Laetitia était heureuse d’attendre un heureux évènement, malheureusement la grossesse n’a pas évoluée. Aujourd’hui elle attend que la fausse-couche se déclenche naturellement sinon elle devra faire une IMG médicamenteuse. La douleur que peut provoquer cette dernière l‘ui fait très peur l’effraie énormément. La jeune femme a très peur et l’attente est compliquée à vivre. Comment faire en attendant ? Voici sa question.
{Question} Vivre l’attente de la fausse-couche jusqu’à, si besoin, l’IMG
Bonjour à toutes,
Je m’appelle Laetitia, je suis mariée et peu après le mariage, nous avons décidé de lancer dans les essais bébé. Sachant que tomber enceinte peut prendre du temps, je ne me stresse pas. J’arrête la pilule contraceptive et attends sagement. Vu que mes règles ne reviennent pas tout de suite, au bout de quelques semaines, je commence à prendre ma température pour calculer mon cycle. Et… 2 semaines plus tard je fais un test de grossesse positif. Wouha on peut presque dire que ça a marché du premier coup, c’est magique !
Commence l’attente du rendez-vous de l’échographie de datation
Au début je n’ai pas vraiment de symptômes de grossesse, puis je commence à avoir seulement des crampes dans le bas du ventre. C’est là que je commence à me poser des questions. Est-ce normal ? Sur internet certains sites disent que oui, mais la majorité dit que non, ce n’est pas normal de n’avoir que ça comme signe de grossesse. Ma généraliste ne semble pas tiquer quand je lui en parle donc j’essaye de me rassurer. Tout va bien.
7 semaines et 6 jours d’aménorrhée, j’ai rendez-vous chez le gyneco. Ça y est, je vais rencontrer le petit bout. Sauf que… Après avoir regardé attentivement l’écran le verdict tombe : il y a bien le sac de grossesse, la vésicule viteline mais… Pas de bébé. Le gyneco me donne la photo de l’échographie et dit qu’il ne peut pas se prononcer.
Soit la grossesse n’évolue pas dans le bon sens soit elle est plus jeune que calculée. Résultat : nous nous donnons rendez-vous dans une semaine pour voir l’évolution.
Je suis persuadée que c’est fini vu le peu de rapports sexuels que j’ai avec mon mari, je suis certaine que la grossesse ne peut pas être plus récente que ce qui est calculé. Lui me dit que les spermatozoïdes peuvent vivre 5 jours donc qu’on ne sait jamais et qu’il faut garder espoir. On regarde la photo et on voit deux boules donc on se demande quoi.
Une semaine plus tard mes craintes se confirment. Soit c’étaient des jumeaux, soit ça évoluait mal et… C’est la deuxième solution.
Et maintenant ? Je dois attendre l’expulsion
D’après le médecin, l’idéal c’est que la nature fasse « bien » les choses. Donc moi qui avait peur de voir du sang quand j’allais aux toilettes, maintenant je n’attends plus que ça… Je suis enceinte sans l’être. Et je ne peux pas avancer ni tourner cette première page parce que je dois juste attendre que ça se finisse naturellement. Ça peut mettre 2 semaines m’a dit le médecin. Et si d’ici là mon corps n’a rien expulsé, il me prescrira un médicament parce que le curetage peut apparemment être dangereux pour une fertilité future. Et ça me fait peur car j’ai vu de nombreux témoignages disant que l’IMG médicamenteuse fait vraiment extrêmement mal. Je n’ai dit à personne que j’étais enceinte donc je garde tout pour moi mais par moment c’est compliqué.
Avez-vous vécu ça ? Comment avez-vous fait pour l’attente ?
Merci pour vos réponses.
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Laura dit
Bonjour,
Suite à la découverte de l’arrêt de ma grossesse, j’ai pris des médicaments pendant 2 jours, pour provoquer l’expulsion de l’embryon.
Dans mon souvenir, ça n’était pas réellement douloureux physiquement. Mais le médecin m’avait prescrit du tramadol comme antalgique.
C’était surtout difficile psychologiquement. Nous nous étions déjà projetés avec cet enfant à venir.
Ça m’a fait du bien de parler de cette fausse couche lorsque j’avais un peu « digéré » les choses.
Tout peut paraître injuste dans ces moments et c’est le cas !
Aujourd’hui, je suis la maman de 2 enfants en bonne santé. Alors je te souhaite plein de courage !!
Viviane dit
Ce n’est pas une IMG puisque la grossesse est arrêtée.
Boubou dit
Bonjour,
Je te souhaite beaucoup de courage pour cette épreuve difficile. J’ai vécu une situation très similaire à la tienne : première grossesse très rapide, mais lors de l’écho à 8 SA il n’y avait plus d’embryon. Mon corps a mis 2 semaines de plus avant de l’expulser naturellement. Ces 2 semaines d’attente ont été très dures psychologiquement. Heureusement que c’était pendant un confinement et que je télétravaillais car je ne sais pas comment j’aurais eu la force d’aller au travail… L’expulsion s’est faite chez moi un soir, j’ai eu des contractions, pas agréables mais pas trop douloureuses, c’était gérable. Le problème dans mon cas c’est que j’ai perdu énormément de sang, et j’ai commencé à perdre connaissance au bout d’un moment donc mon mari a appelé les pompiers qui m’ont amenée aux urgences.. Mon gynécologue ne m’avait malheureusement pas du tout informée de ce qui allait se passer donc j’ignorais que ce n’était pas normal de perdre autant de sang. Si je te raconte tout ça c’est pour te prévenir qu’il faut être vigilante. Si tu perds beaucoup de sang, ne tarde pas à aller aux urgences. Pour la douleur physique, dans mon souvenir en tout cas elle était tolérable et surtout elle s’est arrêtée immédiatement à la fin des contractions, c’est la douleur psychologique qui était très dure. J’ai beaucoup parlé de ma fausse couche dans mon entourage : famille, amis, collègues… C’est ce qui m’a aidé à remonter la pente. J’ai réalisé combien cette douloureuse épreuve était fréquente.
Et puis on a vite repris les essais bébés, et juste après mon retour de couche, je suis retombée enceinte (5 semaines pile après ma fausse couche) ! J’ai beaucoup stressé le premier trimestre, mais j’ai finalement eu une très belle grossesse, un bel accouchement et un bébé en parfaite santé arrivé pile pour noël !
Je te souhaite plein de courage, essaye de parler de ce qui t’arrive pour ne pas tout garder pour toi, et puis je te souhaite aussi un magnifique bébé arc-en ciel quand tu te sentiras prête.