{Pros du mariage} Le syndrome de l’imposteur et la peur de déranger

Le syndrome de l’imposteur se traduit de différentes manières d’une personne à l’autre, mais il y a des redflags que je retrouve régulièrement lors des coachings en marketing, notamment la peur de déranger. On ne va pas se mentir, celle-ci devient particulièrement handicapante quand on veut vendre un produit ou un service et que donc, il faut communiquer dessus. Pour beaucoup d’entrepreneures, surtout celles qui travaillent seules, le marketing est une source de stress et de doutes et quand en plus il faut se lancer… ça devient l’angoisse. Comment faire de la prospection quand on n’arrive pas à se trouver parfaitement légitime dans ce qu’on fait ? Et pourtant, le marketing et le commercial sont des fonctions essentielles pour la survie de votre entreprise. Alors comment faire pou outrepasser ce problème ?

Pourquoi le marketing fait-il si peur ?

Pour comprendre comment dépasser cette peur, il faut d’abord en cerner les racines. Voici les principales raisons qui freinent votre évolution :

1. La peur de se vendre.
   Beaucoup associent le marketing à une image négative : celle de vendeurs insistants ou de publicités intrusives. Résultat ? On hésite à parler de son activité, de peur de déranger ou de paraître trop « commerciale ».
2. Le syndrome de l’imposteur.
   Cette fameuse petite voix intérieure qui vous souffle : « Tu n’es pas légitime« , « D’autres font mieux que toi« , « Pourquoi quelqu’un te choisirait toi ?« . Elle est un obstacle majeur à la visibilité.
3. Le sentiment de ne pas être à la hauteur.
   Entre le manque de compétences techniques (comment gérer les réseaux sociaux, créer une newsletter, etc.) et la peur de l’échec, le marketing peut vite devenir paralysant.
4. La peur du jugement.
   S’exposer implique de se montrer vulnérable, d’accepter que des inconnus puissent avoir un avis (positif ou négatif) sur votre travail. C’est aussi peut-être se confronter potentiellement au « non » qui peut raisonner comme un rejet… et alimenter à nouveau ce syndrome de l’imposteur déjà hyper présent.

Commençons par changer de perspective, voyons le marketing comme acte de générosité

Voici l’idée clé que je veux vous transmettre : le marketing n’est pas une agression, c’est une conversation. Et mieux encore, c’est un acte de générosité parce que vous avez quelque chose à offrir et les gens ont le droit de le savoir.

• Vous n’imposez rien.
  Quand vous parlez de votre activité, vous n’êtes pas en train de forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit. Vous offrez une opportunité à des personnes qui cherchent une solution, une émotion, ou une réponse à leur besoin.
• Vous êtes la solution qu’ils attendent.
  Imaginez un instant : une future mariée stressée cherche une wedding-planner qui comprend ses envies. Une personne veut offrir un bijou unique chargé de sens. Si vous ne parlez pas de ce que vous faites, comment pourraient-elles savoir que vous êtes la réponse à leurs besoins ?

Non vous n’êtes pas comme tout le monde. Oui vous avez forcément quelque chose de différent à offrir… mais si vous ne communiquez pas dessus, personne ne le saura !

Transformer la peur en moteur : les 4 étapes clés

1. Redéfinissez ce que signifie « faire du marketing »

Le marketing ne se résume pas à « vendre ». C’est avant tout partager votre passion, votre expertise et vos valeurs avec celles et ceux qui pourraient en bénéficier.

Posez-vous ces questions :

• Qu’est-ce que je veux vraiment transmettre à travers mon activité ?
• Comment mes produits ou services améliorent-ils la vie de mes client·es ?
• Pourquoi est-ce important pour moi de faire ce métier ?

Quand vous serez connectée à ces réponses, le marketing cessera d’être une corvée pour devenir une extension naturelle de votre passion. En coaching, on passe plus de deux heures à travailler toutes ces questions pour trouver votre axe de différenciation, si vous avez besoin d’être accompagnée n’hésitez pas à me contacter sur ce formulaire.

2. Remettez l’humain au cœur de votre démarche

Arrêtez de penser au marketing comme un monologue. Voyez-le comme un dialogue avec vos client·es et votre communauté en général. Écoutez-les, comprenez leurs besoins, et créez des échanges « vrais ».

• Montrez-vous authentique. Parlez de vos réussites, mais aussi des échecs et défis que vous avez surmontés. Les gens connectent plus facilement avec des histoires vraies qu’avec une façade parfaite (merci Instagram).
• Invitez vos client·es dans les coulisses. Que ce soit via les réseaux sociaux, une newsletter, ou un article de blog, partagez le processus derrière vos créations ou votre travail.

3. Commencez petit et progressez à votre rythme

La peur est souvent amplifiée par l’ampleur des tâches à accomplir. On doit donc y aller step by step. Pour commencer, concentrez-vous sur des petits pas qui vous mettent en confiance.

• Postez une photo de vos créations avec une anecdote personnelle.
• Envoyez un email à vos client·es existant·es pour leur dire merci et leur proposer une nouveauté.
• Participez à un événement local ou une rencontre d’entrepreneures pour parler de votre activité (chose que je n’ai que très rarement faite en 14 ans et avec laquelle j’ai encore beaucoup de mal personnellement).

Chaque action, même petite, vous rapproche de vos objectifs.

4. Soyez fière de ce que vous apportez

L’une des meilleures façons de dompter la peur, c’est de reconnaître la valeur de ce que vous faites. Prenez le temps de relire les témoignages d’amour de vos client·es, de noter les moments où votre travail a eu un impact positif. Ces souvenirs sont une puissante source de motivation.

Et si vous ne faisiez pas de marketing ?

Prenons un instant pour imaginer un scénario : vous décidez de rester dans l’ombre, de ne pas communiquer sur votre activité, par peur de déranger ou de ne pas être parfaite. Que se passe-t-il ?

Rien. Absolument rien. Les client·es ne viendront pas, non pas parce que votre travail n’a pas de valeur, mais parce qu’ils / elles ne savent même pas que vous existez.

À l’inverse, chaque fois que vous osez parler de ce que vous faites, vous ouvrez une porte. Peut-être que tout le monde ne l’empruntera pas, mais certains, les bons, le feront.

Passez à l’action dès aujourd’hui

Vous n’avez pas besoin de maîtriser toutes les facettes du marketing et de la communication du jour au lendemain. C’est d’ailleurs pour cela que j’accompagne mes cheffes d’entreprise sur plusieurs mois. Le but est d’y aller step by step sans brûler les étapes. Pour l’instant, ce qu’il vous faut, c’est faire le premier pas :

• Publiez ce post que vous avez en tête depuis des semaines.
• Contactez cet·te client·e potentiel·le que vous hésitez à approcher.
• Racontez pourquoi vous avez décidé de lancer votre activité sur vos réseaux sociaux.

Et surtout, souvenez-vous : le marketing est une invitation, pas une obligation. Même en tant qu’autoentrepreneure vous cotisez pour faire des formations. Profitez-en dès maintenant !