Magalie est atteinte d’endométriose. Une maladie dont on commence à parler de plus en plus mais qui reste encore tellement tabou. Voici son témoignage.
Témoignage : Endométriose, les douleurs, mon quotidien
J’étais dynamique, joyeuse, souriante et pleine de vie. Toujours à voir du monde à droite à gauche, à organiser divers sorties et parfois même des événements.
J’ai rencontrée l’Amour qui deviendra par la suite mon futur mari, j’avais tout pour être heureuse il ne manquait plus qu’un petit être que nous voulions tous les 2 de tout cœur, nous étions fou de joie de nous lancer dans les essais bébé.
A aucun moment nous n’imaginions à ce moment-là, en Juin 2014, que nos vies allaient basculer d’une tout autre façon que nous l’avions imaginé.
Les mois passent et pas de bébé en vue, ce n’est pas grave ! La moyenne pour avoir un bébé est de 1 an, mais franchement qui a envie d’attendre si longtemps ? L’impatience avec les tests de grossesse est présente mais ils sont toujours négatif, (et ils n’ont pas fini de l’être malheureusement). Mes règles, elles, deviennent de plus en plus douloureuses avec crises de diarrhées, mais c’est normal d’avoir mal au ventre quand on a ses règles non ?!
Entre temps, nous décidons d’acheter une maison, ça nous permettra de lâcher un peu prise (vous savez le fameux : « tu y penses trop, ça vient quand on y pense pas » foutaise !). Ça ne vient toujours pas, les douleurs elles sont de plus en plus présentes, et le doute s’installe en moi (je l’avais toujours plus ou moins eu ayant de la famille avec des soucis de fertilité).
C’est parti pour le début des examens, bilan sanguin complet, spermogramme, hystérosalpingographie (radio des trompes) « vous allez voir après cet examen il y a de fortes chances que vous tombiez enceinte !! » Cooool mais… Toujours rien alors que rien d’anormal aux examens. Ha oui ! Les fameuses courbes de température à faire durant 3 mois tous les matins avant de poser un pied a terre, parfaites aussi !
Vomissements, diarrhées, des règles de plus en plus douloureuses
Plus le temps passe et plus les douleurs augmentent, les diarrhées sont toujours présentes mais pas que ! Les vomissements les ont rejoins. Un soir j’ai même du recevoir une piqûre de Morphine pour calmer la douleur tellement elle était incroyablement forte.
Puis les traitements hormonaux ont pris place dans mon quotidien, le fameux Clomid. J’ai au départ fait une hyperstimulation qui s’est assez vite résorbée puis je l’ai plutôt bien supporté. « Vous verrez avec ça dans quelques mois vous revenez me voir, mais enceinte !« .
1 mois, 2 mois, 3 mois, 4 mois, 5 mois… rien ! Et beaucoup beaucoup de douleurs…
« Je suis désolée mais je ne peux plus rien faire pour vous, vous devriez vous tourner vers un gynécologue spécialisé en PMA »
Douleurs intenses, amaigrissement, isolement, incompréhension, sous-nutrition… voilà ce qui rythme mes longues journées.
Dans ces temps-là, nous sommes beaucoup à éplucher internet à l’affût du moindre symptôme, d’explications… c’est ce que j’ai fait et j’ai trouvé le mot, endométriose ! J’en étais sûre, c’était ça !
Je suis donc atteinte d’endométriose
Je prends rendez-vous avec un gynécologue spécialisé en PMA, et là, le verdict et sans appel, j’ai de l’endométriose, sur les ovaires, l’utérus, et l’ancien gynécologue n’a rien décelé alors que lui l’a vu directement avec de gros kystes sur les ovaires.
« Vous ne pourrez pas avoir d’enfants naturellement, vous allez devoir passer par la fécondation in vitro ». Je suis effondrée, ce sentiment d’enlever à son conjoint de peut-être ne jamais pouvoir devenir père un jour… Ça a été très compliqué pour moi, je lui ai dis mille fois que j’étais désolée et que s’il voulait partir je le comprendrais. Et il m’a demandé « si je ne pouvais pas avoir d’enfants tu me laisserais tomber ? » je lui réponds que non. Il me dit « ben voilà moi non plus, on va vivre ça ensemble et on y arrivera, tu n’as pas à t’excuser, tu n’y est pour rien ! »
Il décide même de me demander en mariage.
Dans la vie, on réfléchit toujours à définir dans quel ordre ont veut les choses, de notre coté c’était : bébé, maison, mariage.
Et finalement pour nous c’est maison, mariage et … ?
Fin 2015, je suis de plus en plus malade, c’est de plus en plus violent, j’ai été jusqu’à faire une occlusion intestinal due a l’endométriose (atteinte digestive).
Entre temps on m’à découvert une colopathie fonctionnelle et une hernie hiatale, « c’est provoqué par le stress », en gros le gastro-enterologue me dit que je me provoque mes maux… je suis folle de rage… Comment peut-on penser que je me provoque de tels maux à rester au lit durant 4 jours chaque mois lors de mes règles ?
Je passe Scanner et IRM, il n’y voit rien d’anormal.
Je me renferme énormément sur moi-même, on ne sort quasiment plu, on ne prévoit plus rien de peur de devoir encore annuler au dernier moment. Au boulot mes absences commencent à faire causer, je suis appelée « la collègue fantôme », je me sens terriblement seule et terriblement triste, faible… j’ai perdu énormément de poids à force d’être tellement malade. Cette maladie dite « invisible », ça isole beaucoup.
Une solution pour l’endométriose : la ménopause artificielle
C’est là que la ménopause artificielle entre dans ma vie, afin de mettre mon corps complet au repos et de pouvoir récupérer un peu en n’étant plus autant malade.
Je fais 42 kg, j’ai la peau sur les os, je ne pouvais à ce moment là plus avoir de bébé c’était inconcevable. Le traitement marche très bien sur moi. Ne plus être si malade, plus d’absence au travail, de nouveau quelques petits projets de vie… on en avait tant besoin, et des préparatifs de mariage bien moins pesants et beaucoup plus plaisants.
Je deviens Madame G. et je vis enfin le plus beau jour de ma vie. A la suite de ce merveilleux événement on décide de reprendre les essais bébé, j’arrête mon traitement, les maux reviennent de plus en plus, c’est là que ma mère m’a trouvé cette énergéticienne qui à changé ma vie. Grâce a elle j’ai quand même moins de douleurs, et je suis surtout enfin comprise.
Endométriose aux ovaires, utérus, estomac, colon et surtout l’intestin…
Puis mon mal-être revient au grand galop. De nouveau les absences au boulot, de nouveau les réflexions, l’incompréhension, les préjugés, l’ignorance, je rentre chez moi le soir en pleurant, je ne veux plus y retourner, ma devise est très vite devenue « Je ne souhaite à personne de vivre rien qu’un quart de ce que je vis ». Je me fais violence, chaque soirs je fais des crises d’angoisse, je n’en peux plus et craque. Mon médecin m’arrête en me disant que je suis sur le point de commencer une FIV et que je dois être au top, que je dois me reposer, elle me met sous anxiolytique. Les crises de s’atténuent pas, mais je m’accroche car la FIV arrive.
Début du protocole, début des piqûres chaque soir, ce n’est pas facile, ça me provoque des maux de tête et de nuque.
Mais je reste motivée, depuis le temps que l’on attend, on y est, je suis à fond ! La ponction se passe bien, le transfert également, on a vécu un moment magique, ce moment où tu vois ces 2 petits nuages à l’intérieur de toi à l’échographie c’est magique, à ce moment-là tu te dis « Ça y est ! A ce moment précis je suis enceinte ! Et de jumeaux en plus ! »
Ils ne se sont malheureusement pas accrochés.
Je retourne chez le médecin car je suis au plus mal, je ne me nourris plus du tout, ne dors plus, pleure du matin au soir. Je suis à bout, je suis en dépression. Elle me donne un traitement et me dit qu’il fera effet d’ici un mois, je ne me vois pas rester 1 mois ainsi, je suis si mal, je pourrais facilement me faire du mal, je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai voulu en finir.
Jusque là, j’ai tout essayé pour m’en sortir, 3 guérisseurs, naturopathe, acupuncteur… rien n’a marché, je vais passer ma vie ainsi à jongler entre douleurs intenses, dépression, renfermement, pleurs, mal-être. Je n’ai plus aucune motivation, plus envie de rien…
Je n’en peux plus.
Aujourd’hui je vais mieux depuis environ 1 mois. De mieux en mieux chaque jour. Je ne fais quasiment plus de crises d’angoisse, mais je fais encore quelques cauchemars (l’angoisse qui s’évacue). La période que je viens de vous raconté a été sincèrement les 4 mois les plus difficiles de ma vie.
J’en ai tellement bavé pour m’en sortir. Mon mari a été super avec moi, tellement attentionné, patient et présent ! Ma mère a également été incroyable, présente a chaque instant. Mes amis aussi sont géniaux. J’ai retrouvé mon sourire, ma joie de vivre, ma motivation, mon envie de me battre et d’avancer.
J’ai pris la décision d’ouvrir un blog ou j’y ai écris tout mon parcours, chaque étape que j’ai vécu en détail et ça m’a tellement aidée de me livrer ainsi, c’est vraiment un exutoire pour moi.
Si je fais tout cela c’est pour rendre « visible l’invisible ».
Je suis de nouveau actuellement sous ménopause artificielle, j’en avais besoin pour remonter la pente. Nous prévoyons d’en profiter pour faire notre voyage de noces au Canada.
Et suite à ça, je continuerai mon combat. Je sais pourquoi je me bats et on n’en sortira que plus fort. Mon quotidien d’endométriose, PMA, FIV reviendra je le sais, mais j’espère ne jamais retomber dans une dépression.
Il nous reste 3 fiv, espérons un jour connaître le bonheur de devenir parents… On se battra jusqu’au bout.
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
WIVINE MATHYS dit
Je me reconnais tellement dans votre récit! Mon mari était adorable aussi, c’est d’ailleurs grâce à ses recherches sur internet lors de crises de douleurs insoutenables que mon spécialiste a enfin fait les examens nécessaires et que j’ai enfin été diagnostiquée à 45 ans, après des années de douleurs tellement fortes à en perdre connaissance (pendant les périodes de menstruations mais ces 5 dernières années, aussi lorsque je ne suis pas indisposée)! J’ai des douleurs pelviennes de plus en plus fortes, je suis épuisée, j’ai mal et mon mari est décédé en mars 2021, sa sœur qui était ma confidente, ma grande sœur, une amie précieuse en août et mon père fin octobre. Je suis déprimée, je n’en peux plus…Je m’isole, je pleure tout le temps! Je vais avoir 50 ans en novembre, j’ai perdu beaucoup de poids et je me demande si j’aurai encore un jour de l’affection (je ne veux pas remplacer mon mari mais il me manque tant), j’ai peur, tout le temps peur…
Harson dit
Bonjour,
Je viens de lire votre histoire Magalie,
Ce que vous décrivez est exactement ce que j’ai vécu mise apart le désirs d’enfants. Si je n’avais pas eu mes proches, je ne serais plus ici car je voulais en finir ac cette maladie que seule moi ressentais et qui était invisible pour les médecins.
J’ai eu la chance de rencontrer une femme de mon entourage qui avait les mêmes souffrances, elle m’a parlé d’endometriose. J’ai rechercher moi même sur internet cette maladie et ces symptômes… Je suis retournée vers cette femme de mon entourage et elle m’a donné le numéro d’un spécialiste endometriologue très réputé.
Je l’ai rencontré il y a 1mois, il m’a pris en urgence car comme vous, je ne pouvais presque plus manger (je suis tombée à 40kg n’étant déjà pas épaisse) , ni marcher tant la douleur était importante. Il m’a opéré, il n’a pu enlever qu’une partie de l’endometriose, il y avait des nodules de l’utérus jusqu’au tube digestif… Je suis actuellement un traitement qui me met en ménopause (à 26ans…) et je dois me refaire opérer dans 3 mois.
Si je vous écris aujourd’hui c’est pour vous dire qu’il y a des spécialistes, votre situation est peut être opérable. Cette femme qui m’a donné le numéro du spécialiste a deux enfants…
N’hésitez pas à me contacter sur mon mail si vous souhaitez plus de renseignements.
Tak dit
Bonjour
Je me reconnais tellement dans votre histoire.
On m a diagnostiqué une endometriose sur uterus, système digestif et pour couronner le tout une vingtaine de fibromes.
La chirugie serait risquée mais faisable. J ai peur. Pourriez vous me donner les coordonnées de votre chirurgien pour avoir son avis.
Merci
Prenez soin de vous
cloche dit
Bonjour à tous,
Je trouve intéressant de pouvoir partager son expérience à ce sujet. Un jour, (alors que je prends la pilule depuis plus de 10 ans), je me rends chez mon médecin pour des douleurs gastriques (type diarrhée) que j’ai régulièrement depuis 2 ans. Je lui fais remarquer que c’est drôle de venir tout les trois mois pour ces douleurs.. Mon instinct me dit « arrête la pilule, ça vient de là ». Le médecin me dit qu’il faut prendre une plus dosée qui coupe les règles (aux vues des scandales de pilule ces derniers temps, je refuse littéralement l’idée). Bref, je décide même si je ne veux pas spécialement d’enfant tout de suite, d’arrêter la pilule et d’opter pour le système D (cela fait 10 ans que je suis avec mon compagnon au pire rien de grave!) Après l’arrêt de la pilule des symptômes commencent à apparaître : maux de ventre qui s’intensifient, fatigue,… heureusement je suis une grande sportive, il en faut plus pour me neutraliser. On garde le système D qui marche très bien! (je ne comprends pas, tout le monde me dit « tu verras tu vas tomber enceinte ») En attendant, trois ans après, toujours pas enceinte! Ce qui n’est toujours pas plus mal car je trouve qu’il n’y a rien de pressant. Un jour une douleur effroyable me tombe dessus! LA PIRE douleur qui m’a été donné de ressentir, d’un coup, surgissant de nulle part, le 25 décembre de l’année dernière. : je me tord de douleur d’un coup, mon compagnon veut m’emmener au urgences je dis non, je ne peux plus bouger me couche et m’endort. Le lendemain, je sens quelques séquelles de l’épisode de la veille, mais ça attendra mon rendez-vous chez le gynéco dans quinze jours. Arrive mon rendez-vous, et la verdict j’ai un kyste à l’ovaire! le gynéco me dit pas grand chose appart que il faut que je revienne dans trois mois. Rendez-vous trois mois après le kyste à refait des siennes au niveau douleur et il est toujours là. Le gynéco me dis que cela peut être un « endométriome ». On reprend rendez-vous trois mois plus tard et la sanction : il faut opérer pour l’enlever car c’est lui la cause de tout mes maux. il me dit qu’il suspecte un tissu d’endométriose. Je viens de me faire opérer par coelio et finalement il y avait des tissus d’endométriose partout et certains organes collés entre eux. J’ai 28 ans et du coup je pense qu’il va falloir sérieusement se pencher sur la question bébé car j’ai peur de ne peut pas pouvoir en avoir si j’attends encore. Ca doit être très dur pour les femmes qui se rendent compte de la maladie au moment où elles veulent procréer car cela prend beaucoup de temps entre le diagnostique et le « traitement ». Heureusement que j’ai suivi mon instinct d’arrêter la pilule, cela m’a permis d’affronter tout ça avant le désir d’enfant.
Le mieux, c’est de ne pas penser à la maladie, de profiter de la vie et vivre au jour le jour. Ca ne sert à rien de se pourrir la vie et de tourner en rond sur le sujet. La vie est trop courte!
A bon entendeur!
SABARDEIL dit
Bonjour,
J’avoue que ça fait du bien de vous lire à toutes, on se sent moins seule face à ses problèmes et ses douleurs récurrentes…
Mon endométriose a été diagnostiquée quand j’avais 22 ans et aujourd’hui j’en ai 41 ans et je vis un calvaire, d’autant plus que l’année dernière j’ai été traitée pour un cancer du sein.
Je sais ce que sait que de ne pas pouvoir avoir d’enfant, de ne pas être comprise jusqu’au jour ou on tombe sur un médecin gynécologue (moi c’était une dame) qui m’a parlé de l’endométriose.
Par contre à l’époque à part du SPASFON pour soulager les douleurs , il n’y avait rien…
Mes crises n’étaient pas régulières et moins importantes que maintenant.
La suite a été très longue 1 première FIV qui n’a pas marché et une 2ème catastrophique du début à la fin mais bon nous y sommes arrivés et nous avons eu un garçon qui a bientôt 15 ans maintenant.
Aujourd’hui je vis un enfer tous les mois, j’ai du mal à manger, je dors très mal, j’ai le ventre comme une usine, des maux de tête et j’en passe…
J’en ai parlé à mon gynécologue qui me suis maintenant suite à mon cancer pour le sein qui est très impliqué pour le combat des femmes et l’endométriose a été abordée. Il m’a donc prescrit des examens (scanner, IRM) et le verdict a été sans attente endométriose bien encrée dans les tissus derrière l’utérus, sur l’estomac, les intestins… donc nous devons trouver une solution pour que je puisse me reposer, vivre convenablement, avoir une vie de femme normalement, et ne plus prendre de traitement médicamenteux qui m’abrutissent.
Après concertation avec ses collègues, il me propose donc la ménopause artificielle que je dois pas commencer prochainement.
Je souhaite vous encourager dans toutes vos démarches et vous dire qu’il ne faut jamais perdre espoir.
Mon cancer m’a fait réaliser à quel point la vie est précieuse et qu’en un seul instant tout peut basculer et s’arrêter.
Bonne continuation
Noua dit
Atteinte d’endométriose je suis en menaupose artificielle depuis 7 ans .. je pleure en lisant ton blog jaimerais bien savoir ou tu en es aujourd’hui ?
Jai peur d’arrêter mon traitement c est imminent Jai peur que tout recommence et plus que tout peur de ne pas avoir de bébé. Je sais pas si mon compagnon sera autant compatissant.. il ne m a pas connu dans les moments de grosses douleurs dépressions et hospitalisations
Merci pour ce partage.
Ks dit
Bonjour pouvons nous échanger par mail ou autre ? Merci d’avance et belle soirée à vous
Pauline dit
Je vous souhaite beaucoup de courage, je connais bien cette maladie qui m’a causé de mes maux pendant des années. Depuis mes 18 ans l’endométriose a été détectée (j’en 28 ans maintenant), celle ci est d’ailleurs remontée jusqu’à l’estomac. Je m’étais fait un raison et avait prévenu mon compagnon lorsque nous nous sommes rencontrés des difficultés que nous aurions à concevoir, je ne pensais pas avoir d’enfants un jour. Pour ma part la ménopause artificielle ne m’a pas réussi et les effets secondaires étaient catastrophiques. Nous ne nous protégions donc pas étant donné l’impossibilité pour moi d’avoir des enfants de façon naturelles et un jour nous avons l’excellente surprise. Celle qui nous a annoncé que nous allions devenir parents. Les médecins ne l’explique pas, d’apres eux le psychique a beaucoup travaillé et le fait que nous n’étions pas en projet bebe aurait pu aider. Je n’ai donc pas de conseils à vous donner mais simplement de l’espoir, tout est possible. Nous sommes les heureux parents d’un petit louis depuis 2 ans. Les douleurs reviennent progressivement… bon courage à vous et ne perdez surtout pas espoir.
Loli dit
Coucou.
Je te souhaite bon courage pour la suite et surtout je te conseille de faire congeler tes ovocytes. J’ai 38 ans et une fsh à 131 Alors que j’etais à 8 avant mon operation de l’endometriose et avant qu’on me mette en ménopause artificiel. Depuis cela je suis en insuffisance ovarienne, expression édulcorée pour dire premenopause. La seule solution pour moi est le don d’ovocytes. Si j’avais su j’aurais congeler mes ovocytes. J’ai la chance d’avoir un gosse de 6 ans et il restera très probablement fils unique. Bonne chance
gaelle131313 dit
Bonjour,
Jái peut etre loupé quelque chose mais personne ne t’as parlé de coelioscopie? Cést le seul moyen (a part la menopause artificielle) de te soulager! Avant de passer en FIV, une coelioscopie pourrait non seulement beaucoup te soulager mais aussi faciliter l’accroche si les lesions sont très étendues.
Perso jái du passer par 2 coelioscopies avec 1 menopause artificielle entre les 2 et a l’insémination suivante, jétais enceinte! Je suis pourtant atteinte dúne endometriose stade 4 (sur les 5 niveaux existants) avec possible atteinte digestive. Mais le chirurgien qui m’a opérée a fait des merveilles.
On est bien dáccord que cette solution nést pas une guérison mais après ma grossesse, je suis passée sous pillule en continu (adaptée a léndometriose) et depuis je nái plus ni règles ni douleurs.
Bref renseigne toi sur les coelisocopie, cést une opération mais au vu de ce que tu vis, ca vaudrait largement le coup a mon avis.
Bon courage pour la suite,
Nouma dit
Bonjour. J’espère J’espère vous verrez mon message. Je dois me faire opérer coelio fin juin avec poche de stomie pendant 6 semaines car atteinte colon. Sade 4 aussi pour moi. Je sors d’une fausse couche œuf clr.
Je dois faire traitement pour fiv après opération.
Ton histoire m’a un peu fait penser à la mienne c’est pourquoi je me permets de te répondre même si ton post date.
Cordialement
Laetitia dit
Je ne connais pas ce que vous vivez. Mais votre témoignage est incroyablement touchant.
J’ai une amie atteinte d’endométriose et j’essaie d’être présente pour elle.
Grâce à votre témoignage j’ai pu lire ce qu’elle vit et qu’elle n’ose peut être pas raconter.
Je vais essayer d’être encore plus à ses côtés.
Bon courage à vous pour la suite. Je vous souhaite le bonheur de devenir maman de tout mon cœur.
Et beau voyage de noces
Angel dit
Bonjour Magalie,
Cela fait plusieurs années que je suis le blog de la mariée en colère (depuis mon mariage en fait !) et c’est la première fois que je vais écrire car ton témoignage m’a fait revivre ce que j’ai vécu. Ce n’était pas aussi intense, mais ça me fait quand même écho.
En 2009, je rencontre l’homme de ma vie. Nous nous sommes mariés en 2013 et évidemment nous avons lancé le projet bébé. J’avais déjà 35 ans. Après un an d’essai et surtout des règles de plus en plus douloureuses assorties de diarrhées et de vomissements, le verdict tombe, c’est de l’endométriose. Diagnostic de mon gynécologue : « ah bah, le meilleur remède pour l’endométriose, c’est de tomber enceinte »…Euh, comment te dire, justement, on n’y arrive pas !
Après avoir changé de gynécologue, le nouveau médecin me dit en substance : ça ne peut pas fonctionner tant que vous aurez des lésions d’endométriose (en gros, sur les ovaires, le colon, la vessie…..), il faut donc vous opérer. Passé le choc de l’annonce (ça fait toujours plaisir de passer sur le billard !), je me dit que le résultat sera là, que nous aurons notre petit bébé ensuite. Je me fais donc opérer en déc 2014, puis passe 6 mois sous ménopause artificielle…..C’est très long 6 mois quand tu as déjà 37 ans ! Re-essais bébé « naturellement » (je mets entre guillemets, parce que quand tu en es à optimiser le jour de tes rapports pour être sûre que ça fonctionne, c’est pas vraiment naturel !), essais qui ne fonctionnent toujours pas…
J’en ai beaucoup parlé autour de moi, et par le bouche à oreille, j’entends parler d’un très bon spécialiste de la fertilité, qui travaille en…….Belgique. Et là, petit coup de pouce de la vie, mon mari et moi sommes mutés en Belgique (OK, on a un peu poussé pour y aller, mais quand même sur ce coup-là, on a été très chanceux). Ni une ni deux, je le consulte. Et de nouveau, douche froide : les lésions sont revenues, mon opération (une coelioscopie) et mon traitement de ménopause n’ont servi à rien (si ce n’est à diminuer mes symptômes des règles, ce qui n’est quand même pas négligeable au quotidien).)
Donc retour sur le billard en Mars 2016 pour une nouvelle coelioscopie. Cette fois, ça marche, je n’ai plus de lésions, tout a été enlévé. Le médecin nous laisse entre 6 et 8 mois pour que les essais naturels fonctionnent. Malheureusement, ça n’a pas marché non plus, nous entrons donc en protocole FIV. Et là, tout va très vite (je ne connais pas le protocole français, mais j’ai l’impression que c’est toujours très long !). En Belgique, pas du tout (deuxième coup de pouce de la vie). J’ai consulté le médecin début octobre 2016 et il me dit on se lance au prochain cycle ! Petit vent de panique, mon prochain cycle est dans deux jours ! Après avoir attendu 4 longues années, deux jours, c’est très court !!! Mais bon, c’est parti on y va : je commence le traitement.
J’ai très bien supporté la FIV. Je lis régulièrement des témoignages douloureux (que ce soit physique ou moral). Pour ma part, tout s’est très bien passé. J’ai eu cette chance de ne jamais souffrir (même pour la ponction). Ce que j’ai trouvé le plus long, c’est l’attente du verdict. Et LA bonne nouvelle est tombée ; je suis enceinte. Et depuis je vis une grossesse de rêve (à 39 ans !)
Mon comentaire est peut-être un peu long, mais je voulais te donner l’espoir que oui, tout peut bien se finir.
Il y a juste quelque chose qui me surprend dans ton témoignage, c’est que tu ne parles jamais de coelisocopie pour enlever les lésions. Je ne suis pas médecin, mais tous ceux que j’ai vu (à part le premier…..) et surtout the big specialiste, m’ont tous dit que tant qu’il y avait des lésions d’endométriose, c’était très difficile de tomber enceinte. Et de surcroît, faire un traitement FIV alors que tu as des lésions, ça peut les augmenter (toutes ces hormones….!).
Ca peut réellement te soulager (même si c’est un mauvais moment à passer) de tes maux du quotidien et rien que pour ça, ça vaut la peine de le faire !
Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite qui ne sera pas facile (il ne faut pas se leurrer), mais le jeu en vaut la chandelle !