Après son accouchement, Lucie a eu une descente d’organe, un prolapsus comme l’appellent les médecins. Et malheureusement, à son stade ce n’est pas opérable. Voici son témoignage.
{Témoignage} Le jour où mes organes se sont fait la belle
Bonjour à toutes les mamans, futures mamans, celles qui ne sont pas sûres de vouloir devenir mamans et bien sûr celles qui hésitent à le devenir et qui lisent attentivement ce blog pour savoir dans quel genre de bourbier elles sont susceptibles de mettre les pieds.
Je viens vous raconter mon histoire et l’histoire de mes organes, afin de parler de ce fléau extrêmement courant mais extrêmement méconnu qu’on appelle « descente d’organes ».
En novembre 2015, je suis tombée enceinte naturellement d’un bébé, à 25 ans. Agent immobilier, j’adorais mon boulot, je ne voyais pas à quel moment je pourrais envisager de laisser mon travail de côté pour « me reposer » car j’étais dans une forme olympique.
J’enchaînais les longs trajets en voiture, le week-end je partais en randonnée avec mon chien et mon gros ventre, j’allais de rendez-vous médicaux en rendez-vous médicaux seule, en courses, en vacances… À 8 mois de grossesse, nous avons déménagé dans notre nouvelle maison, pressée d’accoucher, j’ai porté tous les cartons, déplacé les meubles, lavé ma maison tous les jours ! Mon ostéopathe m’a dit à plusieurs reprises que le bébé appuyait très bas, qu’il fallait que je me pose pour éviter la descente d’organes.
La quoi ? La descente d’organes ?
Ah non mais je ne suis pas concernée, je ne suis ni vielle, ni molle ! Je continue les randonnées très sportives, 12 km la veille de mon terme.
Arrive le jour fatidique de mon accouchement, le 23 août 2016. Ce jour-là, nous avons notre lot de surprises : l’accouchement s’est merveilleusement bien passé contrairement à ce que j’imaginais, nous avons appris le sexe de notre bébé qui était donc une fille et ce bébé qui devait faire 3kg maximum en fait 4. Mais bon 1 point de suture, je me dis que tout va bien. S’en suit un début de vie compliqué pour moi et pour ma Léonie mais finalement je prends le temps de faire mes 10 séances de rééducation périnéale manuelle chez la sage femme pour repartir avec un beau 4/5 de qualité musculaire. La sage femme me pose un stérilet en argent et en cuivre, me demande comment se passent les rapports sexuels, je réponds que j’ai moins de sensations, elle me dit « c’est normal », on en reste là.
Je reprends le sport, surtout les randonnées et je me rends compte qu’à la marche j’ai une douleur aiguë en bas à droite du ventre. J’ai un transit intestinal ralenti voire douloureux. J’ai également des douleurs au coccyx, je consulte mon ostéopathe qui me dit que mon coccyx a l’air d’être en bon état mais qu’elle ne peut pas m’en dire plus car elle ne peut pratiquer de toucher vaginal ou annal. J’ai de moins en moins de sensations pendant les rapports. J’ai des règles abondantes et douloureuses. Je consulte ma sage femme à nouveau, elle me propose de retirer le stérilet pour reprendre la pilule (mélange œstrogènes et progestérone).
Au moment de retirer le stérilet, elle prononce cette phrase : « excusez moi mais je ne trouve pas le stérilet ».
Ok. Garde ton calme.
Elle prend une espèce de grande pince flippante et après de longues minutes me retire le stérilet. Elle m’annonce qu’on a bien fait de le retirer car il avait bougé. Le lendemain matin je me lève, vais faire pipi et là : horreur ! En m’essuyant il me semble sentir une boule grosse comme une noix à l’entrée de mon vagin. Je panique, prend un miroir que je place entre mes jambes, persuadée qu’il s’agit d’une tumeur ou d’un kyste. Et là je comprends tout de suite qu’il s’agit d’un morceau qui au lieu d’être à l’intérieur, se trouve actuellement à l’extérieur. Je retourne voir la sage femme qui me confirme ce qu’elle va appeler un « prolapsus », me demande de prendre RDV avec mon gynécologue.
Elle m’annonce également que mon coccyx est luxé et retourné. Je vais voir mon gynécologue qui me confirme que j’ai un prolapsus qui concerne 3 organes, c’est à dire que sont descendus mon utérus, ma vessie et mon colon. C’est une descente de niveau 1+, mais « on opère qu’en stade 3 ou 4, surtout si vous voulez d’autres enfants ». Je lui demande comment c’est arrivé ? Il m’explique qu’un bébé de 4kg c’est en fait 80kg de pression sur le plancher pelvien et qu’il aurait fallu se mettre au ralenti dans les derniers mois de grossesse.
Je lui explique que j’ai fait ma kinè sérieusement, il me répond que j’ai simplement musclé le muscle du périnée mais que le plancher pelvien est un entrelacs de ligaments qu’il est impossible de retendre. En gros, au mieux le prolapsus va se stabiliser, au pire il passera au stade supérieur lors de ma prochaine grossesse. Et alors mes douleurs ? Ma perte de sensibilité lors des rapports ? Mes douleurs chroniques au coccyx qui m’empêchent de rester assise ? Il m’explique que sa médecine à lui ne peut rien pour moi et il me donne l’adresse d’une sage femme qui travaille « à l’ancienne ».
Moi qui avais déjà peu de confiance en l’allopathie, j’étais ravie de me tourner vers autre chose. Je pars donc en consultation avec cette sage femme qui pratique l’ostéopathie intrapelvienne. Elle me parle beaucoup, me fait pleurer en abordant des questions sensibles, je passe trois séances assez pénibles de manipulation intrapelvienne et également intra-annale. À chaque séance je vais mieux, je n’ai plus de douleurs à la marche, je redécouvre un transit intestinal normal, puis à la dernière séance je redécouvre un coccyx non douloureux.
Alors qu’on soit bien d’accord : j’ai toujours ma petite noix qui sort de mon vagin, j’ai toujours une perte de sensibilité lors des rapports et même un petit obstacle qui se lubrifie mal et qui peut être source de douleurs. Je n’ose plus allumer la lumière quand je fais l’amour. Je me sens très mal quand mon homme me fait un cunnilingus alors qu’il me dit qu’il n’est pas du tout gêné par ça.
Je me dis que si j’avais un jour à refaire ma vie je ne pourrais jamais faire l’amour avec quelqu’un sans être terriblement gênée par mon prolapsus. Je ne peux plus aller à la salle de sport car la musculation de ce type n’est pas adaptée au prolapsus car on « pousse » sur les abdos (notamment avec les squats, les abdos, la presse pour les cuisses) mais je me suis mise à l’aquabike et au yoga. Je fais attention à ce que je porte, j’évite de ramasser les objets au sol avec ma fille dans les bras.
J’ai appris qu’une femme sur 8 était concernée par ce problème.
Bon courage à toutes !
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Gabriela Groza dit
Merci d’en parler! Étant enceinte avec mon deuxième et ayant le choix césarienne ou voie basse je fais des recherches pour un accouchement voie basse. J’ai eu mon fils en mars 2022 par césarienne parce que j’ai refusé le déclenchement(hypertension, gros fibrome10/10 et bébé haut qui regardait les étoiles donc s’annonçait pas facile) la sage-femme de service m’a jugé et n’a pas du tout été gentille. De retour à la maison ma belle-mère qui est venue nous aider parce qu’en étant à mon compte j’ai repris le travail tôt ( 2 mois congé mater en tout) qui a accouché par voie basse de 2 enfants se donnait des aires de mère qui a tout fait parfaitement. Bien sûr que j’ai raté aussi mon allaitement, n’ayant pas ma mère, elle ne m’a pas du tout aidé au moins avec un conseil en me disant qu’elle savait comment faire mais ne m’a pas dit pour pas que je me fâche 😂 et comment allait elle faire avec un enf. allaite quand je suis au travail. Mon fils est tombé du lit à ses 7 mois et demi dans un moment d’inattention de ma part et elle m’a dit sans demander que chacun de ses enfants n’est pas tombé du lit. J’ai fait une très grosse dépression du post-partum, je pleurais toutes les jours, je me suis sentie la plus nulle des mamans. Que je n’étais pas assez mère que je n’ai pas accouché, je n’ai pas allaité ( j’ai voulu de tout mon cœur) sentiments qui ont été créés ( le pire) par de femmes ( on devrait s’entraider pas se considérer mieux que les autres)qui ont accouché à leur tour et qui savent l’impact du jugement et des remarques et qui présentent l’accouchement comme une conte de fées dépit le fait que beaucoup ont un prolapsus et disent que leur vagin est comme avant, pas de béance pas de prolapsus( le taux de prolapsus est de au moins 50% et c’est du en principal à l’accouchement ou des muscles se décollent de l’os c’est pour ça que le résultat des opérations est transitoire parce qu’il n’y a plus de support) désolé pour le long commentaire
Alizée dit
Bonjour,
Suite à mon premier accouchement qui a été très rapide, et Après 2 ans de prise en charge pour la descente d’organes (pessaire, rééducation, sonde, laser…) je viens de me faire opérer par cœlioscopie. J’avais vu une amélioration après 3 séances de Laser MonaLisa. Que je vous conseille vivement d’essayer avec des stades de prolapsus 1 et 2. Mais étant très active et ayant hérité de tissus plus « flasques », la situation s’est dégradée pour moi à un stade 3, qui nécessitait une opération. Si vous avez des questions concernant l’opération, je serais ravie de vous répondre. Je sais à quel point on se sent seule sur ces sujets qui sont minimisés par certains personnels médicaux.
Courage à toutes!
Marie dit
Bonjour, je suis intéressé pour échanger avec vous.
Voici mon adresse mail marie_lab5@hotmail.com
Barbara dit
Bonjour, je serais interessée pour discuter avec vous.
Dubois dit
Bonsoir, je suis intéressée pour échanger avec vous… suite à mon accouchement en octobre 2022 par forceps et une constipation chronique j ai développé un prolapsus stade 2… au pire je me dis… opération je ne suis plus à ça près… mais tous les commentaires sur internet sont flippant 😭 j aimerai juste avoir des témoignages rassurants sur cette opération (promontofixation par coelioscopie). Terriblement besoin d échanger la dessus 🥺. Merci.
FLo dit
Bonjour, opération prévue en novembre 2023 pour moi (promontofixation par coelioscopie), j’hésite moi aussi beaucoup suite aux infos qu’on peut trouver sur internet. Moi aussi j’aimerais échanger sur ce sujet. Merci
khugyani dit
bonjour j’aimerai discuter sur fb svp
Maud dit
Bonjour
Je dois me faire opérer d une promontofixation, car j ai un cystocele de stade 3 et une hysterocele de stade 2, j ai 38 ans, 2 accouchement par voie basse dont le 1er traumatique qui m à tour abîmé. J aimerais échanger avec vous sur cette intervention car on trouve peu de témoignages. Je vous remercie
Maria Sibillot dit
Bonjour Madame,
J’ai 65 ans. J’ai un prolapsus stade 3. Avec beaucoup d’infections urinaires.Je dois me faire opérer mercredi, à la clinique Geoffroy St Hilaiire, avec le professeur Deval.Je suis très angoissée. J’ai envie d’annuler l’opération.
J’aimerais bien votre avis.
Merci d’avance.
Maria
duloquin dit
bonjour j ai mis un pessaire cube apres une premiere oepration qui a tenu 2 ans 2006 à2008 et cette annee 2022 deuxieme operation par celioscopie en mai j espere que ca va tenir ,nous sommes en octobre je ne sais pas si c est normal je sens en m essuyant une masse à voir si c est normal ou pas
Madeleine dit
Bonjour
je suis entrain de lire vos témoignage qui sont moins affolent que sur internet FB
moi j’aimerais savoir celles qui ont fait cette opération Jai 66 ans moi aussi j’ai eu des gros enfants *3 et maintenant on vient de me dire que j’ai un prolapsus stade 3 . il y a 2 mois que je viens de l’apprendre . j’ai trouvé une autre gyneco qui a l’air sympa (car la première m’as balancé ça sans empathie … ) la deuxième m’as proposé le pessaire et de la rééducation dans un premier temps
j’espère comme dans vos témoignage que ça vas me soulager et ne pas avoir recours a une opération .
avez vous des témoignages pour cette opération ?
merci a vous …
Caroline dit
Bonjour,
Avant rééducation, opération ou pessaire, je vous invite à consulter un ostéopathe spécialiste du périnée si cela n’a pas déjà été fait.
Suite à un problème de peau au niveau de la vulve, j’ai été trimballée de gynécologue en gynécologue (c’était en réalité un symptôme parmi d’autres d’une légère intolérance au gluten). Au total au moins 8 gynécologues vus depuis mon premier accouchement, dont certains dans des cabinets chics de Paris avec du matériel hors de prix : pas un n’a évoqué cette branche de l’ostéopathie.
En plus des ligaments étirés, des muscles ont souvent été déplacés. Ils ne peuvent plus exercer leur fonction, et effectuer une rééducation dans ce contexte ne fait qu’aggraver le problème. Les grandes entreprises de matériel médical auraient-elles mis la main sur ce filon au détriment de notre santé ?
Ces ostéopathes font des merveilles là où beaucoup ne voient qu’une fatalité, et à laquelle la médecine contribue (manque de conseil, position d’accouchement non physiologique, rééducation inappropriée). Oui, j’ai toujours un prolapsus vaginal avancé, oui, je commence tout juste à porter un pessaire suite à la dernière séance d’ostéopathie. Mais j’ai le diaphragme et le ventre libéré, la béance nettement diminuée, et plus de douleurs. Mon seul regret est de ne pas avoir su plus tôt que cela existait. Et il n’est jamais trop tard pour voir ces ostéopathes méconnus 😉
Et il faut parler d’eux pour que les choses changent.
Portez-vous bien
Sirine Kesaier dit
Bonjour j’ai 37ans j’ai eu 2 enfants bébé 1 26 mai 2009 3kilo400 bébé 2 15 janvier 2013 4kilo400 .À l’époque je ne voulais pas voir de gynécologue car j’ai étais traumatisé par 2 fausse couche donc une gynécologue à la PMI qui m’a crier dessus car ma première fausse couche à l’âge de 18 ans à presque 3 mois de grossesse et aucune prises en charge j’ai souffert le martire j’ai même fais une crise de convulsion le lendemain. Bref je suis divorcée depuis 2018 mon ex mari c’était un pervers narcissique manipulateur je devais tout porter les pacs d’eau enceinte les courses le ménage et pas de rapport sexuelle fidèle soumise j’essaie de mourir quelque chose me fait souffrir au quotidien. J’ai perdue ma maman avant mon première accouchement et mon petit frère en 2017 mon ex mari me battait j’ai énormément souffert. Aujourd’hui je vie chez ma sœur et j’ai découvert une petite tache noire sur la lèvres et j’ai bien regardé avec un miroir je vois que c’est bizarre quelque chose sort il y à quelques mois je pensais être enceinte du moins à un déni de grossesse je n’ai pas de rapport je sais que c’est un début de sescente d’organe au urgence il m’avait dit vous avez sûrement une descente d’organe à 36 ans jai rigoler bah voilà j’ai étais tellement traumatisé par mon ex mari il à dit à la justice que je vivais chez mon frère qui décéde quelques mois avant le divorce pour que je ne touche pas une partie du bien en commun acheter ensemble il à jeter toutes mes affaires tout les garçons sont malheureux je vais devoir faire l’as et une mutuelle car j’étais sur celle de mon ex mari .J’ai tout perdue à cause de cet homme qui m’a bouffer mon énergie ménage à fond tout les jours.
Magali dit
Bonjour,
Cela fait 9 ans que j’ai accouché de mes jumeaux par forceps, le prolapsus a suivi quelques semaines après. 9 ans que je me bats avec des hauts et des bas. Et une autre grossesse entretemps, et un accouchement par césarienne. Cette grossesse n’a pas aggravé mon prolapsus (vessie+rectum) particulièrement. Il s’est aggravé petit à petit jusqu’à arriver à un stade trois. J’ai donc consulté un uro-gynécologue qui m’a posé un pessaire anneau il y a deux ans. Cela fonctionne très bien. Parfois je ne le supporte plus et ne peux plus le porter pendant quelques semaines, jusqu’à ne plus pouvoir marcher. J’ai aussi eu des fuites urinaires suite à l’installation du pessaire, j’ai fait des séances de réeducation par stimulation electromagnétique, cela a extrêmement bien marché et je n’ai plus aucune fuite. Je suis disponible pour en parler. C’est un fléau dont on ne parle pas en France, j’ai tout appris grâce à des groupes américains sur FB.
Bon courage à toutes,
Sarah dit
Bonjour, je lis ce que vous dites. J’ai eu une descente d’organes à ma deuxième grossesse. Et pourtant…. J’ai porté une ceinture physiomat, j’ai le syndrome du colon irritable, alors j’ai noté chaque jour quand j’allais à la selle, pris des probiotiques, fais attention à mon alimentation, pris peu de poids. A l’accouchement tout s’est déclenché en 10 min. Bébé était très bas depuis deux mois. Et la sf m’a dit de courir à l’hôpital des qu’une petite contraction me travaillait. Du coup, ouverture du col en 5min de 0 à 10!!!! Une douleur de fou. Perte des eaux. Et à dix minutes bébé est né. J’ai eu une déchirure. Mais pendant 3 semaines impossible de toucher ma partie vaginale tellement j’avais mal. Franchement je m’attendais à un accouchement rapide mais pas à ce point là. Je suis presque traumatisée. Ma première j’ai eu 17h pour m’habituer à la douleur. Et récemment boule dans le vagin. Donc ma sf me dit descente utérus grade 1 et descente vessie possiblement grade 2. Je suis anéantie. J’ai analysé beaucoup de complications afin de me préparer mais… Pas une descente d’organes ! Je ne sais pas comment vous le vivez vous mais je me sens très seule. Je ne supporte plus de voir chez moi, de ne pas bouger et de me limiter à m’occuper à faire à manger et m’occuper de mes enfants. Et de me demander ce qui m’attends avec ce prolapsus…
Akm dit
Bonjour Sarah,
Je me permets de vous écrire pour avoir de vos nouvelles car je vis actuellement la même chose. Jai accouché il y a un mois et la descente d’organe a été confirmée. Je me sens terriblement seule et mal. Comment allez vous depuis votre commentaire ?
Patiente dit
BOnjour à toutes.
J’ai accouché par césarienne en 1997 et par voie base en 2000. Après le deuxième accouchement le ginéco ne m’a pas prescrit de re éducation et ne m’a pas dit que j’avais pas le droit de pousser en cas de constipation. Quelques semaines après l’accouchement je me suis retrouvée avec un truc qui sortait…prolapsus. On m’a quand même pas prescrit la ré éducation, on m’a jamais dit quels organes sont concernés ni à quel stade je suis. On m’a pas non plus dit qe j’avais pas le droit de pratiquer la course à pied.
Depuis je souffre de constipation chronique et j’ai beaucoup de peine à vider mes selles car elles se cachent dans la poche. J’ai de plus en plus de problèmes avec mon coxis.Pas marron du tout. Maintenant j’ai un plus une autre maladie lychen scléreux atrophique. Une maladie dont personne parle, qui concerne une femme sur trois et que 90 % des ginéco sont incapables de reconnaitre et diagnostiquer. Attention! IL faut photographier vos génitaux 1 fois par an et comparer, voire si vos petites lèvres et clitoris changent, diminuent, se collent… Il faut traiter toute sécheresse avec des huiles, feuilles d’aloé Vera. Si la sécheresse cause des déchirures, tout commence à s’altérer et se colle en cicatrisant, puis l’atrophie.
Akm dit
Bonjour,
Je veux bien échanger avec vous si vous êtes toujours disponible pour en discuter. Merci beaucoup
Bac Paulette dit
Bonjour,
Je confirme que le pessaire cube est une bonne solution, je l’ai porté 2 ans, et cela m’a permis de vivre tout à fait normalement.
Mais avant ça, j’ai galéré, mon prolapsus a commencé en 2016… j’ai fait pas mal de séance de kiné du périnée, j’ai fait du Pilates, ce qui a stabilisé ma situation… jusqu’à ce que une sage-femme me parle du pessaire cube, qui a été une délivrance pour moi…mais ça reste provisoire. J’ai commencé à ne plus pouvoir vider ma vessie comme il faut, et j’ai fini par avoir des complications… l’urine était refoulée dans le rein gauche, j’ai eu des crises néphrétiques très douloureuses… jusqu’à ce que je finisse aux urgences avec un rein qui était en train de lâcher.
Il a fallu que j’accepte le fait d’être opérée, le chirurgien a pratiqué une cystocèle et une sacro-spino-fixation de Richter, par voie basse, ce qui n’est pas négligeable…
Cette opération a été réalisée mi février, je suis encore en convalescence dans la mesure où je ne peux toujours pas soulever des choses lourdes.
Je suis très satisfaite, et j’ai compris qu’à 63 ans il fallait accepter l’opération.
Yara dit
bonjour Paulette
Je suis contente que sa s’est bien passé finalement avec vous .
Svp pouvez-vous me donner le nom et les coordonnées de votre médecin ? Ma mère a le même problème
Cordialement
Corinne dit
Bonjour, je tombe sur votre article en faisant des recherches sur le sujet et je dois avouer que je me sens beaucoup moins seule maintenant. Je vis avec une descente d’organes depuis l’âge de 33 ans. Elle a été découverte environ 2 ans après la naissance de mon fils qui faisait 3,6kg. J’ai accouché par voie basse. En même temps, on m’a découvert une double scoliose. Depuis ce jour, tout n’a fait qu’empirer. Obligée de changer beaucoup de mes habitudes en terme d’activités physique. Le prolapsus concerne les 3 organes. La vessie, l’utérus et le rectum. J’avais de petites fuites urinaires depuis quelques années lorsque je toussais ou eternuais. Mais depuis quelques mois, ça a empiré. Je n’arrive plus à me retenir. Les fuites sont plus conséquentes. Je suis séparée du père de mon fils depuis 10 ans. Mon fils va avoir 13 ans. J’ai eu des relations avec des saignements pendant les rapports, des douleurs et pareil, des pertes de sensations. Je suis extrêmement gênée, car célibataire et je n’ai toujours pas résolu mon soucis de saignements lié à une atrophie (je suis en peri ménopause). Ma scoliose s’est aggravée, ma descente d’organes aussi. Bref c’est pas la joie. Cela m’inquiète pour refaire ma vie. Je me dit que cela va être compliqué de trouver un homme compréhensif. J’ai un stérilet. Le kyleena. Il va falloir le retirer, car je peux sentir le fil rien qu’avec mon doigt. Rien n’est à sa place à l’intérieur. Ça fait flipper quand je mets mes ovules le soir (du coup, j’ai un traitement à base d’ostrogenes). Je vais sûrement être opérée à terme. Mon médecin me l’a confirmé avant hier. Mais je doute que l’opération résolve tout et que ça tienne dans le temps. Pareil, des douleurs dans le bas ventre. Un transit difficile, de la constipation. C’est vraiment pénible au quotidien et le pire sont les fuites urinaires. Dur de sortir de chez soi quand on a tjs envie de pipi ! Bon courage à toutes !
Mietz dit
Bonjour,
J’imagine bien la détresse liée à ce prolapsus aussi précoce. J’ai ce type de problème depuis plusieurs années, sur lequel un nom a été mis quand j’avais 40 ans et une boule a l’entrée du vagin avec grosses difficultés pour à la selle. J’ai cherché sur internet ce que ça pouvait bien être. C’était une rectocele, une descente du rectum. Comme j’avais eu 3 enfants dont 2 de plus de 4 Kg, le gynécologue que j’ai vu à l’hôpital Montsouris à Paris à confirmé le diagnostic. J’ai eu une opération par cœlioscopie, une promontofixation qui a réparé le problème. 4ans après, ça a recommencé et j’étais désespérée, voyant la ménopause approchée et me sentant très mal psychologiquement face à mon image corporelle. J’ai beau avoir un mari très compréhensif, j’avais du mal à me supporter, je devais absolument aller à la selle le matin avant d’aller au travail pour ne pas sentir cette compression toute la journée. Difficile en week-end chez des amis, besoin d’utiliser un laxatif et d’avoir les toilettes à dispo. Finalement, par manque de choix et peu de prise en compte par le corps médical, j’ai appris à faire avec car jusqu’à il y a quelques années, je ne pouvais pas être opérée à nouveau car ça risquait de ne pas marcher. J’ai continué à chercher des moyens de résoudre ce problème et j’ai entendu parler du pessaire cube du Dr Arabin. Ma gynécologue ne connaissait pas et j’ai pris rendez vous avec une sage femme dont j’ai vu une vidéo sur YouTube. Elle m’a expliqué l’intérêt de ce dispositif, expliqué la pose et le retrait . J’utilise ce cube désormais qui se met comme un tampon et se retire le soir . J’ai pu reprendre une vie normale, du sport comme avant. J’ai 62 ans à présent et j’espère que ce témoignage donnera confiance à toutes celles qui souffrent de cette pathologie qui gâche la vie.
delphine dit
peut-on avoir des nouvelles suite à ce témoignage?
Paquot dit
Bjr.
Puis je savoir les coordonnées de l’ostéopathe
Myriam dit
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce témoignage rare et précieux!
Après 2 accouchements par voie basse, et derrière chacun une rééducation correcte, me semblait-il mais très peu éducative, j’ai du subir quelques années plus tard une hysterectomie et ovariectomie.Donc ménopause, à 42 ans. Et petit à petit, des fuites urinaires, des douleurs au pelvis, etc… ce que vous décrivez très bien. Idem, un « petit » prolapsus non opérable, et aucune prise en considération de la gêne, de la douleur, de l’inconfort quotidien. Peur de faire du sport (et je ne m’étends pas sur les problèmes vésicaux associées). J’hésite à me remettre à la randonnée, car c’est après avoir marché 20 km et eu particulièrement mal que je me suis décidée à consulter.
D’ailleurs, avez-vous repris la randonnée?
merci encore d’avoir témoigné!
Gabrielle dit
Merci d’en parler. Moi j’ai 37 ans et je suis enceinte de 4 mois (1ere grossesse) et j’ai un prolapsus de niveau 3. Mon Gynécologue me dis qu’il n’y a rien à faire si ce n’est de me ménager ou si ca le fait il me fera un cerclage. Moi je sais en qui j’ai cru. Jésus qui a ressucité Lazare va me permettre de mener ma grossesse à son terme. Après je verrai si je dois me faire opérer ou pas. Courage à toutes ses braves dames qui en souffrent
Sarah Hebert dit
Bonjour Gabrielle, j’aimerais avoir de vos nouvelles??? Comment se passe ou s’est passé votre grossesse par la suite???? Et votre accouchement si cela a déjà eu lieu???
Joanne Sogno dit
Bonjour, merci pour votre témoignage car on n en trouve pas énormément sur les forums français !
J ai eu aussi la mauvaise surprise de découvrir cette fameuse boule à l entrée du vagin 6 semaines après mon accouchement. Quelle frayeur ! J ai eu un accouchement avec forceps et personne ne m a prévenue que celà pouvait favoriser une descente d organes et qu il faudrait que je me ménage pendant longtemps après la naissance.
La rééducation perineale n a pas permis d améliorer la situation d autant que j allaite et que celà semble avoir une influence sur la tonicite musculaire.
Personne ne m a parlé du pessaire. C est en consultant des sites anglais et américains que j en ai appris l existence. Ensuite j ai mis du temps à trouver une sage femme qui puisse m indiquer quelle taille me convient.
Maintenant j en porte un depuis 5 semaines, que je mets chaque matin et enlève chaque soir. Cela soulage complètement la sensation de pesanteur et je ne sens plus mon col faire le yoyo dès que je marche un peu vite. Mais j ai maintenant des petites fuites urinaires…
Je ne sais pas si une nouvelle grossesse est possible avec un prolapsus d autant que vu mon âge il faut qu on se décide rapidement ! Mais si j ai la chance de t à nouveau la vie je demanderai une césarienne. Car les 6 premiers mois avec mon bébé ont été un peu assombris par cette descente d organes. Et que dire des années à venir…
SH dit
Merci Lucie pour ce témoignage et Joanne pour ton commentaire.
Je suis dans la même situation et c’est très dur à vivre. J’ai trouvé pas mal de choses en anglais mais le tabou est encore grand en France! Où en êtes vous psychologiquement et physiquement? Vivez vous une vie normale? Je me sens vraiment limitée par la peur d’aggraver les choses depuis mon diagnostic…
Plein de belles pensées pour vous!
Madeleine dit
Bravo d en parler ! C est très fréquent en effet ! Il faut vraiment attendre avant de refaire des abdominaux, et bien se reposer pdt le grossesse, même si on se sent bien. Je ne sais pas pourquoi on n en parle pas plus.
Mel dit
Bonjour,
Je souhaite tout d’abord saluer votre courage de parler de ce problème que peu de femmes connaissent et dont on ne parle pas beaucoup…
Je suis préparatrice en pharmacie et il m’est arrivé quelques fois de devoir commander un pessaire pour des patientes atteintes de ce même type de pathologie. Il s’agit d’un dispositif inséré dans le vagin ou l’anus pour éviter cette descente d’organe. Peut-être en avez vous déjà entendu parlé? Cela pourrait peut-être vous soulager.
J’espère que vous trouverez une solution qui vous soulagera et vous permettra de vivre plus sereinement.