La fin de la première grossesse de Flo a été mouvementée et son accouchement ne lui a pas laissé un bon souvenir. Du coup elle hésite à faire un second enfant. Voici son témoignage.
{Témoignage} MAP, hémorragie, dépression : peur d’une nouvelle grossesse
Bonjour à toutes,
Il y a un peu plus de deux ans maintenant j’accouchais de notre petite fille. La fin de la grossesse a été compliquée, l’accouchement aussi, les suites de couche aussi. On commence à penser à avoir un second enfant avec le papa mais j’ai très peur. Mon cœur me crie « oui vas-y tu en as tellement envie, et puis un petit frère ou une petite sœur pour la puce ce serait tellement top ». Mais mon cerveau me hurle encore plus fort « Déconne pas et si ça se passe encore plus mal que la dernière fois, tu ne pourras jamais gérer ou alors tu finiras dépressive ma vieille ». Alors je viens vous raconter mon histoire pour partager ce vécu avec vous et avoir vos conseils et retours d’expérience…
La grossesse d’abord. Je suis tombée enceinte au premier essai vers le nouvel an 2014 pendant des vacances à la mer. 1er trimestre normal, des nausées, des envies de cornichons tout le temps (!), le dégoût du chocolat (moins cool…) mais pas de vomissements et une joie de vivre comme jamais. 2ème trimestre idyllique à sentir enfiiiiin le bébé bouger, à apprendre que ce sera une fille, à être radieuse comme jamais, à profiter quoi ! 3è trimestre… à 6 mois RDV gygy qui me dit qu’elle a la tête en bas, qui me conseille de me reposer et de profiter de mes 6 semaines de congés collées au congé maternité (j’avais tout gardé pour avoir les 3 derniers mois de grossesse tranquille, avec 3h de trajet AR par jour c’était indispensable). Je commence à avoir du mal à dormir et à passer mes nuits aux toilettes mais je profite de ce temps pour finir de préparer tranquilou l’arrivée de la puce. A 7 mois RDV avec une sage-femme à la maternité pour prendre contact avec car avant j’étais suivie par ma gygy de ville. Là à l’examen vaginal je la sens tiquer « on va vérifier quelque chose madame mais ça a l’air court tout ça ». Un gygy m’ausculte donc dans la foulée. Bilan : col court et ouvert, vous allez rester avec nous. Le mot sort « MAP » (menace d’accouchement prématuré). Comme j’avais lu de A à Z la partie « complications » du Pernoud je sais exactement ce que ça veut dire. Hospitalisation d’une semaine, je suis sonnée, mon mari n’en reviens pas. Tout ça sans avoir senti aucune contraction mais après monito on m’explique que j’ai un utérus contractile. Perfusion de Loxen, piqûre de corticoïdes dans les fesses pour ne pas prendre de risques au cas où la puce arriverait trop tôt. Après une semaine d’hospitalisation (à très mal dormir car en chambre double avec des cas encore plus difficiles que moi), je rentre à la maison avec des comprimés de Loxen, un suivi bihebdomadaire avec une sage femme libérale, et le droit de me lever uniquement pour faire pipi (repas servis au lit par mon mari au début qui a posé des congés et qui gère tout le quotidien, merci chouchou !). Au final je tiens comme ça presque jusqu’au terme puisque je perds les eaux 2 jours avant le jour J…
L’accouchement : j’arrive claquée car alitée depuis 2 mois et avec une perte musculaire importante. L’accouchement se passe très vite : perte des eaux à 3h du mat, début des contractions à 5h30, naissance à 10h… Et pas le temps de poser une péridurale… Quand je leur dit enfin « là j’ai mal » je suis déjà dilatée à 8cm donc trop tard. Le temps de m’installer sur la table d’accouchement je commence à pousser avant même que les SF aient eu le temps de m’enlever ma culotte et mon mari arrive juste après la première poussée (bah bébé 1 donc ils l’avaient renvoyé chez lui pensant que ça prendrait son temps… au final 5ème arrivée dans la nuit, première accouchée ! C’est qu’elle était pressée la chipie !). Il doit être 9h quand je commence à pousser, pendent l’heure qui suit j’hurle car sans péri ça fait vraiment mal. Du coup épisio à l’arrache (mais très bien recousue) qui permet de faire enfin « sortir » la puce en deux poussées finales. Claquée mais heureuse et les larmes aux yeux on se regarde avec chouchou avec un trop plein d’émotion magnifique. J’ai souffert mais ça valait le coup je me dis à ce moment-là.
Masi ce n’est pas fini : grosse hémorragie et comme pas de péri on doit me faire une anesthésie générale d’urgence avec un masque qui m’endort direct et chouchou qui part avec notre fille à qui je n’ai pas eu le temps de faire la tété d’accueil. Mais là encore je sais ce qui m’arrive et je vois que l’équipe gère. 2h plus tard je me réveille et le premier mot qui sort de ma bouche est le prénom de ma fille. Ils me remontent vers les chambres et je peux enfin la serrer dans mes bras l’allaiter… Je vous passe les détails mais en gros après j’étais très fatiguée (j’ai du avoir une perf de fer pour aider tout ça) j’ai eu du mal avec l’allaitement car elle avait besoin d’être quasi tout le temps au sein, j’ai eu deux fois 40 de fièvre à cause d’un engorgement à chaque sein (pile après la fin du congé pater du papa, j’ai même failli tomber dans les pommes avec la puce dans les bras). J’ai compris il y a peu de temps que par-dessus tout ça j’ai fait une dépression post partum carabinée. J’ai repris le travail après un an de congé parental qui m’a à la fois permis de recréer le lien qui s’était assoupi pendant l’anesthésie générale et de récupérer de toute cette fatigue.
Si maintenant je vais mieux physiquement et mentalement, je pense que je reste quelque peu traumatisée par cet enchaînement de complications et surtout par cette anesthésie générale qui a gâché une partie de notre joie. Mon mari a également été profondément marqué de me voir autant souffrir et de ne pas pouvoir m’aider. J’ai peur de revivre la même chose pour un second bébé, même si je sais que tous les accouchements sont différents, car les SF m’ont fait comprendre qu’il y avait de fortes chances pour que je sois cerclée pour une prochaine grossesse, que l’accouchement futur sera sans doute encore plus rapide et que donc une péri ce sera encore niet, et que donc si hémorragie il y a ce sera encore une anesthésie générale et une séparation avec bébé… tout ça avec notre aînée à gérer en plus. Comment choisir entre l’envie et la peur ?
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? C’est ici que ça se passe.
Flo dit
Bonjour à toutes,
Quelques nouvelles du front : je suis enceinte de 6SG !!! Comme quoi en parler avec vous et avec d’autres, et prendre le temps, m’a permis d’avancer et de sauter le pas pour un deuxième enfant ! Bon par contre je psychote beaucoup plus que pour ma première grossesse (et si et si…) mais je suis contente et c’est ça qui compte !
Je viens de voir le témoignage de Cozic, j’espère que mon message pourra vous aider ! Je pense que vous êtes un peu à l’étape où j’étais il y a quelques mois (envie mais peur, avec la peur qui l’emporte sur l’envie). J’ai toujours un peu peur, mais l’envie l’emporte largement sur la peur ! Je n’ai pas oublié mon premier accouchement mais je pars en me disant que je serai encore mieux suivie que la première fois, que je vais faire encore plus attention, me préserver plus, me reposer plus, ne pas hésiter à dire à ma gynéco si je suis fatiguée et que j’ai besoin de repos. Voilà j’espère que vous arriverez à avancer aussi de votre côté, le temps et continuer d’en parler aident beaucoup !
Cozic dit
Bonjour à toutes, je me pose aussi la même question…12 ans avec mon mari du pur bonheur, nous nous sentons prêt à être parent. Sayez le test est positif nous étions comme des fous, tellement heureux. Le premier mois tout va bien, ensuite vient ma première écho à 11 semaines on me dit que mon bébé est trop petit…on fait le test de trisomie 21 …je n ai pas les résultats ma gynécologue m appelle me dit de refaire une prise de sang …mon mari et moi inquiet, finalement il n a pas la trisomie 21. Première peur…ensuite tout se passe bien hormis les nausées et vomissements. À mon cinquième mois, nous savons que c est un garçon. J ai un beau bidou, je le met en valeur j adorais être enceinte , ensuite vient le rendez vous chez ma gynécologue qui le dit que mon ventre qui s arrondissait ce n est pas le bébé mais de la masse graisseuse que je devais faire attention à ne pas trop grossir. Je lui dis que j ai pris que 5 kgs et me dit quand même de faire attention. Noël,nouvel an se passe. Arriver le 10 janvier consultation chez la gynécologue a la clinique car avant c était celle de la ville, elle me fait un toucher et la me dit » votre col est ouvert de un doigt large et raccourci de 10 mm. On me dit madame vous allez être hospitalisée , moi je dis pardon? Je ne comprends pas …du coup elles me parlent de MAP…mon mari et moi étions sous le choc, deuxième peur. Hospitalisation de 48h, piqûre de corticoïde pour les poumons de bébé, perfusion de loxen, spasfon en comprimé. J étais de 30sa, on me demande si j ai senti les contractions, je leur dis que non du tout…Au bout de 48h je pouvais rentrer chez moi à conditions d être alitée avec bas de contention. Je compte les jours …C etait longs , je suis hyperactive je ne supporte pas de ne rien faire bref je tiens le coup mon mari a tout gérer ( un mari en or ) à la 35 sa du mercredi pas bien vomissement, je voyais des points lumineux, vertiges j appel mon mari , nous allons au urgence de la maternité. La sage femme me demande un test d urine, la elle me dit vous avez beaucoup de protéines dans les urines…j avais peur de faire une pré éclampsie, finalement hospitalisation d une journée avec une batterie de test pour me dire que je n avais rien, troisième peur. Du lendemain du jeudi vers 20h , nous retournons à la maternité car j avais des contractions régulière mais non douloureuse toutes les 5 min. Col ouvert à 3 cm et effacé, la sage femme me dit ç est pour dans quelques heures voir quelques jours mais vous n irez pas à terme. Elle me donne un suppo de spasfon et me dit à bientôt ! Entre temps on me diagnostique un diabète gestationelle, j étais vraiment à bout …j étais alitée , mon bébé pouvait arriver d un moment a l autre , je n étais pas immunisée contre la toxoplasmose et pas de visite ! Mon mari qui est indépendant commencer très tôt et finisser très tard , il etait toujours sur le qui vif car notre bébé pouvait pointer le bout de son nez d un moment a l autre . Il gérer tout, courses,repas,lessive,papiers ainsi que son entreprise…et moi je ne pouvais pas l aider! Bref vient la journée chez l endocrinologue, je passe chez la diététicienne qui me dit que je suis en surpoids! Je pensée 70kgs pour 1m61 en étant enceinte de 35 sa! Elle commence à m expliquer que je dois peser tout les ingrédients,boire que de l eau, au déjeuner 3 biscottes beurrer ou des céréales et à 16h un fruit! Me piquer 4x par jours et si je dépasser le taux je pouvais être sous insuline! J étais déprimer, j en ai pleurer…je regretter ce bébé , j ai honte de dire sa mais tout est arriver d un coup, le ciel tomber sur ma tête …en plus ce qui me mettait en colère ç est que je dépasser pas de beaucoup…a jeun j avais rien, au bout d une heure 1,89 au lieu de 1,80 et au bout de deux heures rien. On me dit de pratiquer une activité physique, je leur dit que je ne peux pas car je suis en MAP. Ensuite ils me disent que j ai un gonflement de la glande thyroïde…fin bref je n en pouvais plus. Bref deux jours après avoir été au urgence , nous y retournons car toujours contractions régulières mais non douloureuse toutes les 5 min, je pensais encore que c etait le jour J …l élève sage femme me fait un toucher vaginal je suis toujours à 3cm d ouverture et me dit vous pouvez rentrer chez vous et la sage femme me donne un suppo de spasfon. Mon mari et moi partons fatigués de tout ses allers-retours et de la situation , avant d aller dans la voiture je dis je me sens humide dans ma culotte je vais aller au toilette. Effectivement je perdais du sang, inquiète j en parle à mon mari et me dit viens on remonte voir la sage femme , qui me refait un toucher vaginal m expliquant que ce n est rien c est l éleve qui a été trop loin! Nous retournons chez nous, je tiens une semaine et deux jours sans contractions, sans rien…je me dis je vais peut être arriver à terme. Finalement je perds les eaux a 7h10 du matin, je dis à mon mari sayez c est pour aujourd’hui ! Nous arrivons à la maternité a 8h, une aide soignante me prend en charge , me demande ce que j ai ect,…je lui explique que j ai perdu les eaux et que j ai des contractions régulière toutes les 5 min mais non douloureuse ! La elle me dit madame ce n est pas forcément pour aujourd’hui on va vous hospitaliser mais d abord vous allez voir la sage femme…j arrive dans le cabinet la sage femme me consulte et me dit effectivement vous avez bien perdu les eaux et vous êtes à 4 cm…malheureusement nous allons devoir vous transférer dans un autre hospital car nous n avons plus de place! Finalement la sage femme qui me consultait souvent m a pris en charge ( vu le nombre d aller et retour que je fesais me connaissez) m a monté en salle de pré travail, et me dit dit c est pour aujourd’hui….et je précise contractions non douloureuse ! Bref j arrive en salle de travail me demande si je veux la péridurale, moi je dis que non puisque je ne sens rien, mon mari me dit prend la quand même on ne sait jamais….je l ai prise…au moment de pousser, plus de contractions! Je me dis zut, bébé voulait absolument sortir depuis de nombreuses semaines et au moment de venir pas moyen! Ils me mettent un produit pour provoqué les contractions…finalement la sage femme me dit, madame sa fait 30min que vous poussez et il n arrive pas. Je suis obligée d appeler les médecins ! Je me dis sayez je vais avoir une césarienne…finalement non il a été sorti avec les forceps, j ai eu le droit à une épisiotomie d enfer et placenta qui ne sortait pas …les médecins ont appuyé sur mon ventre ( j ai eu le droit à un bel hématome) placenta sorti! Séjour à la maternité catastrophique : mon mari est rester avec moi toute la semaine, il n a pas eu le droit à un lit, mon matelas avait un creux énorme au niveau du postérieur avec l épisiotomie je vous assure que sa fait très mal,sage femme on voyait jamais par contre puéricultrices souvent pour le bien de l enfant. Par contre le bien être de la maman y en a pas…je n ai pas dormi de la semaine car mon bébé étant un petit prématuré nous a fait fait deux fois la jaunisse, on a du le nourrir avec une sonde attacher à notre doigt, y a eu l allaitement difficile car je n ai pas su avoir tout de suite de lait, bref. On a fait du peau à peau toute la journée et toute la nuit afin qu il régule sa température et cela pendant une semaine.Pas de visite car fatiguée +++ bref on me dit madame vous pourrez sortir demain avec votre enfant mais faut continuer à la maison tout ce que vous faite ici. Je leur dis ok, ensuite j en parle à mon mari je lui comment je vais faire? Me balader torse nu toute la journée, le nourrir à la sonde , cet,…je ne voulais pas que mon mari reprenne le travail. Retour à la maison, visite d une sage femme je lui parle de ma grossesse et de la maternité , et me dit madame on vous a traumatisée ! Elle a travailler la bas pendant 10 ans et me dit qu ils exagèrent, que je devais gérer comme je le sentais car il est parfaite santé ! Après plusieurs mastites avec du pus, de la fièvre a 40 , j ai décider d arrêter l allaitement. Je voulais récupérer mon corps, mon moi. Mon bébé a bientôt 3 mois il est en bonne santé, c est une belle boule d amour que je ne regrette pas au contraire je déborde d amour pour lui, je ne pourrais pas faire sans lui…je l aime trop et j ai honte d avoir penser que je le regretter vraiment je vous assure. Simplement j ai vécu ma grossesse comme une maladie ,je me sentais malade….alors qui a pire et y aura toujours pire …maintenant qui est la j ai beaucoup de visite, et ceux qui ne m ont pas soutenu me disent » tu vas en faire un deuxième ? Il faut ç est important qu il ne soit pas un enfant unique » mon bébé vient de naître, j ai du mal à me remettre de ma grossesse et on me sort sa! Du coup je me pose la question même si c est certainement tot pour le savoir…vais je supporter ? Car c est pareil les sages femmes m ont dit que je risquais la même grossesse et d office un régime diabétique. Désolée du roman , mais c est important pour moi d en parler. Et encore, j ai une de mes meilleures amie qui a eu un cancer des ovaires quand j étais enceinte, la je suis actuellement suivie pour une boule au sein , c est une boule de lait qui s est calcifié et qui fessait la taille d une prune! Sa a bien rétrécie mais à surveiller. Je suis devenue hypocondriaque..je pense à cause de tous ses examens médicaux …alors vais je supporter une deuxième grossesse ? Je pense qu il me faut du temps…car oui avoir un deuxième enfant j aimerai tellement mais je ne veux plus être enceinte !
Flo dit
Bonjour tout le monde,
Tout d’abord un grand merci à toutes pour vos témoignages variés. J’ai mis du temps à vous répondre car j’avais besoin de digérer un peu tout ça et de faire le point avec moi-même. Tous vos témoignages m’ont fait beaucoup de bien, m’ont rassurée, et surtout m’ont aidé à lâcher prise. Je ne sais pas comment se passera ma prochaine grossesse (oui j’envisage cette possibilité maintenant, comme quoi !) mais ce qui est sûr c’est que je ferai en sorte de me préserver beaucoup plus que pour mon aînée. Et surtout ce qui m’a fait tilt c’est qu’elle avait le droit d’avoir un petit frère ou une petite soeur. J’ai envie et c’est important pour elle, et ça suffira à contrer mes peurs !
Ebea dit
Comme cela a été dit plusieurs fois dans les commentaires précédents, chaque grossesse est différente, tout comme chaque accouchement et chaque bébé.
J’ai mené 3 grossesse à terme.
Ma 1ère grossesse été fabuleuse. Mais accouchement par césarienne et allaitement très compliqué.
Ma seconde grossesse a été beaucoup plus difficile à cause d’un diabète, de rétention et d’hypertension mais accouchement idyllique par voie basse. Et malgré la rapidité des choses (arrivée à la maternité à 1h du matin, naissance à 6h du matin, poussée pendant seulement 5 minutes), j’ai eu une péridurale qui a très bien fonctionné. Allaitement moins prise de tête, on relativise pour un second.
Puis ma 3eme grossesse, tout s’est très bien passé, pas de diabète, ni aucune autre pathologie. Mais une très grande fatigue. Accouchement par voie basse… en boulet de canon. Arrivée à 6h du matin à la maternité, naissance 1h50 plus tard. Péridurale posée mais n’a pas marché. Et allaitement en cours depuis 1 mois, sans prise de tête.
Il est vrai que les chances d’accoucher plus vite pour un second ou plus est plus que probable mais très sincèrement il vaut mieux que ça aille vite, surtout sans péridurale. Et puis, à moins d’être dilatée à 8 ou 9 en arrivant à la maternité, la péridurale sera tout à fait possible.
Concernant le cerclage, il faut bien le prendre. Cela vous évitera une MAP, alors c’est une bonne chose, cela rendra une grossesse plus « facile ».
Pour ce qui est de l’hémorragie, l’anesthésie générale… Fort heureusement, ce genre de complications n’arrivent pas couramment. Ce n’est pas parce que s’est arrivé une fois que cela se reproduira. J’imagine même que vous serez plus suivie justement.
Comme vous le dites, vous avez souffert mais cela en valait le coup.
Vous avez vécu un accouchement qui vous a laisser un goût amer… Dites-vous qu’il y a de fortes chances que le prochain soit meilleur. Mais ça, seul l’expérience pourra le dire.
Bonne continuation
Céline dit
Je comprends votre angoisse mais chaque grossesse est différente. Vous serez certainement plus suivie du coup et donc ils pourront réagir plus vite pour gérer les éventuelles complications.
Ensuite pour la péri, sachant que vous êtes une rapide, cette fois vous la demanderez tout de suite 😉
C’est 9 mois qui peuvent être compliqué certes, mais quand on vous lit on voit que avez quand même pleins de bon souvenirs avant le 7e mois !!
Allez y, un enfant c’est pour toute la vie, la grossesse c’est juste 9 mois !!
Clam dit
C’est très rare que je commente…mais cette question et ces angoisses me parlent ! Alors si le partage d’expérience peut aider…
Pour moi, 1ère grossesse qui se passe plutôt bien (hormis la rétention d’eau due à l’été qui me fait souffrir, mais c’est très bénin et ça disparaît quasi-instantannément), je ne peux pas dire que je « n’aime pas être enceinte », mais je ne peux pas non plus dire que « j’aime être enceinte » ! C’est un passage. Accouchement très long après perte des eaux, finalement péridurale de fatigue… mais trop dosée. Il a fallu aider le bébé, mais ça ne m’a pas traumatisée (mon mari bcp plus) ; mais c’est après que les vrais soucis ont commencé. Hémorragie une fois remontée en chambre, on passe m’ausculter toutes les 1/2h, pour finir au bout de 10h au bloc en urgence. Là on me dit qu’on va faire « sans anesthésie » :-s après tout ils savent ce qu’ils font… Déjà le stress de partir d’un coup sans tout comprendre et surtout sans dire au revoir à mon bébé… Mais là en plus le cauchemar les gaz hilarants ne font pas rire du tout… Je pense sincèrement y rester et anesthésie générale dans cette ambiance. 2 jours d’alitement strict sans pouvoir faire de soins à mon bébé. Allaitement pas vraiment difficile, mais c’est nouveau et dans un contexte d’extrême fatigue (anémie…). Le post accouchement reste assez traumatique….longtemps. On dit que la nature est bien faite et qu’on oublie, mais nos témoignages le prouvent bien, c’est ancré ! La question se pose d’un 2ème enfant. L’envie est là alors c’est parti malgré l’angoisse de revivre ça (mais les professionnels disent qu’on sait le contexte et que donc tout irait plus vite dans la prise en charge. Pas de quoi retirer les angoisses – je ne connais qu’un accouchement ! mais après tout ça peut difficilement être pire je pense). Et tout a été plus facile ! Grossesse, accouchement (dont je suis hyper fière du coup !), allaitement (là peut-être que c’est le fait de savoir à quoi m’attendre). 3 jours après avoir accouché je faisais un tour de vélo ! Impensable la 1ère fois ! Aujourd’hui j’aurais presque envie de revivre ça !! (la question est maintenant davantage comment gérer 3 enfants tout en travaillant et en gardant un peu de temps pour soi, mais c’est une autre question !)
Personne ne peut prédire comment se passeront les prochaines grossesses et accouchements, mais qu’ils soient tous différents, je pense que c’est vrai. On ne peut que projeter que ce que l’on connait, mais l’histoire sera bel et bien différente. Personne ne peux t’assurer que ce sera plus facile ou plus difficile. Les antécédents sont à prendre en compte dans votre décision de couple. Et s’il faut attendre, il faut attendre !
Bonne continuation dans votre vie de famille, à 3 ou plus.
Alice dit
Bonjour Flo,
je viens de lire ton histoire et je comprends tes doutes, tes peurs.
J’ai connu également une 1ère grossesse difficile : après un parcours PMA je tombe enceinte et s’enchaînent 4 mois de nausées et de vomissements, le décès brutal de ma grand mère, 3 mois alitée car MAP avec deux séjours d’une semaine à l’hôpital.
L’accouchement est long,je panique lors de la poussée, je fais une hémorragie et je suis séparée de notre fille pendant plus de deux heures donc je n’ai pas fait de tétée d’accueil. La petite ne prends pas le sein, je tire alors mon lait pendant 3 semaines et puis elle reprend des forces et je l’allaite 6 mois.
Mon mari m’a énormément soutenue, ma puce était adorable et pleine d’énergie (pour me faire aller de l’avant), bref je garde maintenant avec le recul et malgré les épreuves un souvenir positif de cette période (j’ai pu avoir un enfant en bonne santé) et seulement de vagues sensations désagréables.
16 mois après la naissance de la puce on se redirige vers le centre PMA car nous voulons agrandir la famille et le parcours est long, et là surprise je recommence les traitements et je tombe vite enceinte. J’ai une petite crainte de devoir gérer ma grande si jamais je suis encore alitée…mais alors c’est incroyable, je vis une grossesse idyllique, aucun symptôme désagréable, pas de MAP, je revis, je participe pour la 1ère fois à des cours de préparation à la naissance avec d’autres femmes (alitée c’était impossible…)bon au 3ème trimestre je fais du diabète mais c’est gérable.
J’ai un accouchement parfait, express, sans hémorragie ni complications,je vois ma fille, je lui fait une tétée d’accueil, c’est magique. Le lien qui se créé entre les deux puces est magnifique, le quotidien n’est pas toujours facile à gérer avec deux enfants en bas âge mais avec le soutien de mon mari et de mes parents cette vie à 4 est un vrai bonheur.
Comme quoi rien ne se ressemble et on peut connaître des moments magiques lors d’une deuxième grossesse et d’un second accouchement. Voilà mon petit témoignage rempli d’espoir.
Alors je te souhaite une belle deuxième grossesse quand tu seras prête et beaucoup de bonheur en famille.
Flore dit
Écoute ton coeur pas ta tête! Si tu as envie d’un 2eme alors vas-y! Chaque grossesse est différente et chaque bébé aussi!
Pour mon 1ère j’ai été en MAP à 32 SAet j’ai accouché à 36SA. Un accouchement compliqué avec 1 semaine de néonatale pour mon bébé et un allaitement difficile à mettre en route.
Pour le 2nd j’étais prévenue mais mis en MAP quand même à 27 SA avec hospitalisation et allitement strict. Mon mari a tout gérer le quotidien comme le petit. Finalement bébé arrive à terme en pleine forme, un accouchement génial et un allaitement comme dans les livres!
Je ne regrette rien, je suis ravie d’avoir mes 2 garçons, et mon grand est super fier d’être « un grand »!!!
Banane dit
Chez nous problèmes un peu différents : grossesse hyper pourrie, accouchement à 29sa par césarienne à cause d’un souci aux artères utérines et d’un bébé qui ne grossissait plus, il faisait 840g et a passé 3 mois en néonat (dont 2 mois en réa). Il avait aussi 2 malformations qui ont été opérées dans les mois suivants, mais qui vont nécessiter d’autres interventions ensuite.
On s’est laissé le temps de s’en remettre mais on n’a jamais envisagé de ne pas lui offrir de frère/soeur. C’est notre vision, je ne parle évidemment qu’en notre nom : pour nous ça aurait été le punir une deuxième fois que de le priver de cette relation-là parce qu’il a eu des débuts difficiles (on peut mettre la grossesse dans le même lot). J’étais surprise que les gens nous disent qu’on était courageux de ré-essayer.
Pour info, la deuxième grossesse a été beaucoup plus facile médicalement (parce que moralement pas tant que ça) et j’ai accouché à terme et par voie basse d’un bébé en parfaite santé.
Bref, tout ça est très personnel, nous avons choisi de prendre le risque parce que l’enjeu nous paraissait valoir le coût. Même si dans notre cas on avait plus peur d’autres soucis de santé sur bébé que de complications autour de la grossesse et de la naissance. Mais on espérait bien que notre aîné aurait ainsi un compagnon pour toute la vie (au final nous avons 3 enfants, c’est du sport mais c’est super)
Julie dit
Si tu as envie de ce 2ème alors lance toi! Chaque grossesse est différente et chaque accouchement aussi…mais mère en a fait la douloureuse expérience pour ma naissance, bébé en détresse donc anesthésie générale, césarienne elle ne m’a vu que le lendemain, grosse frustration. ..pour mon frère tout c’est bien mieux passé avec une césarienne, encore, mais programmée par contre…pour moi , grossesse géniale mais accouchement difficile, bébé ne voulais plus faire l’effort. ..j’ai eu les pinces, une douleur horrible, j’en ai « rêvé » pendant plusieurs mois…mais surtout bébé en détresse respiratoire, direction la néo nationale pendant 1 semaine. ..je n’ai pas pu lui donner la tétée de bienvenue et je n’ai pas pu le prendre avant 2 jours dans mes bras…énorme frustration. Bref après 1 semaine d’hospitalisation on rentre mais dépression post partum. ..donc pas vraiment ce que j’imaginais. ..cependant je suis maintenant enceinte du 2ème, 6ème mois , tout ce passe j’en et j’espère que l’accouchement se passera mieux…j’ai quelques craintes mais mon désir d’enfant était pas forcément 😊 alors fonce soit à l’écoute de ton corps et j’espère pour toi que tout ira mieux !
Linette dit
Ca me rappelle quelque chose… Il y a 4 ans 1/2, j’ai eu une 1ère petite fille. Grossesse top, malgré les vomissements du 1er trimestre mais à part ça, j’ai travaillé jusqu’au bout, malgré les 3h de trajets en fin de grossesse suite à un déménagement. Et puis, après un séjour prolongé in utero, on a fait sortir de force ce bébé. Accouchement très long, très difficile qui s’est fini par une hémorragie de la délivrance. J’ai trouvé que le passage de la sage-femme moins de 24h après la naissance pour me parler de contraception a été d’une grande violence. Les 1ères semaines après la naissance, l’état de grossesse me manquait un peu (je me sentais tellement bien! Alors que là, j’étais fatiguée des suites de la naissance et avec un bébé qui ne dormait pas, je me sentais seule, forcément en plein été tout le monde était parti…) mais il était hors de question que j’accouche de nouveau. Et finalement, 13 mois après l’aînée, je découvre que je suis de nouveau enceinte. Grande angoisse mais ce bébé était là alors… Après une grossesse difficile, j’ai eu une 2è petite fille avec une naissance extrêmement facile. Et à la clé, 2 petites filles proches par l’âge et qui s’adorent. Et nous verrons ce que nous réservera la 3è naissance prévue dans les jours qui viennent (j’espère une naissance très facile après une grossesse très difficile!).
De mon expérience, il n’y a pas 2 grossesses identiques ni 2 accouchements pareils. Et ce n’est pas parce qu’il y a eu une mauvaise expérience que ça va toujours se passer de la même façon. Et quand on connait les difficultés, on peut aussi les anticiper et c’est moins angoissant. L’important, c’est de bien s’entourer.
Anne dit
Oh la la comme je te comprends… Je ne peux pas te donner de conseils car je me pose exactement les mêmes questions!
Super grossesse même si je n aimais pas être enceinte puis Map a 6,5 mois 6 semaines au repos complet à la maison. Je ne m imagine pas revivre ça avec un enfant du coup même si mon mari est à fond moi je ne me sens pas du tout meme si d un autre côté j ai envi d un deuxième… C est pas simple ! Bon courage !