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On ne nous parle pas assez de l’après accouchement et de la dépression post-partum. Thoury ne pensait pas non plus que cela pouvait lui arriver. Et pourtant. Voici son témoignage.
{Témoignage} Dépression post-partum : mon expérience post accouchement
Bonjour à toutes
Aujourd’hui,j’ai décidé de vous faire part de mon expérience post accouchement car oui, je vous confirme qu’on ne vous dit pas tout sur l’accouchement et j’étais loin de me douter que je vivrai mon après accouchement ainsi.
C’est en 2014 que mon conjoint et moi décidons d’avoir un bébé. L’attente a duré très longtemps car je n’ai pas réussi à tomber enceinte aussi facilement que certaines autre femmes, j’ai du attendre 2016 pour que cela fonctionne enfin… que du bonheur lorsque j’ai appris cette grande nouvelle avec mon conjoint, j’ai eu une très belle grossesse sans complication majeure.
9 mois plus tard, mon petit loulou pointe le bout de son nez, heureuse, oui, mais ce n’était aussi que le début d’un long baby blues (et non le baby-blues ne dure pas forcément entre 24h et 48h comme on peut l’entendre), c’est à dire d’une vraie dépression post-partum : je ne dormais plus comme avant, je ne mangeais plus du tout, je ne prenais plus soin de moi comme avant, une fatigue très importante marquée par des cernes, je pleurais constamment en regrettant ma vie d’avant, je ne sortais plus comme avant car j’avais perdu mon équilibre social, je ne supportais pas de rester seule avec mon petit loulou, le peu de confiance en moi que j’avais je l’avais perdu… avec mon conjoint on accumulait une fatigue tellement importante qu’on en devenait nerveux et on se disputait très souvent alors qu’avant nous n’avions jamais connu une telle «crise», bien au contraire nous étions unis, amoureux… pour la première fois depuis notre rencontre et notre mariage, nous avons carrément envisagé de nous séparer.
Car oui, sachez-le, avoir un bébé peut être un vrai test pour votre couple… je fais pars de mon expérience mais je ne dis pas que c’est un passage obligé pour vous.
Aujourd’hui mon petit amour a 6 mois, il grandit tout doucement, avec son papa ça va mieux, on sort tout doucement de cette spirale infernale et je retrouve peu à peu un semblant de vie normale et un nouvel équilibre pour mieux avancer dans cette longue aventure que l’on appelle «la vie de parent».
Avoir un enfant est un vrai bonheur, lorsque vous entendez son premier cri, ses premiers pleurs, lorsqu’il vous sourit pour la toute première fois, le câliner pour lui montrer tout l’amour que vous lui portez, lorsque vous faite connaissance et apprenez à le connaitre tout simplement …. cela n’a pas de prix. Mais ce n’est pas toujours facile.
Le meilleur reste à venir. Une année difficile, mais toute la vie pour profiter de votre enfant, et une éternité pour l’aimer.
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La fatigue et les hormones peuvent être un cocktail très éprouvant. Absolument pas préparée à cette réalité, on peut dire que je suis aussi tombée de haut. Pour mon premier enfant, j’ai connu les mêmes difficultés que toi, l’impression de n’être jamais à la hauteur, continuellement stressée et désarmée. Les choses se sont améliorées petit à petit, à partir du moment où j’ai retrouvé un un meilleur sommeil. Le fait de passer le relais en journée aux puéricultrices de la crèche m’a aussi permis de sortir la tête de l’eau. Le soutien est super important et c’est super dur de se retrouver toute seule avec bébé pendant le congé de mat lorsqu’on ne se sent pas bien et qu’on manque de soutien. Lorsque j’attendais mon 2ième enfant, j’ai appréhendé très fort les premiers mois après l’accouchement, me faisant une montagne du congé de maternité. Et finalement, tout s’est super bien passé. Je veux donc témoigner du fait que ce n’est pas parce que le premier post postpartum est terriblement dur que le second le sera aussi. Je t’envoie plein de pensées positives. Belles aventures avec ton petit bout.
Mon fils a 5 mois et je partage ton ressenti…même si je n’ai pas fait de véritable depression j’ai eu beaucoup de mal, le petit est malade quasi une fois par semaine (les bébés d’hiver c’est FINI !) et nous aussi pour le coup. On ne dort plus et on a plus de vie sociale ni de couple d’ailleurs…
Mais petit à petit ça va mieux, on communique plus avec lui et les sourires de mon fils illuminent mon quotidien.
Les gens parlent du bonheur de la maternité comme de l’épanouissement de la grossesse mais beaucoup passent sous silence à quel point ça peut être dur et fatiguant..