Lily et son chéri voudraient un enfant. Enfin, elle ne sait pas vraiment. Elle veut devenir maman mais a aussi très peur de tout ce que cela implique. Tomber enceinte, perdre sa liberté… sauf que son chéri lui est prêt et est malheureux de cette situation. Comment y faire face ? Doit-elle consulter ? Se sent-on vraiment prêt un jour à devenir maman ou la peur est-elle tout le temps présente ? Voici son témoignage.
{Témoignage} Ma peur de lui donner un bébé…
Coucou à toutes les lectrices du blog !
Moi c’est Lily, j’ai bientôt 29 ans.
Tout semble parfait dans ma petit vie bien rangée : un beau mariage à l’autre bout du monde et une acquisition immobilière avec mon amoureux : Monsieur P.
D’ailleurs nous fêtons nos 1 an de mariage et 6 ans de relation dans quelques jours.
Me marier et avoir des enfants avec Monsieur P a toujours été une évidence, nous avons choisi notre cocon familiale en conséquence et nous avons passé de longues heures à imaginer à quoi pourrait ressembler notre mini-nous : nous lui avons même déjà trouvé un prénom !
Je ne prends plus aucune contraception depuis quelques mois avant notre mariage.
J’ai envie de devenir maman, mais j’ai tellement peur !
Seulement voilà, le mariage passé, la chose devenant concrète, je suis totalement apeurée et contradictoire dans mes pensées concernant la maternité. Ma maternité. Je me pose mille et une questions : tantôt une peur irrationnelle d’être maman et de renoncer à ma « liberté », tantôt l’envie de fonder une famille.
Monsieur P en est malheureux, il va bientôt avoir 31 ans et se sent plus que jamais prêt pour cette nouvelle aventure. Il ne comprend pas mes craintes mais tente tout de même de me rassurer… ça va mieux à certains moments, mais je n’arrive pas à franchir le cap des vrais essais bébé. Lors des câlins je lui reproche de ne s’être pas retiré à temps…
J’ai peur de tomber enceinte
Dans le fond, je ne sais pas vraiment ce que j’appréhende et ça me fait mal pour nous d’autant que j’ai le syndrome OPK. Je sais que cela engendre des soucis de fertilité, j’ai des règles de manière anarchique, et nous avons peur que cela prenne du temps avant que je ne tombe enceinte. Mai si en plus on n’essaie pas « vraiment », cela risque d’être encore plus long.
Bref, je suis perdue.
Alors je lance une bouteille à la mer à tous les parents : Se sent-on prêt à 100% à accueillir bébé ou le devient-on seulement quand il pointe le bout de son nez ?
Dois je consulter pour me rassurer ?
Est-ce normal d’avoir autant la trouille de tomber enceinte ?
Merci,
Lily
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Charlie dit
Certains conseils m’affolent : non un bébé se lance quand on se sent prête ! On peut être prête et avoir peur c’est normal mais il y a tellement de mères qui regrettent d’avoir eu des enfants et même sans parler de maltraitance qui font passer leur frustration sur leurs enfants… pour ne pas regretter il faut se renseigner, si possible garder des enfants pour comprendre (un peu) ce que c’est. Fonder une famille, pouponner, faire comme les autres, bien sûr sont des motivations mais ne sont pas des raisons suffisantes pour donner la vie 🙂 ! Les questions les plus importantes à se poser pour savoir si vous voulez un enfant : est-ce que vous voulez un enfant dans votre vie (la base) ? Est-ce que cela vous intéresse / passionne d’éduquer et d’accompagner quelqu’un et lui transmettre de quoi grandir et s’épanouir ? Si les deux réponses sont très positives alors rassurez-vous, parlez de vos craintes avec un pro si besoin et lancez-vous !
Sarah dit
On n’est jamais prêt à 100% et c’est normal d’avoir peur ! Moi aussi j’avais peur de perdre ma liberté, de regretter ensuite. Mon désir d’enfant était un peu ambivalent. Ceci dit, c’est une décision qui t’appartient et ne te laisse pas influencer par tes proches, ou ton conjoint. On n’a pas un enfant pour faire plaisir à quelqu’un, ou parce que la société nous dit que c’est la prochaine étape après le mariage et la maison (le gros cliché, manquerait plus que le chien !). J’ajoute que devenir mère est certes un changement important mais ce n’est pas pour cela que tu dois renoncer à tout. Je sais que pour certaines leur (s) enfant (s) devient le centre unique de leur vie mais ce n’est pas mon cas. Oui ma fille a une place très importante dans ma vie, mais ce n’est pas pour autant que tout tourne autour d’elle et que mes amis, mon conjoint, ma famille n’ont plus qu’un rôle négligeable. De même, je n’ai pas oublié ma vie avant d’être mère, qui est une part importante de ce que je suis aujourd’hui. Non je ne me demande pas ce que je pouvais bien faire avant, j’ai aussi adoré ma vie avant d’avoir ma fille. Etre mère n’est qu’une partie de ce que je suis mais je ne me résume pas à cela. C’est mon expérience, je pense que c’est bien aussi d’avoir différents sons de cloche sur ce que c’est que d’être mère.
Érika dit
Bonjour,
Je me reconnais à 200% dans cet article. Et pour ma part la réponse est sans appel : non on ne se sent jamais totalement prête à être mère.
J’ai 26 ans et j’ai accouché il y a maintenant 2 mois. Le papa est lui aussi un peu plus âgé et se sentait prêt à fonder une famille. Moi je rêvais de cette famille avec lui mais j’appréhendais la grossesse (pas une partie de plaisir même si elle se passe bien il faut bien le dire) et la perte de liberté. A 26 ans, on a encore de belles soirées devant soi !
Mais j’ai décidé d’outrepasser ces sentiments divergents et de sauter le pas. Je suis rapidement tombée enceinte. A l’arrivée de bébé, les premiers temps ont été un peu durs. Changement de vie radical, un corps qui se remet de ce traumatisme lentement, on n’est plus juste une femme, on est une maman.
Et puis petit à petit tout trouve sa place, on apprécie de plus en plus cette nouvelle vie à 3, on adapte ses habitudes/sorties et contrairement à ce qu’on pensait, on adore ça. Parce que quand on regarde ce petit bébé, on se dit que c’est ça le but ultime, le fruit de notre belle histoire d’amour.
Pixie dit
Bonjour,
Nous sommes toutes différentes, mais ton témoignage fait écho à ce que j’ai pu vivre, donc je vais partager mon ressenti.
Chéri est plus âgé que moi, et il a été prêt à fonder une famille au moment ou cette idée ne m’effleurait pas l’esprit.
Puis j’ai commencé à y songer, mais je n’étais pas sûre de moi. Comme nous passons par le biais de l’adoption (ce n’est pas le SOPK mais niveau durée d’exécution on est pas mal non plus) on me disait des choses comme « Mais c’est pas grave si tu n’es pas prête, ça va mettre du temps, autant t’y mettre tout de suite! »
Je n’ai pas suivi ce conseil, car je n’avais pas envie de me lancer dans l’aventure sans être 100% motivée. J’ai attendu d’être sûre de moi, nous avons depuis entamé les démarches et je ne regrette rien! Oui pour nous le chemin sera très long, mais je franchis chaque étape avec le sourire et une envie débordante de voir ce projet aboutir.
Du coup, si j’avais un conseil à donner: ne te lance pas si tu sais au fond de toi que tu n’es pas prête. Il vaut mieux prendre le temps et savourer chaque étape plutôt que de se précipiter et vivre son parcours avec des doutes. Je pense qu’une découverte de test positif mérite d’être accueillie avec joie, pas des peurs et des interrogations.
En revanche, si tu as des inquiétudes au niveau de ta fertilité, rien ne t’empêche d’en parler tout de suite à ton gynécologue. Comme ça, quand les essais bébé commenceront pour de bon, tu sauras exactement à quoi t’en tenir.
Je te souhaite plein de bonheur pour la suite 🙂
Tatiana dit
Bonjour.
On est toutes différentes par rapport à la maternité. Il y en a pour qui c’est une envie viscérale qui peut arriver d’un coup et pour d’autres non c’est plus compliqué et c’est OK aussi.
C’est pas parce que les cases du schéma social sont cochés qu’on DOIT se sentir prête à avoir un enfant. Et puis d’un côté, on n’est jamais vraiment prête à tout ce chamboulement.
Et toutes vos craintes sont normales, la grossesse, l’accouchement, le post partum ce n’est pas rien ! Et on ne va pas se mentir, la vie avec un bébé, ce n’est pas de tout repos (c’est même pas beaucoup de repos) et c’est pas simple, surtout les 1ers mois, mais on y arrive.
Je vous conseil d’écouter les podcast bliss stories et la matrescence. Ce sont des histoires de maternité, de grossesse, d’accouchement, de post partum toutes différentes. Je pense que cela pourrait vous aider à trouver des réponses et à apaiser vos peurs.
Et si jamais vous vous rendez compte que vous ne voulez pas que votre vie change, que la vie avec un bébé ce n’est pas ce dont vous avez envi, c’est OK aussi.
Adeline dit
Je recommande aussi les podcast de bliss stories. C est super d’avoir ces témoignages. J’ai moi même une peur bleue d’avoir un enfant et ça m’aide beaucoup pour relativiser et surtout déculpabiliser. Les femmes ont un don encore faut il savoir l’apprivoiser ensuite c’est que du bonheur, je pense 🙂
Christelle dit
Coucou ! Alors, pour commencer, je n’ai pas d’ovaires polykystiques (enfin je crois), mais mes règles ont toujours été anarchiques également. Je pouvais les avoir toutes les deux semaines, ou tous les deux mois, ou trois fois par an. Pourtant, je suis tombée enceinte fin décembre après avoir retiré mon stérilet fin septembre. Après, je me doute bien qu’avec un syndrome OPK, la situation est toute autre mais bon, sait-on jamais…
Au début, mes peurs étaient plutôt liées à la grossesse, j’avais peur d’avoir un alien en moi et de me sentir toute bizarre. Si c’est aussi le genre de chose qui peut te faire peur, sache que, de mon côté en tout cas, j’ai eu largement le temps de me faire à l’idée d’être enceinte avant d’avoir l’envie de sentir bouger bébé et ensuite, de le sentir bouger réellement. Pour ce qui est de la grossesse en soi, la mienne se passe très bien, j’ai eu une seule nausée pendant 30 secondes environ, et je ne savais même pas encore que j’étais enceinte. Toutes les grossesses se passent différemment, même chez une même femme, l’idéal étant d’être entourée et comprise afin de vivre cette période le plus sereinement possible. Ma sœur n’a pas vraiment aimé être enceinte, alors que ma mère a toujours clamé haut et fort que c’était les meilleures périodes de sa vie et qu’elle aurait pu être enceinte toute sa vie ! Mais ça, on ne sait jamais à l’avance…
Étant donné que nous rencontrions quelques problèmes avec mon mari depuis quelques mois (totalement extérieurs à notre relation, notre relation en soi étant toujours idyllique 🥰 mais quand même…) je commençais à me demander si c’était une bonne idée d’avoir un enfant. Je lui en ai parlé plusieurs fois, et j’ai eu la chance qu’il soit très compréhensif. Bizarrement, ce qui a fait déclic, c’est quand j’en ai parlé à mes parents, et que je me suis imaginée leur annoncer ma grossesse, et que j’ai beaucoup aimé l’idée. J’ai donc eu le temps d’être à nouveau contente d’une perspective de grossesse avant de découvrir, à peine quelques jours plus tard, que j’étais en fait déjà enceinte. Avec le temps sont venues diverses inquiétudes, aussi bien sur la grossesse, que l’accouchement, que le fait d’être une bonne mère ou pas. D’autant plus ces derniers jours, j’ai des crises de larmes en pensant à l’accouchement, car j’ai appris récemment que je ne pourrai pas accoucher à domicile comme je le souhaitais, en raison de la situation sanitaire actuelle, alors que j’ai une phobie des hôpitaux. J’ai commencé par en vouloir à mon bébé, puis à avoir peur de le rejeter et de ne pas l’aimer comme il le mérite, car il ne serait pas venu dans les conditions dans lesquelles je l’attendais. Le fait de passer par de grosses crises de larmes et de pouvoir en parler à mon mari m’a cependant énormément aidée. Les peurs sont toujours plus impressionnantes quand on les garde pour soi et qu’on en parle pas, je t’encourage donc à les partager, et si tu penses que ton mari ne les comprends pas comme tu souhaiterais qu’il les comprenne, n’hésite pas à te rapprocher de membres de ta famille, d’amis ou même d’un thérapeute, ça peut aider énormément. Sinon, je vais te dire ce que m’a répondu mon mari quand je lui ai dit que j’avais peur que quelque chose cloche pendant les échographies, « malheureusement ça n’est que le début ». Mais ça n’est pas forcément une mauvaise chose, les peurs font partie de la vie, il ne faut pas forcément chercher à les annihiler, mais parfois simplement à les gérer et à les apprivoiser quand les supprimer n’est pas possible. Si tu choisis d’avoir un enfant, il est quasi sûr que tu passeras ta vie à t’inquiéter pour lui, mais dans un sens, c’est un peu ce qu’on fait avec tous nos proches… J’ai mis tellement de temps à rencontrer mon mari que je panique et ai une crise de larmes à chaque fois que j’imagine qu’il pourrait lui arriver quelque chose. Mais quand je vois l’amour qu’on partage, je me dis que ces peurs valent la peine. Et que dans un sens, ce sera pareil avec notre enfant. En ce qui concerne ta « privation de liberté » , je connais des couples qui continuent à vivre comme avant même en ayant un enfant, car ils le font garder très souvent pour continuer à pratiquer les activités qu’ils pratiquaient avant que bébé arrive. Tu peux éventuellement faire une liste de choses que tu penses que tu ne pourras plus faire une fois le bébé là, et si ça continue à te faire peur, essayer de trouver en amont des solutions pour pouvoir continuer à les faire. Ou pas. Car une fois bébé là, il est fort probable que tout ce que tu avais planifié vole en éclats. Mais pas de façon négative. Ton attention sera focalisée sur tout autre chose et tes priorités changeront du tout au tout. En tout cas, je suis tout à fait d’accord avec un des commentaires un peu plus haut, si tu tes peurs t’empêchent d’être sereine, fais ton maximum pour les régler ou les gérer avant de te lancer plus sérieusement dans les essais bébé. De toute façon, il est possible que les essais ne marchent pas tout de suite, notamment en raison de ton syndrome OPK, justement si t’es peurs te bloquent. Dans tous les cas, verbaliser, voire écrire tes peurs et essayer de trouver des solutions en amont et susceptible de t’aider. Dans tous les cas, ça ne pourra pas te faire de mal. Si, comme moi (et sûrement énormément d’autres femmes) tu as peur d’être une mauvaise mère, sache que tu feras forcément des erreurs. Et que c’est normal, voire sain. Après tout, nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains. Le tout est de savoir reconnaître ces erreurs quand tes enfants te les reprocheront, et d’entendre ce qu’ils ont à dire sans commentaires du style « ouais, je sais, j’ai foiré, je suis une mauvaise mère » ou je ne sais quoi, et d’écouter leur douleur s’ils ont réellement souffert d’une situation en particulier… La construction des enfants se fait aussi dans l’affrontement, donc des clash avec eux ne signifie pas que tu as été une mauvaise mère, juste que tu es humaine.
Bref, j’arrête là mon pavé en espérant que tu trouveras la voie qui es la tienne.
Kenzaya dit
Très chère Lily,
La maternité, c’est dure, ne nous mentons pas.
La grossesse est une étape, mais une fois bébé dans les bras, c’est du concret, c’est une nouvelle vie.
On nous vend la mère parfaite, perchée sur ses talons aiguilles à la sortie de la maternité, belle et fraîche, maquillée, coiffée. Gros LOL!
Je pense qu’on est jamais prête à devenir maman tant qu’on ne l’est pas devenue.
C’est un concept bizarre je vous l’accorde, mais tant que ce bébé est en pensée, on est pas prête.
On pense à quel point ce serait merveilleux, et on voit autour de nous des copines, amies, famille qui nous balance des « j’en peux plus, je donnerai n’importe quoi pour dormir une nuit complète et me lever à 8h » et j’en passe.
Et pourtant, elles se plaignent, mais dès qu’elles peuvent, elles en font un autre. C’est bien qu’il y a quelque chose de fabuleux.
Votre chéri est prêt, et ça c’est pas donné à tout le monde.
Tenir un enfant dans ses bras, c’est se rendre compte combien on est forte, combien on est prête à tout, combien on a du courage, et par dessus tout un cœur plein d’amour.
Vous pouvez l’imaginer, l’idéaliser, mais le jour où on le vit c’est carrément puissance 10 000 par rapport à ce qu’on c’était imaginé.
Votre peur est légitime, et pour ma part, je dirais que vous êtes « prête » justement pcq vous avez envie, mais peur.
Attention, je ne critique pas et je ne fais pas de leçons à celle qui ne désire pas d’enfant. Je respecte leur choix, et elles ont raison de ne pas faire d’en faire si elles en ont pas envie.
Mais quand on en a envie, la peur s’installe, et c’est normale, mais elle ne doit pas freiner.
Ce sera dur, mais un sourire, un câlin, un bisous vous fera oublier ces moments difficiles.
Mon premier enfant est un « bébé pilule », autant vous dire que je n’étais vraiment pas prête. Et aujourd’hui, je me rend compte que pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
Un jour le pédiatre m’a dit « vous faisiez quoi avant? » j’ai pas su répondre. Tout simplement pcq depuis lui, ce que je faisais avant, c’était futile.
Je vous souhaite de dépasser votre peur, et de vivre pleinement votre envie, ce ne sera pas facile, mais ce sera votre monde
Karen dit
Bonjour, j’ai vécu la même chose que toi presque au même âge, je ne me suis jamais vraiment intéressée aux bébés et dans mon cas j’avais peur de ne pas savoir m’en occuper, en plus des contraintes qu’un bébé engendre, réduire les sorties, devoir se dévouer h24 à une autre personne les premiers temps au moins, gérer entre le travail et la vie perso, ça demande une remise en question de ses priorités ainsi qu’une organisation, je dis pas que c’est facile au début ! Et c’est normal de se questionner, mais je ne pense pas qu’il existe de « bon moment », ces questions seront les mêmes dans 2 ans si tu restes bloquée au même point, paralysée par la peur, car on ne sait pas ce qui nous attend avant d’y être vraiment confrontée, devenir maman c’est un chamboulement mais c’est aussi merveilleux, il faut juste apprendre à vivre « autrement », et ça toi seule sait si tu en es capable.
Emily dit
Bonjour Lily,
Pour vous donner mon point de vu, je n’avais jamais pensé être maman. Mais quand j’ai rencontré mon futur mari (J-5), cela m’a paru être une évidence. Pourtant, entre le vouloir très fort, et passer le cap, il y a un gouffre.
Et puis il ne faut pas se leurrer, c’est bien vous qui le porterez et qui « subirez » ou pas d’ailleurs, les conséquences de votre grossesse.
Votre vie d’après ne sera plus jamais la même.
Pour autant, je pense que le bonheur de voir son bébé tous les jours surpasse vos espérances. Il y aura des moments difficiles et des moments de bonheur incroyables.
Je n’ai compris, pour ma part, ma réelle envie d’être maman, que lorsque j’ai perdu mon bébé. Je suis tombée enceinte entre 2 changements de contraception, rien de prémédité. Et quand j’ai su que j’étais enceinte, j’étais ravie. Mais quand je l’ai perdu, mon monde s’est effondré. Et là j’ai compris que j’étais prête.
Vous devez imaginer votre vie avec un bébé, voir ce que vous feriez, quelle éducation, imaginer sa chambre, vos vacances avec bébé. Une contrainte peut s’arranger si on ne voit pas que le négatif. Changer de vie peut aussi vous être bénéfique.
Je rejoins Agnès, un psy peut aussi vous aider, une sage-femme ou votre gynécologue aussi. Parler avec d’autres femmes ou écrire dans un blog est aussi une excellente idée!
Je vous souhaite de trouver votre réponse.
Marie dit
Je pense que c’est normal d’avoir des craintes et c’est pas plus mal car ça amène à se poser des questions sur la maman qu’on voudrait être en envisageant les inconvénients car non tout n’est pas tout rose et facile.
Si cela crée des incompréhensions dans le couple, que cela te tracasse et qur tu éprouves le besoin de consulter n’hésites pas mais ne pense pas que tu as un problème, ce n’est pas parce qu’on est une femme que c’est forcément une évidence de vouloir avoir des enfants.
Ce sont souvent les hommes qui sont difficiles à convaincre en se se sentent pas prêt alors que leur compagne l’est et ils ne demandent pas si c’est normal 😉
Personnellement je me suis sentie prête à avoir un enfant le jour où j’ai été prête à renoncer à des choses qui me tenaient à coeur et qui seraient plus compliquées après, pour moi les voyages.
Mais en réalité on croit être prêts mais c’est impossible d’être prêt à cet énorme bouleversement, sauf qu’on ne peut pas le savoir sans l’avoir vécu.
Et c’est normal d’avoir peur parce que pour un premier c’est l’inconnu total et on a presque la sensation de se jeter dans le vide.
Pour faire patienter ton homme tu pourrais le mettre face à des couples de jeunes parents pour qu’il réalise les restrictions que ça implique : manque de sommeil, vacances différentes car rythme calé sur celui du bébé, attention non stop quand ils se mettent à marcher… et profiter encore quelques mois de partir, d’aller au cinéma, bars, restos, bien dormir le temps pour toi de réfléchir un peu sur ta future maternité car tu as besoin de te projeter 🙂
RHEE Lauriane dit
Coucou Lily, tu n’imagines pas comment ton témoignage résonne en moi je suis exactement dans la même situation!! La seule différence c’est que ça fait bientôt 10 ans que je suis avec mon mari (mariés depuis quelques mois) et qu’il va avoir 33 ans (autant te dire que lui il est prêt de prêt…). Je me suis tellement reconnue dans tous tes propos! Perso, je me suis fixée une date (fin d’année) et je commence à être prête. Ce qui m’a aidé c’est d’avoir une longue discussion avec ma mère. Elle m’a dit que si je me posais autant de questions je ne pouvais être qu’une bonne mère. Et en effet on est « jamais » vraiment prête, on pense trop au négatif, aux contraintes. Sauf qu’à partir du moment où tu as ton bébé dans les bras, tu oublies tout. Tu t’en fous de pas assez dormir, tu t’en fous de moins voir tes potes, tu t’en fous d’avoir un peu moins de liberté : le plus important c’est ton bébé et la nature est bien faite. Tes centres d’intérêts vont naturellement s’adapter. Bien sûr il faudra faire attention à garder une vie sociale etc, mais ce que je veux dire c’est que tu penses que ce sera un calvaire mais non, être avec ton bébé te rendra heureuse. Ce qui m’aide c’est de me documenter sur la grossesse avec des livres, vidéos YouTube, blogs, pour me préparer psychologiquement. Ne t’inquiète pas tu n’es pas la seule! J’espère que tu arriveras à surmonter ta peur, et moi aussi à la fin de l’année! Bises
Cynthia dit
Hello!
C’est drôle de lire l’article et ton commentaire parce que je vis exactement la même chose que vous.
Je fête aujourd’hui mes 31 ans, mon homme vient d’avoir 35 ans et ça fait déjà 3 ans qu’il est prêt et m’attend pour qu’on ait un bébé.
Moi aussi je me suis un peu forcée niveau date parce que je me suis dit que sinon je ne serais jamais prête à sauter le pas.
Je l’ai déjà reculée une fois et normalement on part sur mi août…
Je ne sais pas si j’y arriverais mais comme toi je me documente énormément sur le sujet, ça m’aide beaucoup.
J’y pense de plus en plus souvent, je me projette et a vrai dire il y a tellement de bébés autour de moi que ça me donne de plus en plus envie. Pour le moment ça reste encore un projet mais ça devient de plus en plus concret.
J’espère être prête d’ici le mois prochain et surtout ne rien regretter par la suite !
Bon courage les filles et bonne chance 😘
Cynthia dit
Hello les filles,
Tellement bizarre de lire vos 2 témoignages parce que j’ai l’impression que j’aurais pu écrire les 2 surtout le tien Lauriane. Je souhaite aujourd’hui mes 31 ans et mon homme a déjà 35 ans 6 ans d’amour entre nous mais ça fait déjà 3 ans que mon chéri est prêt à passer le pas et qu’il m’attend patiemment.
Aujourd’hui je ne sais pas où j’en suis, j’ai envie de lui faire plaisir, j’ai envie de connaitre la grossesse, cet amour inconditionnel d’un bébé, d’acheter des vêtements super chou, de préparer la chambre et de partager tout ça avec tout mon entourage qui a des enfants.
Mais d’un autre côté, je n’ai aucune envie de sacrifier mes nuits, de sacrifier mes dimanches à chiller sur mon canapé toute la journée, d’être constamment inquiète et sutout de passer par la phase de l’accouchement qui me terrifie.
L’an dernier j’ai passé une sorte de pacte avec moi même et mon homme en me donnant une date à laquelle je devrais potentiellement être prête. Ca m’a beaucoup aidé parce que j’y pense de plus en plus, je m’y prépare également en lisant beaucoup de livre sur la grossesse, des podcast, en regardant des émissions sur le sujet etc.
Mais la date se rapproche (j’avais visé Aout) et je ne sais pas si j’en serais vraiment capable.
Je suis quelqu’un de très anxieux et qui doit me forcer un peu pour faire les choses, même des choses qui paraissent agréables (sortir boire un verre avec une amie par exemple) donc je me dis qu’en me laissant pas trop le choix et en y allant, au moins ce sera fait ! Mais j’ai aussi peur de le regretter parce que c’est un choix qui va totalement bouleverser notre vie que j’adore pour le moment. D’un autre côté, je lis partout qu’on est jamais prêt non plus avant d’être maman …
Bref, pas évident cette phase de la vie !!
Bon courage à toutes 😉
Cynthia
ÉLOÏSE dit
Bonjour à toutes,
Je vais avoir 36 ans. De base, je ne veux pas d’enfant. Parce que je suis dépressive et très très anxieuse. Les choses nouvelles me font paniquer à en pleurer.
Mon compagnon (depuis 7 ans) était OK avec le fait de pas avoir d’enfant, « je t’aime plus que l’idée d’avoir un enfant » me disait-il. Seulement, j’ai appris récemment que ça fait 3 ans qu’il ronge son frein et qu’il a vraiment envie de transmettre et d’aimer un petit bout.
Ça me tombe dessus au moments où je suis dans un gouffre moral.
Je suis comme vous, je n’ai pas envie de sacrifier mon sommeil, ma tranquillité, ma liberté. Et en même temps, j’me vois bien allaiter ce ptit bout, lui donner le bain, l’ endormir sur moi comme je l’ai fait si souvent avec mes neveux et nièces. Mais je suis terrorisée d’être une mauvaise mère (beaucoup d’exemple autour de moi). J’ai peur d’en avoir marre, d’être soûlée (ce qui serait horrible !). Je sais que mon compagnon sera là pour m’aider. Mais si ce « ras le bol » arrive pendant qu’il est au travail. Et si je ne ressens pas d’amour ? et si je fais une dépression post partum ?
Mon compagnon voudrait que je retravaille peu de temps après l’accouchement, parce qu’avec 1 seul salaire, ça risque d’être compliqué. Je suis totalement perdue.
Je vais en parler à ma psy, mais lire vos messages m’ont fait du bien.
Je vous remercie pour vos témoignages.
Agnès dit
Oui c’est normal d’être perdue car même si on parle de généralités sur la grossesse et sur les enfants, on n’a pas y une idée de comment ça va se passer pour nous. Toutes les femmes sont différentes et tous les bébés sont aussi. On a peur d’être malade, du diabète, des fausses couches, de la trisomie,de la toxoplasmose, de ne plus pouvoir s’amuser pendant la grossesse et surtout après. Et à chaque étapes qui nous rassure on flippe de la suivante. Idem quand bébé est là. Que bébé ait du reflux, qu’il soit sourd, sunlight ne dorme pas, de son poids, de son développement , etc. ça ce n’est que le début, demandez à vos parents, ils s’inquiètent encore…
Maintenant il faut réussir à prendre ses inquiétudes avec philosophie, se poser des questions mais continuer d’avancer. Il doit y avoir quelque chose qui vous bloque, que vous n’arrivez pas à surmonter et pour ça, rien de mieux que d’en parler à un inconnu payé à vous écouter : un psy. Il va vous orienter vers votre bloquage et vous verrez que ça fait un bien fou de se confier à quelqu’un d’extérieur. Parfois ça suffit de partager ses peurs, celles que vous n’osez pas avouer , parfois il faut creuser un peu. Quoiqu’il arrive, ça soulage.
Laetitia dit
Coucou!pour ma part avec mon mari on se sentait tous les 2 100% prêt. Aucun doute, aucun stress sur notre vie d apres. Et pourtant quand des amies me disent quelles hesitent à franchir le pas de la maternite je leur conseille d attendre temps qu elles ne sont pas prete dans leur tête. Parce que avec tout ce que ca implique, le manque de sommeil, « privation de liberté », une nouvelle organisation dans le couple et la vie eb general, je pense que si on est pas 100% décidé il ne faut pas se lancer… au risque de « regretter » comme une cousine de mon mari qui aime de ton son coeur sa fille mais nous a deja confié quelle adorait sa vie d avant et que si elle etzit resté pareil ca n aurait pas ete tres grave…
Marina dit
Je fais partie de celles qui ont décidé d’avoir un enfant car c’était le bon moment (famille, boulot, maison…). Je ne me suis jamais réveillée un matin en sachant que j’étais prête à avoir un bébé et mon mari non plus.
Et je dois ajouter que même en ayant enfin le bébé dans les bras je ne me suis pas sentie maman tout de suite, ni n’ai su que j’avais eu raison de créer une famille.
Je n’ai pas aimé la première année de mon bébé mais plus le temps passe, plus j’aime lui apprendre des choses et le voir évoluer.
Tu ne sauras jamais si tu vas regretter un jour d’avoir un bébé ou de ne pas en avoir un.
Il faut se lancer pour le savoir et c’est d’autant plus effrayant qu’il n’y aura pas de marche arrière possible.
Pour faire le point sur tes sentiments et tes hésitations, tu pourrais essayer de t’occuper d’enfants de différents âges pendant 1 journée complète ou plus (partir en vacances avec des amis qui ont des petits). Ca te permettrait de voi ce À quoi ressemble la vie avec un bébé.