Le témoignage d’Inès est vrai, poignant, percutant. Je l’ai aimé car elle décrit très bien la dépression post-partum. Cette envie qu’on nous foute la paix, cette envie de plus avoir à penser à rien ni à se soucis de quoi que ce soit. Cette envie de mettre le cerveau et le corps en pause pour se reposer un petit moment. Aujourd’hui pour Inès, l’envie d’un second bébé se fait sentir, mais la peur de retomber dans cette dépression également. Voici son témoignage.
Merci à toutes celles qui ont le courage de témoigner sur ce genre de sujet très difficile. Je reçois de nombreux messages de lectrices qui se retrouvent dans vos (/nos) histoires et qui se sentent soulagées de ne pas être seules. Merci pour toutes les femmes que vous aidez en osant parler 🙂
{Témoignage} Essayer d’avoir un 2ème enfant : entre impatience et appréhension
Bonjour,
À l’heure où j’écris ces mots, je ne sais pas si je suis enceinte ou pas. Et ça me stresse, quelle que soit l’issue ! J’ai 35 ans, je suis maman d’un petit garçon de 5 ans, cela fait presque 13 ans que je vis avec son papa.
Avant mon 1er enfant, je prends le temps
J’ai mis du temps avant d’accepter de me lancer dans les premiers essais bébé, alors que mon mari, lui, en avait envie depuis longtemps. À cela il y a plein de raisons : les hauts et les bas de notre histoire de couple, ma crainte de ne pas savoir m’en sortir, les bouleversements que l’arrivée d’un enfant entraîne, etc.
Puis finalement, j’ai senti que j’étais prête. Et à partir de là, j’ai été super impatiente. Au bout de 3 mois, je suis tombée enceinte. A la 1ère écho (à environ 2,5 mois de grossesse, il me semble), le choc : le petit cœur avait cessé de battre peu de temps avant. Ça a été la pire journée de ma vie, de notre vie, et en plus c’est tombé le jour de l’anniversaire de mon mari… Quelques jours plus tard, j’étais à l’hôpital pour un curetage…
Je suis retombée enceinte 3 mois plus tard. J’ai eu un suivi psy car j’avais très peur de revivre une fausse couche. La grossesse s’est bien passée, l’accouchement plutôt bien. C’est après que ça s’est un peu compliqué.
Vous prendrez bien une petite dépression post-partum ?
Pendant les premières semaines, mon fils dormait très peu, de jour comme de nuit. J’étais un zombie, j’avais envie de hurler, je pleurais beaucoup, je ne supportais pas ses pleurs si fréquents, je ne me supportais plus, j’avais envie de disparaître. Je ne voulais pas mourir, non, mais je voulais juste que le temps s’arrête, ne plus être responsable de rien ni de personne. Mais pourquoi je n’y arrivais pas ? Pourquoi mon bébé faisait en sorte que je me sente si mal ? Et tous ces gens qui ne comprenaient pas que je me plaigne ! Le corps médical, n’en parlons pas ! Ça n’a pas spécialement changé avec la reprise du travail (lorsque mon fils a eu 3 mois et demi) : au contraire, toute cette charge, tous ces rôles à tenir, ça m’épuisait.
Un jour, alors que mon petit avait environ 9 mois, j’étais chez mes parents avec lui. Je tentais de lui donner à manger, mais il refusait. Ma mère a essayé, et ça a marché… je suis entrée dans une rage folle, mais pourquoi il me refusait moi ?! J’étais donc une si mauvaise mère ? Colère, tristesse, cris, pleurs… Une vraie hystérique. Et en plus, bien sûr, je m’en voulais de surréagir ainsi, donc cercle vicieux : je ne fais pas comme il faut, je m’en veux, je ne m’aime pas, personne ne peut m’aimer, même pas mon fils… Bref, là ma mère m’a dit : « Tu ne peux pas rester comme ça, tu vas mal, parles-en peut-être à ton médecin ? »
J’ai consulté ma généraliste, elle a compris que j’étais à bout de force. Elle m’a conseillé de voir un psy, et m’a prescrit un médicament (antidépresseur) qui allait m’aider à mieux gérer mes émotions, à moins pleurer. Et ça m’a aidée. Je ne suis pas allée voir de psy, parce que je trouvais que je n’avais pas le temps, en plus entre temps j’avais changé de poste, pris des responsabilités supplémentaires (pour quelqu’un qui se plaignait d’avoir trop de rôles à endosser, c’était une bonne idée, non ? héhé).
Mariage, essais BB2, et rechute… chhhut… !
En octobre, au bout de 10 ans de relation, on se marie. J’entreprends alors d’arrêter mon antidépresseur, avec le suivi de ma généraliste, on programme ça par paliers sur 3 mois. Dans quel but ? Se lancer dans les essais pour avoir un deuxième enfant. Et oui, ça semblait pas mal comme planning ! En janvier, je fais retirer mon stérilet, en février on part en voyage de noces : juste tous les 2, le top ! Nous qui avions pas mal voyagé avant d’être parents, ça nous avait manqué ! Sauf qu’on était fatigués au départ, et que le périple de 15 jours a été super intense, donc au retour on était encore plus crevés qu’avant les vacances… la loose.
Quelques jours après notre retour, une dispute éclate. Je ne sais même plus pour quel motif. On se balance des méchancetés, on claque les portes. C’est un dimanche soir, je sors en espérant trouver un tabac ouvert pour acheter des clopes, moi qui avais arrêté depuis plusieurs mois. Mais avant de sortir, vu mon état de nerfs, j’ai une idée lumineuse : il me reste des antidépresseurs, bah je vais en prendre ! Ça fera effet le temps que j’aille au tabac, ça m’évitera de gueuler encore en rentrant. Oh et puis tiens, je vais en prendre plusieurs, comme ça je dormirai mieux cette nuit.
Je suis allée au tabac, je suis rentrée, je me sentais vaseuse. J’ai passé l’une des pires nuits de ma vie : nausées, tête qui tourne, et… je n’ai presque pas dormi ! Le lendemain matin, je ne tenais pas debout… une loque, quelle honte ! J’ai compris que ça ne passerait pas tout seul et qu’il me faudrait une aide médicale : j’ai expliqué à mon mari ce que j’avais fait. Il m’en a voulu, et il avait raison…
Les ambulanciers sont arrivés, il a fallu rassurer mon fils qui avait alors 2 ans et demi : ça va aller mon loulou, maman est juste très fatiguée, et comme papa doit t’emmener à la crèche, c’est pour ça que les 2 messieurs sont là, pour l’emmener chez le docteur… Putain je m’en voudrais toujours d’avoir exposé mon fils à ça.
Je suis restée plusieurs heures aux urgences, une psychiatre est venue me voir. Elle a compris que je n’avais pas voulu mourir. Je voulais juste qu’on me foute la paix, dormir, ne plus penser à rien, m’évader… Et j’ai dit que plus jamais je ne prendrai une telle quantité de médicaments : ça ne m’a pas aidée, bien au contraire !
Après j’ai eu un suivi psy, j’ai pris le temps. On a parlé de maternité, de ma fausse couche, de mon mari, de mon travail, de ma famille, de mon intimité qui a changé, etc. En fait je me suis rendue compte que depuis (trop) longtemps, je ne m’étais vraiment confiée à personne.
« Bon et ce futur 2ème enfant ? Tu nous en parles quand ? Parce que t’as quand même commencé par ça au début de ton témoignage ! »
Oui oui, vous avez raison ! Je m’étale, je m’étale… !
Ça a été dur de faire comprendre à mon mari que je faisais « machine arrière », que finalement non, je ne me sentais pas encore prête pour un 2ème. À plusieurs reprises, il a même pensé que ça n’arriverait jamais.
On a déménagé il y a un an et demi, à 800 km de notre région d’origine. Ça nous trottait dans la tête depuis plusieurs années, mon mari a trouvé un poste et on s’est lancé. J’ai mis presque 1 an à retrouver du travail, j’ai eu des périodes de déprime (pas de boulot, famille loin, pas encore de nouveaux amis ici), mais je n’ai jamais regretté d’avoir déménagé.
J’ai pris mon nouveau poste il y a presque 9 mois, en sachant que ça allait être très chargé jusqu’à mi-juin. Je m’étais donc dit qu’il valait mieux ne pas tomber enceinte avant juin. On s’est lancés il y a un mois, sans pression. Je crois que je me sens prête.
J’aurais dû avoir mes règles il y a 2 jours : je ne m’affole pas, ça m’arrive d’avoir des décalages. Mais là je sens vraiment que je suis entre 2 états. J’ai super envie d’être enceinte, de continuer un nouveau chapitre, de donner la possibilité à mon fils de devenir grand frère. Sentir mon bébé bouger dans mon ventre, le découvrir à la naissance… Mais j’ai peur, aussi. Peur d’une fausse couche. Peur des conséquences physiques après l’accouchement. Peur de rechuter dans la dépression. Peur de l’épuisement. Parce que là, en plus, il y aura le plus grand à gérer, et sans avoir la famille à côté !
Je sais que tout peut être différent, qu’avec le 2ème ça peut se passer complètement autrement. Mais je n’arrive pas à ôter cette peur de mon esprit, cette blessure qui a cicatrisé, mais qui fait toujours mal, mine de rien…
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
A lire également
Bonjour, je m’appelle Nathalie. C’est moi qui ai créé ce blog en 2011. Au début, il était exclusivement dédié à l’organisation de mariage, aujourd’hui on y parle également de maternité et de voyages. Je suis maman d’une petite Louise depuis décembre 2015. C’est moi qui corrige et édite vos témoignages. Ce blog est mon travail à plein temps depuis 2012. N’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour ne rien rater !
Bonjour!
Je suis tombée par hasard sur ce témoignage en faisant des recherches sur Google… Comme si j’allais trouver tout d’un coup la réponse à la question que je pose depuis 2 ans, est-ce que nous devons faire un 2ème bébé?
J’ai également fait une dépression après la naissance de ma fille, qui a maintenant 3.5 ans…. J’ai eu beaucoup de peine à m’en remettre, j’ai même pensé plusieurs fois tout quitter et m’en aller vivre dans un autre pays, que ma fille et mon mari seraient plus heureux sans moi…
Avec beaucoup d’aide, de professionnels et de ma famille, je m’en suis sortie, et j’aime ma fille plus que tout au monde! Nous avons enfin trouvé un équilibre à 3!
Mais une partie de moi se sent incomplète, moi qui ai toujours voulu avoir deux enfants… Mais pourquoi vouloir tout boulverser alors que notre vie se passe bien en ce moment?
Un jour je suis sûre de moi, non nous n’aurons pas de 2ème bébé, on est bien comme ça… Et le lendemain j’ai la boule au ventre, et envie de pleurer en me disant que je ne me sentirai jamais complète avec un seul enfant.
Mais j’ai tellement peur de revivre tout ça, la dépression, les nuits blanches, les angoisses….
Mon mari me soutient tellement qu’il acceptera ma décision, il ne me met aucune pression…. Et j’angoisse encore plus de prendre la mauvaise décision, de regretter plus tard….Je suis perdue en résumé! Je vais donc continuer mes recherches sur Google 😉
Belle journée à toutes!
Bonjour Juju
Je suis l’auteur de l’article sur lequel vous avez commenté.
Je comprends votre angoisse face à cette nouvelle grossesse, la peur de revivre des choses qui vous ont traumatisée. Je ne sais pas si ce que je vais vous dire va vous aider, vous éclairer… cela ne vous donnera certainement pas la réponse à la question « puis-je poursuivre cette grossesse ? », mais peut-être que cela vous donnera des pistes.
Lorsque mon article a été publié, il se trouve que j’étais enceinte (au moment où je l’ai écrit, je ne le savais pas). J’ai malheureusement fait une fausse couche le 14 juillet 2017, j’en étais à environ 1 mois et demi de grossesse. Cela m’a ouvert les yeux : oui, je voulais ce 2ème enfant. Oui, je prenais le risque de vivre des moments de doutes, difficiles, stressants… mais cet arrêt de grossesse m’a vraiment montré que je désirais poursuivre l’aventure…
Je suis retombée enceinte 2 semaines plus tard. Très étonnant pour certains (même pour un gynéco, qui ne me croyait pas !), mais mon corps a relancé la machine de suite 😉
Pendant ma grossesse, j’ai eu souvent peur de ce qui se passerait après la naissance. J’avais beau me dire que tout pouvait être différent, je n’arrivais pas à m’enlever ça de l’esprit. J’ai aussi eu peur de perdre mon bébé pendant les 3 premiers mois, puis par la suite peur d’une naissance prématurée… j’ai été en arrêt maladie assez tôt, au 5ème mois, car j’avais pas mal de contractions. Était-ce dû à mes angoisses ? Ou bien, même sans ressentir toute cette peur, j’aurais peut-être eu les mêmes contractions ? Je ne le saurai jamais.
En tout cas, j’ai eu un suivi psy à la maternité. C’est ma gynéco qui m’a poussée à le faire, elle m’a dit de ne pas attendre la naissance, de le faire pendant ma grossesse. Et elle a eu totalement raison.
Je n’ai pas tout réglé, mais ça m’a quand même bien aidée.
Ma fille est née fin avril 2018, en excellente santé, pile le jour du terme. J’ai vécu des moments extrêmement difficiles, malheureusement certaines choses se sont reproduites (difficultés d’allaitement, bébé très demandeur de contact donc sur moi quasiment 24h/24 pendant des semaines, …). J’ai cru par moments que je sombrais à nouveau dans la dépression, cette envie de disparaître, ce sentiment d’être la plus nulle du monde, que mes enfants devraient avoir une meilleure mère que moi… la psy de la maternité m’a envoyée voir un psychiatre, pour qu’il évalue si oui ou non j’étais en dépression. Il se trouve que non, je vivais juste des moments compliqués que tous jeunes parents peuvent vivre. Je dois dire que ça m’a rassurée. J’ai mis du temps avant de me sentir bien, il y a eu pas mal d’ajustements à faire pour ma fille (niveau santé, mais rien de grave).
Aujourd’hui elle a 8 mois. Je peux dire que je vais bien. Que j’aime ma fille d’un amour infini, comme son grand frère. Et que je suis heureuse d’avoir trouver un certain équilibre.
La nouvelle de votre grossesse est toute récente. Il vous faut du temps pour réaliser, je vous conseille de ne pas prendre de décision trop rapidement. Ce rêve, ce souhait d’un 2ème enfant se concrétise, avec tous les doutes et toutes les peurs qui vont avec… laissez à votre coeur le temps de digérer cette nouvelle. Vous ne pourrez pas éviter tous les soucis, toutes les angoisses : il faudra réussir à vivre avec, et à ne pas les laisser prendre toute la place.
Je vous souhaite beaucoup de courage, faites ce que votre coeur vous dicte, même s’il ne dit pas tout clairement du 1er coup 😉
Bonjour à tous,
Je me présente en 2 mots. J ai 36 ans je suis maman d une petite fille de 2.5 ans. J ai eu des gros troubles anxieux après sa naissance. Je pleurais du matin au soir. Ne mangeais plus, aimais pas être seule, j avais envie de disparaître (mais pas mourrir). Cela a duré 1 mois (les jours les plus longs de ma vie). J ai été suivie et la psy m à prescris un antidepresseur que j ai arrêté après 3 mois. A ce moment là il ne fallait pas me parler d un 2ème enfant alors que je m étais toujours imaginée avec 2. Puis les mois ont passés. Bel équilibre de couple et de famille. Quand ma fille a eu 2 ans l envie d une deuxième enfant est revenue (ou mon rêve de petite fille ou la pression sociale?). On a décidé d essayer et hier matin test positif (apres 4 mois d essai).
Et depuis ce matin je pleure.. je pleure entre angoisse culpabilité tristesse et regret. Je suis perdue. Je me suis plus sure de vouloir cet enfant. La c est la panique et la peur qui prennnent le dessus. Je tiendrai pas 8 mois comme ça. Peur de revivre des états anxieux qui m ont traumatisés. Je pense même à une IVG. Mon copain me soutiens et me suivra quelque soit ma décision.
Que faire? Si qqun se retrouve dans mon témoignage c est avec plaisir que j échange.
La Culpabilité et ces angoisses me me rongent.
Bonjour. Je viens de tomber sur votre post. Je suis exactement dans le même cas que vous il y a un an. Si vous voyez ce post, j’aimerais pouvoir échanger avec vous. merci beaucoup.
quel courage d’ecrire cela! pour pouvoir le faire il faut deja avoir bien digéré le truc!
pour ma part, j’ai fait une depression juste apres la naissance de mon ainée. elle a durée 1 an. j’ai perdu 22kg en 2 mois ( j’en avait pris 27 pour la grossesse!)
je ne me nourrissais que d’un tranche de pain de mie par repas! et tous les soirs quand mon mari rentrait, je pleurais.
je me suis énervé 1 fois contre ma fille qui avait 1,5 mois. et pour la protéger je l’ai mis dans son lit et j’ai fermé la porte.
j’ai pensais des dizaine de fois a la laisser sur le parvis d’une eglise. il m’a fallut 6 mois de consultation psy pour voir la sortie.
maintenant j’aime ma fille de tout mon coeur et j’ai eu un petit garcon.
un 2e c’est completement different! deja tu n’as pas la peur de l’inconnu!
personne n’est parfait, tout le monde fait de son mieux. et tu as le droit d’en avoir marre, de vouloir claquer la porte, de pleurer ou d’hurler. mais exprime toi c’est le meilleur des remedes. et parle a ton bebe lors de la prochaine grossesse! explique lui tes peurs, tes angoisses, tes attentes il t’entendra.
Merci pour ce témoignage ! Je vous souhaite d’avoir rapidement un second enfant et de conjurer le mauvais sort.
J’ai également fait une grosse dépression post partum. Pour tout dire, j’ai même dû être hospitalisée avec mon bébé pendant les 5 premiers mois car j’étais vraiment au fond du gouffre…
Merci de faire ce genre de témoignage car quand on y est, on pense qu’on ne va jamais s’en sortir. Mais si on y arrive et on pense même remettre le couvert comme vous !
Je vous envoie plein de bonnes ondes
Merci La Mariée en Colère, merci les lectrices d’ici et de Facebook. Je ne réponds pas directement sur Facebook, car « Inès » est un pseudo… je raconte dans ce témoignage des choses douloureuses que très peu de personnes de mon entourage connaissent…
Bon, du coup, voilà quelques news : je ne suis toujours pas enceinte, mais j’ai compris que j’en avais vraiment envie 🙂
Madeleine, merci pour vos conseils, j’essaierai effectivement de trouver un suivi psy quand je serai de nouveau enceinte.
Bises à toutes !
Merci de ce témoignage et merci de l’ avoir publié!
Je travaille beaucoup avec des mamans qui parfois mettent des années à consulter, qui culpabilisent, qui doutent, qui ne retrouvent pas leur joie de vivre antérieur. Le médecin ou le psychiatre ne mettra pas toujours de traitement medicamenteux, mais il pourra vite rassurer si ce n’est est qu une fatigue passagère, ou aider à mettre des mots, ou à réaménager sa vie pour ne plus s’oublier, etc.
Et parfois aussi un traitement.
La bonne nouvelle, c’est qu une dépression du post partum, ça se soigne bien. SI ON VA CONSULTER! Sinon, ça peut traîner des années.
Pour un autre enfant, je te conseille des le début de grossesse de te rapprocher soit de la équipe de psychiatrie de perinatalité de ton secteur, soit d un psychiatre. Demande à ton gynécologue ou ton médecin traitant. Si tu es suivie, il y a très peu de chance de refaire une dépression. Et même si finalement elle arrive (ce qui serait peu probable), elle sera prise en charge rapidement.
Belle aventure à toi. Et à toutes!