Cette créatrice de robes de mariée : mon plus grand regret

Je ne vous fais pas de publicité pour les collections de cette créatrice de robes de mariée sur le blog et vous allez découvrir pourquoi. Cette « créatrice » se fout ouvertement de la gueule de ses clientes. Bien entendu je n’ai pas le droit de citer son nom (parce qu’il lui reste encore une armée d’avocats), mais si vous n’en entendez pas parler ici, ce n’est pas pour rien. Les créatrices dont je vous parle et vous fais la promotion ont du respect pour les futures mariées. Attention à certaines autres dont le nom, même très connu, n’est plus DU TOUT gage de qualité. Angrybride en a fait les frais. A 7 000 € la robe de mariée pour ne rien avoir finalement, ça fait mal. Voici son témoignage. 

{Témoignage} 7000 € pour une robe de mariée de créatrice, pas terminée

Bonjour, je suis une jeune femme de 28 ans, originaire de la Somme, et j’ai pris RDV avec la maison XXX en février 2019 (Paris), pour un mariage en octobre 2019 (Athènes). Elle m’a été conseillée par une bonne connaissance… confiante, je n’ai donc effectué aucune recherche avant de me lancer.

Première chose qui aurait dû m’alerter : aucune enseigne physique (la boutique à Saint Honoré est apparemment fermée), aucun numéro de téléphone, on ne peut les joindre que par mail, où l’on a alors affaire à l’assistante de la créatrice, une femme au français très approximatif.

Les modèles de prêt à porter ne m’ont pas enchantée, nous avons donc convenu de faire une création en s’inspirant d’un modèle pré-existant.
On m’a fourni un croquis et un devis (où il était clairement stipulé « 50% à la commande, 50% à la réception »). J’ai réglé l’acompte, sans recevoir aucune explication de la part de l’assistante quant aux différents RDV d’essayages… tout était très flou et j’habite à 2h de Paris, mais on m’a bien sûr assuré que ma robe sera largement prête pour le mariage. Elle devait d’ailleurs m’être livrée directement à Athènes.

3 RDV ont donc suivi :
– Prise des mesures (mars)
– Essayage du patron en toile du haut (juillet)
– Essayage du patron de toute la robe (juillet)
Alors qu’il s’agissait d’une création, et malgré le montant du devis pourtant bien supérieur aux modèles de prêt à porter (7000 euros et quelques), la créatrice n’a jamais daigné se déplacer… J’avais toujours à faire à son assistante.

Arrive l’été… En plein mois d’août, alors que j’étais à l’étranger on me demande expressément un virement supplémentaire (total des acomptes >50%). Confiante malgré cette incohérence, j’envoie l’argent.
A ce moment, il me restait alors 2 RDV d’essayages durant la première quinzaine de septembre :
– Essayage de la robe finie pour les dernières retouches
– Essayage final

J’arrive donc à mon avant-dernier RDV… Son assistante (la créatrice n’était évidemment toujours pas là…) me tend un « débardeur », à moitié cousu, non ajusté, avec plein de plis au niveau de la couture, en me disant avec un grand sourire « voici le haut terminé de la robe, on n’a pas pu avancer sur le bas »…
Je me regarde donc dans le miroir, en petit culotte, avec cet espèce de bout de tissu qui baille de partout, la couturière qui s’agite autour de moi avec ses épingles…

Je bouillonne de rage et de stress 

Déjà, j’étais censée essayer la robe finie… A trois semaines de son mariage quoi de pire que de ne toujours pas avoir vu sa robe de mariée alors qu’on s’y est pourtant pris dans les temps ?
Ensuite, ai-je bien entendu « le haut FINI » ????!!!! Je me répète, rien n’allait… les décolletés de la poitrine et du dos n’étaient pas à la bonne hauteur, la taille mal ajustée, ça baillait sous les bras, les bretelles épaisses alors qu’elles devaient être fines… une angoisse.

Je ne me peux m’empêcher de faire la remarque à l’assistante : « je ne comprends pas… je suis censée faire le dernier essayage la semaine prochaine… vous n’avez pas avancé et rien ne va… » qui, au lieu de s’excuser et me rassurer, me répond effrontément « oui et alors ? moi j’ai fait ma robe une semaine avant mon mariage ». Je lui explique que vu le travail qu’il reste encore manifestement à fournir (tout le bas… et puis le haut aussi finalement !) il me semble difficile de terminer correctement la robe pour le samedi suivant… et comment ferait-on pour les ajustements du bas ?! Je suis donc supposée découvrir ma robe finie le jour J ?!

L’assistante continue dans sa mauvaise foi, me répond à peine, et continue avec ses épingles en chœur avec la couturière. J’ai des plaques d’urticaire qui apparaissent progressivement sur la poitrine, je tremble, je retiens mes larmes…

Ma mère et mes témoins restent sans voix et me regardent avec un air désolé… Jusqu’à ce que finalement ma mère, pourtant d’une nature très calme et optimiste, finisse par s’exclamer : « c’est bon, on s’en va. A ce rythme soit tu vas te retrouver sans robe, soit avec une robe mal finie, et c’est hors de question ». Et elle a raison.

L’assistante appelle la créatrice (qui ne devait pas être très inquiète puisqu’elle n’a ni demandé à nous parler au téléphone, ni ne s’est déplacée en urgence…). Elle m’a tranquillement lancé un « elle vous appellera pour en discuter avec vous » avant qu’on ne s’en aille définitivement. Il était 11h30, j’ai du attendre 15h pour finalement recevoir un malheureux SMS de sa part, où elle me faisait part de son étonnement.

Je vous la fait courte : j’ai bien sûr exigé un remboursement, elle n’a pas accepté « comprenez qu’on est une petite entreprise au capital de 1000 euros… », j’ai ensuite proposé que nous nous rencontrions pour trouver un arrangement, pas de nouvelles, j’ai ré-insisté, toujours pas de nouvelles… bref elle fait la morte depuis 2 semaines. Bilan : pas de robe, et -5000 euros, sans compter les dégâts psychologiques (on a connu mieux pour se détendre dans la joie avant son mariage…).

A 7000 euros la robe de mariée, on s’attend quand même à un meilleur service, plus de sérieux, de la ponctualité, et plus de considération.

J’ai finalement effectué des recherches et appris que la maison avait fait l’objet d’un redressement judiciaire en 2016, et que plusieurs filles sont/se sont retrouvées dans mon cas. Elle a apparemment aussi plusieurs procès en cours… comme quoi, il ne faut jamais faire confiance aveugle quand on vous conseille quelqu’un… ! Avant de commander votre robe de mariée, vérifiez les avis, c’est tout ce que je peux vous conseiller.

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