Julie se dit ouvertement pro-allaitement, pourtant quand elle est devenue maman elle s’est rendue compte qu’entre la théorie et la pratique il y avait tout un monde. Alors elle a souhaité raconter son histoire, car elle s’est sentie jugée par les professionnel·les de santé et proches qui voulaient qu’elle continue son allaitement. Voici son témoignage.
{Témoignage}
Bonjour à tous et toutes,
Je m’appelle Julie. Je suis déjà venue témoigner sur ce blog pour vous poser des questions sur les restrictions alimentaires avant de tomber enceinte.
Préparez-vous à me détester (ou simplement à être contente pour moi), mais je fais partie de ces chanceuses :
– Je suis tombée enceinte directement après l’arrêt de la pilule. Comme quoi, ces histoires de purifier le corps après 10 ans de pilule, ce n’est pas vrai pour tout le monde.
– Mis à part des injections quotidiennes d’anticoagulants, j’ai vécu une grossesse de rêve : 10 kilos sur la balance, pas de nausées, ni de rétention d’eau, ni de reflux.
– Un accouchement idéal. Je crois que je dois être folle, mais c’était juste parfait : 5h de travail pour un premier ! Un vrai TGV comme dirait ma kiné. Je ferai un autre post pour vous le raconter. Juste pour apporter des témoignages positifs sur l’accouchement.
Tout se complique en post-partum
Pourquoi y sommes-nous si peu préparées ?
Entre l’épisiotomie, les hémorroïdes, la fatigue, les hormones et le début de la montée de lait, tu te retrouves chez toi. J’ai accouché la nuit du vendredi au samedi et le lundi après-midi j’étais chez moi. Le choc a été rude : deux jours de baby blues intenses où je me suis dit « mais qu’est-ce que tu as fait Julie ?« . Oui, vous m’avez bien lue, je regrettais d’avoir mis au monde mon fils. Heureusement, j’ai eu la chance de compter sur un super compagnon et une sage-femme compréhensive et ouverte.
Mais venons-en au sujet de mon post : l’allaitement. Je suis pro-allaitement.
Je me suis toujours dit que j’allais essayer, mais que si ça n’allait pas, j’arrêterai. Cela devait être un plaisir pour nous deux avant tout. Les bébés qui ont reçu du lait artificiel ne sont pas en moins bonne santé. J’en suis la preuve vivante.Ça c’est la théorie. Retenez bien ce que vous venez de lire : ça doit rester un plaisir.
Mon petit Antoine a une bonne succion et ouverture de bouche. Moi je m’applique pour le mettre correctement au sein pour éviter les crevasses. Cependant, je ne les évite pas. On me dit que ce n’est que des débuts de crevasse et donc ça va vite guérir. Je prends sur moi. Tout le monde me dit que c’est normal de souffrir au début.
Mercredi, je n’en peux plus, j’ai trop mal. Je commence à me demander si je ne vais pas arrêter. Mais ça ne fait même pas une semaine… Personne n’arrête aussi tôt. Ma sage-femme me propose de mettre une téterelle pour me soulager. Ouf ça va déjà mieux. Je reprends confiance.
La nuit, je mets mon fils au sein, puis le retire en cours de tétée car j’ai mal.
En effet, il était en train de boire mon propre sang…
Je pleure, je n’en peux plus.
Le lendemain, on va voir une conseillère en lactation. Je suis perdue. Je n’ai pas envie d’arrêter car c’est trop tôt, mais je n’ai aucun plaisir. C’est trop douloureux. Elle me diagnostique des crevasses profondes. Enfin, on reconnaît ma douleur… Puis elle se rend également compte que mon fils a un frein à la langue. Sa langue est comme une râpe sur mon téton. Elle me montre la seule position possible avec ce frein.
Pas confortable, mais ça marche.
Rentrée à la maison, je tremble et sue en même temps de savoir que je vais devoir le mettre au sein. Je n’ai que mon sein pour le nourrir. Le tire lait ne devait arriver que le lendemain…Finalement, la nuit se passe bien, mais j’ai décompté les tétées qui me séparaient de mon plan B, le tire-lait.
Une fois le tire-lait obtenu, quel soulagement ! Je n’ai plus mal et mon fils prend bien le biberon. Mon plan B devient mon plan A.
Je pleure tous les jours car je m’en veux de vouloir abandonner l’allaitement après même pas une semaine.
Tout le monde autour de moi a tenu plus longtemps. Les seules personnes qui ont arrêté plus tôt sont ma mère et ma tante. Mais elles ont une excuse parce qu’elles n’ont jamais eu de montée de lait. Sauf que moi, j’en ai du lait… Je m’en veux de ne pas arriver à souffrir en silence et continuer pour mon fils. Je ne dois pas être une bonne mère pour ne pas avoir envie de le remettre au sein.
Car oui, j’ai décidé de ne plus le remettre au sein
Je vais tirer mon lait et commencer un sevrage. C’est fatigant, chronophage et horrible de tirer son lait.
Comme si cette décision n’était pas déjà assez dure à prendre avec ma conscience, la société te matraque que le mieux pour ton enfant, c’est d’allaiter.
D’ailleurs, la pédiatre chez qui nous avons fait la première visite m’a gratifiée d’un « mais vous ne faites pas des tétées de plaisir ?« . Si je te dis que je tire mon lait, il doit y avoir une raison non ? Alors pourquoi venir me culpabiliser encore plus en me demandant si je fais plaisir à mon fils en lui donnant mon sein à mâchouiller ?
Puis, il y a toutes ces personnes qui se veulent bienveillantes en te racontant des success stories d’allaitement… Merci mais ça ne me fait que culpabiliser encore plus. Oui, certaines femmes sont capables de se sacrifier alors que moi je n’y arrive pas…
Au final, après discussion avec une connaissance psychologue, j’ai ouvert les yeux sur un aspect important : le respect de soi.
En décidant de ne plus remettre Antoine au sein, je lui apprends que sa maman a choisi de se respecter au lieu de se sacrifier.
Il existe un plan B, le lait artificiel qui ne va pas mettre sa santé en péril.
Pourquoi ne pas y recourir ?
Mon compagnon, qui adore les comparaisons, a comparé l’allaitement avec le sexe, est ce que c’est normal d’avoir une relation sexuelle juste pour faire plaisir à son compagnon ?
J’ai ouvert les yeux sur tous les sacrifices que j’ai déjà fait, toutes les solutions que j’ai tentées de mettre en place pour continuer cet allaitement…
Aujourd’hui, la culpabilité n’est pas encore partie et je tire toujours mon lait trois fois par jour. Moi qui pensais arrêter après une semaine, je lui donne toujours du lait maternel pour la moitié de son alimentation. Il va avoir un mois.
Je ne suis pas encore en paix avec l’idée de lui donner du lait artificiel à temps plein, voilà pourquoi je retarde chaque retrait de tire-lait.
C’est encore douloureux.
Je suis cependant plus ferme quand j’explique aux médecins qu’il ne va plus au sein. Ça leur coupe toute envie de me faire un discours pro-allaitement.
Vous vous rappelez de la Julie qui disait que l’allaitement devait rester un plaisir ? C’était la théorie. Car en pratique je n’ai aucun plaisir à tirer mon lait et pourtant je le fais encore trois fois par jour, par amour pour mon fils, parce que je veux « bien » faire.
En conclusion, soyez bienveillants envers le choix des autres mamans. Ne les jugez pas, elles sont sûrement déjà en train de se juger assez elles-mêmes… Et puis arrêtons de diaboliser le lait artificiel.
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Virginie dit
J’ai eu le même problème que vous avec ma fille mais beaucoup plus tôt (j’étais encore à la maternité) la frayeur quand j’ai vu du sang sortir de sa bouche…. J’ai faillit abandonner aussi. C’était de ma faute soit disant, je la mettais mal… Jusqu’à la visite de sortie où la pédiatre à vu son frein de langue…. Par contre elle lui a coupé de suite. Après 15 jours avec les bouts de seins en silicone j’ai pu allaiter sans. Mais c’est vrai que c’est tellement facile de culpabiliser ces nouvelles mamans qui sont déjà tellement fragiles après un accouchement…. L’important reste de nourrir son enfant peu importe d’où vient le lait et comment
Cyrielle dit
Bonjour ,
Merci pour ce témoignage.
Si ça peut vous réconforter… j’ai abandonné l’allaitement au bout des 3 jours de maternité car la montée de lait ne venait pas (vous trouverez mon témoignage sur ce blog ) … et a la maison j’ai tiré mon lait une fois qu’elle est arrivée. Pendant quelques temps j’ai alterné biberon de lait maternel et artificiel. Je m’en suis voulue longtemps d’avoir échoué mais je sais que c’était le mieux pour lui et pour moi.
Aujourd’hui je suis enceinte de mon 2e enfant. Lors du Rdv avec la sage femme, elle m’a demandé si j’avais allaité mon 1er et j’ai dis non en expliquant. Sa réponse a été « bah si vous avez allaité ! Si vous lui avez donné du lait maternel même en biberon vous l’avez allaité ! » Alors certes ce n’était pas au sein, mais le moment du biberon était plein de tendresse quand même !
Et cette réponse m’a fait du bien ! Alors j’espère qu’elle vous aidera aussi !!!!
Sophie dit
Superbe témoignage, le plus important est d’écouter ce que vous dit votre coeur. Votre petit bout a beaucoup de chance d’avoir une maman comme vous 🙂
Amandine dit
Merci de partager avec nous tes expériences. C’est super admirable d’être aussi persévérante pour le bien être de son enfant mais comme tu dis il a avant tout besoin d’une maman heureuse, détendue, en forme. Tu a s fait le bon choix pour toi bien sûr mais pour lui aussi.
Mina dit
Bonjour, ton histoire me rappelle tellement la mienne. Crevasses, lait mélangé à du sang, aucun plaisir seulement de la peur et le l appréhension dès qu’il fallait donner le lait.
Pro allaitement qui te font culpabiliser et les autres qui t encourage à vite arrêter. J’en ai fait une crise urticaire qui a duré moins d un mois mais qui m’a beaucoup fait souffrir sur le plan psychologique.
En sommes je vous conseille de suivre votre cœur de résister et écouter votre corps. N’écoutez surtout pas les gens autours. Je ne regrette pas d avoir arrêté l allaitement, je regrette son diagnostic tardif de frein de langue car après la coupe de ce frein je n avais plus mal mais malheureusement pour nous il avait pris l’habitude des biberons.
Il ne faut pas oublier que cela doit rester un moment agréable entre l’enfant et sa mère et surtout pas un calvaire pour l’un et l’autre.
Jeanne dit
J’ai connu le même allaitement que toi ! Mon bébé est né par césarienne d’urgences, j’ai fait la 1ere tétée en salle de réveil. La sage femme m’a dit que j’avais les seins ombiliqués et mon fils n’arrivait pas à prendre mon téton plat, elle m’a d’office donné un bout de sein et j’ai eu mal à chaque tétée après ça. Le pire c’est que mon fils têtait durant 1h. Apparement ce n’était pas normal, je m’étais si bien renseignée durant 9 mois sur l’allaitement, je me suis dis que c’était la position qui allait pas. Avec les SF on a tout essayé mais je pouvais faire que la madone avec les douleurs de la césa. Comme toi, il buvait du sang ! Une SF de nuit m’a engueulé car il perdait du poids et que « j’affamais » mon bébé, que je n’avais sûrement pas dû aller au cours de la maternité pour en arriver là !! Une vraie c**** qui m’a fait culpabilisé. C’était le 2ème soir et je me suis effondrée en larmes, je me suis sentie nulle et jugée (j’ai mis 5 ans à avoir ce bébé, je suis passée par plusieurs grossesses extra utérines et plusieurs opèrations, iac, fiv… alors l’allaitement me tenait à coeur car tout a été non « naturel » dans mon parcours). J’ai tenue 1 semaine, les tétées étaient unr corvée, je serrai les dents pour ne pas hurler de douleurs tout le long, mes jambes sautaient sous la succion ! Puis mon mari a loué le tire-lait ! J’avais encore mal mais ça m’a libéré même si ça prenait du temps… J’ai donné mon lait durant 2 mois, me suis tapée 5 mastites en 4 semaines et je me suis sentie jugé par les pros de santé, les mamans allaitantes comme si mon allaitement via une machine n’ètait pas un vrai allaitement !! Il y a un gros loobing pro allaitement, notamment sur les réseaux sociaux ! Non, ça ne doit pas faire aussi mal sur la durée, nous ne sommes pas des douillettes ! Aujourd’hui je ne sais toujours pas ce qui a cloché, je pense à un frein buccale non diagnostiqué… Je ne sais pas si j’oserai retenter si j’ai la chance d’en avoir un second ! Ça m’a dégoûté de l’allaitement, tout le monde veut qu’on s’acharne… et puis cette odeur berk. Je n’ai ressenti aucun plaisir alors qu’en donnant le biberon, si !!
Julie dit
C’est dingue de recevoir des commentaires pareils de professionnels de la santé !
Et pour le lobby pro-allaitement sur les réseaux sociaux, il m’a également beaucoup peinée. Quand je lisais que les maman allaitantes étaient des battantes, je me sentais tellement nulle de ne pas y arriver…
En tout cas, on peut dire que vous avez aussi tout donné pour que cet allaitement fonctionne. J’ai aussi arrêté de tirer un peu avant ses deux mois. Et comme vous, je ne sais pas si je me battrai autant pour mon second allaitement.
Au final, nos bébés ont énormément de chance, pcq ils ont le plus important : l’amour de leur maman ❤
Julie dit
Pour la premiere fois je me surprends à vouloir laisser un commentaire 😀
Je n’étais pas pro allaitement mais j’avais envie de donner le sein à ma fille car c’est naturel. Ma fille tétait mais je n’y prennais aucun plaisir, au début ce n’était ni agréable ni désagréable mais j’étais bien de la savoir avec moi. Et puis tout les jours elle perdait du poids au point qu’on hésitait à nous faire sortir de la maternité… les crevasses et tétons en sang sont aussi rapidement arrivés…. tout ça à fait qu’au bout d’une semaine j’ai laché le sein au profit du tire lait. Et là encore grande deception je me voyais comme une vache à lait et je « produisais » pourtant. Je tirais mon lait pendant que papa donnait les biberons, alors oui c’était bien pour elle mais moi je ne me voyais pas continuer comme ça.
J’ai tenu 1 semaine au sein et 3 semaines en mixte le temps de réduire ma quantité de lait et je ne regrette pas du tout !
N’ai pas de regret tu as fais de ton mieux et tu lui as donné ce que tu as pu, le lait industriel ça aide 😀 vois le comme ça et ne regrette pas.
Julie dit
Merci pour votre témoignage !
Moi aussi ça me frustrait terriblement de pomper pendant que papa donnait. J’avais l’impression de perdre un moment câlin avec mon fils.
Quand je dis « pro-allaitement », je veux dire que je suis pour l’allaitement en ce qui me concerne. Après, les autres, ils font comme ils veulent ^^
Je me rends compte qu’en fait « pro-allaitement » est associé aux extrémistes de l’allaitement :p
mel dit
coucou je te rassure jai voulu allaiter mon fils et après avoir galerer pendan 2jours parce que mon fils narrivait pas a prendre mon sein jai laisser tomber, jai clairement dit que jen pouvai plus que javais mal et que je voulais les bib de lait artificiel, et puis m…. au final il a quand meme perdu 500g sur sont poids de naissance et il a repris 300g avec le lait artificiel maais c vrai c frustran quand on y arive pas je me dit au moin jai essayer et puis voila bsx
Julie dit
Merci pour votre témoignage !
C’est vrai qu’au final, le plus important c’est que tout le monde soit bien.
J’étais aussi super contente de voir qu’il reprenait du poids et surtout qu’il l’exposition sous la lampe pour la jaunisse !
MATHILDE dit
Pourquoi l’allaitement est-il vu comme un sacrifice? Pourquoi personne n’a dit a cette maman : »non ce n’est pas normal d’avoir mal, je vais vous aider »?
La pauvre maman saignait, et on lui conseille de tirer son lait… Quelle hérésie…
Je ne me ferai jamais à ces histoires d’allaitement écourtés faute d’aide et de conseils avisés….
Un conseil à toutes les mamans qui passent par ici et qui veulent allaiter : entourez-vous, lisez et accédez aux bonnes informations pour mener à bien votre projet!
Aude dit
Comme je suis d’accord avec vous!!!!
C’est possible d’avoir des petites crevasses au début mais c’est le résultat d’un mauvais accompagnement…
Après je comprends cette maman qui ne voulait pas vivre l’allaitement comme une contrainte et j’espère que si elle a un autre enfant elle réessaiera en étant mieux accompagnée car l’allaitement est vraiment une expérience extraordinaire…
Marie dit
J’ai eu une expérience similaire, 2 enfants que j’ai allaité au tire lait dès la sortie de la maternité entre 1 et 3 mois et j’ai rapidement ajouté le lait artificiel. Maintenant ils sont grands 5ans et 7ans, en bonne santé et je ne pense pas en les voyant qu’ils sont traumatisés, ou moins forts ou en moins bonne santé parce qu’ils ont eu du lait en poudre.
Personnellement je n’étais pas contre l’allaitement au contraire et je savais qu’il faut persévérer que le début est dur, mais qu’une fois mis en place c’est que du bonheur. Mais j’avais les tétons en sang et à chaque mise au sein je hurlais de douleur, je chronométrais les tétés pour souffrir le moins possible. Et le tire-lait a été une délivrance pour moi. J’ai trouvé d’autres moyens d’avoir des moments câlin avec mon bébé. Ça a été l’occasion d’impliquer le papa dès le début, il avait lui aussi ses tétés câlins. Et finalement on était heureux de fonctionner comme ça.
Mais mon coup de geule c’est plutôt pour ces commentaires qu’on retrouve toujours qui vont dire: « oh mais c’est pas normal de souffrir comme ca, il fallait te faire aider! » « Oh ma pauvre, quel dommage que tu aies dû arrêter si tôt, si révoltant de voir du personel incompétent » « dommage que tu sois mal accompagnée, si seulement tu avais eu les bonnes informations « … Peut être que ces commentaires se veulent gentils et bienveillants, mais ils sont très culpabilisants: ils renvoient à la maman le fait que non elle a échoué, elle n’a pas suffisamment cherché d’information, elle n’a pas su qui contacter, où trouver de l’aide…
Chaque femme fait ses choix du mieux qu’elle peut au moment où elle fait ses choix. Laissez la tranquille, arrêtez de dire que votre choix est le meilleur et que si elle avait su…
julydiy dit
Bonjour Marie,
Je suis Julie, la personne qui a témoigné.
Je suis 1000 fois d’accord avec votre commentaire ! Je suis maintenant en paix avec ce qui s’est passé par rapport à mon allaitement. Mon petit va bientôt avoir deux ans, il est en pleine forme, heureux et épanoui. Lait du sein ou en poudre, c’est kiff kiff 🙂
Par contre, en effet, je trouve cela aussi tellement culpabilisant de dire que « ça aurait pu être autrement si j’avais été accompagnée ». Si ça se trouve non. Absolument pas. Et ça ne sert à rien de me dire ça, on ne pourra jamais réécrire le passé. Il faut juste savoir écouter la personne qui raconte son histoire et compatir, car ça s’est passé ainsi et on ne pourra pas le changer.
Une poule sur le mur dit
A ce que je lis, vous n’avez pas arrêté l’allaitement, vous êtes juste devenu une tire-allaitante et biberonnante !
Vous êtes aussi devenu une maman responsable et ultra aimante !
Vous avez ouvert les yeux, peu importe la finalité, vous et votre fils êtes en accord. Et c’est bien cela le principal.
Bravo et bonne continuation ☺️
Julie dit
Merci pour votre magnifique réponse <3
Johanna dit
Allaitement et plaisir, c’est exactement cela! Il faut que ça reste un moment de bien être, un bébé a besoin de voir sa mère heureuse, et vice versa.
A titre perso, je n’ai jamais rééllement voulu allaiter…
Jusqu’au jour où les medecins m’ont dit que je n’allaiterai JAMAIS!
J’ai passé la fin de ma grossesse à me battre contre les avis des médecins : Accouchement par césarienne sous anesthésie générale, non allaitement…
J’allaiterai coûte que coûte!!!
A la naissance de mon bébé, j’ai directement pu le mettre au sein.
Il était minuscule (2.4 kg), et voir sa petite bouche téter gouluement était un bonheur à voir.
Mais petit poids va avec lait maternisé limite obligé à la maternité. Mais mon fils régurgité le lait maternisé donc j’ai décidé de faire du 100% allaitement…
ça a duré 2 semaines. Une nuit, je ne lui suffisait plus, il hurlait à la mort. J’ai sorti un des petit biberon de la maternité et paf dans la bouche. Il a tout bu d’un coup! Quel bonheur de le voir rassasié.
Et puis il ne prenait pas beaucoup de poids et n’arrivait pas à atteindre les 3kg…
Et moi je n’arrivai pas à tirer mon lait… 30 ml quand max dès que j’essayai de tirer le lait…
Donc je suis passée à l’allaitement mixte: un biberon 1/2 et le sein 1/2 pendant 3 mois.
Mon bébé a grossit et aujourd’hui est un beau et grand petit garçon en pleine santé.
Il ne faut pas se faire de mal, il ne faut pas faire de mal à son bébé, il faut arrêter de faire ce que les autres attendent de nous et simplement faire ce que nous attendons de notre propre maternité.
Julie dit
C’est certain, quel bonheur de les voir prendre du poids et manger à leur faim.
Je suis entièrement d’accord avec votre dernière phrase. Et je suis certaine que pour le prochain, je me sentirai beaucoup plus forte face à tous ces conseils non sollicités.
Virginie dit
Bonjour, j’ai eu ce souci de frein de langue avec ma première. Mais j’etais encore à la maternité quand j’en saignais… Ils lui ont coupé quand ils s’en sont appercue à 3 ou 4 jours… Il m’a fallu 3 semaines avec les bouts de seins pour m’en remettre. L’allaitement c’est difficile même sans souci de frein… C’est une partie de notre corps qui n’est pas habitué à être autant sollicité et pas de façon très douce. Mais c’est vrai que ça peut être sympa aussi. L’important c’est de nourrir son enfant, on a toute une e vie pour tisser des liens particulier, pour des moments plaisirs et câlins. Heureusement qu’il n’y a pas que l’allaitement . Après des remarques il y en à toujours avec ou sans allaitement et quelque soit sa durée. Les gens ne savent que critiquer de toute façon. Bon courage
Julie dit
Merci pour votre gentil message 🙂