A la première échographie, alors qu’elle pensait que sa grossesse se déroulait normalement, Marika a appris qu’elle avait en fait un œuf clair. Faire son deuil, prendre les médicaments pour évacuer l’œuf… et culpabiliser. Mais ce n’est pas votre faute Marika, cela arrive à de nombreuses femmes. Voici son témoignage N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire pour la soutenir.
{Témoignage} Il était une fois… un œuf clair
Bonjour tout le monde,
Je me présente Marika, j’ai 27 ans.
En Juillet 2018, mon conjoint et moi avons eu le bonheur d’apprendre que nous attendions un bébé. Ce fut une surprise puisque je venais tout juste d’arrêter la pilule contraceptive. Mon conjoint a 37 ans et il est papa d’une fille de 12 ans.
Fatigue extrême, seins qui commence à gonfler et légère nausée sont au rendez-vous de ce premier trimestre : les symptômes de grossesse habituels. Nous commençons tranquillement à planifier l’arrivée de bébé, mais sans trop en faire. Nous annonçons l’heureuse nouvelle à notre entourage.
Le jour tant attendu arrivait, la première échographie à 12 semaines, après 1h30 d’attente à l’hôpital : c’est enfin notre tour. Malgré toute préparation mentale, les plus lourds mots que j’ai entendu dans ma vie jusqu’à maintenant sont prononcés :
« Vous avez ce qu’on appel un œuf clair ».
Pas le temps de penser, les médecins très gentils et compréhensibles font du mieux qu’ils peuvent pour me guider dans ma peine avec la suite des choses.
Trois options s’offraient alors à moi, attendre que la fausse-couche se fasse naturellement, la provoquer avec la prise de médicament ou troisième option : le curetage.
Mon copain et moi avons choisi l’option deux. Je me disais que ça allait se faire vite et que se serait fini après.
Nous rentrons à la maison tristes mais optimistes concernant le fait que l’on recommencera bientôt les tentatives de grossesse.
Parce que la vie est si bien faite.
Je me suis faite réveiller par des douleurs abdominales épouvantables. Est-ce des contractions, je ne sais pas trop, c’est supposé ressembler à quoi ?
Après 7h30 de mal de ventre, de contractions, d’aller-retour entre la chambre et les toilettes, de prise d’anti-douleur inefficaces et d’analgésiques qui ont finalement réduit le mal de ventre, mais pas les contractions : je fini en larmes sur cette cuvette avec la pire douleur que j’ai ressentie à se jour. Après 6 serviettes hygiéniques changées, sans compter le temps passé sur les toilettes à saigner. Je n’en peux juste plus et l’idée de donner naissance un jour m’effraie de plus en plus.
Je suis seule (heureusement, je n’aurais jamais voulu faire vivre ça à mon copain ni à personne d’autre) à hurler que je n’en peux plus que je veux que ça se termine.
Et puis « plouc » l’œuf est sorti. Les contractions cessent
Il ne reste qu’un léger mal de ventre et une impression de soulagement.
Il ne reste qu’un « bol » de toilette rempli de sang avec l’oeuf (le sac) qui devait faire de moi une maman, qui y gît dans le fond. Voilà la récompense de toute cette douleur et de toutes ces larmes. Il est où le bébé qu’on m’avait promis, celui qui devait mettre un baume sur mes douleurs et séduire mon cœur au tout premier regard ?
J’avais déjà commencé mon deuil mais au moment où j’ai « flusher » la cuvette c’était fini. Je venais de « flusher » ce qui pour moi était mon premier enfant.
Voilà maintenant 1 an et deux mois que j’ai vécu la fausse-couche de mon oeuf clair et depuis je n’arrive pas à tomber enceinte.
J’ai essayé de calculer ma courbe de température, de calculer mon ovulation, d’essayer d’arrêter d’y penser…
Je trouve ça tellement difficile à chaque retour de règles, c’est un gros bouleversement dans mon corps et ma tête.
Mon copain est déjà papa alors clairement le problème vient de moi. Le stress, la fatigue et la pression que je me mets n’aident pas et j’en suis consciente. Comme je suis déjà tombée enceinte, je suis techniquement fertile, c’est se qu’on me dit. Il faut que je sois patiente.
À toutes celles qui vivent ou on vécu une situation similaire n’hésitez pas à la partager.
Pour moi, le plus grand bien c’est d’en parler et d’arrêter de penser que c’est un sujet tabou.
Partageons pour mieux (sur)vivre
Il était une fois… un nouveau début…
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Marjorie Ruggieri dit
Deuxième oeufs clair pour moi en deux ans d’essais bb 2… Celui ci ne part pas malgré les médocs…ne pas arriver à tomber enceinte, faire des oeufs clair alors qu’on vous dit pendant deux ans que tout vos test sont bons..c’est difficile ! On m’a enfin parlé du caryotype à mon deuxième oeuf clair… J’aurais aimé savoir que ce test existait avant !!!! Quelle perte de temps !
Rebecca Keigler dit
Bonjour, moi je m appelle Rebecca, j’ai 35 ans et je vis ma première grossesse. Je suis à 10sa. 31 decembre dernier, test de grossesse après 5 jours de retard. Resultats : positif. Verification par la prise de sang : grossesse confirmée après 6 mois de tentatives. Mon médecin me prescrit une echo de datation : mon compagnon et moi avons hâte, la datation tombe à 6 semaines et 4 jours mais on ne voit que le sac, pas encore d embryon. On nous dit que cest normal car trop précoce. Le lendemain, je prends mes 7 rdv reglementaires de suivi a l hopital, on previent ma famille au téléphone car on vit éloignés. Je suis ravie car je sens mon corps changer (seins qui gonflent, ventre qui s arrondit) mais pas de nausées et pas de fatigue. Chouette!
Debut de la 8e semaine je vois qqs ecoulements et des dépôts visqueux et marrons clairs mais pas de douleurs. La semaine se poursuit avec qqs saignements et enfin les douleurs me réveillent la nuit dernière. On file aux urgences a 2h du mat’, on est reçu par la sage femme qui fait une echo de contrôle : aïe pas d embryon visible. Cest le choc pr mon compagnon et moi. La gynéco me propose le traitement médicamenteux a prendre. Je vous écris depuis mes toilettes en attendant la fin.
Je lis vos commentaires qui me rassurent mais il nous faudra un peu de temps pour accepter l issue de cette première grossesse. Merci de partager vos histoires pr quon se rende compte que l’on est pas seules.
Celine dit
Bonjour à toutes,
en lisant vos commentaires je crois que c’est la première fois que j’ai l’impression de me sentir comprise et moins seule…
J’ai 31 ans et je suis tombée enceinte en février 2020 après 2 mois d’arrêt de pilule. Jour de l’écho de datation pendant le confinement, mon mari n’a pas pu m’accompagner… et là la sentence tombe… œufs clair. je m’étais préparée à tout sauf à ça. J’ai fait bonne figure sur le moment mais je me suis effondrée dans la voiture en rentrant. J’ai du attendre 1 semaine de plus pour que l’on soit sûr et c’était sûr… Mon gynéco a été super il m’a organisé un curetage rapidement car je ne supportais plus de voir mon corps changer alors qu’il n’y avait pas de bébé. Curetage en mode confinement, attente seule pendant 4h dans un box à la clinique… l’horreur. Je suis repartie travailler 2 jours après, j’en n’en n’ai parlé à personne… mon mari a deux enfants et je ne voulais rien montrer.. et ma sœur se battait depuis 9 ans avec les PMA et FIV sans succès… Avant chaque nouvelle règle j’espère, et à chaque règle je suis bouleversée et je le garde en moi. J’ai depuis 2 mois un traitement pour les ovaires polykystiques donc à chaque prise matin et soir je pense à ça… Sans parler de tous ceux qui te demandent « alors c’est pour quand le bébé » ou qui scrutent ce que tu vas boire à chaque soirée ou repas d’entreprise. bref aujourd’hui ma sœur est enceinte de 4 mois et je suis la future tatie la plus heureuse du monde… mais mon désir de grossesse me fait souffrir. J’ai essayé de pas y penser, de rien calculer, de rien suivre mais apparemment ça ne marche pas non plus. Alors juste pour ces échanges avec vous… Merci! Et bon courage à toutes.
Sophie dit
Je suis tombée sur ce site par hasard, je suis retombée enceinte 1 an après avoir eu justement un œuf clair, je sais la douleur que ça fait et je n’arrête pas de me dire que ma prochaine grossesse sera sûrement pareille, je préfère me préparer à l’avance c’est ma façon de me protéger, imaginer le pire (je l’avais déjà fait la première fois, ainsi j’ai relativement bien encaissé la mauvaise nouvelle même si ça me perturbe toujours). J’avais choisi le curetage pour me débarrasser de l’œuf, c’était pénible car ça se fait dans le bloc maternité, donc au milieu de toute les femmes enceinte, avant d’être opérée on m’avait placée juste à côté d’une femme qui accouchait, ça a été très dur à supporter.
Bref, je suis de tout cœur avec toi et je suis certaine que tu auras un enfant un jour ne désespère pas.
MAILLOT dit
Je sais que c’est très dur : à ma 1ere fausse couche l’année dernière, j’étais au service maternité pour la nuit car j’ai reçu une injection pour provoquer « l’expulsion » de l’oeuf clair et toute la nuit j’ai entendu les pleurs des bébés…
Je suis en PMA depuis 4 ans et j’ai 39 ans, je souffre d’endométriose donc c’est encore plus long pour moi car ça ne se fera jamais naturellement.
Je suis à nouveau tombée enceinte en avril à ma 4eme FIV et j’avais le souvenir de ma fausse couche donc je ne me réjouissais pas avant d’avoir confirmation à l’échographie. J’avais raison : oeuf clair, encore ! J’en suis à 8SA et c’est encore très difficile à encaisser. Cette fois j’attends l’expulsion naturelle qui serait moins douloureuse. Il faut persévérer, retenir le positif et surtout restés soudés dans son couple. Bon courage à toutes.
Elo dit
Bonsoir,
tout d’abord, merci pour vos commentaires que je cherchais. Je suis S+ en couple avec un homme merveilleux. Ça peut paraître étrange pour ceux qui ne connaissent pas, mais oui je peux avoir un enfant et un enfant en bonne santé car je suis sous traitement depuis des années et ma charge virale est dite indétectable. Depuis plus d’un an déjà nous essayons d’avoir un bébé. Nous « bricolons » un peu car nous protégeons tous nos rapports pour protéger mon chéri. Tout est calculé, je suis depuis un moment mes périodes sur l’application Flo. J’ai fait une première fausse couche précoce début février, très tôt, ça a été à peu près commes mes règles juste 7 jours au lieu de 5, les règles attendent 40 jours pour revenir au lieu de 33 (cycles longs en plus !). J’ai reconnu très tôt les signes! Et le test a confirmé. Nous décidons d’attendre un peu, on part au ski juste avant le confinement dû au Coronavirus. Deuxième fausse couche début juin, même schéma. Je me dit qu’il y a un problème mais je n’ai pas le courage d’aller aux urgences cette fois. Je préfère rester chez moi.
26 août, échographie, je suis enceinte, je suis allée doser les bêtas hcg, c’est confirmé. Mais pas d’embryon à l’image. Je reprends rdv 15 septembre. J’ai cherché le Web. J’ai trouvé l’Œuf clair et là, j’ai su… Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai évité de me réjouir de la présence de ce sac gestationnel et oser espérer que bébé se montre le 15. Et j’avais raison car il n’était toujours pas là. Mais le gyneco ne m’a rien dit. N’a même as effleuré l’idée pour me préparer. Je n’ai pas compris.
Le 15 on me propose de prendre des médicaments en hospitalisation. Je demande quels sont les risques. « l »utérus peit être abîmé ». Je veux un bébé. Je ne veux pas un utérus abîmé. Je déclare vouloir attendre que ça se fasse naturellement. J’ ai déjà fait deux fausses couches précoces, je ne suis qu’à 9 SA. Là encore, aucune information donnée.
Le 24 septembre je commence à avoir des saignements marrons, du vieux sang on dirait. Ça dure quelques jours. Puis le 4 au soir qqs caillots. Quelques douleurs. Et ça se calme. Le lundi vers 16h30, je suis à la poste quand je sens ma serviette fuir sous l’afflux de sang. Je suis rentrée chez moi et j’ai « fausse couché « . Ça n’avait rien à voir avec les 2 précédentes. Les contractions étaient très douloureuses, j’ai perdu énormément de sang, des caillots impressionnants par leur taille. J’ai failli m’évanouir. Ça a duré jusqu’à 1h du matin.
une semaine plus tard, alors que je pensais approcher la fin, rebelotte énormes caillots mais pas trop de douleurs. Une semaine après rebelotte et les saignements ne s’arrêtent pas. Ça va faire un mois que je saigne. Un mois que je m’excuse auprès de mon amour parce que faire l’amour est impossible… Demain Échographie de contrôle, je pense qu’il va voir que quelque chose est resté accroché. C’est tellement long. Et tellement dur…c’est vrai que ça décourage. On se demande si ça vaut le coup. Vos témoignages aident vraiment alors à toutes elle que ça pourra aider : voici le mien.
Sarah dit
Je te conseillerai d’une part de voir un psychologue/psychothérapeute pour pouvoir en parler vraiment, et d’autre part de faire des examens. Ce n’est pas parce que tu as été enceinte une fois naturellement qu’il n’y a pas de problèmes. Même chose pour ton chéri : même s’il a déjà un enfant, cela ne veut pas dire que tout va bien de son côté. La qualité du sperme peut être très fluctuante. J’ai eu ma fille après une seule stim simple – tout le monde me disait que j’aurais un 2ème facilement. Résultat : 3 ans et moults traitements après, toujours rien. Alors peut-être que tout va bien physiquement pour vous deux, mais au bout d’un an ça me parait judicieux de le vérifier. Surtout ne culpabilise pas : rien de tout ça n’est de ta faute, et « trop y penser » n’a jamais empêché personne de tomber enceinte, sinon on aurait un taux de natalité très, très bas.
Elo dit
J’ai également fait une fausse couche lors de ma première grossesse mais depuis j’ai eu la chance de retomber enceinte deux mois rapidement.
Je suis sage femme et d’accord avec tous les commentaires mais je voudrai rajouter qu’il est temps d’aller consulter pour vous faire aider et lancer des tests de fertilité. Ton compagnon peut avoir une fertilité secondaire ( et donc avoir déjà du 1 enfant) ou vous pouvez avoir tous les deux une fertilité diminuée
Il ne faut pas rester comme ça. 1 an d’essai sans grossesse c’est long il ne faut pas perdre de temps
Aurélie dit
Bonjour, déjà désolée pour ce que tu traverses, tu n’es pas seule mais pour autant ce que tu traverses est douloureux, tu as le droit d’être triste et découragée et nos hommes ne sont pas toujours les mieux placés pour écouter et comprendre notre ressenti.
Pour partager mon expérience là-dessus qui s’est bien finie : j’ai eu « droit » à une fausse couche peu avant les 3 mois de grossesse (arrêt du cœur détecté à l’hôpital après la perte d’une goutte de sang !) avant mon 1er enfant. J’ai évacué à l’hôpital avec les médicaments qui m’ont fait un mal de chien au point de tomber dans les pommes, mais si ça peut te rassurer, l’accouchement a été beaucoup moins douloureux pour moi !
Après ça j’ai déprimé à ne plus bouger du canapé, incapable de faire quoi que ce soit… j’ai beaucoup pleuré… culpabilisé de n’avoir pas senti que quelque chose n’allait plus… et j’en ai parlé autour de moi, ça m’a fait un bien fou de découvrir que d’autres copines avaient rencontré une épreuve similaire (ça paraît bizarre dit comme ça de se réjouir du malheur des autres), moi qui pleurait aussi à les voir avec leurs bébés ou leur gros ventre ! Je suis retombée enceinte 3 mois après, alors qu’on s’était fait une virée à l’étranger pour changer d’air… Mes angoisses de perdre ce bébé ne m’ont quittées qu’à la naissance de mon ainé.
Essais bébé 2 : un coup de massue à l’écho des 12SA… œuf clair alors que j’avais des nausées, un ventre qui prenait du volume… je ne l’ai pas vu venir non plus celui-ci ! L’évacuation médicamenteuse n’a pas marché, aucun effet ce coup ci donc ça a finit en aspiration sous anesthésie générale. Mon fils m’a permis de ne pas me laisser aller à déprimer, il était encore jeune (2 ans) et avait besoin que sa maman soit présente. Le papa se sentait démuni mais montrait qu’il se préoccupait de comment je me sentais. Ces quelques mois paraissent courts pour toi qui attends depuis plus d’un an mais qu’est-ce que c’est long et déprimant à chaque retour des règles ! Tout s’écroule…
J’ai changé de gynéco pour une qui pouvait faire des échographies car je ne voulais pas revivre cette expérience d’apprendre tard qu’en fait le bébé en moi ne grandissait pas. Je suis retombée enceinte au bout de 4 mois lors d’un nouvel an bien arrosé !!! Ma gynéco a été ma bouée de sauvetage, j’ai dû aller la voir 3 fois avant les 12SA d’autant plus qu’à la 1ère écho le sac était vide… ouf c’était trop tôt bébé s’était caché !
J’en avais marre des commentaires sur le lâcher prise mais finalement après mes fausses couches c’est à l’occasion de 2 évènements « détente » que mes bébés se sont installés ! Je ne sais pas si le blocage est psychologique… mais étant tombée enceinte une fois il n’y a pas de raison qu’un nouveau bébé ne s’installe pas une fois encore.
Christelle dit
Au vu de ton témoignage (sentiment d’avoir perdu ton premier enfant, peur de donner naissance un jour) il me paraît clair que le souci est d’ordre psychologique. Donc non, techniquement, ça n’est pas que « le problème vient de toi », c’est plus compliqué. Je te conseille vivement d’aller voir un thérapeute, un somatothérapeute éventuellement (thérapie par les massage pour résumer grossièrement), sinon, il est fort probable que le problème persiste. Je suis tout à fait d’accord avec les autres témoignages, en perler est essentiel. As-tu partagé ton ressenti avec ton copain ? Tu dis heureusement qu’il n’était pas là, mais du coup, tu as vécu ça seule, et je ne peux qu’imaginer à quel point ça a du être dur. Mais il n’empêche, tu étais seule. Et un traumatisme vécu seul ne peut s’effacer si on n’en parle pas. Je te souhaite énormément de courage et surtout, d’en parler !
Lulu dit
Bonjour, j’ai vécu la même chose que toi il y a bientôt 4 ans. J’ai arrêté la pilule début mars et je suis tomber enceinte rapidement, début mai. Pas de frais nausées mais des odeurs que je supportais moins bien, gonflement de la poitrine, etc. Pas d’écho de datation car je connaissais la date de mes dernièred règles donc nous avons eu notre première echo lors de l’écho T1. nous commençons l’examen la médecin cherche sur mon ventre et elle me dit « on va passer par voie basse car des fois à ce stade les fœtus peuvent être un peu cachés. « mais là je me rends compte que cela dure trop longtemps qu’elle cherche. Elle finit par le trouver et me dire écoutez je suis désolée mais malheureusement c’est un œuf clair…
Tout s’effondre autour de nous nous étions venus pour voir notre bébé pour la première fois et ce qui devait être un des plus beaux jours de notre vie s’est transformé en une seconde en cauchemar. Cette femme a été géniale nous avons eu la chance que son mari était le gynécologue de garde de la clinique elle lui a téléphoné aussitôt pour que je sois prise en charge immédiatement. Je me suis effondrée en sortant de la consultation j’avais » impression de ne jamais avoir autant souffert de ma vie dans mon cœur. ils ne m’ont pas proposé l’expulsion par médicament car ils ont jugé préférable de faire un curetage. je leur ai fait totalement confiance car j’avais besoin que les choses aillent vite. La clinique a ete au top. Je suis resté prostrée sur moi-même pendant au moins 10 jours enfermée à la maison où je ne voulais voir personne je refusais même de regarder ou de toucher mon ventre sous la douche. Je suis retombée enceinte 3 mois après le médecin connaissait mes inquiétudes et m’a proposé une echo précoce pour me rassurer, tout allait bien. À 12 semaines il a fallu que je reste allongée à cause d’un décollement placentaire mais je suis aujourd’hui maman d’une petite fille de 3 ans et demi et c’est tout le bonheur que je te souhaite…
Emilie dit
Bonjour, j’ai vécu la même chose il y a quelques mois. J’ai 31 ans et c’était ma première grossesse. A l’échographie de datation de 6 semaines, il n’y avait que le sac gestationnel à l’écran. 15 jours plus tard le sac avait grandi mais toujours rien à l’intérieur. Quand on nous annonce ça c’est le coup de massue ! C’est le rêve de devenir maman qui tourne au cauchemar…j’ai opté pour la prise de médicaments en hospitalisation pour l’expulsion mais ça n’a pas fonctionné donc comme psychologiquement je ne pouvais plus garder ça en moi, cela devenait trop difficile, j’ai décidé de faire une aspiration sous anesthésie locale. J’ai pris la pilule un mois pour que des règles artificielles expulsent les caillots restants (désolé des détails) mais mon cycle naturel n’a pas encore fait sa réapparition. J’ai envie de retenter une grossesse mais aussi de me reconstruire personnellement. Il faut penser à soi et à son couple avant tout et éviter de trop se focaliser sur cette envie, ce projet…bon courage, le temps atténue la douleur. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !
Amandine dit
Bonjour,
Merci pour votre témoignage. Je n’ai pas vécu la même chose que vous. Premier bébé, un an d’essai je tomber enceinte et finalement à l’écho de contrôle on me dit que la grossesse est étrange, que le sac devrait être plus gros. De retour à la maison des saignements et une FC spontanée.
La douleur de cette FC fut longue. La peur de ne pas retomber enceinte. J’étais comme vous, j’y pensais beaucoup, j’ai fait des tests d’ovulation etc..
Et puis je me suis décidée à aller voir une ostéopathe qui m’a manipulé sur le plan gyneco. Alors je ne sais pas si c’est lié à ça mais en tout cas un mois plus tard j’étais enceinte !
Je vous souhaite beaucoup de courage durant cette attente ❤️
Maelle dit
Merci pour ton témoignage!
Parfois en parler une pu deux séances avec quelqu’un d’extérieur, neutre et professionnel peut être une option pour soulager la pression.
Car ton corps n’est pas un problème, c’est le traumatisme et le deuil qui en sont.
Je te souhaite beaucoup de courage et ondes positives
Gali dit
Exactement le même cas que toi : je suis tombée enceinte 6 mois après l’arrêt de la pilule d’un oeuf clair.
2 ans après cette FC on a commencé à aller consulter des spécialistes et le « problème » venait un peu de moi, un peu de lui. Comme m’a dit le gynéco à l’époque « oui, vous pouvez retomber enceinte naturellement, tout est question de pourcentage, le vôtre en bas ».
Au final il a fallu 3 FIV pour qu’on ait notre poupette et 1 an après sa sœur est venue toute seule.
Donc non il ne faut pas chercher à comprendre.
Un jour on m’a dit « c’est parce que tu le veux que ça ne marche pas ! » Avec le recul je commence à croire que c’est le cas !
Quant au « problème » qui viendrait de toi. Non ce n’est pas garanti. Les soldats de monsieur peuvent perdre en qualité en 12 ans, et peut-être que son ex était super fertile et compensait.
Faites les test et bon courage
Aurore dit
Bonjour je viens de vivre la même expérience cette semaine. C’était ma 3e grossesse (1FC spontanée à 4sg, 1 grossesse sans problème grace a laquelle j’ai eu ma fille qui a maintenant 3 ans et celle-ci)
J’avais des symptômes encore plus importants que pour la grossesse de ma fille, donc pour moi tout allait bien. Et à la première écho à 11sa, on m’annonce un œuf clair. C’était un véritable coup de massue. Aucun FC ne s’est déclenchée naturellement pendant la semaine entre cette echo et celle de contrôle. J’ai donc dû choisir d’être hospitalisée pour provoquer l’expulsion par cachets. La solution du bloc opératoire n’étant pas possible avant au moins une autre semaine, je ne voulais pas risquer de faire une FC a la maison avec ma fille de 3 ans.
J’ai eu la « chance » de pouvoir parler de mes angoisses avec une collègue qui a vécu la même chose plusieurs fois. Cela m’a beaucoup aidé et m’aide encore. Donc si tu veux en parler, n’hésite pas. Cela ne doit pas être un tabou. Courage