Aurélie a été totalement traumatisée par son accouchement et l’hémorragie qui s’en est suivie. Aujourd’hui elle cherche à se reconstruire et ne sait pas comment passer outre pour avancer. N’hésitez pas à lui donner vos conseils en commentaire. Voici son témoignage.
{Témoignage} Mon accouchement traumatisant
Bonjour,
Je m’appelle Aurélie, j’ai 25 ans je suis l’heureuse maman d’une petite fille qui est née le 8 octobre 2020.
Derrière tout ce bonheur de devenir maman, j’ai vécu un accouchement très difficile et traumatisant.
Voici mon histoire:
Ma grossesse était suivie de très près depuis le 6 ème mois pour cause de « placenta calcifié », ce qui signifiait qu’une sage-femme venait à domicile 2 fois par semaine pour faire un monitoring et que j’avais un rendez-vous avec mon gynécologue tous les 15 jours.
Nous sommes le 3 octobre 2020, je dois me rendre à la maternité puisque nous sommes le jour de mon terme. Mon bébé se porte très bien et la dilatation de mon col est de 0, il me disent donc de rentrer chez moi et de revenir dans 2 jours.
2 jours plus tard, toujours rien je me rends donc à la maternité à 7h00 et ils décident de me déclencher à la méthode « tampon ». Au bout de quelques heures je perds le « tampon » et la dilatation du col ne bouge pas. Ils décident donc de me laisser me reposer et de passer la nuit à la maternité. Le lendemain matin 7h00 il me pose la perfusion d’ocytocine.
Les heures passent et la dilatation du col reste très longue…
14h00 : Je demande à avoir la péridurale car je commence à avoir beaucoup de contractions.
18h00 : la dilatation du col de l’utérus est à 5, ce qui est vraiment pas encourageant.
22h00 : on me donne un ballon pour faire quelques mouvements pour aider le travail, ce qui n’était pas une très bonne idée puisque je me suis sentie vraiment pas bien et je me suis mise à vomir…
00h00 : Pose de petites aiguilles d’acupunctures sur les doigts de pied.
01h00 : Dilatation du col à 9, enfin je reprends espoir. La sage femme décide donc d’appeler le gynécologue… Le gynécologue arrive rapidement et préconise « la ventouse » il demande au papa de sortir et je me retrouve seule… Après plusieurs essais à la ventouse, rien ne se passe. Le gynécologue regarde la sage-femme et dit « code orange césarienne », et il m’emmène au bloc sans même que j’ai le temps de voir mon compagnon.
01h39 : Ma petite fille est née. Ils ne me la montrent que quelque seconde au bloc, le temps de l’embrasser sur le front.
4kg290 (mon gynécologue avait estimé son poids à 3kg6…) comment cela est-il possible ?
Ensuite, on me ramène enfin dans la salle d’accouchement et je vois au loin ma petite fille dans les bras de son papa.
Cependant au bout de 5 minutes je ne me sens pas très bien et je me mets à vomir de nouveau.. La sage-femme arrive et regarde au niveau de mon ventre et appuie, appuie très fort. Elle repart, est revient avec le gynécologue et d’autres personnes. A ce moment, malgré mon état je comprends qu’il se passe quelques choses.
Ma tension descend tellement que je perds connaissance…
Je me suis réveillée seule, une fois de plus, dans une chambre, branchée de partout et avec beaucoup d’appareils autour de moi… Quand un médecin arrive je lui demande « où est ma fille ? » Ma fille était en service « néomat ». A cause de mon état de santé, au service réanimation il m’était impossible de la voir et de la serrer dans mes bras, cependant mon compagnon a tout fait pour pouvoir me l’amener et enfin j’ai pu l’avoir dans mes bras pour la première fois.
Au bout de 24h j’ai plus enfin avoir ma fille contre moi..
En résumé, j’ai subi une hémorragie post-partum, j’ai perdu 3 Litres de sang. Ils m’ont donc transfusée 6 CGR et 4 PFC et 2 plaquettes. Avec un pronostic vital engagé et une ablation possible de l’utérus si l’état de santé ne se stabilisait pas. Heureusement mon état de santé s’est tout de même amélioré ce qui m’a évité l’ablation de l’utérus.
Je suis donc restée 7 jours au service réanimation. Et 4 jours au service maternité.
Le plus dur dans tout cela, ce n’est pas d’avoir subi une hémorragie mais de ne pas avoir était présente pour les premiers jours de vie de ma fille, pouvoir m’occuper d’elle, la bercer, la nourrir, profiter de notre nouvelle famille avec le papa…
Aujourd’hui encore, après plus de 4 mois je me remets encore de mon accouchement, il me reste encore une petite anémie (fer) et une fatigue très intense mais le plus dur est derrière moi. Cependant psychologiquement et moralement cela reste très dur, il n’y a pas une journée où je ne repense pas à tout ça, à se jour qui devait être un jour heureux et qui au final m’a traumatisée..
Je ne vous ai pas parlé de la douleur physique car avec le temps le corps devrait s’en remettre, cependant psychologiquement je ne pense pas qu’il soit possible de se remettre d’un tel traumatisme…
L’envie d’avoir un autre enfant est cependant derrière moi car il est très probable que je refasse une hémorragie si je devais retomber enceinte. Je dois donc faire mon deuil d’une seconde grossesse.
Heureusement j’ai la chance d’être en vie aujourd’hui et de profiter de chaque seconde avec ma fille qui me comble d’amour et de bonheur.
Je vous remercie de m’avoir lue, je serai heureuse de pouvoir échanger avec vous en commentaire.
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Sophie dit
Quelle histoire… Ce que vous avez vécu est vraiment dur…
J’ai vécu un accouchement difficile, même si ce n’est pas la même chose que pour vous. J’ai eu une grosse déchirure, j’ai subi des actes gynécologiques qui sont allés à l’encontre de ma volonté, je me suis sentie tout à fait impuissante… Je ne préfère par entrer dans les détails ici, mais cela a été un traumatisme pour moi aussi, je n’arrivais pas à en parler au début, pas même à la psy (je dis ça par rapport à un de vos commentaires au dessus). On m’a conseillée une personne qui fait de l’EFT, et qui avait aussi vécu un accouchement difficile, ça ça m’a aidée. Je me suis sentie en confiance. Je n’ai pas eu besoin de parler de ce que j’avais vécu au début. Et à chaque séance je me sentais un peu mieux. Finalement petit à petit, on a pu aborder mon accouchement, et j’arrive à y repenser sans que cela me déclenche une crise de larmes. Plein de courage à vous.
Lili dit
Bonjour,
Je suis tellement désolée de lire votre témoignage…
Et ça me rappelle tellement mon histoire il y a 7 ans… 1er accouchement, déclenchement raté et qui dure (2 jours) pour finalement finir en césarienne d’urgence, personnel médical peu bienveillant et rassurant, je suis tombée dans le coma quelques minutes à cause d’un produit qu’ils mont mis dans la perf alors que sur mon dossier medical il était clairement notifié que j’y étais allergique et un soucis lors de la césarienne qui m’a obligé à être réopéré 3 fois en 1 mois. Je n’ai pas pu m’occuper correctement de ma fille (pour qui j’ai eu très peur en plus car elle a manqué d’oxygène quelques minutes et on a eu très peur) pendant plus d’un mois et j’ai raté mon allaitement alors que ça me tenait tellement à cœur….
Quand j’ai commencé à en parler on m’a dit : »ne vous plaignez pas vous êtes toutes les deux en vie »… c’était vrai … et quand j’en ai parlé à des professionnels de la santé on m’a envoyé voir une psy qui m’a dit qu’il fallait juste que je fasse le deuil de cet accouchement « raté » …et que si ça n’allait pas on pouvait me mettre sous anti dépresseur… j’ai refusé et j’ai foncé tête baissée pour reprendre ma vie et pour m’occuper au mieux d’elle avec tellement de culpabilité de lui avoir fait subir tout ça et de ne pas avoir pu m’en occuper correctement les premières semaines.
Sauf qu’aux 6 mois de ma fille un matin je n’ai pas réussi à me lever. Je me suis écroulée. J’étais épuisée, physiquement et surtout moralement… Et là mon mari a tiré la sonnette d’alarme auprès d’autres professionnels de santé que ceux que nous avions rencontré jusqu’à présent. Je faisais une dépression post-partum très sévère et qui a été assez dur à affronter. J’ai été aidé par des psy, un hypnothérapeute, une réflexologue, un acupuncteur, et une homéopathe pour me permettre de remonter la pente et surtout j’ai appris à faire deux choses que je ne savais pas faire jusque là : parler à mon bébé de ce qui c’était passé pour qu’elle connaisse son histoire et me féliciter de tout ce que j’arrivais à faire de bien pour elle et surtout pour moi.
Et puis comme vous j’ai aussi entamé un travail pour faire le deuil d’un second bébé…
Ma fille a grandit et notre relation s’est construite avec plein d’amour et de complicité et un jour elle m’a demandé pourquoi elle ne serait jamais grande sœur. Alors avec l’aide de ma nouvelle sage femme qui me suivait pour mon suivi de contraception j’ai osé demander mon dossier médical pour avoir le déroulé et comprendre ce qui c’était passé lors de cet accouchement. Elle m’a fait faire d’autres examens et on s’est rendu compte que ce qui c’était passé était une succession d’erreurs médicales et que rien ne m’empêchait de retomber enceinte (alors que l’on m’avait dit le contraire jusque là…).
5 ans après on a donc retenter l’aventure et une semaine après l’arrêt de la pilule je suis tombée enceinte. Une nouvelle petite princesse est venue agrandir la famille pour notre bonheur à tous ! Et vu comment c’était passé le premier accouchement j’ai tout changé : de lieu d’accouchement, de façon de faire suivre cette grossesse, de personnel médical et tout s’est bien passé de A à Z 😊 C’était aussi une césarienne car on a pas voulu prendre de risque, mais ça c’est fait dans la bonne humeur, dans la bienveillance, ils m’ont laissé ma fille de A à Z, j’ai pu l’allaiter et être aidé dès le début. Bref c’était que du bonheur !
Voilà c’est un témoignage plein d’espoir que je voudrais vous apportez sur le fait que même si vous n’avez pas été présente les premières heures avec votre bébé vous avez toute la vie pour la construire cette jolie relation et je suis très fière d’avoir construit une relation pleine d’amour, de confiance et de complicité avec ma fille. Si vous ne vous sentez pas bien n’hésitez pas à en parler avec des professionnels de santé et si vous ne vous sentez pas écouté, changez en.
Et enfin, pour le moment c’est encore très frais votre traumatisme mais sachez que 7 ans après je n’ai rien oublié de cette journée cauchemardesque mais je suis en paix avec ça car ce n’était pas de ma faute, et l’envie d’agrandir notre famille a finalement été plus fort que mes craintes que ce cauchemar recommence.
Vous avez déjà eu un sacré courage de mettre tout ça par écrit, alors maintenant soyez indulgente avec vous même. Prenez le temps de vous reposer, faites vous aider, parlez à votre bébé et dites vous qu’avec tout ce que vous avez accompli pour votre bébé vous êtes déjà une super maman ❤️
Prenez soin de vous et n’hésitez pas à me contacter en privé si vous en avez besoin.
Affectueusement,
Aurélie dit
Bonjour Lili,
Tout d’abord je tenais a vous remercier pour avoir pris le temps de me lire et de me raconter votre histoire qui me donne beaucoup d’espoir. Votre parcours me rassure est j’espère qu’un jour je serai prête a redevenir une fois maman même si je pense que cela va être très difficile.. Mon vécu reste tout de même dans ma tête est cela est toujours douloureux malgré les mois qui ont passé.
Merci beaucoup sa me fait beaucoup de bien de vous avoir lu.
Bonne continuation.
Aurélie
Liliwed dit
Bonjour Aurélie, j’arrive pas mal de temps après le post de cet article mais j’ai aussi vécu un accouchement très traumatisant il y a 5 ans, et du coup j’ai fait des recherches sur le sujet, et plusieurs choses me viennent à l’esprit.
Tout d’abord si le souvenir de l’accouchement tourne en boucle de façon involontaire (sans rapatrier le souvenir de soi même) il est possible que vous ayez un ou des symptômes de stress post traumatique. Il n’est pas dépisté en périnatalité, ce qui est une erreur, surtout après une hémorragie de la délivrance massive comme la votre. Il peut être utile de vous orienter vers un psychologue ou psychiatre mais formé plutôt au traumatisme (les psy en périnatalité sont souvent plus sensibilisés à la dépression, qui est différente et ne se soigne pas de la même façon).
Sinon, pour ce qui est du souhait d’un autre enfant, cela prends du temps si c’est vraiment un souhait (sinon renoncer est tout à fait entendable aussi), mais ce qui aide à pouvoir l’envisager (outre le temps et soigner le traumatisme qui se caractérise aussi par de l’évitement, comme renoncer à une grossesse justement) est de détricoter un peu ce qu’il s’est passé la 1e fois. Il existe par exemple des facteurs de risques pour l’hémorragie de la délivrance, dont le déclenchement donc partir soit sur un accouchement spontané ou au contraire une césarienne programmée aide à récupérer un sentiment de contrôle (qui fait défaut lors de moments traumatisants, tout nous échappe). Et avoir une solide équipe à l’écoute, très sécurisante, qui pourra ou saura s’adapter.
Nous avons résumé les données disponibles sur l’accouchement et le traumatisme sur un site internet avec une amie, faute de sources officielles pour l’instant en France (dans les pays anglophones le sujet est au contraire très connu et étudié), disponible en cliquant sur mon nom je crois.
Je vous souhaite la meilleure des convalescences en tout cas.
Marion dit
Bonjour,
J’imagine à quel point cet épisode et la séparation avec votre fille a été difficile à vivre et comme cela a laissé des traces et une souffrance toujours présentes actuellement.
Il me semble important de revenir sur un point de votre témoignage: le fait qu’il serait impossible de vous remettre de ce que vous avez vécu sur le plan psychologique. J’ai la conviction que c’est possible: pas facile ni rapide mais possible. Les traumatismes quels qu’ils soient peuvent être surmontés. Je ne peux que vous inviter à chercher de l’aide auprès d’un professionnel: psychologue clinicien (exerçant en maternité, en libéral ou autre), sage-femme pratiquant l’hypnose, professionnel de la PMI proche de chez vous… L’idée serait de trouver un professionnel avec qui vous vous sentez en confiance et formé pour aider les personnes à surmonter un traumatisme.
Je vous souhaite beaucoup de courage et de douceur.
Marion
Aurélie dit
Bonjour Marion,
Tout d’abord je tenais à je vous remercier de m’avoir lu ainsi que d’avoir pris le temps de m’écrire.
J’ai écouter vos conseils est je me suis rapprochée de plusieurs professionnelle, j’ai donc essayer plusieurs séances avec une psy ce qui ne m’a pas aider puisque je n’arrivais pas à me « débloquer » et a parler.
Je me suis donc tourner vers l’hypnose ce qui m’a permis de me sentir mieux au niveau psychologique et ceci sans avoir à en parler.
Je suis encore quelques séances et cela m’aide beaucoup.
Bonne journée.
Aurélie
Estelle dit
Bonjour Aurelie,
Je compatis tres sincèrement a votre douleur et a votre peine. Je vous souhaite de tout coeur de surmonter aussi vite que possible ce traumatisme. Quelques pensées que j’ai eu en lisant votre touchant témoignage:
– vous êtes tres abattue émotionnellement car les premiers instants avec votre fille n’ont pas été ceux que vous aviez imaginés, encore moins rêvés. Je pense qu’on reagirait toutes comme ca. Mais un jour cette semaine sera un grain de sable dans la vie de votre fille. Il y aura tellement de formidables moments et premieres fois (ne serait ce que dans sa premiere année de vie!). Personnellement chaque age devient le meilleur moment passé avec ma fille: elle a 20 mois et c’est vraiment la meilleure période ! Sauf que j’ai pensé ca a chaque mois ! (Bon je sais que ce sera pas aussi facile a l’adolescence)
– en attendant vous êtes une battante. Mettre au monde un bebe dans ces conditions, c’est un bel exploit, soyez fière d’avoir survécu a ces épreuves !
– je ne suis pas du tout passée par tout ce que vous avez vécu et pourtant j’ai mis plus d’un an après la naissance de ma fille a me sentir moins fatiguée… donc ca ne me surprends pas que vous n’ayez pas encore récupéré mais ca viendra progressivement.
– pour l’estimation du poids: mon accouchement a été déclenché deux semaines avant terme car il y avait un risque de poids élevé. J’ai appris en cette occasion que plus le poids du bebe était extreme (moins de 2kg ou plus de 4kg) plus la marge d’erreur pouvait être grande et l’estimation fausse donc.
Je vous souhaite bien du courage !
Agnès dit
Bonjour, une de mes amies a eu le même type d’expérience que vous avec sa fille il y a 5 ans. Elle a accouché (enfin césarienne d’urgence) en clinique et a dû être transféré vers un hopital car hémorragie. Je crois qu’elle a perdu 2l. Elle est restée 1 semaine et ça a été compliqué de gérer sa fille ( en plus son conjoint était en rotation 1 mois à la maison/un mois en Afrique même pas là pour l’accouchement). C’est une vraie guerrière qui malgré ses cicatrices, le manque de présence de son conjoint mais aussi de sa famille a fait face. Je crois qu’elle n’avait pas le choix.
Sachez qu’elle a donné naissance à un petit garçon l’an dernier. Je ne vais pas vous dire que l’accoucheemnt était parfait car c’est loin d’être le cas (déclenchement raté, césarienne, péridurale raté). Mais vu son passif elle a été très surveillée et malgré les difficultés, elle était très heureuse de voir son fils et aussi de voir sa fille si contente
Aurélie dit
Bonjour Agnès, merci d’avoir fait partager l’expérience de votre amie qui me semble être une personne très forte malgré son vécu. Je tenais à la féliciter pour avoir tout de même décider d’avoir un deuxième enfant malgré ce qu’il sait passé. Je ne sais pas si pour ma part j’aurai assez de force pour me préparer un jour à revivre tout sa malgré le bonheur que procure d’avoir un deuxième enfant.
Bonne journée à vous.
Aurélie dit
Bonjour Myrtille, merci de m’avoir parlée de votre histoire qui malgré 5 ans reste autant traumatisant..
J’aurai une petite question : Votre fatigue a était présente combien de temps ?
En ce qui me concerne j’ai l’impression que je ne récupérer jamais, plus les jours passent et plus je me sent autant fatiguée.
Je souhaite un joyeux anniversaire à votre petite fille.
Et pleins de courage à vous également.
OLLIER dit
Bonjour
J’ai accouché en Juillet 2020 d’une jolie princesse et malheureusement j’ai vécu aussi une hémorragie de la délivrance, ce ne fut pas aussi grave : 1,5 litres environ, pas de transfu mais injection de fer par perd pour éviter l’anémie et séparation d’1 journée complète. Je m’estime chanceuse.
Après faut prendre du recul se dire que nous avons la chance de pouvoir profiter de nos petits bouts. On vous redonnera pas ces premiers jours mais vous revenez de loin. C’est difficile mais important de se le rappeler.
Ce trauma est à double incidence car il vous touche et touche également votre bébé. Personnellement j’ai découvert la micro kine qui peut vous avez aidé à toutes les 2.
Je vous souhaite des beaux moments maintenant et surtout profitez
Aurélie dit
Bonjour Ollier, tout d’abord je vous remercie pour votre commentaire.
Bien sure qu’avec du recul nous sommes très chanceuse de pouvoir voir nos filles grandir et profiter de chaque moment avec elles. Mais mon vécu reste tout de même dans ma tête est cela est douloureux.
Pouvez vous m’en dire un peu plus sur la micro kiné, je ne connais pas et si cela peut m’aider sa serait l’idéal.
Je vous remercie.
Bonne journée à vous et profiter également de votre fille.
Myrtille dit
Bonjour Aurélie, je comprends parfaitement ce que vous ressentez et votre fatigue qui semble infinie. Cela m’est arrivé il y a exactement 5 ans, l’anniversaire de ma fille est demain. Grosses complications à l’accouchementc césarienne d’urgence, grosse hémorragie, tentatives de juguler par les médicaments et par un ballonet puis dernière chance par opération avec risque d’hystérectomie, réa, séjour long à la mater, pas de possibilité de porter ma fille de out avant 15 jours… 5 ans après je revis encore très souvent cet épisode très traumatisant et je suis encore en deuil d’une seconde grossesse. J’ai une petite fille merveilleuse et je mesure ma chance !
Juste un petit mot pour vous dire que le quotidien va prendre le dessus et une fois l’épuisement passé vous pourrez plus facilement vous concentrer sur votre petite fille en pleine santé. Les blessures resteront mais vous serez forte pour vivre avec. Parlez-en autant que cela vous est nécessaire.
Plein de courage à vous !
Aurélie dit
Bonjour Myrtille, merci de m’avoir parlée de votre histoire qui malgré 5 ans reste autant traumatisant..
J’aurai une petite question : Votre fatigue a était présente combien de temps ?
En ce qui me concerne j’ai l’impression que je ne récupérer jamais, plus les jours passent et plus je me sent autant fatiguée.
Je souhaite un joyeux anniversaire à votre petite fille.
Et pleins de courage à vous également.
Elodie dit
Vous avez vécu des lourdes épreuves bon courage plein de bonheur
Aurélie dit
Merci beaucoup pour votre commentaire. Cela me va droit au cœur.
Michallat dit
Bonjour Aurelie,
D’abord Bravo pour ton témoignage. Moi je n’arrive pas à m’exprimer à ce sujet, pourtant je l’ai vécu il y a 7 ans.
Je serai ravie d’échanger avec toi, nos histoires sont très similaires et ont la même conséquence : pas de frère ou soeur pour mon fils.
Aurélie dit
Bonjour, merci pour votre commentaire.
Je n’arrivais pas à en parler à mon entourage et après avoir lu plusieurs témoignage je me suis dit pourquoi pas raconter mon histoire à des personnes qui ne me connaissent pas.
Et je peux vous assurez que cela m’a fait beaucoup de bien j’ai était comme « libérée » en quelques sortes.
Écrire pour essayer d’oublier, ou du moins écrire pour accepter.
Si vous souhaitez échanger avec moi cela serait avec un grand plaisir.
PS: je ne sais pas si mon premier message vous a était envoyer.