Océane sentait bien qu’il y avait un soucis depuis l’arrêt de sa contraception. Mais son gynécologue ne voulait pas l’écouter. Un autre a mis le fait que ses règles ne revenaient pas sur son poids, trop élevé à son goût. Finalement elle a dû aller voir son médecin généraliste pour avoir les examens nécessaires à la découverte de sa pathologie. Elle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. Voici son témoignage.
{Témoignage} Plus d’un an pour mettre un nom sur ma maladie OPK
Bonjour à toutes les lectrices du blog,
Voici mon histoire. Je m’appelle Océane et cela fait en tout et pour tout maintenant 4 ans que je souhaite avoir un enfant. J’avais essayé pendant 2 ans avec mon précédent compagnons, nous nous sommes séparés et depuis 2 ans, j’essaie encore de tomber enceinte, avec mon nouveau compagnon.
Lors de l’arrêt de ma contraception lorsque nous nous sommes lancés dans les essais bébé en juin 2018, mes règles se sont elles aussi arrêtées. Je ne voulais pas me stresser alors j’ai attendu 2 mois pour voir si elles allaient revenir.
Mais après deux cycles, toujours rien.
J’ai donc décidé d’aller voir un premier gynécologue qui m’a dit que les retards de règles arrivaient et qu’il ne fallait s’inquiéter. Mais au bout de 10 mois sans règles je me décide à aller consulter un autre gynécologue pour avoir un autre avis.
Ce dernier m’a dit que c’était à cause de mon poids. Je devais absolument maigrir pour tomber enceinte. Je n’ai rien dis mais au fond de moi, je savais que ce n’était pas cela et qu’il y avait un soucis. Finalement au bout d’un an sans règles il a été d’accord pour donner un médicament qui a fait revenir mes menstruations.
J’en ai marre que l’on ne m’écoute pas. Je décide donc de demander à mon médecin traitant de prendre les choses en main. Il me prescrit une prise de sang et le verdict tombe : j’ai du diabète et des hormones masculines deux fois supérieures par rapport à une femme « normale ». Je reprends rendez-vous chez mon gynécologue qui décide de me faire une échographie et ENFIN ça y est, on sait ce que j’ai : des ovaires polykystiques.
Je suis OPK
Je suis soulagée de pouvoir mettre un nom sur mon « infertilité » mais également extrêmement en colère car pendant tout ce temps ils m’ont fait culpabiliser à cause de mon poids. Alors que celui-ci était une conséquence de ma maladie, non pas la cause de mon absence de règles.
Maintenant le vrai combat pour devenir maman commence. J’espère que les médecins sauront être à l’écoute désormais de mon corps et surtout de ce que je leur dit.
Bon courage à toutes celles qui passent par là.
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Vaillat dit
Bonjour,
J’aimerais aussi donner de l’espoir aux femmes OPK car j’ai été diagnostiquée à 25 ans et essai bébé pendant 1 ans avant sans succès
Je prenais la pilule depuis mes 15ans donc quasiment 10 ans je me suis dit que c’était sûrement normal le temps de supprimer les effets mais je décide quand même d’aller voir la Gynéco qui me diagnostic OPK … Je suis jeune et c’est le coup de masse, je me sent seule et à cette époque je fais des recherches sur Internet mais beaucoup de témoignages négatifs sur les réussites de tomber enceinte du coup je décide de ne plus y penser et puis la vie à fait que j’ai changer de chéri et j’ai passée 7 années avec un conjoint qui ne souhaitait pas vraiment d’enfant donc on faisait attention et on utilisait préservatifs car je n’ai plus jamais voulu prendre la pilule après le diagnostic (je suis persuadée que ça a jouer dans mon état) et puis comme je me disait que je pourrais jamais tomber enceinte naturellement j’étais pas inquiéte.
Finalement mon envie de fonder une famille est revenue et nous nous sommes séparés. Lui avait déjà un fils et ne voulait plus d’enfant.
J’ai rencontré mon chéri actuel (l’homme de ma vie) en juillet 2018 et lui a 36 ans et moi 34, tout les deux avec une envie d’être parents depuis longtemps car pour lui 2 longues relations et à chaque fois essais bébé KO donc lui est persuadé d’être stérile.
Mais on s’aime et on s’en fout on profite de la vie, on est heureux. Je reprends la pilule 6 mois car on apprend à se connaître et c’était quand même par précaution. Et puis c’est une évidence nous sommes compatibles sur tous les points et c’est l’Amour fou. Je décide d’arrêter la pilule car je sais que mon corps et mon esprit est différent sous pilule. Il accepte de faire attention et puis fin d’année 2019 on ne fait plus vraiment attention, au fond on sait qu’on a envie d’essayer de fonder notre famille.
Je précise que la première année d’arrêt pilule a 24 ans je n’avais quasiment plus mes règles et puis elles sont revenues petit a petit et depuis j’ai toujours eu des règles régulières comme une horloges mais ça a été un peu long, presque 2 ans.
Donc en janvier retard de 6 jours et au fond de moi avant de faire le test je savais!
Je suis actuellement enceinte de 5 mois et accouchement prévu pour le 15 octobre !
Alors je voulais vraiment apporter mon témoignage pour donner de l’espoir qu’il est possible de tomber enceinte naturellement même en étant OPK. 🙂
Courage à toutes les OPK, rien n’est impossible!
Amélie dit
Bonjour Océane,
Moi aussi OPK.. et moi aussi avant de tomber sur le médecin adorable et conscient du problème j’ai du faire face à une premiere gynéco qui n’a pas cherché plus loin que le « ça arrive, ça va revenir ne vous inquiéter pas » pour ensuite changer pour une gynéco qui elle aussi m’a demandé de perdre du poids.. sans pour autant en avoir forcément besoin. Cette même gyneco qui m’a fait prendre un traitement hormonal qui m’a rendu tellement malade pendant de très long mois… pour finir par me dire que c’était plus important que ce qu’elle a pu croire et qu’il était mieux que je m’oriente en PMA…
Et puis une rencontre, un suivi en PMA, une personne à l’écoute de mes souffrances parce que oui c’est pas rien cette attente, c’est pesant, c’est épuisant autant pour l’esprit que pour le corps.. Il aura fallut 5 ans pour que cela fonctionne, 5 ans pour que notre jolie petite fille Victoire vienne se créer un cocon dans mon bidon.. Maintenant 9 mois je sais que pour un second nous allons devoir repartir dans le même processus, injections, insémination.. mais nous avons trouvé le médecin capable de nous aider et de nous écouter c’est le principal dans tout ça..
Cette attente est longue, le corps médical pas forcément formé à gérer les cas particuliers, mais tu verras un jour tu auras ce bonheur garde espoir et surtout n’écoute que toi et ton corps parce que tu es la seule à réellement ressentir tout ça !!!!
Ne laisse personne te dire le contraire 😉
Courage à toi,
Amélie
Sandrine Passa dit
Bonjour moi aussi c’est long pour qui découvre mes ovaires pok, je suis allé voir un autre gynécologue, l’absence des règles est un des symptômes, le poids, les hormones déréglé, les poils mal placés, la peau grâce, les cheveux gras et une stérilité.
Je vais de donner l’espoir mon aîné est avec stimulation clomid et duphaston grosse dépression, le traitement est tes pas compatibles avec mes ovaires trop stimuler, tous les ovules reste dans les ovaires, heureusement que le nouveau gynécologue a stopper malgré l’erreur je suis tombé enceinte phaute de place (je risqueait une explosion de l’ovaire droit) bref pour ma fille je suis allé voir un spécialiste et le verdict tombe mais ovaires ne font plus d’ovules, il faut avoir un don et faire une fiv. Je refuse. Je vais voir un psychologue pour m’aider accepté et me bas pour perdre du poids. C’est ma sœur qui me force à faire un test de grossesse et je le suis. Avec mon mari on comprend pas. Pendant 8 mois pas de règles, depuis janvier et je suis tombé enceinte en août.
Pour mon dernier, je voulais subir une opération pour enlever mes ovaires. Mais je dis viens on tente le dernier paf 6 mois après je suis enceinte sans cycles. Mes enfants ont 10 ans, 4 ans et 6 mois.
Si vous avez des questions vous pouvez me contacter. Car je connais bien le sujet maintenant.