En plus d’avoir un soucis d’hypothyroïdie, Laura est OPK. En début de parcours PMA elle aimerai avoir des témoignages d’autres femmes qui seraient passées par-là. n’hésitez pas à lui laisser vos messages en commentaires. Voici son témoignage.
Opk, hypothyroïdie, PMA : j’ai besoin de vos messages d’espoir
Bonjour a toutes,
Je m’appelle Laura j’ai 24 ans, cela fait 4 ans que je suis avec mon chéri qui lui est âgé de bientôt 26 ans.
Ça a commencé par l’absence de règles à la puberté
A l’age de 14 ans je n’avais toujours pas se règles, ma mère a l’époque m’avait emmenée voir une spécialiste qui m’avait prescrit une pilule pour déclencher les règles. J’avais énormément de pilosité, beaucoup d’acné, et les analyses ont montré que j’avais beaucoup d’hormones mâle. Mais le médecin avait dit qu’il n’y aurait pas de soucis pour avoir des enfants un jour… Bref mon adolescence se passe, je suis bien réglée, tous les mois sous pilule même les mois ou je n’en prenais plus. Tout allait bien.
Jusqu’au jour ou j’ai rencontré mon chéri et où j’ai voulu changer de moyen de contraception. J’ai mis un implant et là, la catastrophe ! + 30kg en 2 mois… mais les hormones semblent « normales » selon les médecins. Puis on décide de se lancer dans les essais bébé, je ne prends plus de contraception,
sauf qu’au bout de plusieurs mois, mes règles ne reviennent pas. Je m’inquiète je vais voir ma gynécologue, qui me pose des tas de questions donc je lui donne tout mon dossier médical depuis le début, elle me refait faire des analyses et enfin le verdict tombe : je suis OPK avec un problème de thyroïde.
Ovaires polykystiques et hypothyroïdie
Voilà pourquoi je ne tombais pas enceinte. Alors que mon conjoint me disait que c’était ma faute, que si je ne tombais pas enceinte c’était parce que je ne le voulais pas, on a eu tellement de disputes à ce sujet…
Je vois une endocrinologue qui ne prend pas de gants : « vous ne pouvez pas avoir d’enfant et puis de toute façon il faut maigrir« … j’ai 24 ans et je viens de prendre un coup de massue sur la tête. Je n’ai même pas le temps de poser des questions, elle me prescrit de nouvelles analyses, du levothyrox pour l’hypothyroïdie, je ressors rapidement du rendez-vous qui a duré une dizaine de minutes.. je suis en pleurs et en plus il va falloir que je l’annonce à mon chéri…
Après de nombreuses analyses et rendez-vous avec gynéco et endocrino, nous nous lançons dans le parcours PMA. Enfin, j’ai de vrais rendez-vous avec des pros qui prennent le temps de tout nous expliquer. Nous sommes rassurés.
La docteur me donne du duphaston pendant 10 jour puis m’a mise sous climaston pour 2 cycles…
Et voilà, aujourd’hui on en est là : dans l’attente. Apparemment tout est ok au niveau des ovaires, on attend le feu vert pour se lancer. J’ai beaucoup d’espoir et j’espère ne pas tomber de haut encore plus car je ne sais pas si j’arriverai a me relever… j’aimerai avoir des conseils, de femmes qui sont passées par là et qui ont de l’expérience…
A voir vos témoignages publiés sur ce blog, je me sens moins seule et comme beaucoup le disent le plus dur ce sont les proches et l’entourage en général : la belle-mère qui met la pression pour avoir des petits enfants, la meilleure copine qui est enceinte alors qu’elle s’est inquiétée de ne pas pas tomber enceinte en deux cycles… ces jolie maman avec le ventre rond… c’est dur parfois. Au début j’étais tellement mal que j’ai eu 2 semaines d’arrêt car je ne me voyais plus aller au travail : je suis animatrice et voir des enfants qui n’ont pas une vie facile, je ne pouvais pas …
Maintenant je croise les doigt et me mets d’autres objectifs en-tête pour ne pas trop bloquer dessus j’espère avoir des retours …
Merci pour votre temps et je vous envoie plein d’ondes positives à toutes pour tous vos projets 😘
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@neso dit
Bonjour a toi, ton témoignage m’a fait remonter le temps et même si je suis tardive dans ce commentaire je voulais te dire qu’il est normal d’avoir peur, d’être en colère … la PMA est un parcours difficile, un assenceur émotionnel dans lequel l’espoir te fait tenir, je me rappelle avoir dit plusieurs fois que je n’irais pas plus loin, mais à chaque étape de franchie le désir d’enfant a être plus fort et m’a permis d’avancer … entourez vous des bonnes personnes celles qui vous aident, mettez en pause les relations avec ceux qui ne comprennent pas ou ne veulent pas essayer de comprendre et prenez soin de vous … gardez Le Cap mais trouvez d’autres sources d’accomplissement aussi quand vous le pouvez. La PMA m’a volé une part d’insouciance mais dans le fond ce parcours m’a aussi rendue plus reconnaissante du bonheur simple et quotidien. Nous avons eu la chance d’accueillir un petit garçon suite à la PMA et moi qui n’avais jamais eu de cycle spontané depuis nos premiers essais sans contraception j’ai depuis eu de nouveau mes règles(pas régulièrement et des cycles longs), notre fille est venu s’installer 8 mois après la.naissance de son frère … le combat semble interminable mais cela vaut la peine je crois de se battre tant que l’on s’en sent la force ! Chacun trouve sa voie, ses limites et son histoire …
Alice dit
Bonjour Laura. Moi aussi je suis opk avec hypothyroïdie. Après un parcours pma il y a 4 ans, je suis maman d’un petit garçon de 3 ans aujourd’hui. En juin dernier, sa petite soeur est venue se nicher dans le creux de mon ventre sans aucune aide médicale cette fois. Elle devrait pointer le bout de son nez cette semaine ! Alors gardez espoir . Vous y arriverez , c’est dur surtout sur le moment mais tout se passera bien ! Courage à vous !
melissa dit
Bonjour Laura.
Découverte d’une hypothyroïdie à 15 ans. Sous levothyrox depuis. J’en ai maintenant 29.
Sous pillule pendant des années. Au bout de 7 ans avec mon chéri on a décidé de mettre » en route » notre premier enfant. Cela n à pas ete simple. Suivi par mon gygy et mon endocrino. Car prise de sang tous les mois car mes t3 et t4 et la tsh n’étaient pas bonnes. Ils m’ont dit qu’on allait galère a ce que je tombe enceinte. Déplus j avais des cy les tres mais tres irréguliers qui allait de 30 à 60 jours.. Au bout d un an on sait dit que c’était pas normal. On a dit on se laisse le moi de décembre. Passer les fêtes et en janvier on décide de passer à la case supérieur. Arrivait le 10 janvier je me sentais bizzar, faible, nauséeuse.. Et je décide de faire un teste et la stupéfaction j’avais un beau +++. J’avais un ange avec moi ce jour là je suis tombee enceinte le jour de Noël 😇😊. On y pensais plus. On était occuper à autre chose. Et c’est la que c’est arrivé..
Surtout ne désespérer pas. Croyez en vous. En votre couple. Surtout soyez souder. Parce que ce ne va pas être facile du tout. Mais à 2 on y arrive. Ne pas desperer.
Saldana dit
J’ai exactement les mêmes soucis de santé et déréglés hormonaux que vous! Et aujourd’hui j’ai un bébé en parfaite santé ! On aura mis 4 ans pour l’avoir mais on a eu la chance de tomber sur une chouette gynécologue spécialisée dans l’infertilité… essayez d’autres médecins et avis et gardez espoir !
Lorene dit
Après plus de 2 ans d’essai avec chéri, on a été dirigé vers la PMA et le verdict est tombé. Problème de thyroïde + SOMPK pour moi et Oats pour lui. J’ai été sous iode + sélénium pendant 6 mois et puis on a attaqué les FIV ISCI. Un seul embryon viable à chaque fois dû à notre qualité bof bof. Ça a été les montagnes russes côté émotions avec les résultats des analyses et des FIV. Mais aujourd’hui je suis à 22SA. Alors garde espoir, et la communication avec ton conjoint est super importante !
PINOT dit
Bonjour Laura, il n’y a pas de recette miracle malheureusement mais le soutien et l’union du couple est indispensable dans ce type de parcours. Malheureusement vous risquez de rencontrer encore pas mal de haut et de bas ces parcours sont ponctué de dates ,d’échéances de doute de « petites » victoire de grandes déceptions. J’ai surtout envie de vous dire de croire en vous en la médecine et de ne pas baisser les bras. Au finale il n’y a pas de petite victoire et prendre chaque étapes l’une après l’autre. Nous sortons de 6 ans d’infertilité de 3 ans de PMA suite au diagnostic d’endométriose + OPK. Une opération il y a 2 ans suivie d’1 an de parcours FIV une hyperstimulation ovarienne 1 seul embryon et aujourd’hui je berce mon fils de 4 mois en vous écrivant. Ce sont des chemin bien plus compliquer que pour certains ca ne fonctionnera peut-être pas du 1er coup mais un jour ça fonctionnera. Concernant la famille les amis, malheureusement beaucoup ne comprennent pas et ne peuvent pas comprendre ce mal que vous vivez et ces difficultés. Il y a beaucoup de maladresses dans leurs attitudes et paroles soit par ignorance de la situation soit par leur propre désarroi face à votre situation. Essayer de vous entourer des bonnes personne peu pourrons comprendre et vous soutenir en soit ça ne regarde pas tout le monde non plus mais surtout protéger vous et votre couple c’est votre histoire avant tout. Nous avons fait bulle avec mon mari ce n’est pas facile mais ça aide aussi à relativiser et faire face à certaines étape
Catherine BIZET dit
Bonjour Laura 🙂,
Tout d abord, j ai envie de vous dire que c est bien que vous ayez pris soin de vous en allant voir des médecins qui vous respectent enfin. Vous avez eu la force de ne pas vous arrêter à ceux qui vous ont méprisée.. Honte à eux !
Ensuite, j ai envie de vous dire de refuser toute pression.. d où qu’elle vienne (belle mère, entourage, compagnon…et vous-même). C est votre corps, il vous appartient, et avec ou sans enfant, vous avez toute votre place dans la société. Sinon… prenez là !
Bon courage..
Catherine
Adeline dit
Bonjour,
Je me retrouve dans ton témoignage.
Je suis OPK et j’ai une hypothyroïdie.
J’ai pris la pilule afin d’avoir des règles à partir de 15 ans, à 22ans j’ai arrêté la pilule à cause d’effets secondaires plutôt graves. Un an plus tard, on était prêts à devenir parents.
A l’époque, j’avais un merveilleux médecin traitant qui m’a dit au bout de 6 mois d’essais que je devrais etre enceinte… Il m’a donc prescrit une batterie de tests (hysterographie, bilan sanguin, spermogramme pour Monsieur) et m’a dit d’aller voir un gynécologue.
1er gynécologue : pas besoin de traiter l’hypothyroïdie, duphaston et 1/4 de clomid pour ovuler mais sans suivi écho.
2e gynécologue en 2015 : il a trouvé qu’il me fallait 3 comprimés de clomid par jour pour induire une ovulation et estreva pour la glaire cervicale avec écho. Février 2016 : test de grossesse positif mais FC en avril.
3e gynécologue en 2016 : il me dit qu’il faut que je prenne rendez vous chez un endocrinologue, que je perde un peu de poids et il me prescrit une batterie de tests. Verdict tombe : anticorps anti lupique, qui provoque des FC. Prochaine grossesse il faudra prendre de l’aspegic.
J’ai eu du mal à me remettre de la fausse couche et de tout le reste…
En août 2016, je décide de prendre un rendez vous PMA.
Suivi endocrinologue qui me prescrit du levothyrox ainsi que de la metformine qui aide à perdre du poids et affine les parois des ovaires pour faciliter l’ovulation.
Mon parcours PMA a débuté en 2017 par méthode d’insémination, injection de Gonal-f et cetrotide.
1ère stimulation : elle a duré 2 mois… suivi écho et prise de sang tous les deux jours : insémination faite et pas de grossesse.
2ème stimulation : arrêtée en cours car le centre fermé pour les fêtes.
3ème stimulation : la gynécologue propose d’augmenter le Gonal-f car stimulation trop longue. Verdict : 2,5 follicules donc pas d’insémination.
4ème stimulation: le centre se rend compte que je ne réagis pas bien au Gonal-f car OPK (vaut mieux tard que jamais…) il me donne du Ménopur. Verdict : 3 follicules donc arrêt de la stimulation.
Le centre me propose donc de passer aux FIV mais je n’étais pas prête, nous décidons donc de faire une pause.
En novembre 2018, sur conseil d’une amie je prends rendez vous avec un nouveau gynécologue dans une clinique.
Il me rassure, il me dit que nombreuses de ses patientes étaient OPK et qu’elles sont aujourd’hui maman. Il m’explique que le seul moyen de tomber enceinte quand on est OPK et d’hyperstimuler avec Ménopur.
Janvier 2019, 1ère stim: 8 follicules mais pas enceinte.
Février 2019: 4 follicules, grossesse mais FC début mars.
Mai 2019 : 5 follicules, grossesse et traitement aspegic+cortisone mais FC tout de même en juillet.
Le gynécologue nous explique qu’après 3 FC nous devons dire une pause de 3 mois durant lesquels nous devrons faire des prises de sang et échographie pour moi.
Début novembre 2019, surprise!! Test de grossesse positif. Grossesse spontanée.
Aujourd’hui, je suis enceinte de 5 mois et demi.
Depuis septembre 2019, je vois un médecin chinois et en octobre 2019 j’ai acheté des pierres semis précieuses : bracelet ambre et pierre lune pour la fertilité et un pendentif aigue marine pour la thyroïde.
Il ne faut pas perdre espoir, essayer les médecines douces et surtout suivre son instinct!
J’espère que mon témoignage te redonnera espoir!
Justine dit
Bonjour,
Je me présente, ancienne pmette, future maman grâce à la pma. En te lisant, je remarque plusieurs points positifs qui pourront te donner de l’espoir. Comme ont dû te le dire les médecins, tu es jeune, c’est un bon point car ta réserve ovarienne doit être encore bien remplie, donc d’un point de vu médical tu n’es pas pressée par le temps (même si les mois défilent et c’est tellement difficile à vivre… je sais).
2eme point positif : tu as un diagnostic de posé, tu sais ce qui ne va pas, et les médecins peuvent agir au mieux, sachant ce qui gêne la conception d’un bébé. Ce n’était pas notre cas, absolument tous nos examens étaient bons, et pourtant sans la pma et notre fiv ICSI, on ne serait toujours pas prêt d’être parents.
3eme point positif : j’ai une amie qui est aussi atteinte d’hypothyroïdie, les médecins l’avaient prévenue que ce serait difficile d’avoir des enfants, que ça prendrait du temps, qu’il faudrait probablement passer par la pma, et finalement elle est tombée enceinte en seulement 3 mois après l’arrêt de sa contraception.
Donc garde espoir !!! Il le faut ! La pma c’est difficile, à vivre, à accepter, ça peut être long parfois. Mais au final quand tu vois les résultats de cette prise de sang qui est enfin positif, c’est un tel bonheur, que tous ces traitements, ces effets secondaires, ces épreuves que tu traverses pour toi aussi pouvoir avoir la chance d’être maman un jour, ça en vaut vraiment la peine ! Ne perds pas espoir, même si c’est difficile, continue d’y croire ! ☺️