Magalie a eu une grossesse de rêve et surtout un accouchement, qui même sans péridurale, a été au top. Voici son témoignage.
{Témoignage} Premier bébé : un rêve de la conception à l’accouchement
Bonjour à toutes (et à tous) !
Je me présente, je m’appelle Magalie, j’aurai 26 ans dans quelques jours. J’ai rencontré l’homme de ma vie sur Internet (et oui, c’est possible !) il y a presque 10 ans, en couple depuis 7 ans, et mariés depuis septembre 2016 (c’est d’ailleurs en préparant notre mariage, que j’ai connu ce blog). Aujourd’hui, j’ai eu envie d’y apporter mon témoignage, pour essayer de rassurer (même rien qu’un peu), les mamans en devenir.
Le début de l’aventure
Mon chéri et moi avions décidé d’attendre d’être mariés pour se lancer dans l’aventure bébé. Une fois le mariage célébré, et la dernière plaquette de pilule terminée, nous rendons visite à mon gynéco qui nous conseille de laisser passer 2-3 mois histoire de « remettre la machine en route ». Nous commençons alors les essais en janvier 2017, sans prise de tête. Chance incroyable : bébé s’accroche dès le deuxième cycle !
J’appréhendais les maux du premier trimestre (j’ai une peur panique de vomir, alors le risque d’avoir des nausées me terrifiait). Et puis, au final, je n’ai ressenti aucun symptôme « sympathique » (comme quoi, ça existe aussi !). Au fil des mois, bébé grandissait tranquillement, sans se manifester outre mesure, je dormais bien et étais en pleine forme. Ma grossesse se passait à merveille.
Lorsque mon congé maternité à débuté, j’ai réalisé que la fin approchait, et ai commencé à cogiter sur l’accouchement, les contractions (je n’en ai pas ressenti une seule de toute ma grossesse), la douleur, la péridurale, les ventouses, l’éventualité d’une césarienne…
Et le début de la fin
Je me suis réveillée, le 9 novembre 2017, sur les coups de 3h30. J’avais un peu mal au ventre, comme une douleur de règles, mais beaucoup moins intense que ce que je connaissais d’habitude. Petit tour nocturne aux toilettes et là, grosse panique : je perdais du sang ! Ni une, ni deux, j’appelle la maternité qui m’explique que ce n’est pas grave, que le col a simplement dû commencé à travailler, mais que je dois tout de même passer pour un contrôle dans la matinée. Je me recouche à moitié rassurée et décide de retourner aux toilettes quelques heures plus tard : les saignements sont toujours là. Je réveille donc mon homme, et lui demande de se préparer pour aller à la maternité, et, au cas où, de charger les valises (oui, oui, les !) dans la voiture.
Arrivés à la maternité à 7h30, nous sommes reçus par une sage-femme, accompagnée d’une étudiante sage-femme. C’est cette dernière qui me fait passer un monitoring : la douleur est bien liée à des contractions, mais elles sont faibles et très irrégulières. Elles étaient toutes deux prêtes à me renvoyer à la maison, jusqu’à l’examen du col : dilaté à 6 centimètres ! C’est confirmé, notre bébé va naître aujourd’hui !
Nous nous installons dans la chambre. Je ressens maintenant de « vraies » contractions », mais la douleur reste tout à fait gérable. Je marche un peu avec mon homme dans l’hôpital, puis l’étudiante sage-femme revient nous chercher vers 10h30 pour me faire passer un nouveau monitoring. Les contractions sont plus intenses, mais toujours irrégulières, le col ne s’est ouvert que d’un centimètre supplémentaire. J’ai fini par demander la péridurale.
Transférée en salle de naissance, j’attends l’anesthésiste… et dans ces moments là, on se dit qu’il n’arrivera jamais ! Il remarque ma (grosse) scoliose, et m’indique qu’il est possible que la péridurale ne fonctionne pas pour moi. Au fond, je savais déjà que ça allait être le cas, et ça n’a pas loupé ! Par chance, mon mari a été très présent, et je suis tombée sur une équipe médicale au top. Que ce soit la délicate étudiante sage-femme, ou la patiente puéricultrice (à qui j’ai dû broyer la main !), elles m’ont guidée, soutenue et encouragée avec une douceur et une gentillesse infinies (même après leur avoir demandé deux fois de m’achever, tellement les contractions devenaient douloureuses !). Pour accélérer le travail, elles ont finalement pris la décision de me percer la poche des eaux, qui avait résisté jusque là. Le col s’est complètement dilaté en peu de temps, et la jeune étudiante m’a alors encouragée à pousser dès que j’en ressentais l’envie, expliquant que cela calmerait ma douleur. J’ai donc poussé une première fois, allongée sur le dos : ça n’a pas été efficace. Elle m’a proposé de me mettre sur le côté. Et là, la magie a opéré : les poussées ont effectivement atténué la douleur des contractions, et, allongée ainsi, elles ont été plus qu’efficaces, puisqu’en quelques minutes, notre fils a pointé le bout de son nez. Il était 13h41.
C’était ma première grossesse, mon premier accouchement. Avec le recul, je suis plus qu’heureuse que la péridurale n’ait pas fonctionné. J’ai pu ressentir toute la magie de mon accouchement qui s’est déroulé à merveille, malgré la douleur. Je ne peux que souhaiter à toutes les futures mamans (en particulier les primipares qui, comme moi, ne savent pas à quoi s’attendre), de vivre un accouchement aussi merveilleux.
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MomToBe dit
Merci pour ce témoignage.
Je me suis également mariée en septembre 2016 et bébé arrive dans 2 mois. J’espère que tout se passera aussi bien que pour toi !
Cahuetes dit
MERci pour ce témoignages ! Cela change tellement des « mythes » négatifs qu’on nous rabâche ! 😍