Mary a changé son enfant d’école et l’ancien établissement a fait un signalement auprès des services sociaux pour violences intrafamiliales. La jeune maman se demande quels sont les recours pour se faire aider car elle a peur que son enfant lui soit enlevé. Voici son témoignage, n’hésitez pas à partager vos réponses en commentaire.
{Témoignage} Quels recours contre les signalement abusifs de violence par une école ?
Bonjour à toutes,
J’ai besoin de coucher des mots sur ce qui m’arrive et j’ai besoin d’aide ! Je ne sais pas si ce blog est l’endroit mais je suis une grande lectrice depuis plusieurs année et j’ai besoin de vider mon sac. Aujourd’hui nous avons appris qu’un signalement de violences intrafamiliales a été fait à l’encontre de ma famille, un signalement purement calomnieux et abusif. Les services sociaux ont été avertis par l’ancienne école que fréquenterait mon enfant. Nous avions décidé de le changer d’école récemment à cause des nombreux manquements constatés au long de l’année écoulée. Il s’avère que l’ancienne professeure qui ne digère pas que mon enfant change d’école et que nous ne nous plions pas à ses techniques pseudo-pédagogiques a alerté les services sociaux sur l’état psychologique de mon enfant.
Enfant déjà suivis et épaulés par une orthophoniste depuis 8 mois et une pédopsychiatre dans le diagnostic d’un trouble autistique cet été, je ne comprends pas en quoi notre enfant n’est pas suivis correctement….
Nous faisons tout ce qui est possible pour notre petit bout, notre situation est plus que stable et mini-nous a changé d’école et s’épanouit « enfin » en milieu scolaire. La différence est vraiment flagrante et nous conforte dans notre décision. Alors comment gérer un tel déversement de rage et une telle mesquinerie de la part de l’ancien bloc scolaire (parce que la direction de l’établissement a participé au signalement ….).
On nous a vivement conseillé de faire appel à un avocat pour supporter nos démarches et nous épauler dans cet engrenage mais la peur que notre enfant soit saisi par les services sociaux nous est insupportable. A la suite d’une convocation très hostile cette semaine au cours de laquelle nous avons du motiver et défendre notre situation familiale, nous sommes dans l’attente. Nous devons attendre que le couperet tombe ou que les charges soit abandonnées …. C’est atroce comme situation.
Alors aujourd’hui j’ai besoin de savoir si des lectrices du blog ont été concernées par des signalements abusifs comme celui-ci, qui sont clairement de la basse vengeance, et s’il y a une « marche à suivre » ? J’ai besoin de vos conseils.
Merci pour votre aide.
Vous souhaitez publier votre histoire ou vos conseils sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Bonjour,
Comment s’est terminé le signalement abusif que vous avez subit s’il vous plait?
Je me.retrouve dans la même.situation.
Merci pour votre aide.
Cordialement.
Bonjour !je risque le signalement car ma fille de 3 ans se déshabille pendant la sieste!Je ne sais pas pourquoi elle fait ça.
Bonjour,
Je vis la même situation que vous,
J’ai trois garçon dont celui du milieu qui présente des troubles autistiques avec tout le suivi qui en découle et l’entrée en urgence en institut thérapeutique en avril à la demande de l’école.
Le petit frère perdant son grand frère de son ecole signale des coups de poings au visage de la part de toute la famille (mon fils ne présente aucune trace et nous sommes anti violence) nous avons toujours tout fait auprès de l’école nous sommes toujours présents toujours fait les déplacements nécessaires lorsqu’ils ne voulais plu de mon fils à la cantine.
Malgré tout ils on fait un signalement avec toi t le processus qui en découle. Nous avons en place tout suivi possible également.
Nous trouvons cette démarche injuste et injustifiée.
Beaucoup trop de parents d’enfants présentant des troubles ou difficultés scolaire sont signalé au procureur ou services sociaux.
Un signalement ne se fait pas à la légère les personnes faisant ce genre de signalement souvent comprendre les conséquences de tout ça : audition en gendarmerie pour chacun des enfants, osculter ion par un médecin légiste en institut médico légal, audition de nouveau…
Tout ça pour vous dire que je vous comprend pleinement ce combat nous le menons aussi. N’hésitez pas nous pouvons échanger à ce sujet avec plaisir.
Courage à vous même si tout ça est difficile il faut rester forte et je sais à quel point c’est difficile.
Vous parlez d’une vengeance mais il y a un autre scénario possible. Votre enfant était mal à l’école (pour raison X ou Y), l’école a commencé à poser des questions et vous n’avez pas réussi à vous faire comprendre, vous avez changé d’école et ils ont peut-être pensé que c’est parce que vous n’aimiez pas leur question et que vous vouliez caché quelque chose. Ils ont alors signalé un problème car c’était leur seul moyen d’intervenir pour protéger votre enfant. Je ne dis pas que c’est ça, on n’a aucun élément mais c’est une possibilité.
Etaient-ils au courant du suivi de votre fils. Et de son épanouissement actuel ? Ca peut être difficile pour eux de se remettre en question ce qui peut créer un blocage. Certaines personnes ne démordent pas surtout s’ils pensent être « moralement » bons.
Si vous n’avez rien à vous reprocher, ils ne pourront pas inventer des problèmes. Ayez foi en vous, c’est un très mauvais moment à passer et j’espère que ça sera vite derrière vous.
Malheureusement, lorsque l’on se préoccupe réellement de l’enfant, même si on est en désaccord avec les parents et que l’on a de vraies préoccupations (et je suis persuadée que certaines personnes du corps enseignant sont dans cette situation) l’information préoccupante ou le signalement ne se font pas, comme le disaient certain-e-s parents du blog, à la légère : ils devraient prendre la mesure de l’impact qu’ils créent sur toute la famille ET sur le long terme, et donc sur l’enfant qu’ils souhaitent ‘sauver’ ou ‘protéger’, avant de faire cette démarche.
Et de nombreuses autres démarches doivent être faites avant d’avoir recours à cette voie-là, qui n’est qu’un dédouanement, une façon de se laver les mains et la conscience en se disant ‘on ne pourra rien nous reprocher’.
Je suis d’accord avec certains articles qui disent que l’IP est dévoyée.
Votre enfant a peut etre eu des propos inquiétants aupres de la maîtresse ?
A mon avis elle ne veux pas vous faire payer le fait que vous changiez d ecole.. moins il y a d élèves qui ont des besoins spécifiques et plus simple est la gestion d une classe.. par ailleurs un signalement n est pas qqch qu on fait à la legere c est toute une procédure. Peut etre que ce signalement n est pas lié à vous mais à un autre membre de l entourage de votre enfant?
Bonjour,
J’imagine bien que la situation doit être très compliquée à vivre… Je n’ai jamais était ciblée par un signalement. Mais j’en ai déjà effectué un. Lors de cette enquête tout le monde a été très étonné du signalement ( même les parents), alors que c’était amplement justifié ! Les faits étaient graves et avérés. Et à part l’enquête sociale, il ne s’est rien passé de plus. Donc si vous n’avez rien à vous reprochez, vous n’avez pas grand chose à craindre selon moi.
Je pense néanmoins qu’il est nécessaire de nuancer vos propos lors de cette enquête sociale.
Vous parlez de « mesquineries » et de « rage ». Mais ne serait-ce pas tout simplement de l’inquiétude ?
Je ne suis pas certaines que le simple fait de changer d’école créé de la rage dans le groupe enseignant. Peut-être étaient ils juste inquiets concernant le développement de votre enfant ? Vous le dites très bien qu’il n’était pas épanoui avant. Je ne dis pas que votre enfant est en danger avec vous, je dis juste que le manque d’épanouissement inquiétait l’école. Et moi je trouve ça plutôt rassurant de voir une équipe à l’écoute du bien être des enfants
Essayez de garder votre calme et exposez aux services sociaux les démarches engagées pour permettre l’épanouissement de votre enfant.
Lorsque l’on est extérieur à une démarche de ce type, on ne se rend compte, à mon avis, ni de l’impact énorme que cela a sur la famille entière, ni, ce qui est plus grave mais tout à f ait banal, du biais cognitif déjà en place à ce moment-là.
Notre société a, depuis seulement quelques centaines d’années, reconnu le fait d’être ‘innocent jusqu’à preuve du contraire’. A cela se conjugue cette espèce de pensée magique qui est : ‘si je n’ai rien fait de mal, il ne peut rien m’arriver’. Comme si on était récompensé quand on fait les choses bien, et que les autres allaient le reconnaître, et qu’on était ‘puni’ ou ‘démasqué’ lorsque ce n’est pas le cas.
Malheureusement, la réalité ne se plie pas à la morale ni à la magie, et la démarche même d’une Protection de l’Enfance n’est PAS de vérifier si l’enfant va mal OU PAS : ils sont DEJA dans une démarche de ‘il ne va pas bien A PRIORI’. C’est un biais cognitif.
C’est une grande chance et une grande avancée que nous ayons ce genre d’institution en place, car c’est une garantie pour les enfants qui sont en réel danger : car en supposant qu’il y a danger pour eux, il ne reste plus qu’à ce qu’il soit avéré pour que les enfants soient immédiatement pris en charge. Et tant mieux.
Mais quid des enfants pour qui ce n’est pas le cas ?
Et quid d’une justice aveugle quand, lorsque l’école signale sa préoccupation, les parents ont a priori tort et l’école à priori raison ?
L’enfant fait alors l’objet d’un resserrement, d’une tension, de protocoles qui peuvent être plus traumatisants pour lui que ce qu’il vit à la base : ce n’est pas une aide qui est apportée à la famille, mais une démarche qui se fait en méfiance de la famille, qui est le repère de base, maltraitance ou pas d’ailleurs, de l’enfant. Faire avec la famille, c’est aider l’enfant sans qu’il ait à choisir entre ses parents et les gens qui veulent l’aider. Le contraire est délétère pour l’enfant.
Quant à la position de l’école là-dedans, elle est extrêmement préoccupante : car on considère que l’IP ou le signalement sont émis par l’Ecole, vue comme une institution et donc nimbée de qualités qui sont souvent plus fantasmées que réelles, avec tout le poids et le pouvoir que cela lui donne, et non comme un ensemble de personnes, humaines -comme les parents-, qui peuvent également croire bien faire et se tromper. Et avoir parfois de mauvaises intentions.
A la différence des familles, pour lesquelles il existe une protection des familles, extérieure et indépendante, qui a le droit de venir dans la famille vérifier le bien-être de l’enfant (et encore une fois, c’est une chance d’avoir ce genre d’institution mise en place pour les cas graves), il n’existe aucune institution indépendante qui a le droit de venir dans l’école vérifier le bien-être de l’enfant sur son temps scolaire sur simple dénonciation anonyme…
L’école bénéficie à la fois de l’aura de l’institution ET de l’impunité que lui donne le manque de contrôle externe, et qui crée un déséquilibre A PRIORI entre l’école et les parents.
Une école qui n’est pas consciente de ce pouvoir et de ce déséquilibre méconnait le mal qu’elle peut faire à une famille et à l’enfant concerné tout en disant ‘croire bien faire’ et ‘faire son devoir’.
Nous vivons actuellement une information préoccupante à l’égard de notre fille de 11 ans parce que l’école n’a pas accepté que l’on pose le mot de harcèlement dans leur établissement, et a préféré le réduire à une simple dispute entre enfant (deux ans, avec toujours la même victime, c’est long comme dispute). Elle a également estimé que si notre enfant dénonçait le harcèlement dont elle faisait l’objet, alors que ce n’en était pas un, c’est qu’elle avait grand besoin d’aide, psychologique notamment, et que nous parents ne prenions pas la mesure de son besoin puisqu’au lieu de soutenir le discours de l’école, nous relayions sa parole à elle. Elle a été traitée de menteuse par ses pairs et a été chouchoutée à outrance par sa prof, ce qui a résulté en une animosité grandissante de la par de ses pairs, et a fini par faire des crises d’angoisse à l’idée de retourner avec ces adultes qui s’occupaient d’elle toute la journée sans jamais la prendre au sérieux. Ce pour quoi nous l’avons sortie de l’établissement avec l’accord d’un médecin.
L’information préoccupante rapportée par l’école portait sur la déscolarisation et l’isolement… Qu’ils ont eux-mêmes créés.
Nous avons, malgré notre relative récente installation dans notre région, recueilli une dizaine de témoignages allant dans le même sens : l’enfant signale, l’école nie, puis se désintéresse au mieux, se retourne contre l’enfant qui aurait eu besoin d’aide au pire.
Merci pour votre lecture.
Courage à tous les parents qui vivent des temps comme celui-là : c’est un traumatisme pour toute la famille, et il serait grand temps qu’un contrôle équivalent à celui mis en place pour les familles le soit au sein des établissements scolaires.
Et que la parole de chacun ait le même poids, pour que le bien-être de nos enfants ne soit pas un enjeu de pouvoir entre adultes.
Bonjour, ce qui serait intéressant c’est de savoir « ce qui a alerté l’école ». Les violences peuvent êtres de nature très différentes, je pense qu’il faut rester vigilent face à ce type de signalement car il y a souvent des raisons valables qui poussent à signaler, il y a peut être quelque chose qui vous a échappé ou alors c’est effectivement une erreur de la part de l’ancienne école. Je ne remet pas en cause votre jugement, je m’interroge seulement car un signalement est quelque chose de lourd qui apporte son lot de conséquences, donc ça me parait léger de faire un signalement sous prétexte que l’enfant change d’école… Vous dites vous même que votre enfant semble plus épanoui c’est que probablement qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. ça vient pas forcément de vous, mais il y avait peut être quelqu’un /quelque chose qui posait problème.. Peut être qu’il faut se demander si quelqu’un d’autre était proche de votre enfant et qui potentiellement à pu lui faire du mal ? (nounou, personne de la famille type oncle, tante etc… ) peut être quelqu’un qu’il voit moins depuis qu’il a changé d’école…
Sinon c’est possible que le soucis vienne de l’école elle même : est ce que l’ancienne école sait que votre enfant a un TSA? Un enfant qui a des troubles autistiques à besoin de cohérence, de rituel, de stabilité… Si le changement d’école est bénéfique alors oui il y avait un problème cependant assurez vous que ce qui préoccupait l’ancienne directrice et l’école ce sont des « symptômes » du TSA et pas autre chose. Et dans ce cas vous avez toutes les preuves qu’il vous faut pour démontrer que l’école n’est pas sensibilisé au handicap et malheureusement je ne sais pas si on peut leur en vouloir ou alors le problème vient de l’équipe en elle même… Peut etre que votre enfant saura vous expliquer le problème ? bon courage
Ce qui est malheureux dans des situations comme celles-là, c’est qu’on se dit que l’école a ‘à priori’ de bonnes raisons de faire ce qu’elle a fait.
Mais comme je le disais sur un poste plus haut, l’aura dont bénéficie l’école en tant qu’institution, l’absence de contrôle extérieur, mais également -et je ne l’ai pas mis plus haut-, le fait que l’école soit OBLIGATOIRE, tout cela permet à l’école de pouvoir ‘se tromper’ sur un signalement sans qu’il n’y ait aucune conséquence pour eux.
D’où le principe de précaution qu’ils peuvent appliquer, précaution dans le sens de ‘il vaut mieux signaler pour rien’ que d’attendre et de ne rien faire, car s’il y a un problème avéré pour un enfant, ils peuvent être responsables.
De plus, normalement dans la justice classique, c’est à la personne demanderesse (qui porte sa plainte devant la justice) d’apporter la preuve de ce qu’elle avance. Or, dans le cas de l’IP ou du signalement, il ne s’agit pas de justice au sens légal du terme : et c’est ici à la personne qui fait l’objet d’une ‘plainte’ de prouver qu’elle n’est pas fautive. Ce qui inverse la charge de la preuve, et qui rend la démarche particulièrement compliquée et biaisée : car s’il est possible d’apporter la preuve qu’il y a un problème, comment apporte-t-on la preuve qu’il ne se passe rien de notable ? Surtout à quelqu’un qui est là parce qu’on lui a signalé que, justement, il pouvait tout à fait se passer quelque chose de notable ?!! C’est là qu’on commence à tomber sur la tête…
C’est donc aux parents, qui n’ont rien demandé (je parle toujours ici des signalements et IP non justifiés, et non de faits de violence avérés), d’apporter la preuve qu’ils font bien leur boulot et que leurs enfants vont bien, au beau milieu d’un signalement qui chamboule tout le monde !
Et tout cela après avoir dû se battre pour sortir leur enfant de la situation dans laquelle il était, sans soutien de l’école.
Et c’est l’école elle-même, source du mal-être de l’enfant, qui, parce qu’elle n’a pas pu/ souhaité se remettre en question, non seulement a laissé à la charge des parents le soin de s’occuper du bien-être de leur enfant à l’école, mais encore les a dénoncé comme potentiels mauvais parents parce qu’ils l’ont fait ! Et c’est là qu’on arrive véritablement dans le domaine de l’absurde : non seulement l’école, qui devrait être un facilitateur, devient obstacle à l’apprentissage et l’épanouissement de l’enfant, mais devient activement hostile lorsque les parents dénoncent cet état de fait et se préoccupent de leur enfant.
Je répète néanmoins que je ne parle que de ce type de cas, et de ce type de personnes dans les écoles. Je ne parle ni des situations réellement préoccupantes pour l’enfant, ni de l’ensemble du personnel encadrant et pédagogique. Ce serait une erreur, une injustice, et cela irait même contre mon propos : de même qu’il n’y a pas qu’aux parents de se justifier, il n’y a pas que des personnes malveillantes ou incompétentes dans les milieux scolaires.
Cependant, le cadre scolaire lui-même, avec, je le répète, cette absence de contrôle extérieur et l’aspect obligatoire qu’il revêt, soit invite des gens de ce type, soit favorise ces tendances chez les personnes y travaillant.
Et à défaut, en être conscient.