Val est déjà maman d’un petit garçon de deux ans. En mettant en route bébé numéro 2, elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle allait vivre. Voici son témoignage.
{Témoignage} Quand une fausse couche est douloureuse
Je vais bientôt avoir 31 ans, je vis avec mon chéri depuis 6 ans et nous avons un merveilleux choupinou depuis 2 ans. Pour fêter tant d’amour et de bonheur, nous avons souhaité mettre en route le 2ème bébé. Certes je savais que cela pouvait être long, le premier étant arrivé après 9 mois d’essais, mais je ne pensais pas morfler autant physiquement et psychologiquement.
J’ai arrêté la pilule début mai 2017. Avec mes cycles irréguliers, je me suis décidée seulement début juillet à faire un test qui s‘est révélé négatif. J’ai laissé passer les vacances d’été, me disant que je retournerai voir la gynéco en septembre, si je n’avais toujours pas mes règles. Car comment tomber enceinte sans cycle ??? Arrivé septembre je refais un test, juste au cas où, mais sans y croire. Miracle, il est positif… Bien que je sois d’instinct prudente, je me projette déjà, trop heureuse, mais n’en parle qu’à mon chéri.
Après un blocage du dos douloureux, je commence à avoir de petites pertes brunes. Je commence à stresser et appelle la gynéco. Sa réponse : « je dois voir quelqu’un, mais pas elle car elle est overbookée ». Voir quelqu’un !? c’est qui ?? un psy ? bref j’appelle mon médecin, mais elle ne travaille pas ce jour-là, puis d’autres gynéco, qui n’ont pas le temps pour de nouvelles patientes. Alors je m’effondre… Heureusement mon chéri est là, pour prendre la suite et me trouve un rdv chez une gynéco. S’en suit prise de sang avec hcg supérieur à 520 000 (c’est énorme), puis écho avec verdict d’œuf clair. Direction la clinique pour un curetage. Avant de me laisser partir, la gynéco m’informe que j’ai de gros kystes au niveau des ovaires, qu’il faut que je fasse suivre… Mais mon côté légume, fantôme… à ce moment-là m’empêche de poser les questions sur les problèmes sous-jacents. 10 jours plus tard, je vais comprendre le problème : Samedi 2h du mat’, je suis réveillée par une douleur atrocement atroce. Moi qui n’avais jamais été aux urgences de ma vie et qui n’aime pas les médecins, je n’ai pas mis longtemps à appeler le 15, tellement c’était insupportable. Je me suis rapidement retrouvée au bloc pour cause de torsions d’ovaires.
Quelques jours plus tard, je reçois le fameux coup de fil qui explique le pourquoi de la fausse couche et probablement du reste : Mole partielle. Mole quoi???? ah oui je tombe enceinte, mais à la place d’avoir un autre enfant, je dois faire des prises de sang toutes les semaines, car je risque d’avoir besoin d’une chimio… Je savais même pas que c’était possible. Et comme cela ne suffisait pas, j’ai été hospitalisée, quelques jours plus tard, pour des coliques néphrétiques.
En résumé, en 1 mois, je suis allée 2 fois aux urgences et 1 fois à la clinique et j’ai terminé 2 fois au bloc sous anesthésie générale. Wahou !!! C’est comme tomber et plus j’essaye de me relever et plus je tombe en m’enfonçant dans le sol. Quand est-ce que cette spirale infernale va s’arrêter ??
Voilà, il faut encaisser et aller tous les samedis faire ces prises de sang en croisant les doigts pour que les HCG diminuent et arrivent à 0. Bien sûr, ce taux ne diminue pas de manière linéaire, mais chaque semaine qui passe, il diminue moins que la semaine précédente. Au final, cela a mis 4 longs, très longs, mois + 3 semaines pour vérifier que ce taux reste à 0.
Bien sûr pendant ces 5 mois, j’ai eu plein d’annonces de grossesses dans mon entourage : au moins une quinzaine ! Quels moments compliqués ! Je suis, à la fois heureuses pour eux, j’ai déjà un minot, je sais la joie et je souhaite le meilleur aux autres. Mais en même temps, c’est comme s’ils remuaient le couteau dans la plaie. Alors je souris, les félicite, mais pleure dans mon intérieur et me réfugie sur les forums. Je ne peux en vouloir à personne, peu de gens sont au courant de tous mes problèmes, c’est dur d’en parler. Même à mon conjoint, j’en parle peu, de peur de le saouler ou de l’inquiéter. Même pour le risque de chimio, il ne l’a appris que lorsque le CHU de Lyon nous a envoyé une plaquette d’explications sur la mole. Eh oui, c’est flippant quand tu habites à Nantes et que tu reçois un courrier du CHU de Lyon qui t’explique que cette mole est rare et qu’il est important d’être bien suivie.
Voilà, j’avais besoin d’extérioriser ces 5 mois pourris avant de pouvoir repartir du bon pied. Heureusement, je peux retrouver du réconfort auprès de mon fils et de mon conjoint. Et puis, il paraît que j’ai de la chance : je n’ai pas eu besoin de chimio, j’ai toujours mes 2 ovaires et je vais pouvoir reprendre les essais dans 2 semaines. Alors croisons les doigts pour que l’heureux événement soit pour bientôt !
Toutes les femmes sur les blogs et forums nous montrent que l’espoir reste toujours permis.
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Sania dit
Bonjour
Je suis tombé sur votre témoignage.
Je sais ce que sait j’ai subit une fausse couche et une grossesse molaire gemelaire qui et la qui se passe bien bébé se développe bien mais les risque sont la quand même.
Courage à vous j’ai parlé à beaucoup de femme à qui ces arrive il ya des groupe Facebook pour la plupart sont tombé enceinte.
GENDRON Monnier dit
Bonjour, je me retrouve grandement, malheureusement trop, dans votre témoignage : img en juin pour une grossesse gémellaire molaire (encore plus rare car un bébé + une mole). Lors de la première intervention la mole n’a pas été totalement extraite donc on m’a fait 2ème curetage en août. Mon taux a également été très long à se négativer. Je dois encore faire une prise de sang par mois jusqu’à fin octobre pour que le Chu donne son avis sur la suite des événements. Bien sûr, ça c’est dans le cas où tout va bien car sinon je vais aussi devoir passer par la case chimio… si vous voulez en parler en privé, je suis disponible pour échanger avec vous sur cette douloureuse épreuve ! Charlotte
Sania dit
Bonjour
Je vis ce que vous vivais mais nous avons fait le choix de gardé le bébé.
Je pensé que c’était rare la grossesse gemelaire molaire je suis suivi à Lyon à l’hôpital mère enfants de Lyon pas le spécialiste je serait intéressé de parlé avec vous en privé .
Merci
Charlotte dit
Sans problème. Comment faire pour échanger nos coordonnées ?
Sania dit
Bonjour je vous laisse mais coordonné Sania.fatadou@gmail.com
Chouquette dit
Je souhaite répondre à Laurence, je ne suis jamais encore intervenu sur le blog, je lis très souvent les articles souvent me retrouve dans de nombreux témoignages notamment sur la PMA..
Cependant en lisant votre commentaire j’avoue avoir totalement était décontenancé.. je trouve votre commentaire soit très maladroit soit totalement dénué d’empathie pour toute ces personnes comme moi qui devront avoir recours un jour à des FIV…
Votre phrase : « Des amis à moi ont fait de nombreuses fiv et ils ont eu des jumeaux finalement et aujourd’hui ils ont 4ans et ils ont beaucoup beaucoup de problèmes autant psychologiques que physiques. Leur vie de couple a volé en éclat eux qui étaient très soudés… C’est pour ça que je me suis parfois il faut laisser faire la nature! »
Alors selon vous, quand la nature n’a pas forcément envie ou nous joue des tours il faudrait ne pas faire en sorte de combler ce manque ?
Je reste aussi interloquée face à votre « ils ont beaucoup beaucoup de problèmes autant psychologiques que physiques. »
Que cela signifie t’-il ??? je trouve tellement improbable votre phrase que j’en reste décontenancé…
Je vous souhaite une agréable journée et envoi toute mes ondes positives à Val..
Laurence dit
Bonsoir! Oui en effet il peut paraître maladroit mais jai écrit vraiment ce que je pensais… Chacun son opinion et les personnes qui ont recours auX fiv je trouve ça courageux car c’est un long parcours très contraignant et éprouvant . Personnellement je ne m’en sens pas capable et je n’ai pas eu l’envie car trop contraignant mais je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire attention!!!! Et c’était juste un exemple voilà tout.. Ils sont tous les deux atteinds de TED
miocene dit
Merci Chouquette j’avoue être aussi bien perplexe…. Il y a des enfants avec des soucis avec les méthodes naturelles… des couples qui volent en éclats aussi avec les méthodes naturelles…. alors en fait arrêtons de faire des enfants tout simplement puisque faire un enfant c’est prendre un risque ? Et les deux atteints de TED ? à cause de la FIV ? Je suis désolée laurence mais je crois que vous mélangez beaucoup de choses dans votre discours. Que vos soyez en paix et que vous vous soyez fait une raison, très bien pour vous… mais n’attendez pas que tout le monde en face autant…
Je souhaite à toutes celles et ceux qui se battent d’atteindre leur rêve !
Laurence dit
Alors la c’est vous qui mélangez tout… Je n’ai jamais dit que c’était à cause de la fiv! En effet c’est toujours un risque d’avoir une enfant quelque que soit la « methode »
Je dis juse que mes amis en question avaient l’air bien plus heureux avant d’avoir leur enfants alors ça peut porter à réflexion tout de même…Oui ce n’est pas « bien pensant » ni dans la lignée de beaucoup de témoignage mais c’est pourtant la realité de certaines personnes 😕
MlleLili dit
Bonsoir, étant en processus FIV depuis quelques mois je dois bien avouer que votre témoignage est assez…. maladroit… Et pourtant!!!
La cousine de mon homme a eu, suite a une PEC PMA, un fils qui a de grosses difficultes scolaires et d’adaptation et ce à beaucoup de niveaux. Son mari qui était déjà un coureur de jupons avant, a pris le large (ça vous me direz c’est un mal pour un bien !!) et elle s’est retrouvé seule pour assumer cette situation. Un jour elle m’a confié (avec pourtant tout l’amour qu’elle porte à son fils) « si j »avais su, je n’aurais pas eu d’enfant » je vous assure que c’est dur à entendre… Mais je vois ou Laurence veut en venir, enfin je crois
LILLY dit
Bonjour,
Ma cousine a fait une grossesse mollaire il y a quelques années. C’était sa première grossesse et elle était toute jeune.
Ça a été super long, le suivi pour que les b hcg reviennent à zéro, les contrôles.. Le taux a mis un an à redescendre.
Et cette menace sous-jacente que le placenta se transforme en cellules cancéreuses et métastase…
C’est vraiment une dure épreuve.
Un centre à Lyon est effectivement spécialisé dans ce type de complications.
Le tout c’est de garder courage, parler avec ceux qu’on aime et qui nous aiment. Facile à dire c’est sûr mais je pense essentiel.
Maintenant pour ma cousine c’est une histoire du passé. Elle a eu un magnifique petit garçon quelques temps après.
Courage à celles et ceux qui rencontrent ce problème et tous les problèmes qui peuvent survenir dans le désir d’enfant.
Laurence dit
« Même à mon conjoint j’en parle peu de peur de ma saouler » 😕 justement! Soûle le! Lol il est la pour ça! Si tu ne peux pas le soûler lui, qui d’autre???
Bonne continuation j’espère que ça marchera!! Pour ma part j’ai également un enfant une petite choupette de 8 ans nous avons essayé un long moment d’avoir un 2eme mais complications interventions… bref ça ne vient pas… Je me suis fait une raison. Parfois il ne faut pas forcer la nature avec fiv ou stimulation ovarienne… je suis déjà très reconnaissante d’avoir une fille. Des amis à moi ont fait de nombreuses fiv et ils ont eu des jumeaux finalement et aujourdhui ils ont 4ans et ils ont beaucoup beaucoup de problèmes autant psychologiques que physiques. Leur vie de couple a volé en éclat eux qui étaient très soudés… C’est pour ça que je me suis parfois il faut laisser faire la nature! Bises à toi 😊