Margaux pensait attendre un heureux évènement, mais en fait, elle faisait une grossesse molaire. En attente des résultats pour savoir quelle sera la suite du protocole, elle souhaitait partager avec les lectrices du blog son témoignage. {Témoignage} Grossesse molaire : je pensais attendre un heureux évènement Bonjour à toutes, Je m’appelle Margaux, j’ai 27 ans et j’ai un petit garçon de 3 ans et demi.
Témoignages sur la Grossesse Molaire
Ces futures mamans ont fait une grossesse molaire, c'est à dire qu'elles étaient bel et bien enceinte, mais de ce qu'on appelle une "môle" qui entraine un développement anormal du placenta. C'est un problème de grossesse extrêmement grave pour la future maman qui doit subit une IMG. Dans cette catégorie du blog, retrouvez les témoignages ayant eu une grossesse molaire.
{Témoignage} Grossesse molaire : je n'étais pas enceinte d'un fœtus mais d'une tumeur
Bonjour à toutes les lectrices du blog,
Je me présente, je m'appelle Cindy, j'ai 26 ans et je suis en couple depuis 9 ans, bientôt 10 avec mon compagnon. Cette année devait être la plus belle car après plusieurs reports, notre mariage pourra enfin avoir lieu. En ce début d'année nous sommes à fond dans les préparatifs du mariage et décidons d'un commun accord de stopper ma contraception pour un futur projet bébé. J'arrête donc ma pilule, et espère avoir une belle surprise a la fin de l'année. Mais tous s'est accéléré rapidement. Après 3 mois d'arrêt de pilule, dès le premier jour de retard de règles je décide de faire un test de grossesse, sans attente particulière car ça m'arrive d'avoir du retard. Et là le choc, positif !
En à peine 3 mois je tombe enceinte et les prises de sang confirmeront cette grossesse. Nous sommes aux anges et réalisons que nous pourrons annoncer la grossesse à notre mariage car les trois premiers mois seront passés. Ce sera une surprise de taille pour nos invités. Le problème c'est mon EVJF, impossible de cacher ma grossesse à mes amies qui au premier refus de trinquer à l'enterrement de ma vie de célibataire se douteront de quelque chose. Avec mon conjoint nous décidons de l'annoncer lors de ce week-end, après tout ce sont nos amis proches et puis pourquoi cette grossesse ne se passerait-elle pas bien. Mais quelques jours avant l'EVJF un saignement léger accompagné de fortes douleurs abdominales nous font douter, nous consultons alors notre sage-femme qui me suit et elle nous rassure en nous disant que cela peut arriver et que l'on va vérifier l'hormone de grossesse HCG pour vérifier que tout va bien.
Bonne nouvelle les HCG continuent de bien augmenter étant passée de 412 à 3254. Ouf, plus de peur que de mal. Le week-end de notre enterrement de vie de célibataire arrive et l'annonce à nos amis les remplis de joie. Mais la descente aux enfers commence quelques jours après l'annonce à nos amis : fortes douleurs abdominales qui malgré les antidouleurs ne passent pas. Nous décidons de nous rendre aux urgences gynécologiques. Il est 23h30 quand nous arrivons et il n'y a personne dans la salle d'attente, nous sommes donc pris en charge rapidement. L'interne nous interroge sur les antécédents et les symptômes qui nous font consultés. J'effectue une analyse d'urine mais celle-ci est négative : pas d'infection urinaire c'est déjà ça. Nous passons ensuite a l'échographie endovaginale car à 8 semaines il est trop tôt pour voir quelque chose en externe. L'interne me demande si cela nous gêne que l'externe qui est avec elle effectue l'échographie. Pas de problème étant moi-même infirmière je sais qu'il est important de s'entraîner pour apprendre. L'externe effectue donc l'examen sous les yeux de l'interne qui regarde les images. Le silence présent dans la salle est dur à supporter et c'est quand l'interne décide de reprendre la main que je commence à comprendre que quelque chose ne va pas. Elle nous explique alors que les images ne sont pas habituelles et qu'elle ne voit pas d'embryon a l'échographie et donc pas de cœur battre.
Ni embryon ni cœur qui bat
Je ne peux retenir mes larmes de couler mais ne dis pas un mot. L'interne préfère elle aussi appeler sa supérieure car elle ne comprend pas toutes les images mais est sûre qu'il n'y a plus grossesse viable à ce jour. Elle va donc chercher sa supérieure et nous laisse avec mon conjoint qui ne dit rien mais est anéanti je le vois à son visage. Moi je m'effondre dans ses bras réalisant que tout est fini. La supérieure revient avec l'interne et réalise de nouveau l'échographie. Elle nous dit alors que pour elle un hématome s'est formé et a dû faire partir l'embryon et que dans les jours à venir je vais sûrement avoir des pertes de sang et évacuer l'hématome naturellement.
Bref faire une fausse-couche !
Elle nous donne tous de même un rendez-vous de contrôle 10 jours plus tard pour vérifier que tout s'est bien évacué et nous explique qu'en cas de pertes de sang importantes je devrai reconsulter pour être sûre de ne pas faire hémorragie. Nous rentrons donc avec des ordonnances pour la douleur. Sur la route les larmes coulent et peu de mots sortent de ma bouche. Mon conjoint est super avec moi mais je vois bien que lui aussi a du mal à vivre ce moment. Les jours passent, je pleurs beaucoup mais je n'ai pas de saignements comme prévu. Je ne supporte plus de savoir que mon corps n'évacue pas cet hématome, car tant que je n'ai pas saigné j'ai du mal à réaliser que je ne suis plus enceinte. Les jours passent et toujours rien. Quelques jours après, ça recommence : grosses douleurs abdominales, nous repartons aux urgences gynécologiques. Nous réalisons de nouveau les examens et là surprise l'hématome à doublé de volume passant de 4 à 8 cm. La médecin m'explique alors qu'ils vont me faire une prise de sang pour vérifier un autre diagnostic. Je leur demande à quoi ils pensent et...
Elle me parle pour la première fois de grossesse molaire
Je n'ai jamais entendu parler de cela. Apparemment c'est rare : 1 grossesse sur 1000, ce qui ne me paraît pas si rare que ça finalement. Le temps d'attente des résultats me paraît infiniment long alors en attendant je regarde sur internet : je tape dans les moteurs de recherche grossesse molaire pour m'informer. Au bout de 2h le médecin décide d'appeler le laboratoire car il n'y a toujours pas de résultats et là le laboratoire explique que mon taux d'hormones est tellement haut qu'ils doivent le rediluer à chaque fois pour réussir à avoir le taux exact. Je comprends alors que je fais une grossesse molaire car le taux d'hormones aurait dû chuter avec la fausse-couche, seulement moi au lieu de baisser il continue d'augmenter.
Au bout de 8h les résultats tombent HCG a plus de 475 000 ce qui est énorme. Les médecins ne comprennent pas trop car normalement avec un taux aussi haut les nausées sont très présentes et des saignements aussi mais moi je n'ai rien.
On programme une intervention pour évacuer cette môle de l'utérus
La môle, ce sont des cellules du placenta qui se développent de façon anarchique. Opération prévue quelques jours plus tard, le temps que je vois un anesthésiste et que je refasse des analyses de sang. Le jour J arrivé, le curetage s'est bien passé et je suis soulagée, je vais enfin pouvoir passer à autre chose. La convalescence se passe bien et j'ai un contrôle dans 15 jours pour vérifier que la môle est bien évacuée.
Mais voilà, à l'échographie post intervention la mole est de nouveau présente malgré la baisse significative des HCG. L'hôpital se mets alors en contact avec le centre référence de la maladie à Lyon. Il conseille un deuxième curetage et un suivi des HCG toutes les semaines. Le suivi des hormones a effectivement réaugmenté et le second curetage sera effectué le 1 mois plus tard. On me prévient alors qu'il n'y aura pas de nouvelle intervention et qu'en cas de réaugmentation des HCG un bilan d'imagerie sera effectué pour vérifier que la môle ne s'est pas propagée.
La grossesse molaire pouvant devenir une tumeur avec des métastases
Non, je ne veux pas y croire je dois me marier dans deux semaines c'est bon il faut que ça s'arrête. Le mariage se passe et nous redonne espoir, les HCG baissent mais pas assez rapidement pour moi. Mais après 3 semaines de baisse, les voilà qui remontent et notre espoir de guérison s'effondre. Je passe donc un scanner, IRM et on me découvre une tumeur sur la paroi de l'utérus, le myomètre est de 6 cm. On nous parle alors de chimiothérapie dans un centre de cancérologie. Ce qui devait être un bel événement c'est bel et bien transformé en cauchemars.
Je n'étais pas enceinte d'un fœtus mais d'une tumeur.
Je dois faire de la chimiothérapie
Les rendez-vous en cancérologie se passent bien et nous rassure sur le fait que la chimiothérapie est efficace sur les tumeurs tromphoblastique a 99.8% et que celle-ci présente très peu d'effets secondaires (nausées et fatigue) et n'altère pas la fertilité pour une future grossesse. Ce qui nous inquiétait le plus était la perte des cheveux je dois bien l'avouer. Je suis donc le protocole de soins qui est chimiothérapie tous les deux jours pendant 8 jours avec immunothérapie la première journée et suivi d'une semaine de pause.
La chimiothérapie est en intra-musculaire et l'immunothérapie en intraveineux ce qui nécessite seulement une journée d'hospitalisation toutes les deux semaines. Les effets secondaires sont peu présents et plus le nombre de cures augmente, moins les effets sont présents. Quant au taux d'HCG il baisse et les médecins sont même contents de ma réponse aux traitements : nous apprenons que mon taux est enfin considéré comme négatif et commençons les chimiothérapies d'entretien. Le parcours n'est donc pas fini car après cela suivra un long suivi pour être sûrs que les cellules ne reviennent pas et être considérée comme guérie mais nous croisons les doigts et espérons pouvoir reprendre les essais bébé dès l'an prochain.
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