Emma a accouché il y a quelques jours et rien ne s’est passé comme prévu. D’une grossesse de rêve, elle est passée à un accouchement déclenché qui termine en césarienne code rouge. Heureusement tout termine bien. Voici le témoignage de la jeune maman.
{Témoignage} Je ne m’attendais pas à vivre un tel accouchement
Bonjour à toutes les mamans et les futures maman,
J’ai moi aussi accouché, ça y est. Ça s’est passé dimanche dernier. J’arrive au rendez-vous de contrôle du terme de ma grossesse, on commence le monito à 15h40 dans une salle d’auscultation. Le capteur a parfois du mal à capter le cœur de bébé, alors la sage-femme fait durer le monito. Je vois sur l’appareil des pertes de signal, puis ça reprend, une baisse du rythme cardiaque à 80 puis ça remonte à 140, ça stagne, après ça monte à 170 : je comprends quelque chose cloche.
La sage-femme vient me voir en me disant qu’elle va faire une échographie pour savoir si j’ai encore assez de liquide car ça pourrait expliquer l’arythmie. Au final, la poche des eaux s’est fissurée y’a plusieurs jours mais je ne me suis rendue compte de rien. Je culpabilise mais la sage-femme me rassure au cours de l’examen en me disant qu’elle-même à ma place serait sûrement passée à côté. Il est à peu près 17h30 lorsque l’on m’installe dans une autre salle, qui cette fois est une salle de pré-travail.
Le monito montre la même chose : l’arythmie continue et cela devient inquiétant pour bébé.
A 18h40 on m’explique qu’on va me déclencher l’accouchement
On me donne un premier cachet de prostaglandine. On me remet sous monito pendant 2 heures pour vérifier comment bébé réagi, puis on me met dans ma chambre en attendant que l’accouchement s’enclenche. Je ressens de petites contractions mais pas suffisantes pour que ce soit le « vrai » travail.
De 21h à 23h après un deuxième cachet je peux manger et bouger et je dois retourner faire un monito de contrôle. Pendant ce temps les contractions augmentent. Arrivé 23h, le monito s’emballe, les contractions sont trop violentes pour bébé qui ne les supporte pas. D’un coup la pièce se rempli de monde. Le médecin revient, je vois à sa tête que c’est grave, je me mets à trembler et j’entends quelqu’un à côté de moi dire « préparez le bloc pour une césarienne avec code orange quoique code rouge avec anesthésie générale.
Tout le monde s’active, on me déshabille, on me mets une blouse. J’ai à peine le temps de faire un bisou à mon mari et d’avoir un moment de lucidité pour lui dire « tu seras le premier de nous deux à voir notre fille, prends soin d’elle pendant que ne je serai pas là, je reviens vite ».
Il est minuit 15 ou 20 peut-être quand j’arrive au bloc opératoire. C’est une fourmilière. Ils mettent le champ opératoire en place, on me prévient de l’injection de l’anesthésiant, je ne me sens pas partir. Je me réveille il est presque 2 heures du matin.
Je vois deux personnes un peu plus loin, la première chose que je demande c’est comment va ma fille, on me répond qu’elle va bien. Je suis soulagée de cette bonne nouvelle, je veux la voir, mais on me répond que ça ne sera pas avant 2h30. Elle est née à minuit et demi. Une fois que je retourne dans la chambre et qu’on amène ma fille c’est le soulagement. Nous sommes toutes les deux en bonne santé.
Ma grossesse s’est très bien déroulée, je n’ai eu aucun problème de santé, tout s’annonçait bien pour l’accouchement. Je m’attendais pas à cet enfer, cette angoisse de ne pas me réveiller ou qu’elle ne survive pas à l’opération…
Bon courage à toutes les mamans qui vivent ce traumatisme sans y être préparées.
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