Les futures mariées 2020 et 2021 en ont vu de toutes les couleurs pendant leurs préparatifs. Sylvie fait partie de ces bride-to-be qui ont enchaîné les galères à cause de la crise du coronavirus. Entre reports et couvre-feu, elle a quand même réussi à dire Oui. Voici son témoignage.
{Témoignage} L’enchaînement de galères pour l’organisation de notre mariage
Bonjour à toutes les lectrices du blog
Moi c’est Sylvie et je suis une future mariée 2020 et aussi 2021… bref la crise du coronavirus et ses dommages collatéraux…
Certes, organiser un mariage en pleine crise sanitaire relève déjà du gag mais lorsque les prestataires s’y mettent aussi, on frôle la catastrophe.
A la base, nous devions organiser notre mariage en octobre 2020. En mars, nous avions tous nos prestataires, notre liste d’invités, notre thème de décoration. Nous avions même envoyé un premier Save The Date à nos principaux invités. On peut dire qu’on n’était pas mal niveau organisation, tout ça avec deux boulots prenants et deux enfants en bas âge.
Puis arrivent le confinement et ses incertitudes Nous ne nous laissons pas démonter et nous profitons de cette semi-pause pour affiner nos préparatifs.
Au déconfinement, tous les espoirs sont permis. Mais, semaine après semaine, la situation se dégradant, nous commençons à sérieusement douter de la réalisation de notre mariage dans sa forme initiale. Le DJ comme la salle de réception ainsi que le traiteur nous rassurent : si la situation se dégrade, nous pourrons reporter notre mariage sans frais.
Sans frais tu parles !
Un mois avant la date, nous décidons de reporter notre mariage
Nous sommes mi-septembre et il est évident que nous ne pourrons pas recevoir tout le monde sans risque. Première surprise, les prestataires estiment que l’Etat autorise encore les mariages et décident de garder les arrhes.
Après une guerre des nerfs d’une semaine, un arrêté tombe. Nous n avons encore rien signé prouvant le report, nous conservons nos arrhes mais les relations se tendent avec les prestataires.
Nous devons alors choisir une autre date.
On nous en propose deux en 2021, pas plus : début avril ou fin novembre 2021. Impossible de choisir une autre date. Finalement nous parvenons à négocier un mariage en semaine cet été, nous privant d’une bonne partie des invités.
En octobre 2020, nous choisissons de maintenir notre union civile, en petit comité. J’organise, en cachette, des petites festivités pour surprendre mon mari : location de barnum, repas traiteur, photobooth, décos, quelques invités surprises.
Trois jours avant, le gouvernement annonce un couvre-feu à 21h… débutant le jour de notre mariage. Me voilà annulant le barnum (le loueur adorable, heureusement), le traiteur et nous contentant d’un goûter dans le jardin au lieu du repas de mariage prévu.
La veille au soir, la secrétaire de mairie m’informe qu’ils sont dans l’attente des consignes de la préfecture et qu’ils ne savent pas encore si le mariage pourra être célébré. Finalement, après quelques sueurs froides, nous parvenons à passer devant le maire et à déguster trois chouquettes avant le couvre-feu. Ouf !
Mais les mauvaises nouvelles et les confinements s’enchaînent. Nous finissons par abandonner les préparatifs, persuadés qu’un second report était inéluctable. Finalement, mi-mai, nous apprenons que le mariage pourra avoir lieu dans des conditions « quasi » normales.
Affolement général, on compte les week-ends qu’ils nous restent. Ils tiennent sur les doigts d’une main. Heureusement la famille nous vient en aide.
Nous réinvitons ceux et celles que nous pouvons (je vous épargne les réflexions des vexés d’être prévenus tardivement).
Nous nous réorganisons notre mariage comme nous pouvons
Tous les choix calés avec le DJ ont été perdus par la société d’animation, nous devons tout recommencer, alors que nous n’avons pas le temps. Le prêtre qui devait nous marier sera absent. Son remplaçant, que nous ne connaissons pas, s’en chargera. Aucune de nos baby-sitters n’est disponible le jour du mariage.
Cerise sur le gâteau : à quelques jours de la date, le traiteur nous apprend que la salle sera louée la veille, alors qu’il était convenu avec eux que nous viendrions tout installer à ce moment-là. Ils nous proposent deux options : soit on maintient l’installation et les noceurs de la veille profitent de notre déco (bah voyons !) ou alors nous venons le matin du mariage pour tout installer (nous n’avons, évidement, que ça à faire !).
Bref, ce mariage tourne à la vieille blague et encore ce n’est pas terminé…
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