Nicole est dans les essais bébé et elle témoigne sur le blog parce qu’elle ne comprend pas pourquoi la période des essais est souvent un sujet tabou dont les couples ne souhaitent pas parler, elle nous expose donc son point de vue à elle et l’importance du soutien émotionnel de ses proches…
{Témoignage} Le soutien émotionnel de mes proches dans mes essais bébé est primordial
Bonjour aux lectrices du blog,
Je suis en essai bébé depuis plusieurs mois, portée et poussée par cette envie viscérale d’avoir un enfant avec mon conjoint et de devenir maman. C’est d’ailleurs grâce à ça que j’ai découvert ce blog qui est une véritable mine d’informations et souvent aussi, de réconfort et de soutien émotionnel quand les essais bébé sont infructueux, comme c’est le cas pour nous jusqu’à présent…
Cependant, il y a une chose que j’ai pu lire plusieurs fois dans de nombreux témoignages et que je ne comprends pas : pourquoi vouloir absolument garder le fait d’être en essai bébé pour soi ? Pourquoi cacher à ses proches sa grossesse avant les trois premiers mois ? C’est une véritable interrogation pour moi, car je trouve ça déjà tellement difficile de vouloir un enfant et de voir que cela n’arrive pas naturellement au bout de plusieurs mois, alors, j’ai du mal à imaginer en plus garder tout ça pour moi.
De mon côté, j’ai sûrement la chance d’être très proche de ma famille et chez nous, on ose parler de tout. Dès que mon conjoint et moi avons pris la décision de nous lancer dans un projet bébé, nous en avons parlé très librement à nos proches. Leurs conseils sont précieux, et leur soutien émotionnel est tout simplement inestimable.
Un projet de vie qui concerne aussi nos proches
Je sais que beaucoup pensent que le projet bébé est une affaire de couple, une bulle privée où l’on doit avancer à deux. Je comprends ce point de vue, mais pour moi, la parentalité est aussi un acte collectif, au sens où elle implique les valeurs et les liens que nous partageons avec nos proches.
Quand on décide d’acheter une maison, on demande souvent l’avis des autres : on partage nos recherches, nos doutes et nos hésitations. Pourquoi un projet bébé serait-il différent ? Pour moi, ce n’est pas un secret à garder jalousement, mais une aventure à partager avec ceux en qui nous avons confiance.
Le rôle crucial du soutien émotionnel
Il faut dire que traverser des mois d’essais sans succès est un vrai défi au niveau psychologique et émotionnel. C’est un peu les montagnes russes : l’espoir, la déception, la tristesse (ou la colère). Et dans ces moments-là, savoir que mes proches sont là pour m’écouter, m’épauler, et parfois même simplement me changer les idées, fait toute la différence. Ma mère par exemple a été d’un immense réconfort. Elle me raconte ses propres expériences, ses peurs et ses joies, et ça m’aide à relativiser.
Je sais bien que chacun vit cette aventure différemment, et je ne juge pas (en aucun cas je ne me le permettrais) celles et ceux qui choisissent le silence. Pour certaines, c’est sûrement une manière de se protéger et c’est totalement légitime. Mais je me dis aussi que s’entourer d’un parent, d’un ami ou même d’une communauté en ligne peut permettre de trouver un soutien émotionnel extérieur et peut aider à transformer la manière dont on vit cette attente…
Et vous, avez-vous choisi de partager vos essais bébé avec vos proches ou de garder cela pour vous ?
Vous souhaitez publier votre histoire ou vos conseils sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Laeti dit
Coucou, j ai aussi dit à mes proches avant le 3eme mois. Je me suis dit qu en cas de fausse couche j aurai besoin de leur soutien.
Et c est plus douloureux de tout garder pour soi en cas de pb. En tout cas c est mon avis
Agnès dit
Ca dépend vraiment de l’entourage, de leur empathie et de leur bienveillance, mais aussi de vos propres limites. J’ai annoncé rapidement à un de mes frères et sa femme (ils avaient déjà leurs 2 enfants mais avec FIV et une fausse couche au passage) et à ma mère juste avant l’écho de 6 semaines pour vérifier que le coeur battait bien. Mais je savais que j’allais avoir un « super » et surtout 0 pression derrière. Alors qu’avec certaines copines le sujet aurait tourner en boucle pendant 2h sur toutes les projections alors que c’était un peu tôt pour s’enthousiasmer.
En gros il faut faire comme on se sent le plus à l’aise et être le plus serein possible. C’est important de ne pas se censurer par principe si on sait qu’on a des personnes de confiance dans notre entourage.
audrey dit
chacune traverse cette attente a sa manière,
vous avez sûrement une famille assez proche, compréhensive, et qui ne vous met pas la pression a coup de « alors c’est pour quand » « il faut arreter d’y penser », ce qui rend l’attente enore plus douloureuse quand on y arrive pas! vous êtes bien chanceuse si vos proches sont cool à ce sujet!
perso, j’ai tenté pendant trois ans sans succès, au départ je ne voulais le dire a personne, car pour moi faire un bébé = rapports sexuels, ce qui me parait intime, mais je suis de la vieille école!
quand j’ai décidé d’en parler, cela ne m’a pas aidé du tout, la premiere réflexion que j’ai eu « il faut arret d’y penser » et bien sur cela vient toujours de la bouche de femmes qui ont eu leurs enfants facilement, et qui en plus se plaignent de leurs enfants H24 devant moi, alors qu’elles connaissent ma situation, et je trouve que c’est encore plus blessant!
résultat : j’ai fini par m’éloigner de beaucoup de gens, et cela m’a fait un bien fou !
et qu’on me comprenne ou pas, ce n’est pas grave !
je vous souhaite en tous cas que votre attente ne sera plus trop longue !!