Audrey avait envie de nous parler de son accouchement. Elle ne voulait pas être déclenchée, rêvait d’accoucher sans péridurale et souhaitait éviter à tout prix la césarienne. Bingo ! Elle a eu les 3 ! Néanmoins, grâce à une préparation à l’accouchement basée sur le lâcher prise, elle a très bien vécu la mise au monde de son enfant. Voici son témoignage.

{Témoignage} Hypnose, lâcher prise et accouchement
Bonjour,
Mon accouchement ne s’est pas du tout déroulé comme prévu : j’avais opté une préparation par hypnose, dans le but d’avoir un accouchement le plus naturel possible sans péridurale. Je redoutais un déclenchement. Je ne voulais pas avoir de césarienne. J’ai eu les trois : déclenchement, péridurale et césarienne.
Pourtant, tout allait bien et était de bon présage. Bébé était positionné la tête en bas depuis le tout début du 7eme mois de grossesse. Il avait son dos à gauche. Et 3 semaines avant le terme, au rendez-vous gynéco il avait même commencé à descendre et appuyait bien sur le col. « On se revoit la semaine prochaine, ou avant à la maternité !« , m’a lancé ma gynécologue.
Je suis sortie du rendez-vous impatiente de rencontrer mon bébé. Et je guettais l’arrivée du moindre signe annonçant le début du travail. J’avais déjà commencé à boire 1 tisane de feuilles de framboisier tous les jours (j’ai augmenté à 3 15 jours avant le terme), j’ai acheté des dates car j’ai lu qu’elles aidaient à éviter un déclenchement et aidaient aussi à ce que l’accouchement ne soit pas trop long. J’avais aussi un mélange d’huiles essentielles à appliquer sur le sacrum 1x/jour 1 semaine avant le terme. Et j’ai fait plusieurs séances d’acupuncture.
Les journées ont passé mais rien. Aucun signe. Aucune contraction qui sorte de l’ordinaire. Quelques jours avant le terme, le col est toujours fermé. Rien n’a bougé. Et bébé est estimé à 3.800kg. Elle me propose un déclenchement le jour du terme (un vendredi). Je refuse. Je souhaite laisser sa chance au bébé d’arriver seul. Elle accepte mais insiste pour que le déclenchement se fasse au plus tard le mercredi soir suivant.
J’ai justement rendez-vous avec ma sage-femme le jour du terme. Miracle, le col est ouvert à 1 et commence à s’effacer.
Le lundi, ma tension est élevée et ce plusieurs fois dans la journées. Je m’inquiète un peu car j’ai fait pas mal de rétention d’eau depuis quelques semaines.
Le lendemain matin je contrôle ma tension qui est toujours élevée. Je file à la maternité pour un contrôle. On me garde car je suis en train de faire une pré-éclampsie et les médecins préfèrent ne pas attendre le lendemain.
Du coup, vers 14h30 on me déclenche avec un Propess.
C’est parti pour un accouchement déclenché
Je commence à avoir des contractions le soir mais j’ai aussi une perfusion de magnésium pour réguler ma tension. Ça me brûle le bras et me fait plus mal que les contractions. J’essaie de dormir mais je suis inconfortable à cause des contractions.
Vers 1h du matin, on décide de me transférer en chambre de travail. J’appelle le futur papa que j’avais renvoyé à la maison pour qu’il passe une bonne nuit (loupé !). Entre-temps, on me propose la péridurale. J’hésite. Je suis préparée. Et en même temps je n’ai cessé d’entendre que les déclenchement font plus mal et durent longtemps. J’accepte.
On passe plus ou moins une bonne nuit, vers 10h je ne suis dilatée qu’à 3. Comme je ne peux pas bouger, une sage-femme vient régulièrement me changer de position afin d’aider à la descente du bébé. Je sens un peu les contractions car la péridurale n’agit pas sur mon bas-ventre gauche.
Les heures passent et les contractions se font plus fortes. Je commence à appliquer les techniques apprises lors de ma préparation à l’accouchement. Elles deviennent vraiment trop fortes et même si le col est presque totalement dilaté, l’anesthésiste propose d’ajouter un produit supplémentaire. Ça me soulage, et je sens encore une légère douleur au même endroit.
Je continue de me mettre dans ma bulle.
Enfin, vers 17h (27h après le début du déclenchement…!) on nous annonce que la gynécologue va arriver, il va être temps de pousser !
Je suis super détendue. Tout est bien expliqué, il n’y a que la gynécologue et une sage-femme (et nous !). Tout le monde est calme (sauf Monsieur hihi). Après un peu plus de 30 minutes, la gynécologue me dit que le bébé ne descend pas. Comme il n’est pas en détresse, et qu’elle pense que de pousser plus longtemps n’apportera rien de plus comme il ne progresse pas du tout, elle propose d’aller vers une césarienne (et ainsi d’éviter éventuellement une césarienne d’urgence).
Notre petit garçon est ainsi né en début de soirée par césarienne
Je crois que la préparation que j’ai eue m’a permis de visualiser positivement l’accouchement. Outre les exercices de visualisation, de détente, cela m’a aidée à arriver sereine me sachant bien préparée et cela m’a aisée aussi à accepter les choses telles qu’elles viennent, de lâcher prise, de faire confiance à mon corps et à mon bébé.
Ce n’était pas l’accouchement rêvé.
Ce n’était pas ce que j’avais prévu. S’il y a bien une chose qu’on ne contrôle pas, c’est la grossesse et l’accouchement. Apprendre à lâcher prise a été bénéfique pour moi.
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Bonjour, je m’appelle Nathalie. C’est moi qui ai créé ce blog en 2011. Au début, il était exclusivement dédié à l’organisation de mariage, aujourd’hui on y parle également de maternité et de voyages. Je suis maman d’une petite Louise depuis décembre 2015. C’est moi qui corrige et édite vos témoignages. Ce blog est mon travail à plein temps depuis 2012. N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour ne rien rater !
Bonjour,
Joli récit très positif qui fait du bien à lire.
Je n’ai pas eu l’accouchement de me rêves même si j’en garde un très bon souvenir. Je souhaitais un accouchement naturel sans péridurale. J’ai commencé le travail en salle nature avec baignoire, ballon… Sauf qu’une fois la poche des eaux rompue, les contractions étaient trop fortes et très rapprochées. J’ai tenu jusqu’à ce que mon corps dise stop, au moment où j’ai vomi j’ai accepté la péridurale. Le reste a été très rapide, 10 minutes de poussées et ma princesse était là. Je pense n’avoir pas été assez préparée à la gestion de la douleur. Aujourd’hui encore presque un an après je regrette de n’avoir pas tenu jusqu’au bout sans péridurale. Ma princesse et moi sommes en bonne santé alors c’est le principal.
Belle journée à vous.