Lilly rêvait d’un accouchement « nature », sans péridurale. Mais à cause d’une pré-éclampsie et du hellp syndrome, elle a dû avoir une césarienne d’urgence et n’a pas pu ressentir ne serait-ce qu’une contraction. Un regret qui lui laisse un goût amer, encore aujourd’hui. Voici son témoignage.
{Témoignage} Une césarienne pas si bien vécue…
Bonjour à toutes
Ma fille aura 11 mois samedi. Elle est née à 36SA+5 grâce à un césarienne d’urgence. Je pensais avoir plutôt bien accepté ça mais plusieurs cousines et amies sont enceintes en ce moment et je me rends compte que je suis « jalouse / envieuse » à l’idée qu’elles puissent accoucher par voie basse.
Quand mes cousines ont accouché par césarienne cette semaine… j’ai « jubilé » qu’elles n’aient pas eu la chance d’accoucher par voie basse 😱 Là je me dis qu’il y a un problème et je m’en veux de ressentir ça 😔😢 C’est maintenant que je prends conscience que je ne vais peut-être pas si bien que ça…
On a eu notre fille grâce à un TEC suite à une FIV ICSI. Assez tôt dans la grossesse j’ai voulu accoucher physiologiquement et sans péridurale, sans doute pour contraster avec le côté très médical de la conception de nos embryons.
J’ai longtemps hésité à accoucher en maison de naissance mais finalement, on s’y est pris trop tard. J’ai fait une super préparation à la naissance : yoga prénatal, sophrologie, haptonomie, préparation avec des sage-femmes, une Kiné, cours de physiologie de l’accouchement ou d’utilité de la douleur, j’ai vraiment beaucoup lu sur le sujet…
Bref, une vrai boulimique sur le sujet de l’accouchement !
Mon projet de naissance a été validé par ma gyneco pour accoucher en salle « nature », autrement que couchée sur le dos les 4 fers en l’air. L’idée d’être couchée sur le dos sans pouvoir bouger m’a très vite été insupportable, je ne voulais pas accoucher comme ça ! Je voulais pouvoir bouger, marcher, rester maître de mes mouvements mais c’était impossible avec la péridurale donc je me suis préparée pour essayer de faire sans. Et puis accoucher couchée sur le dos me paraissait tellement absurde : comme la gravité pouvait faire effet si j’étais couchée ?
Il faut dire que j’ai souffert d’hyperémèse gravidique en début de grossesse donc je suis restée couchée quasi dans le noir à dormir jusque 20h par jour en vomissant le peu que je mangeais pendant 4 mois. Du coup, c’était impensable de rester sans bouger en attendant que ça passe lors de mon accouchement.
Au final, rien ne s’est passé comme prévu… Le dimanche 1er juillet 2018 (à 35 SA + 5), un mal dans le haut du dos (à droite sous l’omoplate) fait son apparition, je ne m’inquiète pas mais c’est gênant.
Lundi et mardi, alors que je travaille encore (ce qui est normal en Belgique), la douleur est toujours bien là et s’empire. Je dois prendre du paracetamol 1gr matin et soir pour que ça passe.
Mercredi ce n’est plus tenable et un collègue me conduit aux urgences (mal de dos toujours atroce, tête qui tourne, tremblements, idées pas très claires, je ne me souviens plus très bien). On fait un monito et prise de sang : bébé va super bien, ma tension est un peu haute (environs 14) mais la PDS écarte une pré éclampsie, le col est postérieur, dur et bien fermé, et le monito montre quelques contractions ce qui doit expliquer pour les maux de dos. J’en doute un peu car c’est quand même haut dans le dos, pas au niveau des reins, et surtout la douleur est constante, pas de montée, de pic ou de temps de repos mais toujours présente sans accalmies. Je dois juste continuer le paracétamol et faire un nouveau monito le vendredi.
Le jeudi, la journée se passe bien donc je ne prends pas d’anti douleur et finalise la valise pour la maternité « au cas où ». Dans l’après-midi, je commence à avoir un peu mal mais je ne prends rien. Je demande à mon médecin de me mettre en arrêt le reste de la semaine. Mon mal de dos s’empire (à ce moment là, je pense que c’est parce que je suis restée trop assise dans la voiture puis la salle d’attente). Ma tension est toujours dans les 14 et mon médecin écarté un soucis pulmonaire, ça doit être des douleurs intercostales. Mon chéri me conduit alors chez la kiné car mon mal de dos augmente encore et j’ai peur de ne pas savoir conduire. La kiné trouve une zone de tension de dingue mais à l’épaule droite et pas grand chose au niveau de ma douleur à l’omoplate. La séance me fait un bien fou, je suis rassurée. Sur le chemin du retour, je me sens à nouveau mal avec des sortes de nausées. En rentrant je vomis carrément et vais me coucher en prenant un anti-douleur.
Le vendredi RAS, on va au monito. Tension redevenue dans la norme, une contraction non douloureuse que j’ai « senti » sur les 30 minutes de monito (je confirme, rien à voir avec ma douleur !), un peu de protéines dans les urines mais pas alarmant. Je revois ma gynéco le jeudi suivant donc on rentre serein.
Le samedi RAS, je vais même faire les soldes avec ma maman (il me fallait des soutiens-gorges d’allaitement pour finir ma valise). Je prends un bain de 2h en fin de journée parce que les douleurs arrivent doucement et ça aide vraiment (du moins quand je suis dans l’eau, en apesanteur, dès que je sors ça recommence). Du chaud dans mon dos me permet de m’endormir.
La nuit de samedi à dimanche a été plus compliquée. Douleurs ingérables malgré l’anti-douleur qui n’agit pas du tout, je vomis, je me tortille carrément de douleur et la bouillotte chaude ne fait pas effet. Je téléphone aux urgences pendant la nuit voir si ça vaut la peine que je me déplace mais on me dit qu’ils ne sauront rien faire de plus qu’un monito. Plus tard je retéléphone à la maternité et même son de cloche, donc je préfère rester souffrir à la maison.
Je prends un nouveau bain qui me soulage tant que je suis dedans, tout le haut du corps bien immergé et détendu. Vers 8h, je demande à la cousine de mon chéri si on peut passer : elle est Kiné, donc je me dis que ça devrait me soulager. Je réveille chéri et lui demande de se dépêcher, on prend la valise pour la salle d’accouchement avec, au cas où.
A 9h on est chez elle, heureusement que j’avais pris mon seaux car dans la voiture et chez elle je vomis encore et encore. Quand elle me masse ça va mieux mais je commence à avoir mal sous la poitrine à gauche. Je fais une sorte de petit malaise. Une fois passé, mon chéri décide de m’emmener aux urgences.
On arrive vers 11h et je suis pliée en deux douleur. On va directement à la maternité et je me retrouve à 4 pattes dans le couloir à vomir toute ma bile, impossible pour mon chéri de me soutenir tellement c’est violent. On attend quelques minutes dans le couloir, le temps qu’une sage-femme arrive. Quand elle nous voit, elle nous met directement dans la chambre la plus proche et appel du renfort. Je ne sais plus trop comment ça se passe ensuite mais on me pique de partout, impossible de trouver une veine correcte pour faire une prise de sang (et peut-être mettre une perfusion, c’est très flou dans ma tête, j’ai extrêmement mal).
A ce stade bébé va bien (c’est la seule chose qui me fait tenir bon même si je commence à avoir peur de lui faire du mal) mais c’est la panique autour de moi. Je perds la notion du temps et de ce qui se passe. Mon compagnon comprend que c’est grave.
Vers 12h30, les résultats de la prise de sang arrivent et le verdict tombe : je fais une pré-éclampsie avec hellp syndrom (en mourant, les cellules de mon foie libèrent massivement des hormones qui causent la fameuse douleur sous l’omoplate : ça fait une semaine que « j’agonise »).
Il faut agir vite, on n’a pas le temps de déclencher le travail (col mou, un peu effacé et même pas 1 cm d’ouverture, de toute manière mon corps ne supporterait pas), mes heures sont comptées.
Mon pronostic vital est engagé, on fera une césarienne d’urgence
Comme c’était un dimanche et que l’anesthésiste était déjà en intervention, la gynéco lui laisse 1h pour arriver, si bébé va bien, sinon « on ferra sans ». Par miracle, bébé va bien et il est là à temps. Je suis soulagée : on est à 36 SA + 5, mon bébé va bien et ne court que très peu de risque. De toute manière, je sens que c’est la seule solution si je veux voir ma fille grandir.
Vers 13h30, on part en salle de césarienne, mon chéri se change en 2 minutes et j’attends qu’on me fasse la rachi (douleurs toujours atroces et être assise empire les choses).
La sage-femme m’aide à rester assise pendant que l’anesthésie pique puis elle part sans rien dire alors que j’ai toujours atrocement mal. J’ai l’impression que je vais mourir tellement la position me fait souffrir, je perds pied et l’anesthésiste me dit, paniqué, de ne plus bouger. J’en suis incapable, pourtant j’ai une grosse aiguille plantée dans le bas du dos mais sans soutient, je vacille. Une autre sage-femme s’empresse de venir me retenir. Peut-être que la première piqûre qui insensibilise la zone de la rachi soulage les contractions mais je n’avais pas de contractions, ma douleur est bien plus haute.
Dès que la rachi est faite, je me sens un peu mieux mais sans trop réaliser ce qui va nous arriver. Je me concentre sur mon bébé qui arrive et sur ma respiration. Je sens qu’on extirpe littéralement mon bébé de mon ventre, j’ai trouvé ça très violent (mon chéri m’a dit qu’on voyait mon corps bouger malgré le champs alors que j’avais la sensation qu’on le soulevait assez haut avant de le laisser retomber sur la table). La sage-femme me dit que la tête sort puis les épaules et le reste du corps. Très vite je l’entends pleurer et je verse un torrent de larmes : mon bébé va bien, je ne risque plus de lui faire de mal, elle est entre de bonnes mains, je suis soulagée.
On me la montre quelques secondes, elle est bleue mais magnifique ! Elle file voir le pédiatre et continue de pleurer ce qui me rassure et m’aide a tenir bon (j’apprendrais pas la suite que le pédiatre a dû aspirer le mucus de ses poumons par deux fois car sa saturation en oxygène n’était pas top).
Elle fait du peau à peau avec son papa et arrête de pleurer. Elle mesure 48cm pour 2,7 kg. La sage-femme me montre des photos le temps d’être recousue et lavée. J’apprends aussi qu’elle va bien et pourra remonter en chambre avec nous sans passer par la neo nat (j’en ai encore pleuré de joie).
Après 30 minutes je rejoins enfin ma fille qui est toute rose et toujours aussi belle. On reste en peau à peau 2h puis on est transféré en réanimation dans le service des grossesses à risques (MIC) : je ne suis toujours pas sortie d’affaire, on ne peut pas se permettre d’aller en maternité classique.
Je suis branchée de partout (perfusion pour protéger mon cerveau, mes riens et mon foie ; une perfusion suite à la substance précédente ; une perfusion de morphine ; une perfusion pour mon estomac ; une sonde urinaire ; un tensiomètre qui prend mes paramètres régulièrement et un capteur pour ma saturation). À tout ça s’ajoute des prises de sang très régulières même en plein milieu de la nuit et le fait de vider la sonde qui parfois se bouche / évacue mal. Heureusement mon compagnon est là, à mes côtés et ma fille est dans les bras quasiment en permanence. J’ai la chance de pouvoir l’allaiter.
Le lundi soir je me suis déjà levée, juste 2 pas mais c’était déjà un exploit. Malgré un gros malaise, le mardi on retirait les perfusions et la sonde urinaire même si la surveillance était toujours super étroite (PDS et prise de tension régulière + capteur de la saturation en continu).
C’est le mercredi matin que je suis officiellement sortie d’affaire.
Non sans grandes difficultés j’ai pu me lever et aller aux toilettes, avec l’aide d’une sage-femme. Mon corps a été au bout de lui-même, il lui faut du temps de s’en remettre, plus que pour une simple césarienne. Il me faudra des mois pour m’en remettre complètement. J’ai dû attendre le mercredi pour changer le premier lange de ma fille et lui donner son premier bain. On a dû traverser le couloir et passer devant la PMA pour aller à la maternité car les infrastructures du MIC ne sont pas adaptées aux nouveaux-nés… A la pesée, elle avait perdu un peu trop de poids. On a donc décidé de mettre en place un plan d’action très strict impliquant de tirer mon lait : tétée toutes les 3 heures pendant au moins 20 minutes puis donner, au gobelet, du lait tiré la fois d’avant et à nouveau tirer du lait. Le cycle complet prend facilement 1h à 1h30. Ce qui nous a laissé très peu de temps pour dormir. Le jeudi, après 24h de ce cycle infernal, poulette avait repris 140 gr ! Une vraie victoire !
Depuis le mercredi matin, n’étant plus une urgence vitale, avec le changement d’équipe et l’arrêt de la morphine, mon moral a commencé à se dégrader. Jusque là j’étais une battante, forte et pleine de volonté. Mais là j’étais fatiguée et la pression est retombée, faisant place aux doutes et aux peurs. Les sages-femmes étaient moins présentes et on commençait à se sentir à l’étroit, comme un poids pour le service. Avec l’accord du gynéco de garde et de la pédiatre, on a pu sortir le jeudi dans l’après-midi.
Depuis, notre fille va bien et j’ai eu la chance de pouvoir rester avec elle à la maison jusqu’à ses 8 mois. Je suis dans une optique de maternage proximal et d’éducation bienveillante (ce qui fait dire à nos proches que je suis une extra-terrestre) et mon chéri essaye de suivre. Ce n’est pas facile tous les jours mais on tient le coup.
Sans cette césarienne d’urgence, on serait mortes. Je pensais que c’était derrière moi, que j’avais encaissé et accepter. Mais quasi 1 an après, je me rends compte que ce n’est pas tellement le cas. Je regrette de ne pas avoir de photos de moi le jour de mon accouchement avec mon beau ventre tout rond, je regrette de ne pas avoir dit à ma fille que c’était le moment de nous rencontrer et que j’avais hâte de la serrer dans mes bras, je regrette que mon chéri n’ait pas pu me conduire à l’hôpital en se réjouissant de bientôt rencontrer sa fille, je regrette tellement de ne même pas savoir ce qu’est une contraction ni si ça fait aussi mal qu’on le dit, je regrette de ne pas avoir accouché par voie basse… Mon chéri est vraiment traumatisé et ne veut plus d’enfant.
J’aimerai tellement accoucher par voie basse, à terme et sans péri… Mais les chances sont minces car il y a 40% de risque de refaire une pré éclampsie et qu’au mieux ils déclencherait le travail au moindre doute… J’ai du mal à encaisser ça, je trouve ça tellement injuste ! Alors que tant de femmes ne veulent rien sentir en accouchant, je vis assez mal le fait d’avoir dû subir cette césarienne alors que justement je voulais sentir et être actrice de cette naissance J’espère un jour pouvoir connait ça même si le plus important c’est que tout le monde soit en bonne santé 🙂
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Fatima dit
Bonjour, est ce possible d’avoir le contact de cette maman ? J’ai eu une césarienne suite à un déclenchement pour pre éclampsie, la césarienne a été faite car col qui ne voulait plus évoluer à partir de 4cm. J’ai besoin de parler avec une personne qui a vécu exactement le même traumatisme que moi et j’ai l’impression que c’est moi qui parle en lisant le témoignage de cette maman. Merci d’avance
La Mariée en Colère dit
Bonjour Fatima
Les témoignages sont laissés anonymement sur le blog, nous n’avons pas pas le contacte de la jeune femme. Mais n’hésitez pas à nous envoyer votre témoignage si vous souhaitez qu’il soit publié, cela vous permettra d’échanger en commentaire avec les lectrices du blog.
Bonne journée
Jen dit
Je ne suis vraiment pas convaincue des projets de naissance. Régulièrement des copines en ont fait un, complet, sur comment devrait se dérouler l’accouchement Et ben, ça s’est très rarement passé comme dans leur projet.: césarienne, episio, transfert… Bref, un accouchement en dehors de ce qu’elles avaient imaginé et difficile à accepter.
On parle souvent du psychisme qui favorise ou non plein de choses. A force de se projeter et de faire des projets sur tout, ça me donne l’impression qu’on s’enferme dans des schémas et qu’il est d’autant plus difficile d’en sortir et accepter les aléas.
Sabine dit
bonjour,
j’ai vécu un accouchement similaire. Les premiers mois ont été très difficiles et c’est la PMI qui m’a aidé. Je ne sais pas si cela existe en Belgique. Mais j’ai pu voir une psychologue spécialisée et avoir des rencontres de groupe pour échanger (c’est à double tranchant car la fois d’après l’autre maman avait eu une césarienne mais sans urgence vitale donc ça ne m’a pas trop remonté le moral!). J’ai revu une psychologue libérale ensuite sans trop de succès. Mon fils va avoir 2 ans et je vais commencer des séances d’EMDR.
Ce qui est sûr c’est qu’il ne faut pas rester avec vos regrets. Bon courage!
MmeTomate dit
Comme les autres commentaires, je pense que vous et votre conjoint devriez parler de tout ça avec un.e professionnel.le pour vous aider à passer au dessus du traumatisme et à accepter cet accouchement difficile, et tout le parcours de conception que vous avez dû traverser avant.
Ne restez pas seuls face à cet événement. Vous avez tous les 2 été très courageux au cours de cette épreuve mais on ne peut pas tout surmonter seul…
Je vous souhaite bcp de bonheur avec votre petite louloute !!
Agnès dit
Wouah, quel courage et quelle force !
Je pense que si vous confier à ce blog vous fait du bien, aller voir un psy vous aidera réellement à extérioriser toutes vos déceptions et vos peurs et à vous poser les bonnes questions pour surmonter cette étape. Vous avez failli mourir, vous et votre enfant, ça n’est pas anodin et ça ne peux pas passer tout seul.
Maintenant on propose un suivi psychologique dès qu’il y a un accident/suicide/attentat et ce n’est pas pour rien. Là c’est vous qui l’avait subi de plein fouet avec votre conjoint, ça a duré très longtemps, multiplier par la douleur, les conséquences, etc. Ca me semble indispensable de passer du temps avec un professionnel pour vous soulager de ce poids.
Encore beaucoup de courage !!
Claire dit
Bonjour.
Je comprend votre traumatisme la naissance de votre fille a été un choc. Cependant je pense que vous devez lâcher prise par rapport à votre « accouchement de rêve ». Je pense que vous êtes consciente que sans cette césarienne votre fille et vous ne seriez peut être plus la mais il faut que vous preniez conscience que c’est ça le plus important! Les livres, les pubs et autre vous font miroiter paillettes beauté et autre bisounourseries mais si cela fonctionne pour certaines pour d’autres ce n’est pas le cas. Vous êtes en vie, votre fille aussi et dites vous que si vous aviez été en maison de naissance ce ne serait peut être plus le cas. En parler à un peu pourrait peut être vous permettre de surmonter le choc. Vous êtes une bonne mère et ne pas avoir senti de contraction ne vous enlèvera jamais ça!
Quand à votre mari je pense que ce réaction est elle aussi naturelle, il a vécu la même chose que vous avec la peur de vous perdre vous et votre enfant par dessus le marché. Peut être devriez vous en parler tout les 2 a un professionnel, exorciser cette douleur et cette peur en mettant des mots dessus.