Elodie était enceinte de 5 mois lorsque son mari a décidé de les abandonner. Voici son témoignage.
{Témoignage} Abandon du papa durant la grossesse : comment y faire face ?
L’histoire que je souhaite raconter est celle d’Elsa, ma fille de presque 6 mois, et la mienne. Mon envie de témoigner est motivée par le fait que ce que nous avons vécu toutes les deux n’est peut-être malheureusement pas un cas isolé, mais surement bien trop peu évoqué. Elsa fait aujourd’hui mon bonheur, et je mesure chaque jour la chance que j’ai de l’avoir en pleine santé, après ce que nous avons traversé.
Après 8 ans de vie commune, quelques mois à peine de mariage, et 5 mois de grossesse le papa de ma fille m’a fait asseoir sur le canapé pour me dire qu’il allait partir, n’ayant plus de sentiments pour moi et m’ayant trompé. Ce fut un choc terrible et, sur le moment, je n’ai pas réalisé l’ampleur de ce qui allait suivre. Nos relations ne s’améliorant pas, je n’ai pas eu d’autres choix que de terminer ma grossesse seule et déménager à 6 mois de grossesse, afin d’accueillir ma fille dans l’environnement sain qu’elle méritait.
Je suis alors passée par tout un tas de sentiments : j’ai d’abord connu des moments où je ne voulais plus de ce bébé qui était en moi, mais je culpabilisais aussitôt de pouvoir penser cela ; j’ai pleuré tellement fort que j’en avais du mal à respirer et que mon bébé bougeait dans tous les sens ; j’ai terriblement manqué de tendresse et d’attention de la part de l’homme avec qui j’avais conçu cet enfant ; je me suis torturée l’esprit à essayer de comprendre comment il était possible d’abandonner et ne plus aimer la femme qui porte son enfant si soudainement…
Bizarrement, et malgré tout cela, j’ai finalement réussi à me reprendre rapidement et à garder un état d’esprit relativement positif. J’ai développé une sorte d’instinct de survie et de protection envers ma fille, et j’ai senti qu’elle me donnait de la force en retour pour garder la tête hors de l’eau. J’ai donc continué à m’occuper de nous : manger équilibré (après une semaine de perte de poids suite au choc et à la violence de l’annonce), aller à tous les rendez-vous médicaux et aux cours de préparation à l’accouchement avec un proche, rester très entourée de ma famille et de mes amis. J’ai aussi pris des cours de yoga prénatal, ce qui m’a personnellement énormément aidé à me canaliser et à profiter d’instants privilégiés et précieux avec mon bébé. Rapidement, j’ai informé mon travail de la situation, et tout un élan de solidarité s’est mis en place pour m’aider. J’ai été très émue de ce soutien général, mais j’ai également dû gérer un ascenseur émotionnel de tous les instants : je me sentais épanouie auprès de mes proches, mais j’avais par ailleurs un fort sentiment de solitude face à des moments clefs de la grossesse, comme lorsque je sentais le bébé bouger, par exemple, et que le principal intéressé n’était pas à mes côtés pour le partager…
Le père de ma fille a été présent à l’accouchement car je lui ai demandé de venir, je ne me voyais pas vivre ce moment seule. Cela a été une étape psychologiquement très compliquée, car j’avais déjà l’impression qu’il m’avait volé une fin de grossesse heureuse et j’ai eu du mal à gérer mes émotions face à un moment de vie où nager dans le bonheur parait évident, mais où je n’y arrivais pas étant donné le contexte : comment profiter pleinement de cette naissance alors même que le papa ne m’aimais plus et m’avait lâchement abandonné enceinte quelques mois plutôt ? Comment faire pour apprendre à être mère seule ? Allais-je réussir à aimer ma fille malgré tout ?…
Je pense qu’un des moments les plus durs, et dont je me souviendrai toute ma vie, a finalement été après l’accouchement, sur mon lit d’hôpital, le berceau du bébé à côté, le père de ma fille sur un siège en face, j’ai fondu en larmes, il m’a regardé de loin, sans rien dire. Etant épuisée après une césarienne d’urgence, vulnérable, et en ayant besoin, je lui ai demandé un câlin qu’il est venu me donner mais sans en avoir réellement envie. A ce moment-là j’ai compris que je ne verrai jamais dans ses yeux l’admiration que je méritais pour avoir mis au monde sa fille et que je devrai faire le deuil de la famille dont je rêvais.
En plus de m’avoir volé une fin de grossesse heureuse, le père de ma fille m’a donc aussi volé des premiers moments de vie sereins auprès de mon bébé.
Aujourd’hui, même plusieurs mois après l’accouchement, j’ai une très forte colère qui éclate et certaines réalités m’arrivent en face maintenant seulement, comme si j’avais été anesthésiée pendant la grossesse. J’ai parfois même l’envie que ma fille revienne dans mon ventre, afin de ne pas avoir à la partager avec son père qui ne la mérite pas. Ce contre coup n’est pas à négliger car il arrive sans prévenir. C’est important de le prendre en considération, de l’affronter et de se faire aider. J’ai été suivi par un psychologue durant ma grossesse et je continue actuellement, car il y a désormais tout un aspect psychologique sur lequel je dois travailler pour comprendre et gérer ces émotions, parfois inattendues, parfois chargées de culpabilité.
Je pense que le premier pas vers la guérison de ce traumatisme est de reconnaître qu’il s’agit d’une épreuve, de tout faire pour se donner les moyens de la surmonter et de transformer la colère qui en a résulté en énergie. C’est la raison pour laquelle à l’heure actuelle, j’ai décidé de faire de mon histoire un réel combat : j’ai l’envie et le besoin de partager mon vécu en témoignant, de m’engager auprès de femmes vivant des situations similaires et de leur apporter le soutien que j’aurais aimé trouver lorsque j’étais enceinte et que le papa nous a abandonné. J’ai des projets d’implication dans des associations et j’aimerais, à terme, créer ma propre association car il n’existe pas beaucoup de structures adaptées.
Pour le mot de la fin, j’ai envie de mettre l’accent sur l’incroyable et exceptionnelle force de protection que nous trouvons en nous lorsque nous sommes enceintes face à un événement compliqué, et dont je n’imaginais personnellement pas la moindre existence. C’est quelque chose de très beau et un lien très particulier avec le bébé avant même sa naissance, et cela personne ne pourra le voler.
Merci à Elsa, ma fille, de m’avoir donné tant de force nous irons loin toutes les deux
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Mylène dit
Bonjour à tous. J’ai hésité à écrire ce message mais je pense que ça peut me faire du bien d’écrire mon histoire et peut être en aider certaine.
Je suis actuellement enceinte de 8 mois et je suis seule. J’ai quitté le père de mon enfant il y a plus d’un mois et demi après 6 ans et demi de relation. Il m’a trompé, il a une relation avec sa cousine. Ca a été un choc pour moi. Cette grossesse était désiré, il était très impliqué d’ailleurs jusqu’à que cette femme rentre dans sa vie, quand j’étais à 5 mois de grossesse. Il c’est éloigné de moi, j’étais impuissante, je n’avais aucune explication, nous avions beaucoup de conflit et il a eu des mots très dur. Tout mon deuxième trimestre de grossesse a été désastreux pour moi. J’ai commencé une dépression, je n’arrivais plus à m’alimenter et je culpabiliser de faire du mal à mon bébé. Il me détruisait à petit feu sans la moindre culpabilité. Toute cette période j’ai vécu dans le mensonge et la manipulation. Heureusement j’ai pu avoir le soutien de ma famille et mes amis, qui sont présent au quotidien pour m’aider à me relever. Mon fils me donne une force inimaginable, je dois me battre pour lui. A l’heure actuelle je n’ai plus de contact avec le père. Il vit son histoire avec sa cousine qui elle même a un enfant, il s’occupe de cet enfant comme s’il était le père. Cette situation est très malsaine. Je ne sais pas si il reconnaîtra mon enfant, et une part au fond de moi aimerai qu’il ne le fasse pas. Je préfère que mon fils grandisse sans père plutôt qu’avec un père ignorant. J’ai envie de préserver mon enfant des actes de son père, je le trouve trop instable mentalement.
A l’heure actuelle, psychologiquement c’est les montagnes russes. J’appréhende beaucoup ce qui va se passer après la naissance de mon enfant, mais j’essaie de rester positive. Je sais qu’avec mon fils on aura une relation encore plus forte. Courage à toute ces femmes qui vivent des situations délicates. Des situations pour lesquelles nous sommes jamais préparées, surtout pendant une grossesse où tout devrai être rose. On ne parle pas assez de ce genre de chose et lire vos témoignages m’a permis de me sentir moins seule, alors merci pour ça. Je vous souhaite un bel avenir avec vos enfants, beaucoup de bonheur, la roue tourne un jour où l’autre.
Boo dit
Bonjour,
J’étais dans le même cas il y a plus d’un an. On s’est marié en juillet 2019 je quitte tout pour le suivre près de chez lui (démissionne de mon cdi, quitte ma maison et mon confort), je tombe enceinte rapidement, il ne s’intéresse pas à l’enfant et pire encore me fait la misère avec l’aide de sa mère et son père. Personne dans leur famille n’est content à l’annonce de ma grossesse. A 5 mois, un soir lors d’une dispute il m’insulte, me rabaisse et me dénigre totalement en présence de sa mère qui n’hésite pas à rajouter des couches. Le lendemain, ma belle mère de demande de partir parce que son fils ne souhaitait plus faire sa vie avec moi.
Je suis rentrée chez mes parents, et après ça il n’a plus pris de mes nouvelles ni de l’enfant. J’ai accouché seule, je lui ai annoncé par message la naissance de notre fille, bien entendu il avait bloqué mon numéro. J’ai du passé par mon frère mais il ne m’a pas appelé pour autant pour décider du nom de l’enfant. Je n’avais aucun papier d’identité le concernant malgré le fait qu’on était civilement marié. Il avait en sa possession l’acte de mariage, le livret de famille. Il ne m’a rien envoyé, à part un cheque de 400€ deux semaines après la naissance. Il a fait la demande de divorce officiellement 1 mois après la naissance de ma fille sans prendre de ses nouvelles. Je lui ai envoyé des photos et demandé s’il souhaitait la rencontrer, je suis restée sans réponse de sa part.
Aujourd’hui il souhaite partager l’autorité parentale et souhaite que l’enfant porte son nom de famille chose que je refuse, « les absents ont toujours tort ». Ma fille va bientôt avoir 1an et elle n’a toujours pas rencontré son père. Cependant, nous sommes toutes les deux très heureuse ensemble. C’est un don de Dieu, j’en tombe amoureuse chaque jour un peu plus.
J’ai depuis l’année dernière retrouvé un CDI, je suis finalement stable financièrement et psychologiquement même si j’ai encore un peu de rancœur envers lui et sa famille.
Malgré la difficulté au début, on fini toujours pas trouvé la force de se battre pour notre enfant. Voilà pourquoi il n’y a personne qui puisse aimer un enfant plus que sa mère.
Courage aux mamans qui sont dans des cas similaires.
Elle dit
Bonjour
Mon ex conjoint qui avait un désir d’enfant comme moi a pilé net au moment de l’annonce de ma grossesse, non prévue. Cela a été » avorte , on en referra un dans 6 mois »… Euh…..
On apprend parallèlement que vu mon âge et mes antécédents, j’étais à risque de ne peut être pas pouvoir le garder et de ne peut être plus pouvoir en avoir après…. Vu mes soucis de santé, il était très présent au début de la grossesse, aux petits soins. Il s’est excusé de sa réaction en disant qu’à l’époque, on ne savait pas qu’il y aurait des soucis médicaux et un risque pour plus tard. Puis un mois après l’annonce , il m’a dit » ….je ne peux pas…. » .Et c’était la fin de notre histoire.
Il m’annonce à ce moment là que ses parents ne veulent pas être grand-parents et avaient menacés de le renier si jamais ils e reproduisait… Ce que j’ignorais totalement … et lui, il m’avait toujours dit qu’il voulait un fils, qu’il voulait que son fils s’appelle John comme son grand-père et que ça, c’était un dealbreaker. Il avait 40 ans et moi 38. On était ensemble depuis un an.C’était une histoire partie pour du long terme. Un gars posé, une famille « bien » avec des valeurs familiales.
Je n’ai pas pu me résoudre à avorter… Je voulais être maman. Mais je me sentais si coupable de lui « imposer » cela. J’ai pris RDV en planning et je lui ai demandé de m’accompagner… il a dit que c’était « trop intime ».. puis après que j’eu insisté, a accepté de le faire… Mais sa réaction m’a glacé. Je n’ai pas pu me résoudre à avorter pour un homme qui trouvait trop intime de m’accompagner à une premier rdv en planning pour que j’avorte à sa demande.
Il a été présent en filigranes tout au long de ma grossesse. Nous avons choisi le prénom du bébé, la crèche, il se projetait un coup et un autre coup, disait qu’il ne savait pas… puis se reprojetait et puis reprenait des distances. On a rêvé notre bébé ensemble. On a rit ensemble. On a discuté de ce que nous voulions lui transmettre. Il m’a rassuré quand mon ventre a commencé à pointer et que cela m’angoissait. Il a fait les courses quand je ne pouvais pas porter, on discutait des 2 , voire 3 heures au téléphone quasi tous les jours. Mais on ne se voyait que rarement. A un moment, lasse de son ambivalence, je ‘lai invité à « nous laisser ». Il a juré trois fois qu’il voulait connaitre et reconnaitre son fils et qu’il ne voulait pas me laisser me débrouiller seule avec… Il parlait de jours où il pourrait le prendre à la crêche.
On a été à la commune pour une reconnaissance anticipée de paternité. Qui ne s’est pas faite parce que son divorce n’était pas encore transcrit dans l’état civil bien que prononcé et qu’il ne voulait pas que son ex ( qui vit aux USA depuis 2ans et dont il est séparé depuis 3 ans )en profite pour augmenter la mise financière…. ( moi je pense qu’il ne voulait pas qu’elle en profite pour informer ses parents à lui…). Il s’est excusé tout plein de ne pouvoir le faire et a promis de le reconnaitre au plus tard lors de la déclaration de naissance 14 jours après sa naissance.
Il refusait d’annoncer ma grossesse à sa famille, que par ailleurs je connaissais bien et qu’on fréquentait en tant que couple….Je ne voyais pas comment il pouvait s’investir en le cachant à ses parents dont il est très proche et qui vivent à 5 kms de chez moi.
C’est moi qui ai du l’annoncer à ses parents, par courrier… Il a paniqué. J’ai été là pour lui, à l’apaiser, à le rassurer qu’ils ne l’abandonneraient pas ( je disais en rigolant qu’ils allaient préserver leur unité familiale sur mon dos en me traitant de mauvaise…j’ai mal d’avoir eu raison) .
Sa mère a été d’une méchanceté crasse…. tout était de ma faute et j’aurais du avorter, en résumé… et j’aurai du savoir que son divorce n’était pas transcrit et donc avorter car ça, ce n’était pas possible!!! Mère qui par ailleurs en d’autres temps mangeait dans mon assiette au restau en me disant » ah… tu es de la famille maintenant, chez nous quand on mange dans ton assiette, c’est que tue s de la famille, donc tu es des notres… » Et qui n’a plus jamais voulu me parler après « la rupture » avec son fils, car j’avais cherché son soutien à l’annonce de ma grossesse et de leurs positions de parents , histoire de confirmer les dire de mon ex. Mais elle ne m’a jamais répondu et a appelé son fils pour demander ce que je voulais… . D’ailleurs, sa lettre de réponse à la mienne, elle l’a écrit par mail, l’a transféré à son fils qui me l’a transmise.
On a été confiné et je l’ai vu devenir plus en plus passif agressif, à se faire prier pour X ou Y….Au moment de mon anniversaire qu’il ne me l’avait pas souhaité parce que j’étais son ex et qu’il ne voyait pas pourquoi il souhaiterait son anniversaire à une ex… après avoir discuté 3 heures au téléphone la veille à rire de nos bons souvenirs.
Je le voyais essayer de se construire un histoire de « harcèlement ». Sauf que je ne le harcelais pas, je lui demandais de se positionner par rapport au bébé parce que je ne voulais pas de crise au moment de mon accouchement ni dans le post partum. Je voulais que les choses se règlent avant. Et lui me répondait » je ne sais pas… je ne veux pas partir… je veux être là…quand je le prendrais dans les bras…. » Et moi j’insistais pour qu’il se positionne … Il était d’accord pour monter les meubles de la chambre de bébé depuis le début, puis il me l’a reproché en disant que je ne lui laisse jamais la paix…Aujourd’hui, il raconte sans à qui veut l’entendre que je l’ai harcelé, forcé….
A un moment, à l’hôpital, ils demandaient de laisser le nom d’une personne de confiance pour les enfants à naitre au cas où on étaient séparés pour covid ou autre. Je l’ai appelé, il m’a dit » oui, mais s’il a des personnes pour lui rendre visite au cas où ( parlant de ma cousine qui vit à 50 km de chez moi) pourquoi veux tu que j’y aille? « … » je ne veux pas prendre le risque de contaminer mes parents si je dois le voir »… Puis il a demandé un temps de réflexion… et a « oublié » de me rappeler pour me donner sa réponse.
10 jours avant mon accouchement, j’ai essayé de le contacter pour et il m’avait bloqué. Il m’a débloqué à 3 h du matin pour m’envoyer des photos de lui enlaçant et embrassant sa nouvelle amie. Puis plus rien. J’ai eu ces images en flash dans ma tête pendant des jours et des jours… j’étais sidérée, je n’avais pas de larmes.
Mon fils est né 1 semaine avant terme après 30 heures de travail et une césarienne en urgence.
J’ai accouché en confinement. Seule. Ma mère était bloquée à l’étranger. J’ai fait un solide babyblues dès le 2 ième jour post partum. Je n’ai pas eu de montée de lait. Mes amis se sont organisés pour être là dès ma sortie de maternité. A dormir chez moi, à cuisiner pour moi, à me déposer des petits plats.. L’épouse de mon frère a pu venir 3 semaines , de l’étranger. Je n’ai pas été seule avec mon bébé pendant tout le premier mois, et c’est une vraie chance, vu ce que je traversais. J’ai stimulé ma lactation au tire lait pendant 3 semaines… et j’ai pu allaiter mon petit exclusivement après cela.
Je lui ai annoncé que j’avais perdu les eaux et que j’étais en travail. Puis la nouvelle de la naissance de notre fils, je n’ai pas eu de nouvelles. J’ai envoyé un faire part à ses parents, je n’ai pas eu de nouvelles.
Au mois d’aout dernier, soit 2 mois après la naissance de notre fils, il m’envoie un message, m’accusant de lui faire des dizaines d’appels masqués, ce que Dieu merci, je n’ai jamais fait, même pas une fois. J’ai envoyé un message demandant une discussion, rien.
La dernière conversation que nous avons eu date d’avant son message photo, une dizaine de jours avant mon accouchement où il me disait de bien sur le prévenir de l’accouchement et qu’il reconnaitrait le petit au moment de la déclaration de naissance, sans faute. Il me disait » j’ai dit que je le ferai, je le ferai… ».
Notre petit a aujourd’hui 6 mois. Il est juste adorable, un amour de bébé, décidé, curieux, rieur… Il porte en second prénom le prénom de John. Je n’ai pas pu me résoudre à en changer.
Plus le temps passe, plus je réalise que je n’aurais probablement jamais de nouvelles de son père. Je commence à être si en colère, et si triste. Cela fait un mois que je sors de ma sidération par rapport à lui.
Bizarrement, pendant ma grossesse, je planais. Ou je pense que je me protégeais. J’ai vécu tout cela comme une fleur. A peine 2 ou 3 insomnies. J’ai perdu 15 kilos tout au long de ma grossesse, ce qui pour les obstétriciens étaient une bonne chose vu que j’étais en surpoids et à risque de plein de crasses que je n’ai pas faite.. Mais j’étais heureuse d’être enceinte. Heureuse de communiquer avec mon bébé, de jouer avec lui. J’étais épanouie. Je me sentais belle.
J’ai l’impression que quand j’ai 30 secondes pour respirer dans le quotidien d’une maman seule avec un enfant en plein crise du covid et confinement, je me sens piégée. Je dois changer de boulot car je bosse trop loin de chez moi et je n’ai aucun relai familial pour la garde et pour le récupérer à temps à la crêche . Je paye des sommes de dingue pour le faire garder quand je travaille en attendant une entrée en crêche. Financièrement, je ne peux pas m’en sortir à ce rythme là.
Parfois, je me fais la réflexion qu’il avait raison finalement, un enfant c’est du temps, de l’argent et de l’énergie. Dans quelle folie me suis je lancée, toute seule, si seule. Alors que c’est sa défection qui me laisse si seule.
Je suis anxieuse, perfectionniste et je dois cacher le gros cratère que j’ai dans le coeur et qui saigne et qui saigne.
Parfois le soir, me viennent des bribes de notre vie ensemble, de notre histoires , nos rires, la tendresse et j’ai mal, si mal… comment a t il pu? m’abandonner? nous abandonner? me mentir ? me trahir? comment a t il pu? quand je pense à des mots qu’ils disaient, son rire quand il parlait d’avoir un enfant, la tendresse partagée dans un couple… comment a t il pu? Je suis éreintée, sans possibilité de me reposer et j’ai ces souvenirs qui me harcèlent et me harcèlent…. comment a t il pu?
J’ai peur pour mon petit qui est métis et qui porte le nom de sa mère…peur pour son avenir, peur qu’il ai des problèmes d’identité, des problèmes liés au rejet qu’il subit sans le savoir… comment peuvent ils? Mon fils n’est coupable de rien, responsable de rien…. comment peut on le détester?
Je vois un psychologue, heureusement, mais cela n’enlève pas la douleur. Ma famille est hypersoutenante mais nous sommes tous éparpillés à travers le globe, ça reste du soutien moral.
J’adore mon petit, je déteste ma vie.
J’enrage contre cet homme , contre sa légèreté, son irresponsabilité, sa couardise, sa séduction mensongère.
J’ai mal à mon cœur de femme et de maman.
Elle
Nathalie dit
Bonjour. Je suis intéressée par ce temoignage car j’ai vécu une situation similaire. Mon mari m’a annoncé son départ 1 mois après mon accouchement. Je cherches à contacter des personnes ayant vécu les mêmes choses, et même des associations. Pourrait on entrer en contact svp?
Merci d’avance
Nathalie.
Laura dit
Bonjour
Mon mari m’a laissé quand m’a fille avait 2 mois et après 1 an de mariage
Si vous souhaité échanger avec moi
Isaure dit
bonjour a tou(te)s, je vis une situation similaire. A l’annonce de ma grossesse et après plus d’une dizaine d’années de relation, mon compagnon a littéralement perdu pieds. Sa vie était selon lui finie, je devais donc avorter. Chose que je n’ai pu faire. J’etais a ses yeux et aux yeux de son entourage devenue une « égoïste » qui ne pensais pas à mes enfants. Sa famille s’en est mêlé, il a contacté les proches pour me faire changer d’avis. Puis, me pensant « toute puissante » il m’a Fait vivre l’enfer au niveau psychologique, me traitant comme une étrangère, voire une ennemie.
Je suis littéralement dans l’oeil du cyclone, les enfants sont très affectés de la situation.’il dit depuis 5mois qu’il me quitte mais ne prend pas de réelles dispositions et moi, pendant ce temps, je souffre. Cette semaine j’ai craqué, je suis arrêtée. Je me sens très seule et particulièrement angoissée. J’aimerais pouvoir dialoguer avec des femmes ayant vécu des choses similaires.
Force à vous toutes et à vos petits.
Guimet dit
Bonjour,
Comme nous comprenons votre solitude… j’ai vécu une période très difficile également. Mon témoignage est affiché certainement plus bas. À l annonce de ma grossesse mon conjoint ma quitté, ignoré… et puis quelques mois plis tard les choses sont rentrées plus ou moins dans l ordre. Ma fille est née en octobre 2018, il fût l homme le plus heureux… mais pour moi, avec la fatigue et les nuits blanches en plus, la vie n étais pas toute rose, je n arrivais pas à lui pardonner toute cette souffrance. Nous nous sommes de nouveau séparé. Enfin pour écourter un peu, nous nous sommes retrouvés l été 2019, plus amoureux que jamais et j’ai décidé de tirer un trait sur ce passé et d arrêter les reproches. Aujourd’hui, nous sommes pacsés, nous avons une maison ensemble et ma fille à 2 ans. Gardez espoir! J étais choquée, je ne comprenais pas quel était cet homme que j avais tant aimé et pourtant… je vous laisse mon adresse mail pour échanger. Kinsiguimet@yahoo.fr.
Maria dit
Bonjour,
Je vis une situation plus que similaire. La différence est que je suis en Afrique.
Mon mari était rentré de l’Europe en mars passé,nous avions déjà beaucoup de difficultés dans notre couple qui est juste récent de 2 ans en septembre dernier.
J’avoue que je l’aimais énormément et et ne souhaitait qu’il me comble d’amour.Mais il a d’abord un problème de confiance qui créait déjà beaucoup de problèmes entre nous,joint à son immaturité malgré son âge 31.
A son retour sur le pays,nous avons vécu 3 mois ensemble où il s’est avéré qu’il me manquait littéralement de repect,j’ai appris ma grossesse en ce début de mars…Tout ce que j’attendais de lui est le soutient nécessaire et toute la tendresse.C’est notre premier,je pensais qu’il allait changer de comportement mais force est de reconnaître qu’il ne pouvait changer.
Un jour il est même venu aux mains avec moi,j’avoue que très tôt dans notre relation il essayait de me manipuler et employait la violence verbale.
J’en suis venue moi aussi à répondre à ses insultes.La relation devenait de plus en plus toxique et j’apprenais que je suis enceinte. Au lieu de m’aider au début de ma grossesse ,j’étais assez souffrante,c’est lui plutôt qui voulait que je sois à ses petits soins.
Un jour lasse de ses mépris,je lui ai dit j’en pouvais plus de rester dans la relation mais de s’assurer qu’on s’entende pour prendre soin de notre bébé. Il me dit par la suite qu’il ne m’aime pas et le lendemain est parti prendre un avocat pour un divorce à l’amiable. J’ai fini par consentir et j’ai quitté l’appartement pour chez mes parents pour ma sérénité et le bien de mon enfant.
Parce qu’il se souciait pas de nous.L’atmosphère était mal pour moi,je passais mes journées à pleurer.
Grande est ma surprise à mon départ, il n’a pris aucunement de nos nouvelles.Il m’a abandonné face à cette grande responsabilité. Depuis je vis mes journées seules avec l’espoir qu’il se soucierait au moins de son enfant non.Au contraire tout ce qu’il a réussi à faire est de continuer de me culpabiliser comme toujours que je l’ai laissé seul alors qu’il était venu en vacances à cause de moi.Mon Dieu je me dis quel homme narcissique !
J’ai tellement mal pour ma fille d’avoir un père comme lui
Katy dit
Bonsoir
Je vis actuellement la même histoire que vous il essaie de m’isoler au maximum en plus d’avoir quitté le domicile conjugal me laissant enceinte avec trois gamins c’est le désarroi total comment avez-vous fait pour tenir ?
Virginie dit
Bonjour tu as été très courageuse nous sommes des femmes rien est perdu au contraire notre force nous permettra d’avoir ce qu’on mérite au moment où on s’y attend le moins . Je ne sais pas comment décrire ce que je vi mais j’essaie de pas trop pleurer pr pas faire souffrir bébé j’ai 7 mois et je n’ai pas voulu d’enfant c’est le père qui en voulais absolument en avoir il me menacait de me quitter si on avait pas d’enfant je ne cédé pas au point qu’un jour je découvre qu’il calculais mes dates d’ovulation alors je venais à peine d’enlever mon stérilet juste parce qu’il CT déplacer 4 mois plus tard je suis tombé enceinte j’ai souhaité faire une IVG mais il m’a traité de meurtrière alors j’ai réfléchi et je me suis dit qu’il fallait assumé et qu’il avait raison maintenant des que nous avons une dispute il reni notre enfant et me traité de tout les noms sa ne m’aurait pas dérangé qu’il me quitte et décide de disparaître mais pas après m’avoir mise enceinte je sens que je vais vivre cette accouchement seule et sa va être douloureux de pas le partagé avec lui comme bcp de papa font je me sens triste parce que je vie dans le moment présent même si je sais que l’avenir sera meilleur
lune FZ dit
Bonjour Delphine, Je suis dans la même situation que toi. Je pense que c’est vraiment dur de vivre un telle expérience seules mais c’est en même temps un très beau cadeau… Un beau jour on va se relever tkt ^^
Delphine dit
Bonjour… Je suis dans une situation similaire. Comme certains commentaires précédents je cherche à en parler avec des personnes l’ayant vécu. Avez vous des liens vers des associations ? Des groupes Facebook ? Merci
Mimie dit
Bonjour
Je suis aussi dans ce cas , le géniteur m’a abandonee ce jour
Je me retrouve seule , dans tous les sens dû termes
Très compliquée 😿
Helene dit
Bjr, cela m’est arrivée il y a maintenant 9 mois, et j’ai plus ou moins la tête hors de l’eau malgré le choc … je suis de la région de Tournai en Belgique et je suis prête à aider celles à qui cela arrive. N’hesitez pas à faire signe pour échanger les coordonnees. Courage, l’etre humain s’adapte à tout, c’est une question de temps!
zimzim dit
Je suis aussi dans le même cas que vous…je suis au fond du gouffre actuellement..J’ai un petit bout de 20mois et je dois accoucher de mon 2ème (terme d’ici qq jours). Le papa me fait vivre un enfer depuis presque 2 mois…j’ai decouvert qu’il avait des contacts très « rapprochés » avec une de ses collègues mais il affirme que sa remise en question vis à vis de notre relation n’y est pour rien..il me dit qu’il n’arrive pas à passer au dessus de nos anciennes disputes et qu’il y a des blessures ouvertes qui ne guériront pas..
A chaque fois que je lui demande où on en est, un jour c’est oui on va faire des efforts pour recoller les morceaux et le lendemain c’est je crois que je ne t’aime plus et qu’il n’y a plus de solution que de se séparer..
Je me dis que je vais me retrouver seule avec 2 bébés…en plus c’est sa maison même si j’y ai investis des prêts rien n’est à mon nom..
Il ne rentre à pas d’heures en ce moment, me laisse gérer seule notre 1er alors que je devrais me reposer au lieu de le porter et calmer ses crises de larmes (de plus en plus fréquentes en ce moment). Bref c’est l’enfer ma vie s’enfonce chaque jour un peu plus vers les abimes et je ne parviens plus à garder la tête hors de l’eau..
Il n’est pas tendre non plus dans ses paroles…il est allé jusqu’à me dire qu’il ne supportais plus rien de ce que je faisais..alors que depuis cette découverte d’il y a 2 mois je ne lui dis plus rien, je le laisse vivre sa vie et me manquer de respect…je me sens pire qu’une sous merde..J’ai peur de l’arrivée de mon bébé qui va arriver dans les pires conditions qui soient…
Désolée pour le roman mais parfois il faut que ça sorte (parce que j’en ai parlé à qq personnes autour de moi et il me l’a reproché aussi..)
MErci pour votre lecture
SHAO dit
Hello. Je vis une histoire similaire sauf que j’habite au Cambodge. Enceinte de 4 mois il a tout simplement changé d’avis. Est parti en janvier et me demande d’aller avorter au Vietnam 0_o
J’ai décidé d’aller accoucher en France. En train de chambouler ma vie, mon boulot, l’administration en France, pour me re-enroller à la cpam etc… Ce sera un bébé du mois d’août.
Je souhaiterais volontiers avoir le contact d’associations. Qui pourraient me guider, me soutenir…
Merci infiniment d’avance,
Baby et moi : )
a. dit
Bonjour,
Les services d’aide sociale à l’ce et la mpi peuvent vous donner des adresses. C ‘est gratuit. La caf peut vous aider aussi mais c’est long à mettre en place ( 1,5 mois)parfois plus.
nono dit
Bonjour et merci pour ce témoignage!
ça fait du bien d’entendre des mamans dans la même situation et de voir que l’on est pas seule.
Je suis a mon 4ème mois de grossesse et j’ai appris il y a un mois que mon conjoint me trompait. Après 1 mois de tergiversation, à me dire qu’il ne savait plus où il en était, qu’il avait toujours de l’amour mais qu’il ne voulait pas quitter cette autre femme, et des fêtes de fin d’année pas très joyeuses, je pense qu’on a atteint un point de non retour et non commençons les démarches pour nous séparer définitivement.
12 ans ensemble, 1 an pour concevoir bébé, et l’achat d’une maison à rénover depuis le début de l’année ont eu raison de nous.
Nous sommes dans la panade avec ce crédit immobilier et une maison pas vraiment finie, mais l’important c’est le bien être de bébé et maman maintenant. J’espère trouver la force pour l’accueillir convenablement…
Jane dit
Bonjour, je vis la même situation et c’est dur de se focaliser et profiter de la grossesse dans un contexte pareil, j ai un sentiment de rejet pour cette grossesse. La solitude, l’ignorance et le manque d attention du père me font très très mal, j aimerais donc entrer en contact avec des mamans dans le même cas afin de partager vos sentiments et savoir comment vous arrivez à surmonter cela. Merci et j espère à bientôt.
nono dit
Le stress de cette grossesse seule m’a finalement fait accouché à 7mois pour ma part… heureusement ma fille allait aussi bien que possible, mais elle a été prise en charge dans un service de neonat. Cela fait maintenant 5 semaines que je passe mon temps à m’occuper d’elle à l’hopital.
Tout ça pour vous dire à toute de profiter autant que possible de votre grossesse… il est important de laisser les mauvaises choses de côté et de ne garder que le bon, de s’entourer de sa famille et ses amis et penser a la santé et au bien être de votre enfant et vous. J’avais du mal à me regarder enceinte, je ne voyais que mon échec et maintenant je regrette de ne pas avoir pu porter mon bébé plus longtemps et l’amener à terme en bonne santé. Je me suis tellement sentie vide d’avoir accouché si vite et d’être ressortie seule. Je me sens coupable dès que je ne peux pas veiller sur elle, alors ne perdez pas une miette de ces moments de grossesse avec votre enfant.
Et je vous garanti que c’est un bonheur de tenir son enfant dans ses bras, pour ma part elle me fait beaucoup de bien et me permet maintenant d’oublier le reste.
Charlotte GUIMET dit
Bonjour enceinte de 4mois je suis dans le même cas. C est très dur. Je passe mon temps sur les forums pour me rassurer et me dire que malheureusement je ne suis pas la seule. J ai hâte d avoir enfin mon enfant contre moi. Bon courage à toutes!!
Thomas 0753696980 dit
Mesdames, je sais que vous me direz que je suis comme tous les hommes sur cette terre mais une seule chose doit être votre priorité c’est la vie de votre enfant et votre vie. Dans la vie on a des objets toujours irrécupérable. vous voyant venir exposer votre vie sur la toile afin de donner des conseils et de l’aide à d’autres femmes dans votre cas me fais plaisir. sachet que dans ce monde il y a des personnes qui seront toujours présent pour vous consolez et vous aidez à surmonter ces épreuves difficile. Mais sachiez que donner naissance à un être vivant est la plus grande grâce de DIEU sur cette terre. Ces hommes qui on la chance d’être père et qui refuse et qui fuit leur responsabilité n’ont pas encore compris nous sommes beaucoup dans ce monde qui ne souffrons pas d’une virilité masculine mais d’un soucis de sperme qui ne pouvons pas avoir d’enfant mais qui en rêvons nuit et jour d’ en avoir. soyez fière de vous mesdames.
Ingrid dit
Bonjour Charlotte moi c’est pareil je cherche du réconfort sur les forums car je suis dans la sidération de la situation et j’ai du mal à faire le deuil de la famille que l’on était censés fonder avec mon ex…
Charlotte GUIMET dit
Bonjour, si ça peux vous réconforter le papa de ma fille s est réveillé enfin pour moi 2 mois plus tard. Je l ai pardonné, ça reste compliqué des fois à oublier mais j ai fais ce choix.
Je pense que même s il n était pas revenu, la tristesse passe et la force revient lorsque le bébé bouge énormément dans le ventre. C est la folie pour moi en ce moment à l intérieur. Je sais que c est très dur, je n ai plus forcément les mots, mais je me souviens très bien de cette douleur. Courage!!! Tout n est peut être pas perdu.
Nono dit
Bonsoir, si je peux me permettre, il n y a pas que les hommes qui sont comme ça. Pacsée av une femme ayant déjà un enfant, nous voulions agrandir la famille depuis 5 ans avec de nombreux échecs. Cette année, le positif est arrivé et le début d un cauchemar aussi… apres3 mois de souffrance psychologique et d un rejet de ma grossesse et du bébé j ai du prendre la fuite, déménager, et tout ça à 800kms de ma famille.. puis madame a tout fait pr que je revienne . J ai cédé en espérant ma vie de famille… et elle a re rejeté à nouveau ma grossesse. Aujourd’hui j accouche dans 1 mois seule sans famille, et compagne. Je me sens battante et forte et je me dois de l etre pour mon fils qui bientôt sera là . La vie est ainsi faite. Parfois, les choses nous tombent dessus alors que l’on ne le mérite pas. C’est une expérience de vie. J ai sûrement trop idéalisé la vie de famille..
Roland dit
Merci à vous ! J’aimerais par moment suivre ces gens de débats qui ouvrent un peu l’esprit sur le monde. Merci pour l’initiative du forum.
Helene dit
Bjr Élodie, j’ai vécu la même histoire que vous, a quelques détails près: 13 années de vie commune, et un papa qui annonce son départ aux 9 mois et 3 jours … sans avouer qu’il avait une double vie: un choc brutal, un départ sans explication … cela date d’avril 2017.
Vous voulez discuter par facebook?
Que la force soit avec vous 😉.
Bav,
Helene
Ingrid dit
Bonjour, il vient de m’arriver la même chose et je cherche à discuter avec des personnes ayant le même vécu. J’ai très peur de l’avenir et beaucoup de mal à me projeter avec ce bébé. Merci
Frédérique dit
Merci pour votre expérience.
Dans la même situation, enceinte de 6 mois, le papa est parti depuis 1 mois et j’ai du mal à m’entourer et à me confier aux gens proches. Et puis, mes amis n’ont pas d’enfant et du mal à comprendre que je ne passe pas à autre chose ; on est pas très famille…bref, je me retrouve bien seule.
Les journées sans pleurer sont rares, et je ne sais même plus trop ce que je ressens.
J’ai enfin pris rdv chez une psy…mais ça ne comble pas la solitude.
Il faut absolument mettre en place des associations ou des groupes parce que quand on perd pied, on n’a aucun moyen, rien à quoi se rattraper et c’est terriblement difficile de tenir la tête hors de l’eau…
La Mariée en Colère dit
Bonjour Frédérique, si vous souhaitez ou si vous avez besoin de témoigner sur le blog pour partager votre expérience et peut être avoir des retours d’autres lectrices vivant la même chose, n’hésitez pas à déposer votre témoignage ici : https://lamarieeencolere.com/envoyez-votre-temoignage/votre-temoignage/
bon courage, je vous envoie plein de bonnes ondes et de réconfort
Nathalie
Vio dit
Bonjour,
Bravo pour votre courage pour ce témoignage. Je suis actuellement en train de vivre une grossesse seule depuis le début et j’entame mon 5e mois. Le père et moi nous étions dans une relation compliquée de 4 ans et l’enfant est arrivé… Personnellement à 35 ans je ne me voyais pas avorter et puis au fond de moi ce n’était pas ma conviction.
J’essaie de penser à l’après et de rester forte et bien sûr j’ai le soutient de mes amies et mes soeurs donc ça aide. Je préfère me concentrer sur le bonheur de pouvoir porter la vie même si les conditions sont loin de celles que je m’étais imaginées, et loin de ce que j’aurai voulu.
Je dois avouer que je redoute néanmoins de vivre l’accouchement toute seule à la maternité.
Courage à nous Mesdames, nous sommes des femmes fortes ! En tous cas, votre courage est réconfortant et je pense en effet que nous sommes bien plus à vivre cela et hélas il y a pas de structures adaptées (connues) cour pouvoir en discuter, échanger et vivre plus aisément cette situation.
Rose dit
Bonjour,
cela fait du bien de lire ce témoignage. Merci à vous de l’avoir partager avec nous.
Je suis actuellement en train de vivre le 5ème mois de grossesse sans le père, qui a décidé de ne pas assumer d’être père.
Cela a été et est toujours parfois, très difficile.
Il est vrai que la famille et les amis sont des aides importantes, mais parfois on se sent vraiment très seule et désemparée.
L’ascenseur émotionnelle (en plus des hormones je suppose :)) est une réalité quotidienne pour ma part.
De nature très positive et battante, je fais tout ce que je peux pour garder la tête haute et avancer vers ce bel avenir.
Il vaut mieux parfois être seule que mal accompagnée … même si c’est une souffrance écrasante parfois.
Si vous avez créé cette association, ou si dans les lectrices de ce poste, il y en a qui en connaissent, je serais ravie d’avoir les contacts. Pouvoir en parler avec des personnes qui l’ont vécu ou le vivent doit certainement être d’un grand secours pour les moments difficiles.
En tout cas, encore merci pour ce témoignage.
Belle journée à toutes
Capra dit
bonjour,
je vis en ce moment, le même évènement et c’est ATROCE à vivre, j’ai envie d’hurler.
comment puis je faire ? y’as t’il des assos ?
je ne sais même pas conduire je suis au milieu de nulle part, pas de boulot j’ai envie d’hurler mon desespoir
SOS
Rose dit
Bonjour Capra,
Voulez vous que nous échangions en privée pour pouvoir nous soutenir ? … Bon courage à vous ….
Samsam dit
Bonjour, je suis dans le même cas. Je suis aujourd’hui au 6 ème de grossesse. J’ai deux merveilleuses filles en bas âge qui me soutiennent . Mais encore trop petite pour comprendre.
Aujourd’hui j’ ai un gros coup de blouse,cela fait une heure que je pleure sans pouvoir m arrêter.
J ai décide de divorce et d accoucher seul. Depuis le première semaine,pour des pblmes diverses, nous nous sommes dispute violement et je ne peux lui pardonner ses actes et ses paroles.
J’ ai décide d accoucher seule et je peux vous dire qu étant certaine d avoir pris la bonne décision,je souffre beaucoup de cette situation.
Celine dit
Bonjour
Vous évoquez un mariage au bout de huit ans et une grossesse proche. Le papa a t il souhaite cette grossesse avant vous? Ou l à t il subie ? Cette différence peut expliquer son comportement et sa fuite. Regardez autour de vous les couples qui ont choisi d avoir un enfant et les autres . Même une partie des premiers se sépare tant l arrivée d un enfant bouleverse le quotidien ou encore plus séparateur deux ou plus .
Vous avez eu la chance qu il soit présent lors de la naissance.
Maintenant le plus difficile commence. Elever seule au quotidien un enfant et gérer les relations avec son papa (dans le bien de l enfant sans en faire un pion dans vos conflits de couple passe et présent.). Vous allez devoir partager votre fille avec son père jusqu’à ce qu elle soit autonome soit 18 à 30 ans. Si vous avez de la chance le papa fera partie des vingt pour cent qui paie la pension alimentaire et s en occupe une partie de l année. Dans le doute continuez à travailler et prenez une assurance perte et revenus en cas de maladie et accident de la vie.
Voir son ex refaire sa vie et élever d autres enfants au quotidien n est pas toujours facile à vivre. N hésitez pas à vous faire aider d un psychologue. Vous serez une meilleure maman.Pardonnez au papa pas pour lui qui est passé à une autre histoire mais pour que votre ressentiment à son égard ne vous rende pas aigrie jalouse et que cela finisse par impacter votre relation avec votre fille.
La vie n est pas un conte de fée. Vous allez devoir devenir adulte plus vite que d autres et oublier des rêves et envies. Vous aurez d autres joies et plaisir. Profitez de votre fille qui va vite grandir.
Pour sa confiance en elle , ne dénigrez pas son père ou pas quand elle est dans votre maison ni d autres personnes. Les études en psychologie sont formelles c est néfaste pour les enfants.
Pour avoir connu des parents qui restent pour les enfants , votre ex à eu un courage que beaucoup n ont pas et pour les enfants c est mieux que de vivre dans un climat orageux.
Un jour vous avez envie d une autre relation différente qui vous convienne.
D ici la, comptez sur vous.vous serez étonnée de vos capacités. La pmi peut vous rassurer au besoin.C est gratuit sur rdv.
En vous souhaitant beaucoup de bonheur et de bons moments avec votre fille.
Elizaline dit
Merci pour ce très beau témoignage. Je ne peux même pas m’imaginer ce que vous avez ressenti, ni réaliser la complexité de votre situation, mais vous avez très bien su nous décrire un peu de ce que vous avez vécu durant cette épreuve de vie. Vous cumulez probablement toutes les difficultés au sein d’une situation en elle-même difficile, une rupture.
Vous avez vécu simultanément, à partir de cette relation de couple, le deuil de ce qui disparaissait et l’attachement à ce qui allait venir. Quelle force, quelles ressources vous avez trouvé en vous-même pour, envers et contre tout, continuer d’avancer. Bien sûr toute souffrance n’est pas effacée, mais on peut lire dans ce que vous écrivez que le pire est derrière vous et qu’à présent les belles choses qui vous attendent sont à portée de vue. Ce petit trésor empli de magnifiques promesses, votre fille, avec laquelle vous avez un lien si fort, est probablement la plus belle récompense de votre valeureux combat.
Elia dit
Bravo pour cette intelligence et cette force d’esprit! Ce qui ne tue pas rend plus fort dit-on, vous avez clairement transmis un modèle combatif et aimant à votre fille. Bravo !
Elise dit
Quel témoignage d’amour et de force! Je suis en admiration devant ton parcours, ta fille a bien de la chance d’avoir une telle combattante pour maman.
« essayer de comprendre comment il était possible d’abandonner et ne plus aimer la femme qui porte son enfant si soudainement »… j’essaie de comprendre aussi. Je suppose qu »‘il y a des gens qui ne savent pas aimer. Qui ne cherchent dans la relation que leur propre intérêt, le propre plaisir. Pour qui ce qu’ils appellent « amour » est en fait de simples ressentis (des pulsions!) et le jour où ils ne ressentent plus rien, ou bien qu’ils ressent des trucs ailleurs, ils se barrent. Des bateaux à la dérive en somme.
Marie dit
Quel témoignage …
Pleins de courage à vous
Et surtout pensez à vous et à votre fille, c’est vraiment le plus important
Ficelle dit
Mille pensées de courage et de bienveillance pour cette épreuve.
Maman Brouillon dit
Je suis hyper touchée par ce témoignage. Ce qu’elle a vécu est très difficile. C’est une femme très courageuse qui a trouvé la force de se battre grâce à sa fille, j’en suis admirative ! Bravo