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Après un premier accouchement catastrophe, Lilly a eu beaucoup de mal à s’en remettre. Et ce n’est pas sans appréhension qu’elle s’est lancée dans les essais pour avoir une second bébé. Mais finalement, cette seconde naissance s’est merveilleusement bien passée. Voici son témoignage.
{Témoignage} Un premier accouchement catastrophe, un second accouchement au top !
Chère mariée en colère,
Je t’ai écrit il y a bientôt 3 ans car j’étais une jeune maman en colère suite à la naissance de mon fils qui s’était mal passée (mon témoignage est ici). Je souhaitais témoigner de certaines pratiques comme l’expression abdominale et je cherchais à comprendre ce qui avait pu rendre mon accouchement si chaotique. Je l’avoue mon récit n’était pas très joyeux.
Je reviens aujourd’hui avec une nouvelle naissance et une expérience totalement à l’opposé que je souhaitais partager.
Malgré une grosse appréhension, avec mon mari nous avons rapidement su que nous souhaiterions un deuxième enfant. Au deuxième anniversaire de Sacha nous avions obtenu des réponses à nos questions sur sa naissance en demandant mon dossier complet d’accouchement et nous étions prêts à retenter l’aventure… J’avoue qu’une bouffée d’appréhension est revenue quand j’ai arrêté ma pilule et la sophrologie m’a aidée à passer le cap.
Je suis tombée enceinte rapidement et j’ai fait le choix d’être suivie par une sage femme en libéral. Son approche de la grossesse et de l’accouchement a été une première aide très importante pour moi. J’ai pu parler avec elle dès le début de mes craintes et de mes envies pour cette seconde naissance.
Choisir où accoucher
Je devais aussi choisir rapidement entre deux structures pour mon accouchement. Ce choix a été le moment le plus stressant pour moi. En gros j’avais le choix entre une structure privée avec gynécologue attitré ou une structure publique réputée pour favoriser l’accouchement physiologique mais sans être forcément suivie par les mêmes gynécologues. J’ai finalement opté pour cette seconde structure.
J’ai pu rencontrer rapidement une gynécologue pour expliquer notre vécu et elle m’a orientée vers une pédopsychiatre de l’établissement. J’ai été assez étonnée d’être reçue gratuitement, sans même avoir à donner ma carte vitale et ce suivi m’a permis de réellement faire le deuil de mon premier accouchement et d’envisager plus sereinement la suite.
A chaque visite dans cette maternité on me demandait comment je me sentais. Chaque personne rencontrée semblait réellement au courant de notre histoire et la prenait en compte. Nous avons aussi fait un projet de naissance que nous avons pu valider avec une cadre de service. Bref j’ai pu vivre ma grossesse du mieux possible sans trop appréhender l’accouchement.
Le jour de l’accouchement
Le jour J nous avons eu quelques petits coups de stress (poche des eaux fissurée + positive au streptocoque b ils hésitaient à me déclencher puis une péridurale qui m’a un peu trop shootée au moment de la pose et m’a créé une tachycardie… la question de la césarienne commençait alors à se poser)… mais à chaque fois nous avons été concertés et tout a été fait pour que notre projet de naissance puisse être respecté.
Je dois dire que c’est en grande partie grâce à la sage femme qui s’est occupée de nous. Une professionnelle passionnée et qui avait pour objectif de m’accompagner jusqu’au bout de mon accouchement.
J’ai pu me mobiliser même avec la péridurale pour aider bébé à descendre dans mon bassin et bien se positionner. J’étais d’ailleurs étonnée de cette péridurale que je pouvais doser moi même et qui me permettait de ressentir toutes les sensations mais avec une douleur tout à fait gérable.
Ça m’a permis de vraiment vivre cet accouchement et d’en être totalement actrice.
Au final une fois bébé bien engagé la sage femme m’a expliqué que légalement nous avions 30min pour essayer sans gynécologue. Elle m’a proposé d’essayer en position semi assise, en me tenant les genoux contre la poitrine. Cette position était pour moi parfaite.
Ma fille est sortie sans difficultés et j’ai pu l’attraper moi-même. Ce moment était totalement magique (et encore plus car nous avions fait le choix de ne pas savoir le sexe avant la naissance).
Bref, tout ça pour dire que les accouchements peuvent être très différents. Je suis passée d’une césarienne d’urgence car mon fils de 3.860kgs ne “serait jamais passé dans mon bassin et de toute façon vous aurez forcément une césarienne la prochaine fois madame “ à une magnifique naissance par voix basse pour une jolie poupette de.. 4.020 kgs!!
Je tenais à témoigner de ce merveilleux accouchement parce que pour moi il est le résultat d’une pratique respectueuse d’un point de vue physiologique (ne pas rester allongée sur le dos même avec la péridurale, ne pas accoucher les pieds dans les étriers etc) et mental (j’ai eu mon mot à dire tout au long de l’accouchement et on me donnait des explications à chaque acte réalisé).
Je ne remercierai jamais assez les professionnels qui nous ont accompagnés durant ce parcours et j’avoue être aujourd’hui très fière de mon corps qui a réussi ce petit exploit !
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Bonjour,
Je suis estomaquée par votre témoignage Ninie. Ma fille est également née en regardant les étoiles (la sage-femme s’est rendue compte un peu tard que mon bébé était mal positionné) et pourtant mon accouchement a été diamétralement opposé au vôtre. Je ne me suis pas rendue compte qu’un accouchement avec un bébé positionné de cette manière pouvait présenter de telles complications avant de lire votre témoignage @.@ C’est hallucinant de voir que tout peut se dérouler différemment en fonction de l’équipe médicale, de la confiance du gynécologue non seulement en ses capacités mais également en celles du bébé et de la maman et des choix éthiques de la maternité.
Je suis heureuse que vous ayez pu vivre un meilleur accouchement pour votre deuxième enfant 🙂
Je me reconnais dans votre récit même si mon 1er accouchement n a pas été aussi loin que vous.
1er bébé petite fille de 3kg800 qui a mis sa tête dans le mauvais sens (visage vers le haut). J ai poussé presque 1h j avais un gyne avec une ventouse, 2 autres avec les forceps et une sage femme assise en califourchon sur mon ventre. Je pleurais de douleur car la péri ne faisait plus d effet.
J ai eu droit à une episio énorme et une déchirure en plus. Je voyais toute l équipe s agiter et parler à voix basse et je me noyais dans mes larmes entre douleurs et panique.
J ai eu très dur à m occuper correctement de ma puce les 1ers jours tellement la douleur était là.
On a longtemps hésité pour un 2eme de peur de l accouchement. J ai finalement tenté et on a décidé de changer de gyne pour le suivi de la 2eme grossesse (en consultant pour les douleurs persistantes de l episio le 1er m avait simplement répondu faut vivre avec .. 1 an après… Finalement c est une kine qui a fourni de précieux conseils pour atténuer cette douleur et sensibilité).
Cette seconde gyne a pris le temps d écouter mes peurs et m a permis d avoir un second enfant avec un accouchement rêvé. Elle m a écouté m a rassuré et a respecté mes choix, pas d episio, du dialogue et après 5min à pousser j avais ma 2eme dans les bras avec cette fois des larmes de joie…
C’est un super témoignage, ça serait chouette que ça se passe toujours comme ça, avec des professionnels à l’écoute et toujours bienveillants. D’autant plus avec votre précédente expérience.
Toutes mes félicitations !!