Cela fait un an que Marie et son chéri essaient d’avoir un enfant, mais ils n’y arrivent pas pour l’instant. Une situation déjà délicate amplifiée par la pression que leur met leur entourage. Voici sa question, et ma réponse en suivant.
{Témoignage} Dois-je dire à mes proches que nous n’arrivons pas à avoir d’enfants ?
Bonjour tout le monde
J’aimerais vos avis et surtout vos vécus si vous avez été dans la même situation….
Avec mon chéri nous nous marions très prochainement et nous faisons construire notre maison.
La remarque qui revient tout le temps c’est : alors le bébé c’est pour bientôt ? ..
Malheureusement depuis un an nous essayons et après de multiples examens et prises de sang le verdict est tombé: je n’ovule pas et la cause reste inconnue. Peut-être physiologique ou psychologique (étant donné que son ex femme nous harcèle dans le but de voir notre couple détruit). La gynécologue nous a donc proposé une PMA avec une stimulation ovarienne en dernière étape avant la FIV. C’est déjà assez dur à vivre alors je ne supporte plus d’entendre ma famille et mes amis me demander à quand le bébé ? Ou les blagues des collègues qui me disent : bientôt le congé mat ? Sans oublier les copines qui vous identifie sur les photos Facebook: tague quelqu’un qui aura un bébé en 2018 !
J’aimerais que tout cela cesse, mais je n’ose pas le dire à mes proches. C’est quelque-chose d’assez perso.
Qu’avez vous fait dans cette situation ?
Comment faire cesser ces blagues qui ne me font plus rire du tout et qui me font surtout de la peine ?
Merci pour vos réponses
La réponse de La Mariée en Colère
Bonjour Marie
Haaalala, la récurrente question « alors le bébé c’est pour quand » et si blessante quand on n’arrive pas à avoir un enfant.
Pour ma part, je n’en parlais pas beaucoup, mais au bout de 3 ans, j’avais une réponse qui séchait les curieux : quand mère nature nous le permettra.
Ça voulait dire ce que ça voulait dire, je n’avais pas besoin d’en dire plus pour que la personne se sente assez mal à l’aise de sa question qu’elle n’imaginait pas déplacée mais qui l’était en réalité.
Dans cet article, nous avions parlé du pour ou contre parler des essais bébé avec son entourage, vous pourriez peut-être trouver quelques autres réponses. Personnellement, je vous conseillerai d’en parler à vos proches, surtout si vous devez faire un parcours PMA car vous aurez sûrement besoin de soutien.
Et sinon n’hésitez pas à revenir nous donner des nouvelles ici 🙂
à bientôt
Nathalie
Emy dit
De notre côté on a choisi d’en parler. Pas tout de suite, pas à tout le monde. D’abord en anonyme sur des forums, dès le début des essais; puis à mes 2 meilleures amies quand elles m´ont trouvées en pleurs dans ma voiture, alors qu’on devait aller à une soirée et que je venais d’apprendre que mon chéri était OATS ; ensuite à mes parents que j’évitais depuis des mois, et qui ne comprennaient pas ce qu’ils avaient fait de mal; puis à sa maman parce qu’elle était la seule à pouvoir répondre à certaines de nos questions, entre autre à propos des oreillons mal soignés que mon chéri a eu étant enfant; également à ses sœurs, leur compagnon et son beau-père parce que c’était devenu trop difficile pour moi de voir mon neveu de 2 ans à chaque réunion de famille, c’est à dire un dimanche sur deux; enfin à mes collègues et mes patrons, je pleurais tellement souvent et je n’étais tellement pas concentrée qu’il fallait que ça sorte (quand une collègue est tombée enceinte, j’étais bien contente de l’avoir l’avoir dit : ils ont tous été compréhensifs et le plus attentifs possibles, même s’ils me faisaient parfois mal ou pleurer, ce n’était jamais fait exprès).
En parler n’a pas empêché les gens d’être indélicats voir complètement « con », ni de me blesser voir même me faire pleurer (sans faire exprès),…
Mais moi ça m’a aidé ! Aidé à ne pas exploser, aidé à ne pas me consumer, aidé à ne pas partir en vrille, aidé à ne pas déprimer, aidé à ne pas avoir honte, aidé à me relever, aidé à passer à autre chose !
Ça c’est avéré très « utile » d’en avoir parlé quand on a commencé la FIV : pas besoin de justifier mes absences, mes retards, mes désistements de dernières minutes, mes énervements, mes pleurs,… Que ce soit par rapport à nos familles mais aussi vis à vis de mes collègues proches : ils savaient qu’on avait commencé les piqûres, que j’étais fatiguée, que je devais passer des échos et PDS tous les 2 jours, que mes ovaires faisaient la taille de pamplemousses (!), que j’allais me faire opérer / ponctionner, que ça ne s’était pas super bien passé et que j’avais fait une hyperstimulation, qu’elle faisait mal à en crever à cause du liquide autour des poumons mais aussi parce qu’on ne pouvait pas enchaîner par un transfert frais et qu’on devait encore attendre un mois de plus (pile au moment où ma collègue a accouché),…
Ils étaient (presque) tous là pour les mauvais moments. Mais aussi pour les bons. Ma mère, ma belle-mère, mes belles-sœurs, mes meilleures amies, un collègue ont pleuré quand on leur a annoncé que c’était positif et qu’on allait enfin avoir un bébé !
Tout le monde était encore présent quand j’ai été malade comme un chien les 3 premiers mois, que j’étais en arrêt de travail, que j’ai perdu 3 kilos, que je n’ai fait que dormir,…
Ils étaient « là » pour les premières échos, pour se réjouir avec nous que tout se passe bien et que Brybry s’accroche, quand on a appris que c’était une petite fille, pour nous donner des conseils (parfois de merde) et partager avec nous notre expérience,…
Ils étaient un peu moins là (et c’est un euphémisme), quand j’ai dis que je voulais accoucher dans une position physio et sans péridurale. Ils n’étaient plus là pour comprendre et soutenir pour une seule raison : l’attente, la galère, la douleur, la tristesse, la colère, bref, la PMA, étaient simplement derrières nous. On est désormais passé de l’autre côté, dans leur monde à eux.
Tout ça pour dire que « la parole est libératrice » !
Parfois je me surprends à dire « Ouais, l’année dernière j’au fais une FIV » comme si je disais que j’avais été acheté un pain la veille.
J’ai su en parler car ne me suis jamais sentie coupable (et sans jamais blâmer mon chéri) et j’ai su passer à autre chose car j’en avais parlé, j’en ai fais le tour, j’ai digéré.
Je n’aurai jamais pu garder tout cela pour moi !
Quand je disais avoir mal ou être triste ou en colère, c’est comme si je m’enlevais un peu de ce poids insoutenable, comme si l’autre prenait un peu de ma douleur ou de ma tristesse, comme si ma colère s’estompait un peu l’espace d’un instant.
Il m’a fallut mettre des mots et donc en parler.
On est toutes différentes, il faut faire en fonction de toi 🙂
Courage en tout cas, je t’envoie toutes mes pensées et mon courage
Emy dit
PS : maintant que « c’est derrière nous » et que notre poulette arrivera d’ici un mois, j’arrive même à en rire 🙂 Par exemple, une collègue me disait que peu après son accouchement, on lui demandais déjà « À quand le deuxième ? »… J’ai déjà ma réponse toute fait « Ha tu sais on en a encore 6 au congélateur… » Soit les gens vont comprendre qu’on est passé par la PMA et qu’on a encore des embryons, soit ils vont prendre ça au pied de la lettre… Dans un cas comme dans l’autre, ils ne s’y attendront pas et leur tête me fera bien rire !
Kevya dit
La réponse quand la nature le décidera est super. Une amie à moi rrpibds ça et plus personne ne lui pose des questions.
Bon courage
Alice dit
Dès le début des essais (à l’époque on attendait un peu pour consulter, mais on craignait des soucis compliqués pour y arriver naturellement) je disais franchement « On aimerait bien, mais pour le moment, ça fait longtemps qu’on essaye et bébé n’a pas l’air pressé de venir, malheureusement ! » Insister sur le côté « et j’en suis triste » au besoin calme les plus curieux. Ca permet de ne pas entrer dans les détails et de faire comprendre que ça ne sert à rien d’insister. Au bout de quelques mois, les gens avaient compris. Mais j’avais la chance d’être entourée de personnes bienveillantes qui du coup étaient plus dans le « ne t’inquiète pas, ça viendra en temps voulu, vous n’êtes pas pressés ».
Ceux qui ont réussi de suite à avoir leur bout de chou ne comprennent pas toujours la douleur que c’est de ne pas y arriver comme on le voudrait ! Après, je suis rentrée plus en détail sur les raisons de mes craintes auprès des personnes que je sentais plus empathiques et qui avaient aussi eu des difficultés.
Finalement, ça a marché, mais je ne sais pas ce que j’aurais fait si ça n’avait pas été le cas ! Tout mon soutien, et beaucoup de courage ! 🙂
Lalala dit
Bonjour,
Pour ma part j’ai décidé d’en parler ouvertement.
Je suis mariée depuis un an, donc c’est tout naturel que les gens posent la question.
Il suffit de leur dire une seule fois « on y arrive pas », et les gens comprennent et empathissent. Évidemment tu as deux trois personnes débiles qui vont t’en reparler même si tu leur a dit que tu es dans la douleur, mais tu en as tellement moins que si tu n’en parles pas. Et je souffre tellement que parfois je n’arrive pas à retenir mes larmes heureusement c’est surtout à la maison avec mon amoureux mais parfois c’est au boulot ( je travaille en maternité et gynécologie donc il peut y avoir des histoires qui me revoient à la mienne) et parfois face à mes amies, je suis donc plus à l’aise que tout ce petit monde soit au courant car ils me protègent.
Audrey dit
Bonjour,
J’ai eu le même problème, pas d’ovulation alors aéré mise en place une stimulation ovarienne.
Au début que nous essayons personne ne le savais famille amis, au bout d’un an lorsque toujours rien nous avons fait des test. C’est à ce moment là que nous leur avons expliquer la situation. Les gens ont compris, pose des questions et demande alors toujours rien, à ce moment là j’avais été clair en disant non et vous le serez si je tombe enceinte car sa devenait la seule préoccupation.
Il faut en parler car déjà sa fait du bien au moral de pouvoir en discuter avec famille et amis … au bout de 2 ans je suis tomber enceinte …
Lorene dit
On a dit a tout le monde pas avant deux ans le temps d’acheter la maison et de faire des travaux dedans. Mais c’est un mensonge. On est en essai depuis plus de 6 mois sans résultat. Il y a qu’une amie proche qui est au courant et avec qui on en discute et ça fait du bien.
Ariane dit
Bonjour,
Avant de commencer les essais, j’avais tendance à poser cette question à des amies, mais maintenant je me rends compte que cette question n’a aucun sens et je ne la poserai plus jamais.
Si la personne souhaite vous en parler, elle vous en parlera d’elle-même, et si elle ne le souhaite pas, la question l’embarrassera.
Pour ma part ça avait commencé avant mon mariage mais alors depuis ça n’arrête pas, proches ou moins proches nous posent la question.
Si vous ne souhaitez pas en parler, évoquez un autre projet (voyage, déménagement, changement de boulot…) ou dites simplement que vous n’êtes pas prêts.
Sinon, vous pouvez tout simplement répondre : « bientôt j’espère… » court et efficace.
Bon courage et plein de bonheur pour la suite !
Sophie dit
Bonjour Marie,
Pour ma part, au bout d’un an d’essai j’ai ressenti le besoin d’en parler à mon entourage très proche. Aujourd’hui cela fait 3 ans que j’ai arrêté la pilule et j’ai publié ici un témoignage que j’ai partagé sur mon mur Facebook. Au moins tout le monde le sait et donc plus de question… mais tellement plus de questions qu’on en vient à croire que les gens s’en foutent… bref ce n’est pas le sujet !
Pendant les 2 ans où peu le savait nous avions trouvé des phrases toute faites qui calment direct : on vient d’adopter un chien alors les enfants Ca va attendre, c’est plus compliqué que c’est pas facile, on se demandait justement si tu nous donnerais pas le tien… en général les gens comprennent le sens caché et stoppent très vite leurs interrogatoires !
Dans tous les cas, je vous souhaite plein de courage 😘
Pilipili dit
Après un peu plus 1 an d’essai nous avons appris que nous n’aurons pas d’enfant avec mon mari.
Pendant tout ce temps, ça a été une vraie torture toutes ces questions et remarques à propos des bébés, surtout les petits mots ou la vidéo de messages, remplis de voeux d’enfants qu’on a reçu à notre mariage. Ce qui franchement ne me donne pas envie de les relire, et ça m’a gâché un peu la soirée du mariage (on essayait déjà depuis 4 mois sans succès).
Depuis que nous savons que nous ne pouvons pas avoir d’enfants, on a fait notre deuil et j’en parle ouvertement (sans rentrer dans les détails non plus). Les personnes sont très bienveillantes et du coup font attention à moi et ne mettent pas les pieds dans le plat.
Donc personnellement, je suis très contente de l’avoir dit aux gens qui m’entourent. Certes, ça a été une épreuve mais ce n’est pas une honte ou une tragédie pour moi. J’ai appris à relativiser et à me dire que ma vie, mes projets, mes expériences ne seront pas mieux ou moins bien que si j’avais un enfant, elles seront juste différents.
Bon courage à vous et suivez votre coeur.
Lola dit
Sans hésiter je n’en parlerai pas !!!
Nous avons fais une FIV qui a marché et sans rien dire à l’entourage, famille et amis
Si c’était à refaire je ferais pareil sans hésiter une seconde.
La famille, les amis, ceux qui n’ont jamais vécu de parcours PMA n’ont pas la moindre idée de ce que vous traversez
Alors c’est cruel mais surtout n’attendez pas de bons conseils ou de bienveillance de leur part.
Vous aurez comme unique réponse : « c’est dans ta tête, partez en vacances, ma copine elle a fait une fiv ça n’a pas marché …. « et j’en passe
Je vous conseillerai plutôt l’aide dune pro, psychologue, sophrologie qui vous apporteront une aide réelle.
Pour la réponse, nous on disait que c’était pas à l’ordre du jour et ça coupait court.
N’hésite pas à te créer un profil PMA sur instagram tu y trouveras des pmettes dans ton cas et un bien meilleur soutient
Atonette dit
Ma collègue et amie a fait plusieurs inseminations et fiv, je ne suis pas passée par là mais j’ai su la soutenir et j’ai été très arrangeante et flexible dans mes heures de travail pour qu’ elle puisse se rendre à tous ses rdv sans stress supplémentaire. Je ne pense pas que tout le monde ait ce genre de remarques, il faut simplement en parler aux bonnes personnes. Elle a eu son petit garçon et 1 mois après j’ai eu ma fille. J’ai été très heureuse qu’ elle tombe enceinte avant moi car l’inverse aurait été dur à gérer je pense. En tout cas si Marie a des personnes qu’ elle pense être bienceillantes il ne faut pas hésiter à en parler. C’est mon avis.
Lola dit
Sans hésiter je n’en parlerai pas !!!
Nous avons fais une FIV qui a marché et sans rien dire à l’entourage, famille et amis
Si c’était à refaire je ferais pareil sans hésiter une seconde.
La famille, les amis, ceux qui n’ont jamais vécu de parcours PMA n’ont pas la moindre idée de ce que vous traversez
Alors c’est cruel mais surtout n’attendez pas de bons conseils ou de bienveillance de leur part.
Vous aurez comme unique réponse : « c’est dans ta tête, partez en vacances, ma copine elle a fait une fiv ça n’a pas marché …. « et j’en passe
Je vous conseillerai plutôt l’aide dune pro, psychologue, sophrologie qui vous apporteront une aide réelle.
Pour la réponse, nous on disait que c’était pas à l’ordre du jour et ça coupait court.
Clorinthe dit
Salut Marie,
Ma femme et moi sommes passés par là (je tue le suspense de suite : 10-12 ans de galères, plusieurs FC, les test dans tous les sens et à l’approche de la quarantaine nous nous sommes mis sur les rails PMA/FIV pour finalement faire une conception naturelle alors qu’on y croyait plus, madame avait 37 ans)
Pour te répondre : il n’y a a priori aucune raison pour que tu DOIVES en parler à ton entourage, ce n’est pas un devoir que de dévoiler des problématiques aussi intimes et complexes si te ne le sens pas. Tu n’as rien à justifier.
Pour notre part, nous avons finis par nous ostraciser : les fêtes de familles où tout le monde avait des enfants sauf nous nous devenaient trop pénibles.
Ce qui fait que mécaniquement nous n’avons pas pu en parler beaucoup à des proches, cela a réglé de fait la question d’en parler ou pas.
Par contre, j’ai énormément échangé avec une amie qui a été ma confidente sur ce sujet. Ça m’a beaucoup aidé.
Cette amie avait un parcours compliqué niveau maternité, nous avions cela en commun et ça a vraiment participé à ce que je puisse prendre du recul et rationaliser un tas de trucs.
Quoi qu’il en soit, ne perds pas de vue que c’est toi qui est aux commandes, et envoyer chier les opportuns (plus ou moins poliment :p) ne pourra que te faire beaucoup de bien.
La bise !
Ebea dit
Bonjour.
Je n’ai jamais été dans votre situation. Je suis au contraire celle qui ne sait pas (et qui ne peux pas deviner) que son amie (ou sœur ou collègue…) essaye depuis de très longs mois d’avoir un enfant.
Alors tout naturellement, c’est humain, on demande, on pose des questions. Et si cela vous met si mal à l’aise, si cela vous fait mal, ça n’est absolument pas voulu, croyez-moi. La personne que je suis ne peux absolument pas deviner ce qui se passe. Je pense qu’il faut plutôt prendre ces questions comme De l’attention, la famille, les amies sont là pour soutenir, peu importe la situation.
Alors c’est pour cette raison que je pense que vous devriez en parler, pas à n’importe qui, pas à la terre entière si vous le ne souhaitez pas, mais aux amis proches, la famille… ils sauront vous écouter, j’en suis certaine.
Les réflexions du genre « quand dame nature le voudra », certes mettent les points sur les i… un peu trop brutalement à mon goût. Je le répète, la personne qui vous pose la question ne cherche pas à vous blesser, sans doute s’inquiète-t-elle, sans même que vous l’ayez remarqué.
Je vous souhaite tout plein de bonheur.
Amandine dit
Je l’ai jamais cacher je l’ai annoncer direct et franchement je pense que ca evite les redlexions maladroite au moins on a plus de soutiens puis vivre avec cela cest deja pas facile alors si en plus il faut le ca her ca rajoute un stress en plus
Anais dit
Coucou Marie. Nous avons vécu la même chose…Mon homme et moi, nous nous sommes dit oui en 2015. L’année suivante on achetait notre maison. «Suite logique », très rapidement famille et amis, nous demandaient très souvent « Et le bébé c’est pour quand? ». Personne ne savait au départ que nous étions en essai bébé.. Nous en avons parlé à notre entourage très proche à partir du moment où nous avons été pris en charge en clinique PMA au bout d’une année d’essai infructueuse.. En parler m’a énormément soulagé et j’ai trouvé du réconfort et du soutien.Dès que les gens ont su, il y a eu comme une certaine gêne et plus personne ne nous embêtait ou ne nous questionnait. Ça nous a permis de souffler un peu, et de mieux vivre cette longue attente, sans pression.
Comme tout le monde était au courant que notre parcours a été long et douloureux, on a senti une émotion particulière supplémentaire quand nous avons annoncé que nous allions être parents.
Juliette dit
Bonjour à vous,
Pour la petite histoire, au moment où nous avons voulu faire un enfant, les mois passaient et rien ne venait. Par contre je me suis mise à avoir de grosses douleurs, après plusieurs examens, on a trouvé de l’endométriose alors certes pas de grosses atteintes mais ce qui pouvait expliquer les difficultés.
Notre entourage savait que nous étions en projet, on nous posait souvent la question alors en effet je disais « c’est en cours », » ça fonctionnera quand ça voudra », même si les questions me gênait.
Je prenais aussi des vitamines qui s’utilisent pour la pre-conception, la conception et la grossesse (gestarelle).
Et puis on prévoit la date d’opération au 22 janvier 2018.
Le 24 décembre je fais un test et il était positif, donc forcément on a annulé l’opération.
Comme quoi il ne faut tien lâcher…
Le jour où votre test sera positif, tout vos soucis s’effaceront.
Les médecins vous dirons 1 an c’est pas beaucoup (alors que pour nous ça l’est).
Pour ce qui est de votre famille c’est à vous de vous sentir prête et que vous vous sentiez en confiance pour en parler.
Ou alors quand on vous pose la question vous restez évasive du style « ca viendra quand ca viendra », à force de répéter toujours la même phrase, on se détache de se sentiment de culpabilité.
En tout cas, ne désespérez pas! En vous fixant sur un autre projet il vous sera possible d’avoir de bonnes surprises.
Bonne chance à vous.