Pour que leur princesse voit le jour, Elodie et son chéri ont du faire appel au don de spermatozoïdes. Un parcours long et fatiguant qui heureusement leur a permis de donner la vie. Mais ils se demandent quel sera le bon moment pour aborder le sujet avec leur choupette, et comment le faire. Pourrez-vous les conseiller ?
{Question} Quand parler à notre fille du don de spermatozoïdes ?
En 2011, le désir d’enfant s’est fait ressentir chez mon compagnon et moi même. Après 6 mois d’essais je n’étais toujours pas enceinte, j’en parle donc au gynéco mais il préfère me fait patienter encore un petit peu. Au bout de 8 mois je ne tiens plus je sens que quelque chose ne va pas alors je demande a voir un spécialiste. Mon gynéco m’envoie vers un centre de PMA à Marseille, je rencontre là-bas une femme formidable, humaine, compréhensive. On accroche tout de suite avec mon compagnon, heureusement car on va se voir pendant quasiment 3 ans !!! On va chercher la cause de cette attente bébé, « mais pourquoi ça ne marche pas ???« . Après plusieurs examens très lourds, très pénibles dont une hystérographie pour moi et une opération en urgence pour mon compagnon (avec suspicion de cancer des testicules qui heureusement n’en était rien), la sanction tombe : mon compagnon est stérile (je fais juste une parenthèse pour faire le point, stérilité ne veut pas dire impuissance !! Tout va bien de ce côté là. 😉 Mais je me suis rendue compte que dans l’inconscient des gens ça va de paire…).
Donc pas de petits soldats… Mon monde s’écroule, je suis anéantie. Je me suis enfermée dans notre chambre pendant 48h en hurlant. J’avais mal au ventre, dans mes entrailles. Je ne verrai jamais le regard de mon homme dans celui de mon bébé. Les fossettes de mon chéri ne seront jamais sur les petits joies de mon bébé… Mon compagnon à fait venir une très bonne amie a moi pour me résonner mais rien. C’est lui qui a du appeler mes employeurs pour me faire porter pâle. Je ne pouvais rien faire, pas manger, pas me laver, à peine boire… Sa douleur à lui je n’y ai pas fait attention et puis il avait pas l’air si mal… Quelque part le savait-il ? Je ne sais pas. Je suis sortie de ma chambre parce que la docteur m’a téléphonée, j’ai su après que c’était mon ami qui l’avait appelé au secours ne sachant plus quoi faire pour me calmer. On a eu un rendez-vous très rapidement avec elle pour faire le point. A ce moment là cela faisait plus de deux ans que nous étions dans la recherche de ce qui n’allait pas. Lors de ce rdv elle nous explique qu’il y a deux possibilités.
– l’adoption
– le don de spermatozoïdes
Elle nous laisse repartir avec les deux plaquettes. On en discute beaucoup, je veux vraiment porter notre enfant. Mon compagnon à envie de me voir enceinte et tous les deux on a envie de le sentir bouger. On part donc dans l’aventure du don de spermatozoïdes. Je me dis que ça ne doit pas être très long… Je me suis bien trompée ! Rendez-vous avec des médecins, des psychologues… Des psychologues ? mais pourquoi faire ? Les autres futurs parents on leur fait passer des entretiens pour savoir s’ils seront de bons parents ? NON ! !! Alors pourquoi nous ? J’y vais avec beaucoup d’angoisses, j’ai l’impression qu’on me délivre un permis d’être maman. Je le vis mal ! Au total trois rendez-vous, dont un passage en commission de décision a L’IAD (insémination avec donneur). Notre dossier et accepté et je pense que c’est enfin la fin du calvaire !!! Ben non ! On nous dit qu’il faut aller au tribunal de grande instance pour une reconnaissance en paternité précoce. Précoce à qui le dites vous, je ne suis même pas enceinte !!! Absurde pour moi. Il a donc fallu attendre encore 4 mois pour avoir un rendez-vous ! On se retrouve devant un juge heureusement fort sympathique, qui nous explique cette démarche. Il nous souhaite tout plein de bonheur. Voilà on a tout en main ! Ensuite c’est le début des inséminations, on commence les démarches : piqûres, prises de sang, échographies et compagnie… 3 tentatives, 3 échecs ! La docteur qui nous suit m’envoie consulter un psychologue spécialisé dans la PMA. Douche froide avec elle !! Il faut que je laisse la place à ce potentiel bébé de venir car finalement je me bloque… Bref nous avons le droit à une une dernière tentative avant de passer en FIV. Cette fois on le vit différemment avec plus d’amour, mon compagnon reste a mes côtés pendant l’acte médical, on se fait des bisous, plein de bisous. On le laisse venir ce bébé. Je suis tombée enceinte le 21 fevrier 2014 à 12h. Joie et bonheur.
Mais quel parcours… Ma grossesse fut idyllique, oui même les nausées les 3 premiers mois je les ai bien vécu et j’étais contente ! L’accouchement fut un pur bonheur, un accouchement sans péridurale en dansant la salsa jusqu’à être dilatée à 8. En trois poussées elle était sur mon ventre. Que de bonheur… Mais je me demande souvent comment, quand et à quel âge parler de tout ça à ma princesse ? Il y a dit’il des couples dans le même cas qui pourraient m’aider ? Ou un témoignage d’un enfant né d’un don, comment le vit il ? Merci pour votre aide.
Vous souhaitez témoigner sur le blog ? C’est ici que ça se passe.
A. dit
L’article date mais je me permets de réagir car il y a toujours des gens qui reviennent sur les vieux articles (comme moi^^).
Je suis née d’un don de sperme ainsi que mes 3 frères aînés. Mon père a une sclérose en plaque déclarée dans le début de sa vingtaine, il était déjà en couple avec ma mère et déjà marié (?). Bref, un médecin lui a prescrit un médicament qui l’a rendu stérile mais il n’a su que bien plus tard pourquoi ils n’arrivaient pas à avoir d’enfant. Mon frère aîné est donc né d’un don en 1979. Mes parents doivent être dans les premiers à avoir eu la chance de passer par les dons. Ils ont renouvelé l’expérience et 2 autres frères sont nés dans les années suivante. Après une pause de 5 ans (c’est dur 3 garçons d’affilé^^), c’est moi qui suis arrivée.
Chez nous on est plutôt pudique et je m’efforce de l’être moins maintenant car ça rend les choses et les relations plus simples. Toujours est-il, mon père en a parlé pour la 1ère fois à mon 2nd frère car il faisait des conneries après le bac. Qui lui en a parlé avec notre frère aîné. Je me dis que sans ça, on ne l’aurait peut-être jamais su. 2 ans plus tard c’est mon frère cadet qui a été mis au courant par ma mère. Mes parents, ou plutôt ma mère car mon père évite le sujet, a considéré que 18, c’était le moment d’en parler. Elle a voulu reproduire ça avec moi, mais j’étais en prépa à ce moment et elle a pensé que ce n’était pas le bon moment, puis je suis partie à Toulouse pour mes études et elle a pensé encore que ce n’était pas le bon moment. Finalement, je l’ai su à presque 21 ans, soit 7 ans après tout le monde.
Et clairement, il n’y a jamais de bon moment pour le dire, c’est toujours un choc, encore plus grand avec le temps qui passe. Il faut du temps pour réaliser toutes les implications. Mais je me suis sentie particulièrement blessée, pas d’apprendre l’origine de ma conception ou de réaliser que mes 3 frères et moi, on tous de père différents, mais bien du secret. Et pire encore, j’ai culpabilisé de mots que j’ai dit à mon père quand je n’étais au courant de rien (du genre la découverte de mon groupe sanguin B-, j’ai dit à toute ma famille, « le rhésus de maman et la lettre de papa, j’ai au moins quelque chose qui vient de toi papa, dommage que ce ne soit pas tes yeux verts », j’avais 12 ans).
Car j’ai été élevée dans une famille aimante, j’adore mon père et jamais je n’ai douté de son rôle, c’est un super papa malgré les limites physiques causées de sa maladie. Mais pendant tout ce temps,j je n’ai finalement pas su qu’il était encore plus super que je pensais. Chez nous on fait comme si de rien n’était alors que c’est notre histoire J’ai plus de 30 ans maintenant mais c’est encore un sujet tabou, mon père n’en a jamais parlé et j’ai peur de le blesser si j’en parle avec lui. Ma mère est plus ouverte, heureusement. Mes frères n’en parlent que si c’est moi qui aborde le sujet en privé. Je trouve cela très dommage.
Surtout qu’il y a tellement d’autres enfants conçus comme moi ou de couple qui veulent devenir parents; C’est comme pour les fausse-couches. Si on n’en parle pas, on nie une souffrance et surtout on ne montre pas aux personnes autour de nous que ces choses arrivent, que ce n’est pas si rare et qu’ils ne sont pas seuls.
Moi j’ai décidé d’avoir une démarche différente de mes parents et d’en parler facilement. Si le sujet vient dans la conversation avec mes amis ou des étrangers, je parle de mon cas. J’adore mes parents et je ne veux pas les blesser alors je n’en parle pas à notre famille ou amis de famille. Mais avec tous les autres j’y vais. Et des fois, ça touche quelqu’un qui se sent concerné, ça peut le rassurer et c’est tellement important.
Je pense qu’il vaut mieux en parler jeune, de la même façon que ma mère m’a parlé dans mes jeunes années de la conception (en omettant comment moi j’avais été conçu malheureusement…) car les enfants sont capables de comprendre. Mais ce n’est possible que si le couple assume les difficultés rencontrées et ne culpabilisent pas de ne pas être capable de concevoir. Ce n’est pas une volonté, c’est un déchirement d’apprendre une stérilité, il n’y a pas à culpabiliser et à le cacher aux enfants.
J’approuve tout à fait Neko qui dit qu’il ne faut pas se donner une deadline car au final, on tente toujours de la reculer. Le mieux c’est que ça vienne des parents et de manière pédagogique tôt, qu’on ne sente pas que les parents ont été acculés;
Voilà mon pavé. J’espère que ça aidera des futurs parents =)
Neko dit
Chère A.
Je suis ravie de vous lire. Et je retrouve du coup le message que j’avais laissé il y a, me semble-t-il maintenant, une éternité.
Vos paroles sonnent si justes, et me confortent dans la voie que nous avons choisie.
Après une seconde insémination, j’ai eu la chance de tomber enceinte. Dès les premiers moments de la grossesse j’ai formulé à notre enfant l’attente et le parcours qui l’avaient précédé. À sa naissance, alors qu’il tétait tranquillement blotti contre mon sein, je lui ai redit que son papa l’avait porté sans son coeur comme je l’avais porté dans mon ventre, et que si un jour il le souhaitait on l’aiderait dans sa recherche du donneur de bonheur qui avait permis son existence. Et notre fils ne s’y est pas trompé, dès ses premiers instants il a apprécié les bras de son papa, son réconfort, ils étaient souvent ensemble grâce au portage en écharpe. A 2 ans maintenant, notre fils est amoureux de son papa, l’amour qui les lie va bien au delà de la génétique. Tout notre entourage est au courant de notre parcours, aucun tabou ou gêne, aucun non dit. J’ai vu un joli livre que je vais bientôt lui acheter, qui explique le don de gamètes. Il sera dans sa bibliothèque, et nous répondrons à toutes ses questions, comme nous le faisons pour tous les sujets. Devenir parent c’est bien plus une aventure du coeur que de génétique, il y a tant de façons d’entrer dans l’univers de la parentalité.
Notre petit bonhomme a deux ans, et c’est un bonheur de chaque instant de pouvoir être à ses côtés.
Je vous souhaite A. de pouvoir trouver les mots pour discuter de tout ça sereinement avec votre Papa, et je vous remercie de parler de ce sujet qui reste tant méconnu et sujet à chimères dans l’esprit du grand public.
Belle continuation à vous !
Neko
Neko dit
Bonjour,
Je suis tombée sur cet article, de lien en lien. Il date un peu maintenant, mais je serai contente de savoir que vous avez pu trouver une réponse à votre question.
Mon mari a eu son premier spermo à 0 il y a un an. Un gouffre s’est ouvert sous nos pieds. Après tous les examens règlementaires, la biopsie de fin novembre a confirmé la stérilité complète.
Nous sommes donc aussi passés par le tribunal (mais moi, j’ai « adoré », c’était comme un second mariage, la reconnaissance officielle de mon chéri en tant que futur papa, notre désir de famille) et le rdv psy. Plus dur, le rdv psy. Les nénettes qui jettent leur plaquette de pilule sans réfléchir ne sont pas obligées d’aller voir un psy, elles.
Cependant, ce psy était excellent, et nous a directement expliqué qu’il n’était pas là contre nous, mais avec nous, pour nous aider à nous préparer. Et surtout, pour nous aider à anticiper. Une des premières questions a été : « pensez-vous le dire à l’enfant, et si oui, quand et comment ? » On a parlé de ça environ une heure et demi. Je suis donc surprise de voir que dans votre cas, le psy ne semble pas vous avoir aidé à vous projeter dans ce processus.
Nous avons toujours eu avec mon mari l’idée de tout dire à l’enfant, dès le plus jeune âge. Le psy nous a même confié qu’on pouvait en parler dès la conception, qu’il n’y avait pas d’âge limite, que le plus tôt était le mieux, suivant le rythme de l’enfant. Mais qu’il fallait à tout prix éviter de se fixer une limite comme « avant trois ans c’est trop tôt » ou « je vais attendre qu’il demande comment on fait les bébés ». J’ai beaucoup aimé son approche et ses conseils. Je regrette que vous n’ayez, visiblement, pas eu le même genre de personne face à vous.
Nous, nous sommes sur liste d’attente, pour de nombreux mois encore, ça nous laisse le temps de bien réfléchir à tout ça. J’espère que pour vous tout va au mieux, et que vous avez pu trouver réponse à votre questions.
caro dit
Bonjou,
Il y a ce livre pour enfant sur le don de sperme qui est très bien de l’asso Maia
http://www.maia-asso.org/20090601134/services/livres/livre-infertilite.html
Vous pouvez le lui lire toute petit, à qques mois déjà. Comme cela quand il sera assez grand pour comprendre vraiment, il aura le sentiment de l’avoir toujours su et que ses parents ne lui auront jamais caché l’histoire de sa naissance.
C’est ce que nous a conseillé la psychologue du centre PMA et je suis d’accord avec elle.
Ma fille est née d’un don non anonyme, elle pourra connaître le nom du donneur à 18 ans si elle le souhaite.
vn0701 dit
Mon mari, aujourd’hui 32 ans, est un de ces bébés nés grâce à un don de sperme anonyme. Ses parents lui ont dit que son papa n’était pas son papa biologique quand il a eu 14-15 ans. Il m’a expliqué avoir eu une petite période de doute à l’époque mais elle ne s’est pas éternisée. Il a toujours eu une relation très forte avec son père et le fait que ça ne soit pas son père d’un point de vue biologique ne change absolument rien là-dedans…
Aujourd’hui, mon mari est heureux et épanoui et nous attendons notre 1er enfant d’ici 2 mois. Grâce à sa relation privilégiée avec son père, il connaît la valeur de ces choses-là et je suis convaincue qu’il sera d’autant plus un papa formidable !
Démettre Constance dit
Pour nous, la situation est différente, mais la question reste la meme. Nous sommes un couple de femmes et avons conçus nos enfants grace à un don de sperme. Très tot notre fille, qui a maintenant 3 ans, a évoqué « papa », allant meme jusqu’à appeler sa deuxieme maman « papa ». Nous lui avons expliqué très rapidement que plusieurs types de familles existaient et qu’il fallait effectivement un homme et une femme pour fabriquer un bébé, mais que c’etait bien les personnes qui l’éduquaient et avec qui elle vivait qui étaient ses parents. Nous avons trouvé des petits livres très bien fait sur la question.
Lors de notre suivi PMA, nous avions aussi été accompagnées par des psychologues qui avaient mis le doigt sur cette question et nous avaient permis de réfléchir à la réponse que nous lui ferions le moment venu. Il était en revanche clair que nous ne lui mentirions pas.
Nous savons que son donneur est Danois, donc nous lui apporterons tout ce que nous pourrons quant à sa deuxieme culture et l’emmenerons au Danemark aussi souvent que possibles, ainsi que ses petites soeurs qui ont aussi un donneur Danois.
Aujourd’hui, elle est au clair avec la situation et lors de sa rentrée à l’ecole, a expliqué qu’elle avait 2 mamans et 3 petites soeurs, mais pas de papa, que sa famille etait comme ca.
Love is all dit
Bonjour,
merci pour ces beaux témoignages 🙂
quels sont les livres évoqués?
je recherche des livres évoquant une maman solo avec donneur PMA, merci de tout coeur.
Joie et Amour à tous !
lepapillon2nuit dit
La compagne de mon frère est née suite à un don de sperme, ses parents le lui ont dit lorsqu’elle avait 10 ans
Elle a été surprise mais cela n a rien changé pour elle. Son père reste son père
Elle m a confiée tout cela car je viens d’avoir une petite fille grâce à un double don (ovule et sperme de donneurs) et je lui ai demandé ce qu elle avait ressenti
Je suis pour le fait de tout dire à son enfant
Des qu elle sera en âge de comprendre, lorsque la question « comment on fait les bébés » sera posée alors nous lui expliquerons que parfois la petite graine du papa et celle de la maman ne sont pas de bonne qualité et qu’il existe des personnes qui donnent leur graine pour rendre heureux un papa et une maman
Nous avons eu un parcours difficile durant 6 ans et pouvoir enfin être parents est merveilleux et il n’y a aucun tabou sur la conception de notre princesse, nous l’aimons plus que tout au monde
Maman dit
Je pense qu’il ne faut rien cacher aux enfants. du moment où vous attendez pour expliquer cela devient un tabou, presqu’une faute. Il n’y a pas qu’une seule façon de devenir parent. C’est un acte d’amour. Vous n’avez rien à vous reprocher. Elle ne va pas se sentir moins votre fille, ou vous n’allez pas être moins ses parents. Vous avez votre histoire tous les 3, et vous pouvez lui dire dès sa naissance. Elle ressentira à quel point vous l’aimez, à quel point vous l’avez voulu.
Soyez heureux ensemble, et fière de ce que vous avez accompli!
Stella dit
Quel beau témoignage que je suis très heureuse de lire car je suis dans une situation très similaire. Mon mari étant stérile, nous allons devoir passer par la PMA et le don de sperme. Je connais la situation de mon mari depuis le tout tout début de notre relation, lui même le sait depuis l’enfance (il a un syndrome de Kallman). Nous habitons en Belgique donc tout ne doit pas fonctionner comme en France mais je serais ravi d’en savoir plus sur le parcours d’Elodie.
On a déjà parler du fait de parler du don de sperme à notre futur enfant (pas encore conçu hein) qu’on lui dirai dès le début. Dès sa naissance on lui expliquera son histoire et l’amour qu’on lui porte car je pense que même si un bébé ne comprendra pas tout, des mots seront mis sur son histoire, ça ne sera pas un taboo.
J’avais lu dans un commentaire sur un précédent témoignage, une personne qui écrivait qu’il existait des livres pour enfant à ce sujet. J’essayerai de chercher ce genre de livre aussi pour lui dire avec des mots adaptés.
Courage!
Stellar dit
Voilà un témoignage pognant avec un dénouement heureux. Je ne suis pas concernée et ne connaît personne de mon entourage qui a eu besoin d’un don de sperme mais je pense que lorsque votre fille sera en âge de comprendre (vers 4 ans) vous pourrez lui expliquer avec des mots faciles le parcours que vous avez vécu pour l’avoir. Je ne sais pas si cela existe, mais peut-être que des livres pour enfants expliquant ce type de parcours peuvent vous aider pour l’explication?. Je sais que les livres pour enfants abordent souvent des sujets comme l’adoption alors pour le don de sperme ou un parcours en PMA doit exister.