Emma a déjà témoigné plusieurs fois sur le blog. Et aujourd’hui nous sommes super heureuses car elle revient nous donner des nouvelles ! Son bébé est enfin là, elle est maman. Voici son témoignage.
{Témoignage} Bébé est né, voici des nouvelles
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà je vous écris aujourd’hui pour vous donner des nouvelles. J’avais écris 2 témoignages il y a quelques temps. Le 1er sur comment sait-on si on veut des enfants ou pas et le deuxième sur mes questions d’avant grossesse.
Aujourd’hui je reviens sur mon parcours. J’ai passé des essais bébé un petit peu compliqués. Les 6 premiers mois n’ont pas été vraiment des essais car mes peurs prenaient le dessus. Est-ce que je vais aimer être mère, la grossesse, l’accouchement, mon couple etc…
Alors disons que techniquement on faisait des câlins pendant les périodes de fertilité, mais sans se mettre aucune pression. Et là, autour de nous, les annonces de grossesses commencent à pleuvoir. Je prends conscience que pour moi c’est dur de ne pas arriver à tomber aussi enceinte. Donc en juillet, nous décidons de vraiment nous lancer dans les essais bébé, pour de vrai. Les mois s’enchaînent, les déceptions également. Les faux espoirs aussi. Arrivent les fêtes de fin d’année. Je perds espoir surtout qu’on vient encore de nous annoncer une grossesse.
J’ai du retard au niveau de mes règles mais bon, comme 2 mois avant j’ai eu un retard de 15 jours et je n’étais pas enceinte, je n’ai pas trop d’espoir. J’achète quand même un test de grossesse urinaire le mardi. Je le fais et évidemment il ne marche pas (j’avais pris un clearblue digital enceinte/pas enceinte, j’attends et j’ai un petit livre qui s’affiche sur la notice, ils marquent que le test n’a pas marché qu’il faut en faire un autre). Je laisse tombé. Le jeudi matin 5h30 du mat je me réveille et impossible de me rendormir, il faut que j’aille faire une prise de sang pour être sûre que je ne suis pas enceinte avant noël. Je fais la prise de sang. Je reçois le mail avec le résultat, je me dis qu’il va encore être négatif… j’ouvre et là je vois un taux à 950 ! Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Toutes les émotions passent en moi, de la joie, de la peur, de l’angoisse. Je me dis mais non c’est pas possible ! Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce que je suis sûre de vouloir ce bébé ? Je me calme et je reprends mes esprits. L’après-midi je vais vite acheter des petites choses pour annoncer au futur papa la grande nouvelle, je lui écris en plus un petit mot. Je rentre j’attends mon mari qui met évidemment 15 plombes à rentrer : il prend son temps. Moi je suis en stress et dans tout mes états.
Papa arrive, je lui montre les cadeaux, il ne capte pas sur le moment.
Il lit mon mot et il comprend qu’il va devenir papa
Explosion de joie ! Il est heureux comme jamais et surtout c’est un merveilleux cadeau de noël que l’on garde pour nous. Je suis à 5 sa.
Des le lundi mon mari veut faire tous les magasins de puériculture pour anticiper les achats pour l’arrivée de bébé. On se calme c’est encore tôt.
Le premier trimestre de grossesse : je ne l’aime pas du tout. Je ne suis pas bien, mes soucis de base se sont aggravés et le temps de trouver le bon dosage pour les médicaments ça a pris un peu de temps. J’étais très fatiguée et j’avais des douleurs en bas du ventre à cause d’un kyste fonctionnel sur l’ovaire droit. Et surtout je ne m’attache pas à cette grossesse car le risque de fausse-couche est là. On part en vacances au début du 2ème trimestre, ça me fait du bien mais je suis toujours malade. On rentre chez nous, j’ai une échographie de contrôle lors de mon rendez-vous mensuel. Je suis à 17 SA, on m’annonce que je vais avoir un petit garçon et que tout va bien.
Là je prend conscience de ma grossesse et je l’accepte. Je me projette. L’aventure commence enfin. Ça y est je suis prête à le dire au monde entier. Nous faisons les annonces à nos familles et amis. Tout le monde est content ou presque mais ça on s’en fout.
Ma grossesse se passe relativement bien. Je m’arrête de travailler à 7 mois de grossesse. J’ai eu pas mal de maux de grossesse quand même, reflux, symphyse pubienne, douleurs ligamentaires, constipation, mal aux jambes etc… J’accouche à 39 SA d’un petit garçon parfait et qui pèse pas loin de 4 kg !
Je redoutais l’accouchement
Le moment que j’ai redouté pendant toute ma grossesse, mais d’une force ! Merci à ma sage-femme pour les cours de préparation à l’accouchement : c’était vraiment génial et ça m’a fait un bien fou !
Merci aux équipes médicales qui m’ont rassurée même à chaque fausse alerte.
J’ai eu un accouchement qui pour moi a été parfait et même plus que parfait. Certes j’ai eu mal car la péridurale n’a pas totalement fonctionné mais je ne changerais rien. 10h de travail avec une grosse partie en mobile (en marchant). Le travail s’est fait plutôt vite et en 10 min de poussée, bébé d’amour était là. Le papa a été extraordinaire. Il a toujours été là pendant la grossesse, il a toujours été prévenant et attentionné. Il a toujours été à fond dans la grossesse. Pour l’accouchement il a été un soutient et un partenaire juste parfait ❤ merci à lui. Il a vu son fils et il a pleuré, lui qui ne pleure jamais. Il a ressenti un amour inconditionnel pour son fils à la seconde où il l’a vu.
Moi par contre c’est une autre histoire. Je n’ai pas voulu le regarder tout de suite car j’étais dans un autre monde. J’ai juste eu un point de suture, superficiel. Pas d’épisio, pas d’instruments. Rien. Par contre la première nuit a été compliquée pour moi car je n’étais pas bien. Je ne pouvais pas vraiment bouger. Papa a encore été au top car il s’est occupé de notre petit bout de chou comme un chef.
On a un bébé de rêve. Il ne pleure pas sauf pour manger. Il dort pas mal. On fait notre vie. On rentre à la maison tout est bien, il dors plutôt bien. Il nous a déjà fait une nuit de 7 h ! C’est plus compliqué les soirs où il n’est pas bien car il a les maux de bébé habituels, on a du mal à le poser pour qu’il dorme. Les coliques, les reflux arrivent. On essaye des choses mais j’ai l’impression que ça ne marche pas vraiment. Et puis il y a le pic de croissance des 3 semaines. J’espère que ça va passer.
En tout cas j’aime mon beau bébé d’amour même si ça n’est pas toujours facile.
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