Julie est une jeune maman. Il y a quelques temps elle a décidé de quitter le père de son enfant. Voici son témoignage.
{Témoignage} J’ai quitté le père de notre enfant
Il y a quelques semaines je me suis posée la question de partager avec vous mon histoire, autant par besoin de partager que pour que ça puisque servir à d’autres.
Voilà mon histoire.
Je suis avec le père de mon fils depuis 3 ans et bébé est arrivé assez vite, je suis tombée enceinte un an après notre rencontre. Ce n’était pas prévu.
Au moment de l’annonce mon conjoint a eu du mal à accepter. De mon côté il était hors de question d’avorter. Cet enfant je l’avais déjà dans le cœur à la seconde où le test a affiché positif.
J’ai donné le choix à mon homme de l’assumer ou de me laisser partir et élever mon enfant seule.
Il a choisi : il sera le père de cet enfant.
Neuf mois plus tard, mon fils naît, après une grossesse compliquée, alitée, tout en devant gérer à distance les travaux pour l’arrivée du bébé.
Déjà mon conjoint était distant, très peu compréhensif. Lui, étant de nature renfermée, je devais en faire de même, ne pas me plaindre durant cette grossesse compliquée.
J’ai pris sur moi.
La naissance m’a laissé le corps meurtri et encore cette fois j’ai dû me taire. Changer les couches, donner le sein, ne pas me plaindre, emmener mon fils aux divers rendez-vous médicaux car il était souvent malade, sourire devant les gens, ne pas me plaindre, n’avoir aucun soutien physique comme psychologique, ne pas me plaindre…
Depuis, je gère absolument tout. L’administratif, les rdv, les bains, les repas, la nounou, tout.
Mon conjoint aime vraiment son fils mais sa vision de la paternité se limite à jouer un quart d’heure par jour avec son fils.
J’ai commencé à me poser la question il y a quelques mois (mon fils a 17 mois), avant de décider de partir.
L’ambiance à la maison n’est pas appropriée pour un enfant. Je veux que mon fils soit épanoui et surtout pas qu’il pâtisse de la situation avec son père.
Ça n’est pas une décision facile à prendre, de le priver de la vie de famille au sens premier du terme (un papa, une maman et un bébé) mais mon fils trouvera la sérénité d’un foyer chaleureux et sans animosité, ni stress quotidien.
Aujourd’hui j’ai visité l’appartement que j’occuperai certainement d’ici 2 mois avec mon petit homme.
Alors voilà, je voulais partager cette nouvelle avec vous, pour donner du courage et celles qui se trouvent coincées dans une situation de couple délicate.
Personne ne peut savoir pour vous ni prendre la décision. La seule bonne décision est celle qui mettra votre enfant au coeur de vos priorités.
Si cela vous dit, je vous transmettrai la suite de mes péripéties !
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Eric dit
Bonjour à vos toutes (puisque ce blog semble être principalement alimenté par des femmes),
Je voulais à mon tour vous partager mon témoignage. Je vis une histoire d’amour fantastique avec une femme qui est maman d’un petit garçon de 3 ans. De mon côté, je suis divorcé depuis 6 ans, j’ai deux grands garçons et quand j’ai rencontré cette femme, sur mon lieu de travail, il s’est tout de suite passé quelque chose de très fort pour elle comme pour moi.
Or, de son côté, elle vit encore sous le même toit que le père se son fils. Ils font chambre à part depuis très longtemps, l’arrivée de cet enfant a été un accident, et c’est d’ailleurs ce qui a conduit cette femme à se mettre en ménage avec son géniteur, avec lequel, en fait, aucune véritable complicité n’a pu se nouer… Aussi, sa vie de couple avec lui n’a jamais été épanouissante, et après la conception du fils, aucune intimité n’a pu se remettre en place. Quand je l’ai rencontrée, cela faisait donc trois ans que ce pan de sa vie de femme avait été abandonné.
Elle est très amoureuse de moi, je l’aime aussi énormément, nous sommes très fusionnels, nous avons du mal à ne pas nous voir. Parfois, les obligations conduisent à ce que nous ne puissions nous voir pendant plusieurs jours et c’est un vrai calvaire pour nous deux.
Elle me dit depuis longtemps que sa décision est prise: elle va partir, elle veut vivre avec moi. Elle l’a annoncé en mai dernier au père se son fils mais il a très mal réagi. Au début, il ne voulait rien savoir, il piquait des crises de colère… Depuis, elle me dit que la discussion a pu reprendre plus calmement, qu’il semble avoir accepté sa décision… Cependant, 6 mois après le début de notre rencontre, ils vivent encore sous le même toit, mais ils s’entendent pour en quelque sorte, faire une garde alternée de leur fils dans le domicile familial…
Ce petit garçons, je l’ai vu trois fois déjà, nous avons organisé des rencontres « fortuites ». A ce jour, pour lui, je suis un ami de maman, un collègue… Je l’aime bien ce petit gars, et je me sens tellement prêt à l’accueillir, ce d’autant plus que mes deux gars à moi ont grandi (19 et 17 ans) et que je me sens en grande volonté de continuer à transmettre, comme un père, et à prendre part à l’éducation de ce jeune garçon. Sa maman me dit qu’elle attendra de moi que je joue ce rôle de beau-père, et j’y suis prêt…
Voilà, j’ai fait le choix de lui faire confiance, de la laisser régler les choses à son rythme (et aussi celui du père), d’être patient, de prendre ce qui est aujourd’hui dans ce que nous pouvons partager… Je crois que l’amour permet de traverser ces étapes difficiles avec justement toute la bienveillance, la confiance et la sécurité que cela apporte.
Au travers de mon témoignage, je voulais aussi féliciter toutes ces femmes courageuses qui, un jour, prennent conscience que bien-être de leur enfant passe davantage par la création d’un foyer serein et accueillant que par le schéma traditionnel d’une vie familiale classique lorsque celle-ci n’est plus le terreau de l’amour…
Maeva Bouscharain dit
Bonjour à tous,
Je vois que les posts datent d’il y a un moment alors je ne sais pas si quelqu’un me lira. Je vis une situation compliquée avec mon compagnon. Je suis tombée enceinte alors que ce n’était pas prévu. Cela faisait 8 ans qu’on était ensemble et on avait parlé d’enfants mais seulement d’ici 2 ans. Il m’a demandé d’avorter. Je n’ai pas pu. Il a été très dur avec moi, me traitant d’égoïste, me faisant comprendre que j’assumerai les conséquences que ce choix aurait sur notre couple. Je lui ai donné la possibilité de partir, j’étais prête à l’assumer seule mais il a voulu rester. Nous avions deja des problèmes avant, c’est une personne assez auto centrée qui pense essentiellement à son bien-être mais j’ai toujours fait avec par amour et parce que nous avions une complicité unique. Aujourd’hui je suis enceinte de 6 mois, j’en suis à mon 3ème séjour à l’hôpital pour contractions précoces dues au stress. Il m’a exclu de sa vie sociale, il cache ma grossesse à ses amis, il ne veut même pas boire un café avec moi en terrasse et pourtant à côté de ça il m’accompagne aux cours de préparation à l’accouchement et il semble même parfois heureux de bientôt devenir papa. C’est un yoyo permanent. Je suis à bout de force, j’ai tout essayé pour le faire réagir mais il persiste à penser que son comportement est normal, que c’est normal de ne plus sortir avec moi en public, que c’est de ma faute car j’ai fait le choix de le garder. Je pense aujourd’hui à le quitter, pour mon bien et celui du bébé mais j’ai peur de me retrouver seule, de faire face au regard des gens, de ne jamais réussir à refaire ma vie, de renoncer à mon projet de « famille idéale » que moi je n’ai pas eu la chance de connaitre étant enfant.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et de vos retours. Rien que de poser des mots sur mon histoire m a fait du bien…
Mon dit
Merci pour ce témoignage… son comportement n’a rien de normal et cela est même étonnant après 8 ans de relation. Son comportement est à l image de l ambivalence de ses émotions. Vous seule savez ce qui est bon pour vous et votre enfant. Courage
fanny dit
Bonjour, presque 1 an que cette discussion a eu lieu, je suis curieuse de savoir ce que vous etes toutes devenues ! Je suis dans une situation similaire depuis avril de cette année. Peut être que personne ne me repondra ou n’aura notification de ma reponse à vos commentaires mais je crois que ça va me faire du bien d’ecrire quand meme mon histoire. Depuis fin d’année dernière j’hésitais à le quitter parce que nous avons deux enfants, une maison, des crédits,… Bref une décision qui aurait été lourdes de conséquences mais voilà je l’ai prise debut avril. Je le quitte. Nous sommes donc separés mais ayant une maison à nos deux noms et un crédit dessus en cours, nous sommes toujours sous le meme toit. Compliqué. Il fait tous ce qu’il aurait du faire pour qu’on n’en arrive pas la, mais c’est trop tard. Je ne suis plus amoureuse, alors le temps de trouver une solution pour quitter la maison (est ce que je le peux puisqu’on est proprietaire mais pas fini de rembourser ?) et bien j’apprecie son investissement pour ses enfants et pour me rendre la vie plus simple mais je ne reviendrais pas sur ma décision, il m’a fallu de temps pour la prendre et j’en suis extrêmement soulagée malgré que je ne sois pas encore vraiment chez moi avec mes petits. Je suis encore prise de doute parfois mais tous les jours il me fait me souvenir pourquoi j’ai pris cette decision. Je me dis que je vais priver les enfants de leur papa, je vais devoir changer le grand d’école, le petit de nounou, tout changer ! Merci d’avoir pris le temps de me lire. Et avec plaisir je veux bien savoir ce qu’il advient de vous !
Julie dit
Bonjour Fanny,
Effectivement, presque une année s’est écoulée depuis la parution de cet article lorsque j’ai quitté le papa de mon fils.
Aujourd’hui, je n’ai aucun regrets. Je sais que je n’aurais pas pu continuer dans ces conditions.
Désormais je suis une femme et une maman épanouie, et je peux dire que je suis fière d’en être arrivée là avec mon fils qui grandit merveilleusement bien.
Lorsque je revois le père de mon petit loup, je me souviens aussi pourquoi je l’ai quitté et je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. Ce soulagement, même si c’est une blessure dans le fond. Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte, n’est-ce pas ? J’ai vraiment le sentiment d’être plus forte aujourd’hui que je ne l’ai jamais été.
Et ne t’en fais pas trop pour tes enfants… Si tu trouves ton équilibre, ils le trouveront aussi. Il faut juste bien garder à l’esprit que l’échange et la communication sont primordiales avec eux.
Je te souhaite un bon courage pour la suite, et si tu ressens le besoin d’échanger, tu peux demander mes coordonnées à la Mariée en colère 😉
Cécile dit
Bonsoir,
J’ai vécu une histoire similaire. J’étais avec un homme depuis 4 ans quand nous avons décidé ensemble d’avoir un enfant …. quand je suis tombée enceinte, finalement Mr voulait que j’avorte … comme pour toi, il en était hors de question, j’aimais déjà cet enfant.
Je l’ai quitté enceinte de 6 mois, merci à ma famille qui m’a énormément aidée d’ailleurs.
Quand mon fils avait 6 mois j’ai rencontré un homme avec qui je suis mariée aujourd’hui et il est le papa de mon fils car son géniteur ne l’a pas reconnu … je ne regrette rien, aujourd’hui je suis très heureuse et mon fils aussi.
Courage à toi et je veux bien connaitre la suite de tes péripéties.
Gigi dit
Il faut avoir un sacré courage! c’est très bien certes on à tous l’image de la famille modèle papa , maman et bébé mais bon il savoir ce qui sera le meilleur pour son enfant, et pour nous même aussi nous sommes plus seule à souffrir par la suite, je le sais car moi aussi séparation au 17 mois de mon fils et c’est un petit garçon qui à bientôt 4 ans est très équilibré et vif il à un beau papa merveilleux d’ailleurs qui s’occupe de lui comme si c’était le sien alors Oui il faut foncer et pas hésiter entre impasse et vivre une vie apaisante!!!! Cela n’empêche pas d’avoir des moments difficiles c’est vrai car on se retrouve seule mais il vaut mieux vivre seule que mal accompagnée bien vrai !!!! Bonne continuation et courage pour votre nouvelle vie pleins de bonnes choses pour l’avenir.
Laurie dit
Je me retrouve dans ton témoignage
Il y a 2 ans j’ai choisi aussi de quitter le père de mes enfants car les cris au quotidien étaient devenus incessant et c’est pas ca l’image de la famille que je voulais transmettre à mes enfants mon fils avait 3 ans 1/2 et ma fille 10 mois
Salomé dit
Je n’ai qu’une seule chose à dire. Une phrase qui prend tout son sens pour moi depuis qq mois quand ma sœur a décidé se quitter son conjoint. Ils ont 2 petits de 33 et 19 mois.
« Il vaut mieux vivre seul(e) que mal accompagné(e) ».
Tu es une bonne maman, j’en suis certaine. Et tu sais ce qui est mieux pour ton fils.
Moi j’ai hâte de connaître la suite de tes péripéties. Bon courage.
Charly dit
Très beau témoignage, quelle force tu as! Bravo à toi d’avoir pu trouver le courage de partir pour le bonheur de tous. Avances, sois enfin heureuse toi aussi et tiens nous au courant 😉
Julie dit
Bonjour,
Je suis la personne qui témoigne dans cet article et je voudrais vous remercier pour vos messages de soutien.
Ça n’est pas simple c’est certain, je continue à vivre sous le même toit que le papa de mon fils pour quelques semaines avant d’emménager dans mon nouvel appartement et j’ai plus que hate de vivre cette nouvelle vie de sérénité avec l’amour de ma vie, mon bébé.
Malgré les difficultés je sais que je prends la bonne décision.
Encore merci, à bientôt !
Morgane dit
Bonjour,
Je sais ce que tu ressens, j’ai vécu à peu de chose près la même chose. Je l’ai quitté car il été en dépression pendant de long mois, les tensions nuisaient à mon fils et à moi même, c’est la ou je me suis dit ou je sauve mon fils et par la même occasion moi même, ou je sombre avec lui. Je lui ai annoncé, il n’a pas accepté je ne pouvais pas prendre d’appartement étant donné que j’étais propriétaire de notre maison ( toujours d’ailleurs) et au final j’ai quitté cette maison pour violences conjugales,j’ai dût tous laisser derrière moi et m’installer chez ma maman, c’était très difficile mais maintenant j’ai actuellement un compagnon qui s’est ce que j’ai traversé, qui m’aime et me comprends et cerise sur le gateau s’entend avec mon fils, que demandé de mieu…tous cela pour dire qu’il y a des situations que nous étant femmes nous ne pouvons pas accepté, en premier lieu pour le bien etre de nos enfants. Ce n’est pas à eux de subir les tensions du couple au quotidien.
Bon courage, je me suis vraiment reconnu dans votre article, et cela va paraître peut être égoïste mais cela fais du bien de voir qu’on es pas la seule à avoir subit ce genre de chose et que l’on retombe toujours sur ses pattes. Merci
Elizaline dit
Arrivé de manière impromptue au début de votre histoire, votre fils aura toujours la chance d’avoir deux parents qui le reconnaissent et qui l’aiment. Votre relation de couple est peut-être terminée, mais votre amour pour votre enfant ne connaîtra jamais de fin. Ne vous culpabilisez pas; les histoires de couple qui se terminent n’ont rien à voir avec l’amour que chacun des deux parents portent à leur enfant.
Face à ce que la vie vous a offert, vous avez pris deux décisions fortes: l’une concernant le début de quelque chose, l’autre concernant la fin d’autre chose. Vous avez choisi en votre âme et conscience, en accord avec vous-même et vos valeurs, vous n’avez pas choisi la facilité et vous ne vous êtes pas reniée. Tout ira bien pour vous et votre fils, j’en suis certaine.
KlR dit
J’ai grandi avec des parents qui se sont déchirés mais qui ont cru bon de rester ensemble pour « les enfants ». Leur séparation fut un soulagement pour nous tous … nous avions entre 13 et 19 ans Mais le mal était fait.
Tu as pris la plus belle des décisions possibles pour ton fils.
À mes yeux il vaux mieux une famille qui sors du cadre mais dans un quotidien serein et heureux, sain et dans une ambiance légère plutôt que de subir et de faire subir les tensions, le stress permanent !
C dit
Beaucoup de gens vont te juger, mais ne les écoute pas, ne culpabilise pas, c’est toi seul qui était à même de savoir ce qui était le mieux pour ton fils.
On ne reste pas coûte que coûte avec son conjoint simplement pour le bien être de son enfant.
Courage pour les mois à venir.