danseurs. Il se lève et casse un des luminaires du château « accidentellement » sur le sur chemin des WC. Mon mari se fâche et notre talentueuse wedding planneuse (Juliette) se retrouve à faire du « papy sitting » dans un petit salon voisin pour que nous puissions profiter de la fête.
L’invité qui a fait l’aller avec lui refuse de faire le retour (et on ne peut pas lui en vouloir) alors c’est une amie à moi qui a du le raccompagner à son domicile, ainsi que ma demi soeur vers une heure du matin. Elles l’ignoreront durant l’heure de trajet du retour et il s’endormira. Il n’a pas été invité au repas du lendemain et depuis nos relations sont froides mais moins compliquées, il est presque sorti de ma vie et je m’en porte beaucoup mieux…
Mon conseil n°1 : en cas de doute, ne pas inviter un invité pénible fusse-t-il le père de la marié. Cela évitera de mettre tout le monde mal à l’aise, invités et mariés compris.
Mon conseil n°2 : engager un wedding planneuse au moins pour la coordination du jour J. Même si nos proches doutaient de son utilité en raison du cout (800 €), nous n’avons pas regretté sa présence au château ni celle d’une assistante pour 2 heures à la mairie. Cela permet de profiter du jour de votre mariage sans trop gérer les problèmes divers (plomb qui sautent 5 fois, rappel des invités pour les photos rajouter des bonbons dans le candy bar , emmener les petits vers leur espace et leurs baby sitters animatrices, père trop alcoolisé et j’en oublie….).
Mon conseil n°3 : LIMITEZ L’ALCOOL ! Le marié avait envie d’un open bar, il l’a eu. Et malgré quelques bonnes descentes, il nous est resté plein d’alcool à la fin du week-end que nous avons du distribuer : voilà de l’argent que l’on aurait préféré dépenser ou investir autrement.
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Étoile dit
Oh mon dieu! C’est fou comme certaines personnes ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire..
J’ai un peu l’impression de me retrouver dans ce témoignage: le papa avec un problème d’alcool, la liste qui ne lui convient pas, même la demi soeur. Nous avons eu un peu plus de chance car son alcool n’est pas « méchant ». Mais des l’apéritif il était déjà bien éméché, il a faut boire un verre de vin à ma demi soeur de 7 ans ainsi qu’à ma cousine de 5 ans et a continué de boire durant la soirée. Tellement qu’il s’endormait à table. Il n’arrêtait pas de dire qu’il se faisait chier et avant l’ouverture de bal il a décidé de partir après mes maintes et maintes demandes pour que je puisse enfin profiter de mon mariage sans entendre ses commentaires. Pompon c’est son ex que je déteste et qui n’était pas conviée à la fête qui est venu le chercher. Par la suite il s’est excusé mais ça ne fait pas tout. Donc j’imagine bien le calcaire..
Ebea dit
Nous avons appliqué le conseil n°3 car nous connaissions également le penchant un peu trop affirmé de certains de nos invités.
Concrètement, les alcools forts étaient totalement proscrits du mariage, pas de whisky, de vodka ou autre (sauf pour le trou normand). En grands amateurs de bière que nous sommes, nous voulions une pompe. Il sera décidé qu’elle ne serait disponible que après l’ouverture de bal, pour la soirée.
Et mon père s’est fait un plaisir de rappeler à l’ordre ceux qui tentaient une noyade au rosée ou au champagne…
Au bout du compte, nous n’avons pas eu de viande saoule et tant mieux. Et personne ne nous a reproché le « manque » d’alcool.